Nouvelle
d'Israël
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1999
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L'Etat palestinien
verra bientôt le jour
Dans les manuels
d'histoire qu'écrira un jour le peuple palestinien,
le 14 décembre 1998 sera une date historique: le jour
où le président américain a
dûment soutenu la souveraineté palestinienne et
a pratiquement consacré la proclamation future d'un
Etat palestinien.
De fait, ce fut une
bien étonnante visite. Rares sont les pays qui
peuvent se targuer du grand honneur d'avoir accueilli sur
leur territoire le chef de la première puissance
mondiale. A titre de comparaison, après son
indépendance, l'Etat d'Israël a dû
attendre douze longues années avant qu'un
président américain se montre enfin
disposé à rencontrer le Premier ministre
israélien. Quatorze autres années se sont
écoulées, soit vingt-six ans après
l'indépendance, avant que Jérusalem ne
reçoive la visite d'un président des
Etats-Unis en exercice. Les Palestiniens ont pu accueillir
un président américain avant même
d'avoir un Etat officiel. Il leur a rendu visite, s'est
montré amical avec leur chef Yasser Arafat, et a
même prononcé un discours devant une nombreuse
assemblée composée notamment des
palestiniens.
Ce discours,
qu'apprendront les écoliers de la future Palestine,
fut tout aussi étonnant. Clinton a tiré un
parallèle entre les souffrances des Palestiniens et
celles des Israéliens. Il a comparé les
terreurs et les peurs des deux côtés, et les a
identifiées aux aspirations de chacun. Un passage de
son discours, manifestement dû à une erreur
d'un de ses collaborateurs, fut particulièrement
maladroit: le président américain a
établi une comparaison entre les enfants
palestiniens, dont les parents séjournent dans les
prisons israéliennes - parfois pour des crimes
terroristes - et les enfants israéliens qui ont perdu
leurs parents dans des attentats.
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1999
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L'ONU contre Israël
Tous les peuples contre
Israël
Les Nations-Unies ne reconnaissent
toujours pas Jérusalem comme capitale de l'Etat
hébreu.
En décembre 1998, le Conseil
des Nations-Unies a adopté une série de
requêtes anti-israéliennes. La plus dure du
point de vue israélien a trait à la loi sur la
juridiction concernant l'administration de Jérusalem,
qui a été déclarée
illégale. Il est aussi écrit dans cette
résolution que les activités d'Israël qui
concernent toutes les parties de la ville, y compris la
partie orientale, sont illégales et donc nulles et
non valables.
La résolution exprime
également le regret que des ambassades
étrangères soient présentes à
Jérusalem - celles de Costa-Rica et d'El Salvador -,
ce qui signifie pratiquement reconnaître à
Jérusalem son statut de capitale de l'Etat
hébreu.
Cette résolution du Conseil des
Nations-Unies a été adoptée à
une écrasante majorité. 149 votes favorables;
seul Israël a voté contre. Sept pays se sont
abstenus, parmi eux les USA.
Commentaire:
Zacharie 12, 2-3 devient de plus en
plus une réalité tangible: ,Voici, je ferai de
Jérusalem une coupe d'étourdissement pour tous
les peuples d'alentour, et aussi pour Juda dans le
siège de Jérusalem. En ce jour-là, je
ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les
peuples; tous ceux qui la soulèveront seront
meurtris; et toutes les nations de la terre s'assembleront
contre elle.» Mais cela ne sera pas la fin, car
Jésus-Christ reviendra en gloire et avec puissance
vers Son peuple, et tout le résidu d'Israël sera
sauvé. CM
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Nouvelle
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02 /
1999
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Plusieurs candidats au poste de
Premier ministre
Le gouvernement Netanyahou entame sa
dernière ligne droite. Au terme de la semaine
où Clinton s'est rendu en Israël et à
quelques heures à peine du raid américain sur
Bagdad, Benjamin Netanyahou a annoncé son intention
d'organiser des élections.
Dans un discours prononcé dans
la ,forteresse de Ze'ev,, devant les vétérans
du mouvement Hérouth, noyau central et originel du
Likoud,
Netanyahou et Ariel Sharon, le
ministre des Affaires étrangères, ont
déclaré que l'actuelle coalition
n'était plus fonctionnelle, et, par
conséquent, plus en état de gouverner.
