Promesses

1992 - 3 / No 101
Jan-Bert De Mooy

 

 

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LETTRE A L'EGLISE DE LAODICEE

Ce qui m'interpelle aujourd'hui dans la lettre à l'Eglise de Laodicée

Lecture: Apoc 3.14-22

1. Introduction

Pour nous situer, la cité de Laodicée occupait un emplacement stratégique au confluent du Lycus et du Méandre, à 60 km environ d'Ephèse et à 15 km de Colosses.

Cette localité de Phrygie était un centre commercial particulièrement réputé pour son industrie textile, ses tapis et ses vêtements. En outre, nombreux étaient les malades qui cherchaient un soulagement par les eaux thermales de Laodicée. C'est pourquoi Laodicée était une ville extraordinairement riche et célèbre par ses opérations bancaires.

La ville a été détruite partiellement lors d'un tremblement de terre en l'an 60 environ.

2. La chrétienté apostate des derniers temps

La situation de l'église de Laodicée peut beaucoup nous interpeller aujourd'hui. La renommée de cette Eglise, fondée par l'apôtre Paul, fut probablement aussi glorieuse que celle des communautés d'Ephèse et de Colosses. Mais au temps de l'apôtre Jean, la situation s'était fortement dégradée. En voici les signes:


Courtes méditations

(1894)
Benjamin Couve
Texte intégral

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LES LARMES DE SAINT JEAN

Et je pleurais fort, parce que personne n'était trouvé digne d'ouvrir le livre, ni de le lire, ni de le regarder.

(Apocalypse, V, 4.)

Ces larmes de Jean sont sublimes. Si les anges pleurent dans le ciel, ils doivent verser des larmes semblables, alors qu'ils cherchent en vain à pénétrer jusqu'au fond du mystère rédempteur.

Comparez à cette douleur du Voyant celle d'Alexandre tant vantée comme le signe d'une généreuse ambition, et celle-ci ne vous semblera plus que le regret d'un orgueil égoïste.

Jean pleure, non point parce qu'il ne peut ouvrir le livre, mais parce qu'il ne se trouve personne pour l'ouvrir; il ne pleure pas sur lui-même, mais sur le monde tout entier, qui est privé d'un Rédempteur; il "pleure sur l'humanité comme Jésus pleura sur Jérusalem, et sa compassion n'est pas émue par les douleurs matérielles de ses compagnons de route, mais par ce fait que personne ne peut répondre à l'appel des anges, parce que personne n'est « digne d'ouvrir le Livre et d'en délier les sceaux. »

Nous ne connaissons guère ces larmes désintéressées, cet amour de la vérité pour la vérité, de la justice pour la justice, et il se mêle toujours quelque considération personnelle, quelque égoïste préoccupation à nos plus généreuses ardeurs.

On trouve bien, ça et là, un savant passionné à la recherche d'une découverte, un artiste que l'impuissance de réaliser sa conception dévore, un philanthrope qui se désole de ne pouvoir faire comme il l'entend le bonheur de l'humanité. Mais, dans toutes ces nobles convoitises, le désir de nous satisfaire nous-mêmes entre pour une large part. Et cependant on n'aime bien la vérité que si on l'aime pour elle-même, en dehors de toute pensée personnelle, que si l'on souhaite de voir briser un sceau du livre, même sans nous, même malgré nous. Ce qui devrait nous attrister le plus, ce n'est pas le nombre de nos échecs, la fréquence de nos reculs, la lenteur de nos progrès, mais les échecs, les reculs, les lenteurs de la vérité elle-même. Nous ne devons pas tant chercher à être les maîtres de la vérité que ses serviteurs ; notre désir doit être plutôt de contribuer à son triomphe que d'y participer, comme ces soldats qui se dévouent pour préparer une victoire qu'ils ne verront pas.

Cet amour de la vérité, qui va jusqu'à la douleur, jusqu'aux larmes, se retrouve chez tous les vrais disciples de Jésus et forme un trait essentiel de leur caractère. Le chrétien ne peut prendre son parti de savoir que la vérité existe et qu'elle n'est pas à la portée de tous, que le salut pourrait être offert à tous les hommes et qu'il y a entre eux et ce salut des sceaux à briser, des barrières à lever. Il souffre, il pleure, il prie jusqu'à ce que le Lion de Juda, le Rejeton de David ait paru pour ouvrir le livre. Il n'y a que les lâches égoïstes qui acceptent pour les autres, sans en souffrir eux-mêmes, cette exclusion de la vérité. Singuliers chrétiens, ceux qui, parvenus à la vérité, ne pleureraient pas en voyant tant d'âmes privées encore du bien qu'ils ont reçu 1 Le vrai fils de Dieu, fût-il « joyeux dans l'espérance, » devant tant d'existences qui se perdent, au sein de ces foules qui n'ont pas de berger, à la vue de tant de péchés qui souillent la terre, doit verser, à certaines heures, au plus profond de son âme, les larmes que saint Jean répandit dans sa vision de Patmos.


