Nouvelles d'Israël
Janvier 2000
Texte intégral
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OPINION SYRIENNE - Assad
déclare: «Barak n'osera pas procéder
à un retrait unilatéral du
Liban»
Selon le président syrien
Assad, Ehud Barak n'osera pas procéder à un
retrait unilatéral du Liban et y renoncera à
la dernière minute, vu le danger que pourrait
représenter pour lui cette opération. Tel est
le message diffusé par Assad lors de discussions avec
le président français Chirac et son ministre
des Affaires étrangères. Selon le quotidien
israélien «Jediot Achronot», un rapport
secret sur ces discussions aurait été transmis
au chef du gouvernement Ehud Barak.
Commentaire:
Le président Assad a la
réputation d'être un renard rusé.
Quelles que soient ses intentions à travers cette
tactique, il est certain qu'elle sert les
intérêts syriens. D'une part, il réclame
le retrait israélien du Golan et du Sud-Liban et,
d'autre part, il voudrait que tout se passe comme il l'a
imaginé Israël ne devrait pas faire confiance
aux Syriens. Quoi qu'il en soit, il est réconfortant
de savoir qu'il ne peut arriver que ce que Dieu a voulu dans
Sa toute-puissance. Dieu peut voir ce que les hommes ne
voient pas!
©
Nouvelles d'Israël
CM
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Nouvelles d'Israël
Janvier 2000
Texte intégral
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Le pape viendra en
Israël
Jean-Paul Il viendra en Israël
à la fin mars; c'est ce qu'a
révélé officiellement le
secrétaire du comité du millénium du
Vatican, l'archevêque Crescencio Sepe. Le pape doit
arriver en Israël le 24 mars 2000, le jour de la
fête catholique de «l'Annonce faite à
Marie», affirme-t-on à la cité du
Vatican.
Un porte-parole du ministère
des Affaires étrangères israélien a
dit: «Nous sommes persuadés que la visite de
Jean-Paul II - une des personnalités spirituelles les
plus marquantes du monde - contribuera beaucoup à la
réconciliation des différents peuples et
religions du Proche-Orient.»
Le ministre de la
Sécurité publique, Shlomo Ben-Ami, a
qualifié la visite du pape de borne décisive
dans les relations d'Israël et du peuple juif avec le
christianisme. «Le gouvernement israélien fera
tout pour garantir la sécurité et la
liberté de mouvement des pèlerins
chrétiens en Israël en l'an 2000», a
ajouté Ben-Ami.
Le grand rabbin ashkenase
d'Israël, Israël Meir Lan, a insisté
à la radio israélienne sur le fait que, durant
tous ses voyages, l'actuel pape a condamné
l'antisémitisme et fustigé le terrorisme
anti-juif et qu'il a aussi largement contribué
à la chute du communisme et du rideau de fer en
Europe de l'Est.
Comme la télévision
israélienne nous en informait, le pape restera trois
jours dans le pays. Il descendra à l'hôtel du
couvent Notre-Dame situé en face du mur de la vieille
ville. Jean-Paul II visitera aussi Bethléhem ,
où il saluera Yasser Arafat. Il se rendra
également à Nazareth, où Jésus a
vécu. Le 1er septembre, le voyage du souverain
pontife a été confirmé par le nonce
apostolique lors d'une réception à Haïfa.
La décision d'Israël d'accorder l'autorisation
d'ériger une mosquée non loin de
l'église de l'Annonciation avait remis la visite en
question. La dernière visite d'un pape en Terre
sainte date de 1964: celle de Paul VI. Israël et le
Vatican se sont reconnus réciproquement en 1993 et
ont rétabli des relations diplomatiques en 1994. Pour
la première fois en 1997, le statut de l'Eglise
catholique romaine a été
légalisé par traité en
Israël.
Commentaire:
Cette visite ne servira-t-elle pas
à préparer la période gouvernementale
antichrist, voire même à l'annoncer? Il est
normal, dans cette optique, qu'Israël et le Vatican se
soient reconnus mutuellement et aient entretenu des
relations diplomatiques. Par les déclarations,
mentionnées ci-dessus, de hautes personnalités
israéliennes, nous voyons quels grands espoirs sont
placés dans cette visite. Elles montrent aussi
combien Israël est disposé à marcher avec
Rome la main dans la main. Oui, le royaume antichrist
s'établit de plus en plus fortement et ouvertement.
Au temps de la fin, Rome jouera un rôle très
important; au début, elle sera pour Israël. Mais
plus tard, elle se tournera avec l'Antichrist contre ce
peuple. Il faut donc, pour cette raison, qu'une entente
s'établisse préalablement entre l'Etat juif et
le Vatican; comme déjà dit, elle est
maintenant amorcée. Nous vivons à une
époque palpitante!