«Il est devenu impossible de gaspiller notre temps
à courir derrière chaque ministre et
député de la Knesset, chaque troisième
scission ou quatrième parti », a
déclaré Sharon dans une allocution très
agressive. Celle-ci a fait ver être organisées
dans les soixante jours suivant la chute d'un gouvernement
ou la démission d'un Premier ministre. Mais les
partis ne sont pas prêts pour un délai aussi
bref. Dans un accord conclu avec tous les partis
représentés au Parlement, la Knesset a donc
voté une loi électorale spéciale aux
termes de laquelle les élections auront lieu le 17
mai prochain, autrement dit après Pessah et les
cérémonies de l'indépendance.
Dans les 48 heures qui ont suivi le
communiqué du Premier ministre, plusieurs
personnalités connues de la vie publique ont
déjà réussi à faire
connaître leurs projets politiques. Les regards se
focalisent surtout sur les activités liées
à la constitution d'un parti centriste. A l'heure
actuelle, quatre courants distincts entendent s'arroger ce
courant politique en Israël. Le principal d'entre eux
est représenté par Amnon Shahak, ancien chef
d'état-major général. Shahak, qui est
actuellement en disponibilité après sa
démission, est toujours considéré comme
étant au service de l'armée, ce qui lui
évite toute prise de position. Certains de ses
proches ont toutefois laissé entendre qu'il aurait
l'intention d'abréger ce congé, d'abandonner
1'uniforme et de créer un parti centriste qui
participerait aux élections parlementaires. Il
envisagerait en outre de se porter candidat au poste de
Premier ministre.
Dan Meridor est un autre concurrent
très en vue. Sous le gouvernement Netanyahou, ü
occupait le poste des Finances; et dans la politique
israélienne, il a une réputation d'homme
propre. Selon diverses sources, il aurait lui aussi
l'intention d'être candidat au poste de Premier
ministre en tant que président d'un parti
centriste.
Outre ces deux hommes, Roni Milo,
ancien maire de Tel-Aviv, semble également
s'impliquer dans la course. Ce mois-ci, il a ouvert la
centrale d'un nouveau parti, qui a déjà fait
campagne pour un soutien financier de Milo.
L'évolution notable du parti
travailliste est également un phénomène
très intéressant. Certains de ses membres
s'organisent, notamment Avraham Burg, le président de
la Jewish Agency, ainsi que Chaïm Ramon, qui compte
parmi les actuels dirigeants du parti. Les commentateurs
politiques pensent que ces deux hommes (auxquels vont sans
doute se joindre d'autres membres du parti) vont faire
sécession de leur mouvement et se préparent
à créer un troisième parti
centriste.
Toutefois, il ne fait aucun doute que
le centre politique israélien est loin d'avoir
suffisamment d'ampleur face à un tel afflux de
candidats. C'est pourquoi, dans les semaines qui viennent,
on verra sans doute se regrouper plusieurs d'entre eux afin
de former un front uni. Les sondages ont
démontré qu'Amnon Shahak est le plus populaire
d'entre eux. Pour les élections au poste de Premier
ministre, il éclipserait actuellement tous ses
concurrents, y compris Benjamin Netanyahou.
Commentaire:
C'est Dieu qui fait et défait
les gouvernements. Si Netanyahou n'est pas
réélu, c'est que pour Dieu, il aura fait son
temps.
Mais qui que soit le prochain Premier
ministre israélien, il est possible que ce soit sous
son gouvernement que l'Antichrist conclue la fameuse
alliance de paix. Tout semble aujourd'hui
s'accélérer en ce sens. Il est évident
que dans cette optique, la délivrance est proche.
CM
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Le Premier ministre
sortant s'est mis dans un cul-de-sac
La chute du
gouvernement Netanyahou était inévitable. Au
cours de ces quelques derniers mois, surtout après
les négociations menées par Netanyahou
à Wye-Plantation, le gouvernement s'est
désagrégé en composantes disparates et
divergentes, tirant chaque membre du gouvernement à
hue et à dia, tant au niveau de la politique
nationale que des principes sociaux et économiques.
Cette situation ne pouvait naturellement que conduire
à l'incapacité du gouvernement à
prendre des décisions et, partant, à la
paralysie totale de tout le système politique.
