Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


La création soupire...

Romains 8. 22

 

Lecture : Romains 8: 18-23

DANS ses premières pages, la Bible nous parle de la chute. L'homme a désobéi à l'ordre de Dieu, l'homme a péché et, par le fait de la solidarité universelle, cette première faute à entraîné dans le malheur toute l'humanité, et même toute la création. Le monde tout entier est faussé, dévié. Parents et enfants, nous faisons toujours à nouveau cette constatation décourageante : même quand nous sommes décidés à faire le bien, le mal est attaché à nous.

Mais l'homme ne peut pas prendre son parti de cette déchéance. Tout au fond de son coeur, il y a comme un souvenir de son origine divine. Même chez le plus « bas-tombé », il y a un besoin de relèvement, de libération.

C'est ce que souligne l'apôtre dans le passage saisissant que nous venons de lire; il déclare que toute la création, qui a été entraînée dans la chute, aspire à une délivrance.

Si nous en restons à cette partie de la création qui s'appelle l'humanité, nous pouvons constater combien l'apôtre Paul dit vrai. Sous toutes les latitudes, l'homme soupire après la libération. Les missionnaires nous déclarent que les païens ne sont pas heureux ; il leur manque quelqu'un: un Dieu en qui se confier, et qui les délivrerait de leurs terreurs. Et le civilisé non-chrétien n'est pas heureux non plus : il lui manque Dieu qui le déchargerait du poids de fautes et de remords qui pèsent sur son coeur.

Ce soupir, qui monte de toute la création, de toute l'humanité, ce soupir de mon être, qui donc l'entendra?

Dieu y a répondu en Jésus-Christ.

Prière.

O Dieu, nous te bénissons pour l'inquiétude que tu as mise dans nos âmes. Parce que tu l'as voulu, nous ne pouvons pas nous contenter de notre médiocrité morale, de notre péché. Au sein de nos ténèbres, nous soupirons après la lumière. Et cette lumière, tu nous l'as donnée en Jésus-Christ. Répands-la sur nos âmes. Amen.


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Notre âme est inquiète.

Actes 17 . 27

 

Lecture : Actes 17 : 22-31

C'EST dans la ville d'Athènes, la cité des philosophes et de la culture littéraire, que l'apôtre Paul, s'adressant à la population curieuse d'une nouvelle doctrine, déclare que tous les hommes cherchent Dieu et s'efforcent de le trouver, même à tâtons.

Notre époque ressemble beaucoup à celle des Athéniens, et notre civilisation, à la leur. Nous avons fait le tour de tout; nous promenons un regard blasé et sceptique sur toutes choses. Et Dieu, l'avons-nous trouvé?

Une vieille légende malgache raconte : Dieu vivait parmi les hommes mais les hommes, fatigués de son autorité, n'eurent plus d'égards pour lui et Dieu décida de les laisser vivre leur vie. Dieu est parti, dirent-ils, et avec lui tout ce qui faisait notre bonheur... Nous avons besoin de retrouver Dieu: comment le faire revenir parmi nous, les hommes?

Comme les lointains indigènes africains, nous constatons que, privés de la connaissance et de la présence de Dieu, nous sommes malheureux et avec saint Augustin, nous sommes amenés à reconnaître que Dieu nous a faits pour lui et que notre coeur est inquiet jusqu'à ce qu'il se repose en lui.

Seul le péché nous empêche d'avouer ce tourment.

Ayons donc le courage de voir clair en nous, de mettre de l'ordre dans notre vie et nous reconnaîtrons que Dieu est le bien suprême de l'homme.

Dieu promet de se laisser trouver par ceux qui le cherchent de tout leur coeur.

Prière.

Seigneur notre Dieu, nous te cherchons souvent sans te connaître et même lorsque nous nous détournons de toi, nous te désirons encore; développe en nous cette inquiétude à laquelle ton amour ne cesse de répondre; révèle-toi à nous comme le Dieu de paix qui maintient nos âmes en sécurité. Amen.


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Qui nous fera voir le bonheur?

Psaume 4: 7

 

Lecture: Matthieu 5: 1-12

L'APPEL mélancolique du psalmiste monte partout de nos âmes 'déçues ou tourmentées; c'est le soupir universel qui, loin de

Dieu, reste sans réponse, mais qui nous révèle deux vérités aussi simples qu'indéniables.

