Promesses

1992 - 3 / No 101
Pierre Wheeler

 

.

La Bible et ses versions

Devant le foisonnement des versions différentes de la Bible, certains croyants restent interloqués. «Quoi», s'exclament-ils, quand sort sur le marché une traduction nouvelle, «encore une autre! ». Et de se décider de l'acheter aussitôt «pour voir», même si, par la suite, sur l'étagère, elle sert plutôt de «ramasse-poussière»!

De multiples versions aujourd'hui.

Reconnaissons que le monde entier bénéficie de cette multitude de nouvelles traductions. Ainsi, beaucoup d'ethnies lisent pour la première fois la Parole de Dieu dans leurs langues maternelles, (1). Grâce à des missionnaires, surtout ceux de la Société Wycliffe, et à des P.C., genre desk-top solaire, l'immense travail de la création d'un alphabet pour écrire une langue «inconnue», et ensuite la traduction de la Bible dans cette langue, sont de beaucoup accélérés. Ce qui ne veut pas dire pour autant que le traducteur se dore au soleil pendant cette activité intellectuelle intense. Je connais personnellement plus d'un missionnaire qui a profité de son travail et de ses vastes connaissances de «sa nouvelle langue non-écrite», pour présenter sa thèse de doctorat d'université. Bravo! Le missionnaire restera ainsi une véritable autorité au «top» de la culture, et sera estimé du peuple qu'il a appris à aimer et à servir. Il sera aussi très apprécié du gouvernement du pays.

L'historique de la traduction de la Bible

La Réforme et après

Au XXe siècle

Le principe de «l'équivalence directe»

Versions oecuméniques

Editons annotées

Quelle version utiliser?


En ce temps-là, la Bible

No 10 page II.
J. DHEILLY

.

La Vulgate: Ce chef d'oeuvre

« Nous avons le bonheur de posséder dans la Vulgate une traduction des Livres saints qui est un monument poétique, que je ne suis pas loin de considérer personnellement comme le chef-d'oeuvre de la langue latine. S'il n'est pas inspiré au sens théologique, il est certainement inspiré au sens littéraire... Il y a tout de même une preuve du pain qui est de nourrir, une preuve du remède qui est de guérir, une preuve de la vie qui est de vivifier. C'est cette preuve qu'a donnée d'elle-même la Vulgate depuis le temps qu'elle est pour les pécheurs et pour les saints une source inépuisable d'enseignement, d'enthousiasme, de consolation et d'illumination... le langage même de notre entretien avec Dieu. » Ces lignes de Paul Claudel suffiraient à justifier pleinement le choix que nous avons fait en présentant pour l'essentiel à nos lecteurs cette version du texte sacré. Edouard Dhorme, de l'Institut, disait dans son introduction à la Bible de la Pléiade : « Tous ceux qui ont confronté le texte de Jérôme avec l'original hébreu rendent hommage à la fidélité et à la vigueur de cette traduction, qui cherche à sauvegarder en latin la physionomie de la langue hébraïque. »

Le mot Vulgate vient du latin vulgata qui veut dire : répandue, courante. Qualificatif qui s'applique bien à la traduction latine de la Bible : une traduction « courante ». Mais le terme a finalement été employé comme substantif, et l'on a dit :

« La Vulgate » pour désigner la traduction reconnue comme officielle dans l'Eglise en 1546 par le concile de Trente, et qui a pour auteur saint Jérôme....


Promesses

1984 - 3 / No 71
Bernard COUSYN

.

VERS UNE DEFINITION DE L'AUTORITE

L'existence de l'autorité

C'est un lieu commun de dire que l'Ecriture est très sensible à la qualité des rapports tissés entre les hommes. Et c'est vrai particulièrement dans l'Eglise. Un type de relations nouvelles y a été inauguré par le Saint-Esprit.

L'Eglise identifiée à un corps (Eph 4.12 ; 5.23), où tous les membres sont bien coordonnés (Eph 4.16 ; 1 Cor 12. 14-27), nous parle à la fois d'un ordonnancement harmonieux et d'une explosion de vie nouvelle, mais sans anarchie.