Le budget national
représente un des exemples les plus marquants de
cette situation. Selon la loi en vigueur, le gouvernement
doit voter le budget avant le 31 décembre. Le
gouvernement Netanyahou n'y est pas parvenu. Il a
été impossible de le voter, car les partis de
la coalition étaient mécontents et chacun
réclamait des subventions selon ses secteurs de
prédilection. Celles-ci s'élevaient à
des milliards de shekels, une somme qui menaçait la
stabilité économique.
Suite à cette
incapacité à voter un plan budgétaire,
et personnellement déçu par Netanyahou, le
ministre des Finances Jaakov Neeman a présenté
sa démission. Neeman, un ami très proche de
Netanyahou, aurait joué les intermédiaires
entre ce dernier et son épouse à
l'époque où son couple était en crise,
à la veille des élections du conseil
municipal. Son départ a porté un coup
personnel très rude à Netanyahou - la
légendaire goutte faisant déborder le vase -
et lui a fait prendre conscience qu'il n'avait plus d'autre
choix que la démission.
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02 /
1999
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Un deuil intense entoure les
victimes
Nous en parlions déjà
dans notre précédente édition: les deux
dernières semaines de novembre ont été
des journées difficiles pour l'Etat d'Israël. Au
cours de cette période, des embuscades minutieusement
préparées par le Hezbollah ont
coûté la vie à sept soldats des forces
israéliennes au Liban et ont fait de nombreux
blessés, dont certains très grièvement.
Les photos des victimes, l'histoire des familles, la douleur
et le deuil sont poignants. Comme toujours en Israël,
ce petit pays où tout le monde se connaît, le
deuil et le sentiment de perte touchent non seulement les
familles concernées, mais s'étendent à
chacun.
Le nombre élevé des
victimes en si peu de temps et les titres de la presse
répercutant la douleur ont eu des conséquences
immédiates. Le débat public sur
l'utilité et la logique de stationner des forces
armées israéliennes dans la zone de
sécurité du Sud-Liban s'est relancé.
Les appels à un retrait unilatéral se sont
à nouveau fait entendre, de même que
l'affirmation selon laquelle le sang des soldats
israéliens aurait été versé en
vain.
Dans la douleur et les lamentations,
personne n'a prêté attention au fait que ces
dernières années, l'armée
israélienne a enregistré d'importants
succès dans la lutte contre le Hezbollah. Le nombre
des soldats tombés au Sud-Liban est passé de
39 en 1997 à 21 jusqu'au début décembre
1998), et ce bien que le nombre d'incidents pratiquement
doublé. L'an dernier, on en a compté 110
contre 651 en 1997. Mais cette réalité n'a
rien changé l'exhortation à un retrait d Liban
s'est fait clairement en tendre.
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03 /
1999
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L'ambassadeur d'Egypte: Assad veut
la paix avec Israël
Selon des documents: le
Président syrien est très sérieux
à ce sujet.
L'ambassadeur égyptien en
Israël, Mohammed Bassiouny, a déclaré
dans un discours prononcé à Herzlija le 28
janvier lors d'un symposium, qu'il est sûr à
100% que le président Assad de Syrie désire
conclure un traité de paix complet avec Israël.
Bassiouny a précisé qu'il pouvait prouver ses
dires en avançant des assurances écrites de
Assad: «je suis certain que le président Assad,
que je connais personnellement fort bien, est prêt
à conclure une paix totale avec Israël, avec
échange d'ambassadeurs, ouverture d'ambassades et
frontières ouvertes.»
Itamar Rabinovitch, qui conduisait la
délégation israélienne lors des
négociations en 1995 avec la Syrie, a affirmé
au sujet du communiqué de l'ambassadeur
égyptien en Israël que les assurances
écrites du président Assad constituent un pas
considérable en avant, mais qu'il importe pourtant de
s'assurer si Assad veut réellement la paix avec
Israël. Rabinovitch littéralement: «C'est
un papier significatif et une borne importante dans les
longues relations délicates entre Israël et la
Syrie. Mais cela ne fournit pas encore la preuve des
véritables intentions de Assad.» Ce disant, il
mettait l'accent sur le fait que le papier était
prioritairement de nature technique.