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Nouvelles d'Israël
CM
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Nouvelles d'Israël
Janvier 2000
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Un Etat bien dispose à
l'égard d'Israël
La Mauritanie, située dans le
nord-ouest de l'Afrique, est devenue récemment le
troisième Etat arabe à nouer des relations
diplomatiques pleines avec Israël.
Le traité portant sur la
normalisation des relations entre les deux pays et sur
l'instauration d'ambassades a été signé
lors d'une cérémonie à Washington. Il
est placé sous le patronage de Madeleine Albright,
ministre des Affaires étrangères US. Au cours
de cette cérémonie, l'accent a
été mis sur le fait que c'est la Mauritanie
qui a pris l'initiative d'un rapprochement avec Israël,
et cela en dépit d'une forte résistance de la
part des musulmans.
Jusqu'alors, les relations entre la
Mauritanie et Israël étaient au niveau le plus
bas: Israël n'était représenté
dans ce pays africain que par un soi-disant centre
d'intérêts. La décision d'ouvrir des
relations au plan diplomatique déclencha des troubles
parmi les étudiants de la capitale mauritanienne. Les
manifestants qualifièrent le traité d'acte de
trahison, et ils lancèrent un appel au gouvernement
pour qu'il revienne sur sa décision. Mais celui-ci ne
se laissa pas influencer; il décida même
d'expulser de son territoire l'ambassadeur irakien; la
raison: selon des renseignements fournis par le gouvernement
local, il se trouvait parmi les organisateurs des
protestations.
Commentaire:
Il se trouve
régulièrement des musulmans qui,
personnellement, réalisent que les choses ne vont pas
aussi mal avec Israël que ce que les médias
arabes voudraient le faire croire. Des Arabes
sincères reconnaissent que le problème
d'Israël est lié à une puissance
supérieure à laquelle aucun être humain
ne peut se mesurer, et que le bien, le salut, vient
d'Israël. Les musulmans ont besoin, eux aussi, de
l'Evangile pour devenir de vrais amis d'Israël. Les
missionnaires travaillant dans les pays arabes ont besoin de
notre soutien!
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Nouvelles d'Israël
CM
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Appel de
Minuit
01 /
1999
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Accord sans unité, pays sans
paix
A la fin de l'an dernier, Arafat,
Netanyahou et Clinton se sont rencontrés en
Amérique pour une tranche de négociations
épuisantes. En voici les résultats sur
papier:
L'accord porte sur:
- Un retrait des troupes: Israël
consent à remettre 13,1% de la Cisjordanie à
l'Autorité palestinienne (AP), dont 12%
partiellement, 1,1% totalement; 3% représentent une
réserve naturelle, on ne peut donc pas y construire
des maisons.
- Des garanties de
sécurité: Arafat doit réduire sa police
de 36.000 personnes à 24.000 et promettre à
Israël l'arrestation de 30 terroristes ainsi que la
confiscation de leurs armes. La CIA aidera aux
recherches.
- La Charte: Le Conseil national
palestinien supprimera toutes les clauses de sa Charte qui,
jusqu'à ce jour, ont exigé la destruction
d'Israël: une exigence fondamentale de
Netanyahou.
- Les prisonniers: Israël
libérera, par étapes, 750 des 3.500
détenus palestiniens. Les terroristes ne seront pas
graciés.
- L'infrastructure: Une pleine
liberté de mouvement doit être accordée
aux Palestiniens dans deux corridors de transit entre la
bande de Gaza et la Cisjordanie. L'aéroport de Gaza
doit être ouvert.
(Focus No 44/1998)
Nous nous posons naturellement bien
des questions: Maintenant qu'Israël a tant fait pour la
paix, les organisations terroristes et l'OLP
accorderont-elles réellement le repos? Arafat ne se
propose-t-il pas de proclamer un Etat palestinien? Se
contentera-t-on enfin des résultats obtenus, ou tout
cela ne sera-t-il qu'un encouragement à poursuivre
ses visées sur tout Israël et Jérusalem?
Connaissant le passé, il est difficile de croire
qu'il en résultera du bien.
En janvier 1995, seize mois
après la signature de l'Accord d'Oslo et huit mois
après le traité de paix au Caire, Arafat a
déclaré dans un discours: «Je dis aux
martyrs qui sont morts, au nom des martyrs encore vivants:
Nous restons fidèles à notre serment et
respectueux de nos obligations ... vis-à-vis de la
révolution ... pour la continuer» (Ramot Bennet,
dans «Philisther» = «Les Philistins»).