Premièrement, le désir du bonheur est le mobile de tous nos efforts, de nos travaux et de nos plaisirs. Mais ce désir est trompé, le bonheur nous échappe, malgré nos soins à l'obtenir: voilà la seconde vérité. Si nous cherchons sans trouver, c'est que nous sommes sur une fausse piste ; et nous nous obstinons sur un chemin sans issue. Et bien que nous n'ayons pas acquis le bonheur, l'illusion nous tient et nous persévérons dans la route mensongère. Chacun sait par exemple que la richesse ne donne pas le bonheur. Nous la cherchons pourtant, ou nous en rêvons, naïvement persuadés que si nous parvenions à l'atteindre, nous saurions, nous, en être heureux.

Or voici qui est grave: pour trouver le bonheur - où il n'est pas mais où nous croyons qu'il est - nous avilissons notre âme en cédant aux tentations, et nous multiplions les petites ou les grandes injustices. Puis nous gâtons notre existence, rongés que nous sommes par le désir, l'envie et la jalousie. Nous ajoutons à la déception, l'amertume. Et l'on voit des vies se consumer dans le feu des cupidités inassouvies, n'amassant rien, sinon un trésor de colère pour le jour de la colère.

Dans la vie collective, la même illusion produit les mêmes effets funestes. N'est-ce pas elle qui engendre les injustices sociales et par là les révolutions, les guerres et l'aggravation de nos misères?

Le chemin où nous nous sommes obstinés nous rend malheureux et coupables, doublement désespérés.

Alors, qui nous fera voir le bonheur? Nous sommes faits pour Dieu et notre bonheur ne dépend que de lui seul. N'attendons pas d'être vieux et las pour chercher en Dieu la source de notre bonheur.

Prière.

Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Eternel ! Fais-nous comprendre que les biens et les maux ne sont que les messagers de ta miséricorde, qui nous convient à nous tourner vers ta grâce! Que ta lumière se lève sur notre chemin, dissipant nos illusions, comme le soleil chasse les terreurs de la nuit; et qu'enfin nous goûtions, là où tu nous as voulus, la paix et la confiance que tu dispenses à tous ceux qui t'appellent en Jésus-Christ ! Amen.


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Dans la nuit, je te cherche.

 

Mon âme t'a désiré pendant la nuit, au dedans de moi mon esprit te recherche. Esaïe 26 : 9

 

Lecture: Psaume 42: 1-4, 7-12

LA nuit, quel bienfait de Dieu pour la nature et pour les hommes! Quand les bruits de la terre se sont tus, quand la faible clarté des étoiles a succédé à l'éclat du jour, quand le sommeil gagne le travailleur fatigué et berce le rêve du petit enfant, c'est le repos et c'est la paix : grâces divines.

Mais pour ceux qui ne peuvent dormir, la nuit n'est plus bienfaisante et son approche est redoutée : c'est pourquoi elle est devenue le symbole de l'angoisse.

« Mon âme t'a désiré pendant la nuit », dit le prophète, évoquant par ces mots le malheur d'Israël dont son âme était tant oppressée.

Connaissez-vous cette nuit-là qui dure des jours, des mois, des années peut-être, où nous plongent les insuccès, les infirmités, les épreuves? Mais il en est une plus angoissante encore, la nuit dans laquelle se débat un homme que le remords tourmente, et qui, rivé à une chaîne maudite, a peur de la mort, peur du jugement, peur de Dieu.

Vous qui souffrez et pleurez dans la nuit, imitez le prophète: il a désiré l'Eternel et son esprit l'a recherché. Recherchez l'Eternel, le Dieu d'amour qui nous a été révélé mieux qu'à Esaïe, par le Fils unique, venu du Père. Evoquez la tendresse avec laquelle jésus s'est penché sur toutes les détresses humaines.

Pour quiconque ne résiste pas aux aspirations de son âme angoissée, pour quiconque s'approche du Père céleste et s'abandonne à lui, la nuit n'est plus uniquement ténèbres et terreurs; un rayon lumineux la traverse, en attendant l'aube radieuse de la délivrance, sur la terre peut-être, en tout cas dans le ciel et pour l'Eternité.

Prière.

