Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


Semence perdue.

Marc 4: 4

 

Lecture : Marc 4: 3-4, 13-15

DES foules étaient accourues de toutes parts afin d'entendre le message que proclamait Jésus de Nazareth. Devant ces hommes attentifs et disposés, semblait-il, à le suivre, Jésus distingue à côté des quelques fidèles qui lui resteront, la multitude de ceux qui très vite vont s'éloigner sans avoir compris que Dieu, en cet instant, leur avait parlé par son Fils.

Quelle tristesse devait étreindre le Christ! Tristesse du semeur qui connaît la valeur unique de la semence qu'il répand avec amour pour qu'elle produise du fruit et qui la voit se perdre avant même qu'elle ait germé.

Des âmes fermées, des coeurs endurcis qui le méconnaissent comme le chemin battu se refuse à la semence, Jésus en rencontre encore aujourd'hui. Nous en ressentons aussi de la tristesse, nous qui prions pour que le règne de Dieu vienne... Nous avons entendu sa Parole, nous l'avons accueillie avec joie comme un moyen de libération, comme une force nouvelle. Dieu nous a parlé... Me parle-t-il encore? Laisserais-je peut-être tomber une partie de la semence le long du chemin ?

Je pense au rôle de premier plan que jouent dans ma vie «mes» soucis, «mes» préoccupations, «mes» intérêts. Par les problèmes et les souffrances de ceux qui m'entourent et que je néglige, Dieu aurait-il quelque chose à me dire ?

Je pense à tous les instants de ma vie d'où Dieu est exclu...

Je pense à bien des commandements précis de la loi divine que je relis avec mon intelligence seule, sans essayer de les rendre efficaces dans mes actions quotidiennes...

Autant d'indifférence...

Autant de semence qui tombe le long du chemin...

Prière.

O Dieu, à ta lumière je me vois tel que le suis... Puisque tu ne dédaignes pas un coeur humilié et contrit, je t'apporte le mien pour que tu le changes. Rends-moi plus obéissant, plus aimant, plus ouvert à ta volonté. Amen.


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Inconséquents!

Nous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé. Matthieu 11 : 17

 

Lecture: Matthieu 11 : 16-19

DEUX groupes d'enfants jouent sur la place d'un village. Pleins d'entrain, les premiers proposent que l'on joue «à la noce» et se mettent à souffler dans les flûtes ; maussades, les seconds refusent de danser. Alors, jouons « à l'enterrement » ; nous entonnons les chants funèbres; vous, pleurez! - Non! répondent les autres.

C'est au second groupe d'enfants, auxquels aucun jeu ne convient, que Jésus compare les hommes de sa génération. Ils ont rejeté Jean-Baptiste sous prétexte qu'il était trop austère ; ils repoussent Jésus, l'accusant d'être un ami des pécheurs. Par cette parabole, Jésus montre aux juifs leur inconséquence et leur fait comprendre qu'il n'est pas la dupe de leurs explications. N'eût-iI pas été plus loyal de leur part de reconnaître qu'ils s'insurgeaient contre les envoyés de Dieu uniquement parce qu'ils redoutaient l'épreuve de la porte étroite? Mais consentir à un tel aveu, c'eût été porter une condamnation contre soi-même ; il était plus facile d'accuser les porte-paroles de Dieu, d'incriminer leurs méthodes que de se reconnaître coupable !

La parabole de Jésus est actuelle. S'il est exact que jamais l'Evangile ne fut annoncé autant que de nos jours, il est incontestable que les résultats obtenus ne correspondent guère aux efforts consentis... Et comme ceux qui ont entendu le message sans le suivre n'osent pas accuser la Parole de Dieu d'être vaine, c'est sur les messagers qu'ils font reposer la responsabilité de leur endurcissement. On prend prétexte de leurs faiblesses, de leurs particularités pour rejeter le message qu'ils apportent de la part de Dieu. Dieu sait que les vrais motifs de notre refus sont dans notre coeur.

Prière.