Arafat ne s'apprête nullement à terminer la
guerre contre Israël. Même si, sous la pression,
le principe de la destruction d'Israël doit être
retiré de la Charte, il reste bien présent
chez les ennemis de l'Etat hébreu qui pensent en
réalité: «Venez, disent-ils,
exterminons-les du milieu des nations, et qu'on ne se
souvienne plus du nom d'Israël!» (Ps. 83, 5). La
Parole prophétique biblique nous révèle
clairement que, dans un proche avenir, Israël doit
encore beaucoup souffrir. Toutes les nations se tourneront
contre ce peuple. Ce ne sera qu'à sa conversion
qu'une vraie paix durable s'installera en et autour
d'Israël. C'est pourquoi nous prions que le Seigneur
accomplisse Sa parole et revienne sans tarder. Nous
n'oublions pas pour autant les Palestiniens, dont la plupart
désirent sincèrement vivre en bonne entente
avec Israël. Ils n'ont jamais été aussi
bien que sous contrôle israélien. Ce ne sont
pas les individus, mais bien le système terroriste
des organisations opposées aux juifs qui oblige un
peuple à se dresser contre l'Etat
hébreu.
N.L.
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Nouvelle
d'Israël
01 /
1999
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Le passé rattrape
Netanyahou
Peu de jours après le retour du
Premier ministre Netanyahou du sommet de Wye-Plantation, les
dirigeants du mouvement Habad, en Israël, ont
organisé une conférence de presse. A
l'étonnement des personnes présentes, les
chefs de ce mouvement ont exhibé une lettre qu'ils
avaient reçue de Netanyahou la veille des
élections pour la Knesset de 1996. A l'époque,
il conduisait l'opposition et était candidat au poste
de Premier ministre. Le contenu de cette lettre est sans
équivoque. Il promettait aux partisans du Habad de ne
céder aucun pouce de la terre d'Israël aux
Palestiniens. L'ensemble du mouvement Habad s'était
alors prononcé avec force en faveur de Netanyahou par
cette devise: «Netanyahou est bien pour les
Juifs». Mais voici que les dirigeants du mouvement
Habad se déclarent ébranlés par le
renoncement de Netanyahou à des territoires d'Eretz
Israël dans le cadre des accords de Wye-Plantation. Ce
sont précisément ceux qui ont aidé
Netanyahou à remporter les élections de 1996
qui se mobilisent maintenant pour faire tomber son
gouvernement. De leur point de vue, Netanyahou les a
dupés.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelle
d'Israël
01 /
1999
Texte intégral
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Rapprochement avec les
Etats-Unis
Accord sur un pacte de
défense
Les Etats-Unis et Israël
intensifient leurs relations sur le plan stratégique
et de la sécurité dans le cadre de l'accord de
Wye Plantation; c'est ce que l'on a pu constater
début novembre, lorsque Bill Clinton et Benjamin
Netanyahou ont signé simultanément, au
siège respectif de leurs gouvernements, un nouveau
mémorandum de défense entre les deux
pays.
Dans le cadre de ce document - dont
quelques paragraphes sont tenus secrets -, les Etats-Unis
s'engagent à modifier le système d'alarme et
de détection précoce d'Israël pour qu'il
réagisse aux attaques impliquant des armes de
destruction massive et des missiles balistiques. Les
relations militaires stratégiques et la
coopération technologique entre les deux pays
devraient en outre s'intensifier.
Les commentateurs militaires
israéliens soulignent en particulier la formulation
de divers paragraphes de l'accord. Ceux-ci laissent entendre
que les Etats-Unis reconnaissent à Israël le
droit de dissuader ses ennemis, y compris en usant d'armes
non-conventionnelles. Selon les commentateurs, le
gouvernement américain légitime ainsi pour la
première fois le développement et l'entretien
de ce type d'armements en Israël.
Le mémorandum, qu'Israël
décrit comme un «grand pas en avant» dans
ses relations avec les Etats-Unis, fait partie d'une
série d'accords qu'Israël et les Etats-Unis ont
pris durant les entretiens de Wye Plantation.
Le document s'apparente de très
près à un pacte mutuel de défense.
Israël a toutefois souligné qu'il n'envisageait
pas de signer un accord de défense avec les
Etats-Unis. Les milieux gouvernementaux ont fait savoir que
dans le cadre de ce type d'accord, Israël avait les
mains liées et qu'en cas de menace, il lui serait
pratiquement impossible d'agir seul. Le mémorandum ne
contient aucune obligation, mais porte plutôt sur un
soutien diplomatique et militaire des Américains en
cas de coup dur.