Nouvelles d'Israël

Avril 1986
Wim Malgo

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Qui sont les 144000 marqués du sceau dont parle Apocalypse 7?

Beaucoup de gens se demandent qui sont les 144 000, marqués du sceau, d'autant plus qu'il existe beaucoup d'explications à ce sujet. Plusieurs interprètes ne veulent pas accepter ce que dit si clairement le verset 4 du chapitre 7: «Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël».

Au lieu de parler des tribus d'Israël, ces commentateurs parlent des «tribus des chrétiens fidèles» ou de l'Eglise de Jésus-Christ, ou encore de leur propre dénomination. N'est-il pas étrange de constater que beaucoup de chrétiens ont un préjugé maladif chronique face à tout ce qui est juif? Ils partent du principe que toutes les grâces promises au peuple d'Israël sont à comprendre différemment, c'est-à-dire qu'il faut les prendre pour l'Eglise. Bien entendu, lorsqu'il s'agit de jugements ou de menaces, cela ne les concerne plus. C'est du moins ce qu'ils pensent. A leurs yeux, c'est pour Israël. Or, l'Apocalypse distingue très clairement entre l'Eglise (par ex. les lettres aux Eglises), les nations (par ex. la grande foule que personne ne peut compter, (ch. 7, 9) et Israël (par ex. ch. 7, 4). Les cent quarante-quatre mille scellés sont donc des Israélites qui se sont convertis à Jésus-Christ pendant la grande tribulation, après notre enlèvement.

Israël verra et expérimentera beaucoup de choses pendant la grande tribulation. Par exemple, les deux témoins se manifesteront (ch. 11), investis d'une grande autorité, et ils rendront témoignage. Après mille deux cent soixante jours, ils seront tués, et on exposera leur cadavre à Jérusalem. Ils ressusciteront le troisième jour. Et à cette même heure, il y aura un grand tremblement de terre et beaucoup mourront. Sur l'ordre de la puissante voix venant du ciel, ils monteront au ciel. Ensuite, beaucoup donneront gloire à Dieu (ch. 11, 13). Tout cela se passera après l'enlèvement.

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

Août 1990
Wim Malgo

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L'adoration, l'enlèvement et le cantique des 144000 scellés

«J'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux... » Apocalypse 14,1-5:

«Je regardai, et voici, l'Agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur le front. J'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leur harpe. Ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges; ils suivent l'Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'Agneau; et dans leur bouche il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irréprochables.»

Lorsque tous ceux qui font partie de l'Eglise de Jésus-Christ auront été «enlevés» et qu'ils seront aux cieux, alors seront aussi exaucées les innombrables prières pour la conversion du monde exprimées par les enfants de Dieu de tous les siècles et il y aura sur terre un gigantesque «réveil» comme jamais il n'y en a eu auparavant. Après l'enlèvement, les 144'000 scellés convertiront, en l'espace de trois ans et demi, une grande foule que personne ne pourra compter, «de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue» (Apocalypse 7, 9). (cf. aussi «Appel de Minuit», édition juillet 90)

Les martyrs de la grande tribulation

Les deux sortes d'adorateurs

L'intercession pour les deux derniers témoins

Dieu n'a pas de petits-enfants!

Les contrastes

Portons nos regards sur Jésus.

«Vous avez été scellés du Saint-Esprit.» (cf. Ephésiens 1, 13)

Analysons le comportement des 144'000 scellés:

© Nouvelles d'Israël


Appel de Minuit

01 / 2000
Texte intégral

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Quelqu'un qui peut faire du nouveau

«Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles!»

(APOC. 21, 5).

Nouvel an! «Nouveau» est un mot merveilleux. C'est avec détermination que bon nombre d'entre nous disent adieu à l'année précédente et à tout ce qu'elle a apporté, pour se tourner vers la nouvelle année avec de nouvelles espérances.