Seigneur Dieu, notre Père, réponds à notre attente. Que ton Esprit dirige la recherche de notre esprit, qu'un rayon de ton amour brille en chacune de nos nuits. Nous te prions aussi pour ceux qui marchent dans les ténèbres sans te connaître. Aie pitié d'eux, éclaire-les et sauve leur âme, au nom de ton Fils, notre Sauveur. Amen.


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Cherchez ma face!

Psaume 27: 8

 

Lecture: Psaume 27: 7.13

QUAND on a parlé de la déchéance et de la corruption de l'homme, on ne s'est pas trompé, mais on n'a pas tout dit. Il y a autre chose aussi. Au delà des régions de notre être qui sont le théâtre de notre vie physique et psychique instinctive, et en conflit fréquent avec cette dernière, il y a une autre région qui est tournée vers un autre monde, il y a cette partie la plus profonde de notre être qui cherche Dieu et a soif d'autres biens que les biens matériels; il y a ce que le psalmiste appelle le coeur. C'est par lui que l'homme est un être religieux, c'est-à-dire relié à sa source, à Dieu, le Créateur et Maître de la vie. Mais Dieu ne se laisse trouver, ne se laisse voir que par ceux qui le cherchent.

Or que voyons-nous dans l'histoire? L'incapacité de l'homme naturel à trouver Dieu. Les religions païennes sont des tentatives manquées de la pauvre âme humaine pour atteindre Dieu.

Mais, dans l' Evangile, dans la personne du Christ, il a plu à Dieu de nous montrer sa face, et ce sont les traits d'un Père, c'est le regard, c'est la voix d'un Père. Le Christ est le sanctuaire dans lequel nous sommes en la présence adorable et glorieuse de Dieu. Tous les efforts convulsifs des hommes n'ont jamais fait et ne feront jamais qu'une seule âme parvienne au but, à Dieu, au salut. C'est Dieu qui vient à nous par Christ. Dans la foi en Christ se réalise la promesse: « Cherchez et vous trouverez ». En Christ, Dieu nous est spirituellement donné; son pardon, sa grâce, son secours nous sont donnés. En Christ, l'aspiration de l'âme aboutit; l'âme ne retombe plus désolée, désespérée sur elle-même. « je t'avais toujours dit qu'il devait y avoir un Dieu comme cela», déclarait à sa voisine une femme africaine après avoir entendu le premier message chrétien.

Prière.

O mon Dieu, je cherche ta face Aux clartés de l'aube du jour; Je cherche ta paix et ta grâce, Le vrai bonheur dans ton amour.


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Seigneur, aide-moi !

Matthieu 15: 25

 

Lecture: Matthieu 15: 21-28

AVEU de l'impuissance humaine lancé dans un premier acte de foi. La femme cananéenne, loin de se laisser rebuter par le silence que le Christ oppose à sa demande de guérison affirme sa foi inébranlable en Celui qui allait de lieu en lieu faisant le bien.

Combien d'êtres après elle ont répété cet appel au secours. Dans des circonstances tragiques, lorsque le deuil, la maladie, la détresse morale nous atteignent, tout naturellement, c'est vers Dieu que nous tendons les bras. Quand tous les moyens humains se sont révélés impuissants à nous secourir, nous pensons enfin à nous tourner vers Celui qui devrait être le premier.

Si ma foi était vraiment vivante, ce serait pour tous les actes de ma vie que j'implorerais l'aide de Dieu. Ce serait vers lui seul que le ferais monter ma prière, parce que seul il est assez puissant pour me secourir. Si ma foi était vraiment vivante, je n'attendrais pas les difficultés, les chagrins pour m'adresser à lui.

Si ma foi était vraiment vivante, le pourrais compter dans ma vie beaucoup plus d'exaucements, j'entendrais plus souvent la voix du Christ me répondre : « Qu'il te soit fait comme tu veux».

Prière.

Père, j'ai reconnu ma faiblesse et pourtant le continue à compter sur d'autres que sur toi seul. Il faut que tu croisses et que je diminue, afin que je ne puisse plus me dérober à ton Esprit. Seigneur, aide-moi! Amen.


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Qui me délivrera ?