Commentaire:
Ce communiqué souligne ce que
nous avons écrit précédemment dans le
commentaire relatif à l'évaluation des biens
israéliens sur le Golan. Sans tenir compte du fait
que ce développement s'inscrit tout à fait
dans la ligne de la Parole prophétique - nous en
avons déjà écrit à plusieurs
reprises -, les Syriens, qui sont parmi les pires ennemis
d'Israël, ont compris qu'ils ne pourront
récupérer le Golan que par un soi-disant
traité de paix avec Israël, ce dernier
étant une superpuissance militaire. Si Israël
signe un traité avec la Syrie, il se mettra ainsi en
paix avec tous ses voisins: l'Egypte, la Jordanie et la
Syrie, le Liban s'y ajoutant automatiquement. Tôt ou
tard, on en viendra aussi à un accord avec les
Palestiniens.
La situation sera alors pratiquement
celle décrite par Paul en 1 Thessaloniciens 5, 3:
«Quand les hommes diront: Paix et sûreté!
alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs
de l'enfantement surprennent la femme enceinte ... »
Les circonstances seront telles qu'alors pourra se produire
l'attaque de «Gog au pays de Magog» contre
Israël; il est écrit en Ezéchiel 38, 8 et
11: «Dans la suite des années, tu marcheras
contre le pays dont les habitants, échappés
à l'épée, auront été
rassemblés d'entre plusieurs peuples sur les
montagnes d'Israël longtemps désertes;
retirés du milieu des peuples, ils seront tous en
sécurité dans leurs demeures ... Tu diras: je
monterai contre un pays ouvert, je fondrai sur des hommes
tranquilles, en sécurité dans leurs demeures,
tous dans des habitations sans murailles, et n'ayant ni
verrous ni portes. » Par cette paix avec tous ses
voisins, Israël s'estimera en sécurité et
pourra pratiquement se passer de murailles (l'armée,
etc.). L'Eglise sera alors près du Seigneur, mais
Israël sera plongé dans la grande tribulation
sous l'Antichrist. Cependant, au plus fort de la
détresse de Son peuple, Jésus reviendra pour
le délivrer de tous ses ennemis. Israël se
convertira alors à son Messie, qui, depuis
Jérusalem, établira Son règne de paix
millénaire. CM
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Nouvelle
d'Israël
03 /
1999
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Attitude douteuse de la part des
autorités norvégiennes
Les noms hébreux et notamment
bibliques sont très populaires dans le monde entier,
surtout dans les milieux chrétiens. Toutefois, il est
très rare que des personnes portant un nom
hébreu ou en ayant donné un à leur
enfant aient dû payer un prix aussi fort que Christi
Larson, une Norvégienne de 46 ans.
Cette femme a été
arrêtée le mois dernier en Norvège parce
qu'elle avait donné le nom de «Gesher»
à son fils. Christi est en fait accusée de
n'avoir pas respecté la loi norvégienne sur
l'attribution des noms et prénoms qui limite le choix
de ceux pouvant être donnés aux enfants.
Christi Larson affirme avoir choisi ce
nom pour son fils à la suite d'un rêve sur
Gesher qu'elle avait fait durant sa grossesse. En cherchant
le sens de son rêve dans des dictionnaires, elle a
découvert qu'il s'agissait d'un nom hébreu et
comme il lui a plu immédiatement, elle a
décidé d'appeler son fils
«Gesher».
Mais les autorités
norvégiennes n'ont pas du tout apprécié
ce prénom inhabituel et ont traduit la mère en
justice. Celle-ci a refusé de renoncer à son
choix et, à l'issue d'un long litige, le tribunal a
décidé que Mme Larson avait le choix entre
payer une amende d'environ 200 dollars US ou passer deux
jours en prison. Décidée à poursuivre
son combat, Christi Larson a choisi la seconde option.
«J'ai voulu montrer à ces bureaucrates sans
coeur que j'étais déterminée»,
a-t-elle déclaré.
Un porte-parole du ministère
norvégien de la justice a expliqué que
c'était la première fois qu'un citoyen
norvégien se retrouvait en prison en vertu de la loi
sur l'attribution des noms et prénoms. L'enfant, qui
vient de fêter son quatrième anniversaire,
porte toujours fièrement son nom hébreu de
Gesher.
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