L'autorité confessée, qui organise et gère cet état de choses, est toujours en fin de compte celle de Christ (Col 1.17-18) ; mais il faut reconnaître, dans la pratique, que le rouage de l'autorité existe entre les membres de l'Eglise, et plus spécialement entre les adhérents d'une église locale !

Ignorer cet axiome, c'est résoudre ce problème relationnel fondamental, soit par la dissolution de l'autorité, ce qui est illusoire et amène la pagaille ; soit par l'absolutisation de l'autorité, ce qui est usurpatoire et amène la dictature.

Les diverses formes de l'autorité

Le leader

Les qualités d'un leader - L'autorité pour quoi faire ? - La mise en exercice de l'autorité - La prise de pouvoir - Nuance- L'installation du leader- Le rôle du leader - Les qualités du leader pédagogue - La finalité de l'exercice de l'autorité - C'est loin d'être une transmission! - Quelques types bibliques

LA PATERNITE SPIRITUELLE


Le Berger d'Israël

No 445
Fred BAUDIN

.

BENEDICTION et MALEDICTION - DEUX MOTS à L'ETUDE

Il n'est pas aisé de restituer en quelques lignes tout ce que pourrait nous apporter l'étude de ces deux mots. En effet, à eux seuls, ils résument une grande partie du plan de Dieu pour l'humanité. Depuis les temps bibliques, ils ont subi, comme beaucoup d'autres mots, d'inévitables déformations engendrées par l'histoire et l'imagination des hommes. On parle volontiers aujourd'hui de chance, de «baraka» (mot provenant de l'arabe, proche de l'hébreu « bra 'ha » ), ou plus familièrement de «coup de pot» ou de « manque de pot » ! On entend également des expressions comme « loi des séries», noires en général : accidents, maladies, ou bien : j'ai « la poisse » ou « le mauvais oeil». Pour expliquer ces événements heureux ou malheureux, on fait appel au hasard, au destin, à la bonne étoile, à l'audace ou l'astuce de l'homme. Ainsi, les sceptiques, les fatalistes, les superstitieux et les plus « raisonnables » apportent-ils chacun leur interprétation des choses de la vie. Mais que représentent, dans la Bible, ces deux mots : «bénédiction » et « malédiction » ? Comment pouvons-nous en comprendre le sens réel appliqué à nos vies ?

BENEDICTION

Dans la Bible, la racine , bara'h, est la plus fréquemment employée pour le verbe bénir dont est également tiré le mot bénédiction (en hébreu : bra'ha ). Cette racine peut avoir plusieurs sens selon qu'elle est utilisée à l'une ou l'autre forme verbale de l'hébreu. Elle peut signifier bénir, louer, combler de biens, être béni etc... On retrouve cette racine environ 350 fois dans le « Tana'h », la Bible hébraïque. L'un des sens de ce verbe s'apparente au mot « bere'h », genou, et signifie : s'agenouiller. D'aucun pourrait penser qu'il faut d'abord plier le genou pour recevoir la bénédiction ! Ce verbe signifie aussi, à de très rares reprises, maudire. Là encore, les plus astucieux y verront le moyen de faire plier le genou tant il est vrai que nous sommes souvent prompts à maudire nos semblables ! Mais laissons là les explications les plus fantaisistes pour essayer de comprendre le sens de ce mot.

MALEDICTION

SI TU REVIENS !

LE ROI MAUDIT

QUELLE BENEDICTION ?

PEDAGOGIE

APPELES A BENIR !

© Berger d'Israël


Le Berger d'Israël

No 424
Frédéric BAUDIN

.