Romains 7: 24

 

Lecture: Romains 7: 14-25

JE vois dans mes membres une autre loi qui me rend captif de la loi du péché. Notre corps est un corps de mort, parce que nos membres, notre chair, tout est enclin au mal; le péché a pénétré notre chair, il y a pris position ; de là, il menace le spirituel: la volonté, la conscience, le coeur. Les désirs mauvais, les ambitions, les jalousies, les rancunes, le manque de charité : tout cela vient de la chair, tout cela y réside à l'état de tentation ou de péché, tout cela assiège notre coeur, mais tout cela conduit encore à la mort, mort de notre vie spirituelle, mort éternelle dont l'effroi ne nous saisira même plus; nous vivrons dès lors sans remords, sans besoin de pardon, sans désir d'éternité... Le corps est l'instrument de cette mort.

Mais qui me délivrera? Car enfin cet état de choses ne doit pas durer. L'âme est prisonnière du mal et souffre d'être séparée de son Créateur, de son Sauveur. Cette sainte aspiration à la délivrance est nécessaire à qui veut appartenir au Seigneur, ces gémissements, ces angoisses conduisent l'âme à son salut. Si vous n'êtes pas encore parvenus à ce soupir, c'est donc que vous appartenez toujours au monde.

Mais qui me délivrera? Dans le sentiment de notre impuissance, nous cherchons une issue. Sera-ce un effort de notre seule volonté? Sera-ce un anéantissement complet de notre être par la mort? Qui dépouillera notre chair de son péché? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ. Dieu seul, parce qu'il nous a cherchés! Christ seul, parce qu'il nous purifie! L'Esprit seul, parce qu'il libère la chair, libère du péché et conduit à la vie éternelle !

Prière.

Père éternel, il nous a fallu connaître notre péché avant de t'aimer, il a fallu que nous nous sentions prisonniers pour souhaiter ta délivrance, il a été nécessaire que nous nous sentions perdus, loin de ton secours, pour désirer nous unir à toi. Aujourd'hui enfin, notre âme a soif de toi, de ta présence, de tes grâces. Délivre-nous du mal 1 Viens, Seigneur, ne tarde plus, nous soupirons après toi. Ton amour n'attendait-il pas ce cri de notre âme? Au nom du Christ. Amen.


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Nous espérons en Toi.

Esaïe 33: 2

 

Lecture: Esaïe 33 : 2-6

LORSQUE tout y est conforme à vos souhaits, la vie terrestre vous procure de douces joies: joies de l'abondance matérielle, joies du foyer, joies de l'amitié. Si cette prospérité dure et s'accroît, c'est une véritable ivresse de plaisir et d'orgueil qui peut vous envahir. « Cueillons en passant les roses de la vie », telle est votre devise. Mais, qu'un jour les roses dardent leurs épines cachées et vous meurtrissent, que les difficultés vous enserrent de leur étau, que les croix au bois dur et rugueux s'appesantissent sur vos épaules, alors vous sentez le terrain se dérober sous vos pieds, et vous dites : «Vanité des vanités, tout est vanité ». Et vous levez les yeux vers Celui que votre enfance a appris à invoquer comme le Père du ciel, Celui qui ne fait jamais défaut, le Fidèle, l'Eternel, votre suprême espoir.

Ramenés à lui par la discipline salutaire de l'épreuve, convertis à sa Parole vivante, ouverts à sa grâce qui guérit, vous connaîtrez des joies plus douces encore que celles que le monde vous donnait. Dans les moments de communion intense avec le Dieu vivant, vous voudriez que votre joie intérieure dure toujours. Mais voici que les jours passent, l'impression faiblit, la ferveur baisse : survient la tentation, et vous tombez lourdement. Il vous semble alors que même les appuis de la religion vous manquent; le découragement vous gagne, la crainte d'une condamnation sans merci vous plonge dans le désespoir. Reprenez courage! Dieu n'a permis cela que pour vous apprendre à vous défier de vos forces trop présomptueuses, et vous convaincre par expérience que vous ne pouvez pas faire votre salut, mais que Dieu seul peut vous l'accorder par grâce. Ne l'attendez que de lui, ne mettez qu'en lui votre espoir, et vous trouverez la paix.

Prière.

Dieu tout-puissant, qui vois que nous n'avons par nous-mêmes aucun moyen de nous sauver, prends pitié de nous, et garde-nous par ta grâce, au dehors comme au dedans. Protège-nous de toute adversité qui pourrait atteindre notre vie corporelle, et délivre-nous des passions mauvaises qui font la guerre à l'âme. Exauce-nous au nom de Jésus-Christ, notre unique Sauveur. Amen.