Commentaire:
Les Américains ont
acheté l'accord de Wye Plantation, parmi d'autres,
avec l'argent et les armes qu'ils avaient promis à
Israël. Cet accord sera-t-il un dernier palier avant
que l'Antichrist ne se manifeste? Car lui aussi forcera
Israël à signer un accord, comme on peut le lire
dans Daniel 9,27. De plus, il est dangereux pour Israël
de coopérer aussi étroitement avec les
Américains sur les plans militaires et autres (dont
certains sont encore tenus secrets). L'accord de Wye
Plantation prévoit notamment que les troupes
américaines supervisent certaines opérations
en Israël. Sur ce point également, l'accord
évoque l'Antichrist; lui aussi prendra pied en
Israël. Comme le fera un jour cet homme, les
Américains s'efforcent déjà de lier peu
à peu les mains d'Israël afin que les choses ne
prennent plus que le cours qu'ils souhaitent. Nous voyons
donc que l'accord de Wye Plantation porte déjà
en lui certaines caractéristiques de l'Antichrist.
Mais Dieu veille sur Israël; tous ces
développements n'iront pas un pouce plus loin que ce
que Dieu permettra. CM
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelle
d'Israël
01 /
1999
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Le Vatican, les Juifs et
l'holocauste: La vérité sur l'attitude de
Rome
Le Vatican voudrait
réécrire l'histoire de l'Holocauste. «Le
Vatican veut prouver que l'Eglise catholique romaine fut
elle-même victime de la persécution nazie et
qu'elle a eu ses propres martyrs», affirme Yitzhak
Minervi, éminent spécialiste des relations
entre l'Eglise et les Juifs.
Selon le Dr Minervi, qui fut plusieurs
années durant ambassadeur israélien à
Rome, cette tentative de vouloir faire de l'Holocauste un
élément à part entière du
calvaire de l'Eglise catholique romaine est imputable
à l'actuel Pape Jean-Paul II. Quelques mois
après son entrée en fonction en 1979,
Jean-Paul II se rendit à Auschwitz et y
déclara qu'il s'agissait d'un «Golgotha des
temps modernes où six millions de personnes furent
assassinées, un quart du peuple polonais,,. Selon le
Dr Minervi, par cette déclaration, le Pape a
assimilé les six millions de victimes au «quart
du peuple polonais», éliminant ainsi les juifs
de l'Holocauste et rattachant le symbole de l'Holocauste -
Auschwitz à l'Eglise catholique romaine.
Le Dr Minervi affirme que cette
tendance s'est confirmée lors de la visite papale en
Allemagne en 1987. Dans son discours prononcé devant
la conférence épiscopale, le Pape
déclara: «Hitler a fomenté une horrible
guerre contre la chrétienté et l'Église
catholique romaine».
Toujours selon le Dr Minervi, la
canonisation d'Edith Stein - une juive convertie au
christianisme, entrée dans les ordres religieux et
tuée par les nazis - s'inscrit aussi parfaitement
dans cette tendance. La tragédie de l'Holocauste est
déclarée « partie intégrante du
martyre catholique romain et ce faisant, l'Holocauste est
"christianisé" ».
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Nouvelle
d'Israël
01 /
1999
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Retrait des territoires :
Journée noire pour Israël
Le vendredi 20 novembre a
été une journée bien triste pour de
nombreux Israéliens. En effet, le Peuple juif a
dû officiellement renoncer à l'espoir de voir
se réaliser dans un proche avenir son rêve d'un
Grand-Israël dans ses frontières bibliques
historiques.
Durant la matinée de ce sombre
vendredi, Israël a remis à l'AP
l'autorité absolue sur quelque 10% de Judée et
de Samarie. Le pays réalise ainsi la première
phase du retrait prévu par l'accord de
Wye-Plantation, et cela sans beaucoup de
cérémonies et sans festivités
inutiles.
Ce retrait a été un
événement traumatisant. Pour beaucoup, la
souffrance s'est trouvée amplifiée par le fait
que ce soit précisément un gouvernement
à orientation nationale - une équipe du Likoud
- qui renonce à des terres d' Eretz
Israël.
Ce fut aussi pour le gouvernement un
bien triste événement. L'autorisation de ce
premier retrait ne fut accordée que par une petite
majorité gouvernementale. Sept seulement des dix-sept
ministres ont voté pour l'accord de Wye, cinq s'y
sont opposés et trois autres se sont abstenus. Parmi
ces derniers, il y eut le ministre Nathan Chtaransky, un des
architectes de l'accord de Wye-Plantation. Deux autres
ministres adversaires dudit accord étaient absents
lors du vote.
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Nouvelles d'Israël
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