Qu'apportera-t-elle? Nos voeux seront-ils exaucés - et les voeux de tous ceux qui nous ont souhaité une bonne et heureuse année? Nous, les humains, ne pouvons que souhaiter; mais dans la plupart des cas, nous ne pouvons rien y changer! Par contre, que Jésus-Christ affirme: «Voici, je fais toutes choses nouvelles!», Il le réalise, car Il peut tout. En Lui est la puissance de la vie éternelle: Il peut faire du neuf - Il a vaincu le monde. Il déclare: «Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre» (Matth. 28, 18). Personne ne peut Lui résister, et nul n'est une charge pour Lui. Aucune situation n'est trop difficile pour Lui.

Vous n'avez qu'une chose à faire: tout Lui remettre! Si votre montre ne fonctionne plus, vous la portez à l'horloger. Dès que lui la tient en main, vous voilà satisfait, car vous savez qu'elle sortira comme complètement nouvelle de sa main! Vous devez agir de même à l'égard du grand Maître Jésus-Christ: ce qu'Il prend en main (vous devez le Lui donner volontairement), Il en fait du totalement neuf! Mais notre drame, c'est que nous voulons le garder solidement dans nos propres mains...

Etes-vous prêt à vous mettre entre les mains de Jésus avec votre péché, votre faiblesse, avec toute l'impureté de vos pensées et de vos actes? Il vous dit: «Voici, je fais toutes choses nouvelles!» Il le peut! Il purifie votre coeur par Son sang. Il vient Lui-même pour habiter en vous - et là où Il est, il y a la vie, la force, la paix, la joie et la victoire.

Je sais que vous vous faites du souci également pour votre famille. Bien des choses ne vont pas; vous remuez tous ces problèmes jour et nuit. Mais cela vous a-t-il beaucoup aidé? Là précisément, Jésus veut intervenir - ne voulez-vous pas essayer avec Lui?

A vous personnellement, Il dit: «Voici, je fais toutes choses nouvelles!» «Nouveau» ne signifie pas toujours comme vous-même avez pensé, comme vous le voulez! Ce ne serait peut-être pas du tout «nouveau». Le sens en est: être transformé à Son image. Il le fait pour ceux qui sont purifiés par Son sang et en qui Dieu trouve Sa joie.

Où en suis-je? Suis-je heureux? Ai-je assez à manger? Ce ne sont pas là les questions déterminantes; la plus importante de toutes est celle-ci: Tout est-il en ordre entre Dieu et moi, et ai-je reçu la vie éternelle par Jésus?

Il est essentiel que, dans le chemin où nous sommes, même le plus difficile, nous puissions répondre par l'affirmative. Dans ce cas, toutes choses sont effectivement devenues nouvelles!

© Appel de Minuit

 G.F


Appel de Minuit

janvier 1998

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«. . . ils suivent l'Agneau partout où il va.»

Cette parole d'Apocalypse 14, 4 concerne tout d'abord les 144.000 croyants d'Israël durant la grande tribulation. Mais elle s'adresse également à nous qui vivons avant l'enlèvement. Il s'agit là d'un sujet très vaste; c'est pourquoi nous ne considérerons que deux points absolument indispensables pour une marche qui plaît au Seigneur:

- la position du croyant à l'égard du Seigneur - l'empressement à être un instrument dans Sa main.

La position du croyant à l'égard du Seigneur

En tant que chrétiens nés de nouveau, nous devons considérer toujours tout à nouveau notre position vis-à-vis du Seigneur; c'est fondamental pour une vraie marche à Sa suite.

Il y a en Jean 15, 15 cette merveilleuse parole de Jésus: <Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père.» Nous pouvons nous en réjouir de tout coeur. Il en va de ce verset biblique comme de beaucoup d'affirmations de l'Ecriture: nous devons les placer dans leur contexte afin de ne pas en donner une explication trop particulière. En ce qui concerne ce passage, nous trouvons là une précieuse vérité: nous sommes appelés des «amis» de Jésus; Il l'a déclaré Lui-même. Mais il y a d'autre part ceci dont nous devons tenir compte: nous sommes les amis de Jésus-Christ à. cette condition: «Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commandée> (v. 14). Cette parole «je vous ai appelés amis» est donc catégoriquement liée à cette condition: «. . . si vous faites ce que je vous commande.» Ah, si, comme chrétiens, nous voulions davantage considérer cette vérité et y acquiescer pleinement! Nous comprendrions alors beaucoup mieux ce que signifie suivre l'Agneau partout où Il va.

© Appel de Minuit

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