LE CHEMIN DE LA DÉLIVRANCE

Depuis l'arrivée de Joseph en Egypte, puis de toute la famille de Jacob, quatre cents ans se sont écoulés. Les Pharaons se sont succédés et le souverain ne voit plus avec bienveillance l'accroissement de ce peuple qui porte le nom de ses ancêtres : Israël. Le Pharaon a décidé de tuer tous les jeunes garçons qui naîtraient parmi eux. Mais Dieu veille sur son peuple. Des siècles plus tard, Il enverra aussi un Libérateur, Yeshoua - Jésus dont le nom signifie : «Dieu sauve !». Hérode, un roi cruel, voudra l'anéantir en ordonnant de tuer tous les jeunes enfants de Bethléhem. Cependant Joseph, averti par Dieu, a déjà quitté la petite ville de Judée avec Jésus et sa mère Myriam.

Moïse, abandonné sur le fleuve où la mort règne, est sauvé par la fille de Pharaon émue devant cet «enfant des Hébreux». Moïse grandit dans l'univers de la science et de la connaissance renommées de l'Egypte dont les pyramides témoignent encore aujourd'hui. Devenu adulte, il n'a pas oublié, ni renié, ses origines. Il souffre pour son peuple humilié, maltraité et réduit à l'esclavage. Il pressent déjà que Dieu va lui envoyer une grande délivrance ; mais après une grave erreur, il s'enfuit vers l'Est, au désert. Là, il apprendra que Dieu seul peut accomplir ce miracle et faire sortir Israël d'Egypte par Sa main puissante. (Ex. 3) Envoyés par le Dieu d'Israël pour parler en son Nom, Moïse et son frère Aaron se présentent devant Pharaon et lui disent : «Laisse aller mon peuple afin qu'il me serve... »

UN PREMIER PAS ET... L'ECHEC !

EL SHADDAï, LE DIEU TOUT-PUISSANT

PESSAH' : LA NUIT DE LA DÉLIVRANCE

PESSAH' : PASSER PAR DESSUS, ÉPARGNER

VIGILANT ET PRET A PARTIR

SOUVIENS-TOI DE CETTE NUIT-LA

© Berger d'Israël


Nouvelles d'Israël

09 / 1992
Wim Malgo

.

Comment le Seigneur Dieu, en accomplissement de la Parole prophétique, bénit Israël à travers ses ennemis

Pour une meilleure compréhension de ce thème, j'aimerais, en guise d'introduction, citer un exemple biblique: Sous la domination du roi de Perse Assuérus, Haman, un des princes les plus élevés du pays, jouissait tout particulièrement de la faveur royale. Dans le livre d'Esther, cet homme est à plusieurs reprises appelé «l'ennemi des Juifs». Quand son inimitié à l'égard du peuple juif commença-t-elle? La réponse à cette question nous est donnée par le premier paragraphe du chapitre 3: «Après ces choses, le roi Assuérus agrandit Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite, et l'éleva, et plaça son siège au-dessus de tous les princes qui étaient avec lui; et tous les serviteurs du roi qui étaient à la porte du roi se courbaient et se prosternaient devant Haman: car le roi l'avait ainsi commandé à son égard. Mais Mardochée ne se courbait pas et ne se prosternait pas. Alors les serviteurs du roi qui étaient à la porte du roi dirent à Mardochée: Pourquoi transgresses-tu le commandement du roi? Et il arriva que, comme ils lui parlaient jour après jour et qu'il ne les écoutait pas, ils informèrent Haman, pour voir si les affaires de Mardochée se maintiendraient; car il leur avait déclaré qu'il était Juif. Et Haman vit que Mardochée ne se courbait pas et ne se prosternait pas devant lui; et Haman fut rempli de fureur. Mais c'eût été une chose méprisable à ses yeux que de mettre la main sur Mardochée seul, car on lui avait appris quel était le peuple de Mardochée, et Haman chercha à détruire tous les Juifs qui étaient dans tout le royaume d'Assuérus, le peuple de Mardochée» (v. 1-6; version Darby)....

Mais que fit l'Eternel, dont le nom n'est pas une seule fois mentionné dans le livre d'Esther?

«Compté, compté, pesé et trouve manquant de poids»

La «solution finale du problème juif» il y a des millénaires

© Nouvelles d'Israël

ACCUEIL

******