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Montre-nous le Père.

Jean 14 : 8

 

Lecture: Matthieu 11 :25-30

MONTRE-NOUS le Père! C'est l'appel de l'homme qui dans l'obscurité cherche Dieu, qui crie: «Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ! » Voir Dieu, le sentir là, présent, vivant, agissant, ce serait l'inquiétude dissipée, la sécurité retrouvée, ce sera quitter le sable pour le roc.

Mais comment voir Dieu? Jésus nous répond: Celui qui m'a vu a vu le Père. Nous attacher à Jésus, nous laisser conduire par lui, c'est voir le Père.

Mais, devant l'âme qui cherche à voir Jésus, il y a souvent un écran qui fait obstacle: les conditions de la vie, d'où sont bannis le calme et le silence. On court, on va, on vient; la lutte âpre, les soucis et les préoccupations accaparent l'homme tout entier au cours de toutes ses journées ; il travaille et s'étourdit. L'écran? c'est la mentalité d'une époque plus préoccupée de soigner la chair que de nourrir l'âme, plus passionnée de courses et de records que de vie spirituelle. Dès lors le péché, le pardon, la conscience, la régénération ne sont que des mots ; ils n'ont plus de signification vivante et précise. On redoute peut-être aussi de connaître Jésus et de devoir changer de vie!

Que faire? Etablir à tout prix le silence en soi, se recueillir, prier, méditer l'Evangile. Alors, les brouillards se dissipent et l'âme qui travaille trouve Celui qu'elle cherche. Ils sont nombreux ceux qui chaque jour font cette expérience libératrice. Ils voient le Père par les yeux de la foi. L'ayant trouvé, ils le montrent à leur tour à ceux qui cherchent encore. Ils sont un miroir fidèle. On reconnaît qu'ils sont avec Jésus !

Prière.

O toi qui veux être notre lumière, notre vie et notre force, éclaire nos coeurs pour qu'ils te voient, t'aiment et te servent dans la joie d'une vie véritablement renouvelée et consacrée. Amen.


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Je veux faire alliance avec toi.

Genèse 17: 2

 

Lecture: Genèse 17: 1-8

Nous ignorons par quels moyens Dieu a parlé à Abraham, si c'est dans une vision, si c'est par une voix intérieure ou par une inspiration subite ; mais cette promesse : J'établirai mon alliance entre moi et toi, nous la voyons confirmée page après page, dans l'oeuvre de Dieu, à travers la Bible, à travers l'histoire du peuple juif, à travers l'histoire de l'Eglise chrétienne. Un lien a été établi entre Dieu et Abraham pour toujours.

Le Créateur du ciel et de la terre, le Maître du monde et des peuples, le Tout-Puissant qui fait vivre et qui fait mourir, celui que les hommes ne connaissent pas encore, déclare à son serviteur: je serai ton Dieu ! Promesse immense qui contient tout: non seulement l'avenir d'une famille plus nombreuse que les étoiles, non seulement la possession du bon pays de Canaan, mais une protection, une communion vivante, le rempart suprême à travers les épreuves de la vie, à travers la mort : je serai ton Dieu. Et cela parce qu'Abraham a écouté, parce qu'il a obéi.

Mais cette alliance de l'Eternel avec un être humain n'est pas pour Abraham seul. La promesse qu'elle contient est faite en faveur de ses descendants, en faveur d'Israël. Bien plus, quand Christ sera venu, cette alliance s'étendra non seulement à un peuple, mais à l'humanité tout entière, non à un homme mais à tous les hommes. Abraham sera non seulement l'ancêtre d'Israël mais le père des croyants. Dès lors, le bienfait de cette alliance est pour nous aussi, le privilège accordé au patriarche rejaillit sur nous. C'est à nous de marcher par la foi, comme Abraham, en mettant notre faible main d'homme dans la main de l'Eternel tendue vers nous, en entrant dans l'alliance de la grâce à laquelle Dieu nous appelle tous.

Prière.

O Eternel, Dieu d'Abraham le croyant, tu es notre Dieu. Tu viens à nous par ta Parole et par les promesses qu'elle contient. Tu fais alliance avec ceux qui te cherchent et te servent. Nous t'en bénissons. Garde-nous fidèles, Seigneur, à ton alliance. Amen.


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