Seigneur, toi qui nous sondes et qui nous connais, éclaire-nous sur nous-mêmes; fais-nous comprendre que les résistances que nous apportons à la prédication de ta Parole proviennent de la dureté de notre coeur; donne-nous de répondre joyeusement aux appels de ta grâce. Amen.


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Ils le prièrent de se retirer.

Matthieu 8: 34

Lecture : Matthieu 8: 28-34

AVEC tout le péché qui me tourmente et s'attache à mes pas...

Avec toutes les pensées mauvaises qui m'obsèdent et les intentions douteuses qui habitent mon coeur...

Avec tous mes projets humains, formés au gré de mon caprice...

Avec le lourd fardeau de mon triste bagage, bien souvent je me suis placé sur le chemin du Christ, pour que son amour me délivre, bien souvent, j'ai crié : « Seigneur, aie pitié de moi »! Puis, quand le Christ est venu, quand il est passé tout près de mol, quand son regard s'est posé sur mon âme nue, j'ai pris peur et j'ai voulu fuir. « Qu'y a-t-il entre toi et moi, Fils de Dieu? »

Et peut-être que toute ma vie s'épuise ainsi dans cet « aller et retour» perpétuel, qui fatigue et déprime. Mais dès qu'apparaît la lumière, dans la grisaille où je vis, elle éclaire toutes les tâches nouvelles qu'il faudrait entreprendre, toute la rude montée qu'il faudrait gravir, tous les renoncements qu'il faudrait consentir... alors je perds courage et d'avance je renonce. - je ne veux pas quitter les vêtements qui me blessent... mais qui sont des vêtements quand même. Alors, malgré tout mon malaise et toute ma nostalgie : « Qu'y a-t-il entre toi et moi, Fils de Dieu? »

Les Gadaréniens tenaient à leur confort comme nous tenons au nôtre. Ils tenaient à leurs biens comme nous tenons à nos biens. Ils ne voulaient pas de bousculade dans leur bonne petite vie tranquille.

Et puis, c'était très bien de guérir les pauvres lunatiques du village... mais les troupeaux coûtent cher, il ne faudrait pas trop les laisser perdre.

Alors ils sortirent à la rencontre de Jésus, et dès qu'ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire. Quel drame dans ce bref récit !

Ainsi nous entr'ouvrons la porte, puis nous la refermons. Ainsi nous appelons le Sauveur et dès qu'il est tout proche, nous nous dérobons. Ainsi nous crions au secours et quand le Maître veut nous Saisir, nous le supplions de nous quitter... Et pourtant le miracle s'accomplit et le Seigneur fait son oeuvre. Malgré nous-mêmes et nos obstinations, Jésus chasse les démons. Que sera-ce quand notre coeur enfin s'ouvrira pour l'accueillir!

Prière.

Seigneur! aide-nous à ne pas avoir peur de tes dons, quand nous les demandons dans nos prières!

Ouvre nos coeurs. Triomphe toi-même de nos hésitations et de nos résistances. Nous savons que le jour où nos âmes t'accueilleront, ce sera l'éblouissante lumière! Seigneur! hâte la venue de ce jour où nous abdiquerons enfin devant ta sainte volonté! Seigneur! guéris nous et nous serons guéris ! Amen.


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Ceux qui refusent.

 

Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. Jean 5 : 40

 

Lecture : Jean 5 : 19-24, 37-40

JESUS adresse ce reproche à des hommes religieux et non à des incrédules. Nous sommes tous plus ou moins religieux. Tous les hommes d'une manière ou d'une autre ont des aspirations, un idéal.

La vie matérielle et physique satisfait à elle seule bien peu d'âmes. En face de ce qui passe et disparaît, l'homme aspire à la vie qui demeure.

Mais, par une contradiction étrange, il cherche la vie partout où il ne peut pas la trouver. Manquant de foi pour croire aux réalités invisibles, aux promesses de l'Evangile, il veut sur cette terre déjà et par ses propres moyens s'assurer la plus grande somme possible de bonheur et de vie. Sans cesse trompé et déçu, il se tourne en désespoir de cause vers la religion.

Mais là encore il veut choisir ce qui lui convient et rejeter ce qui lui déplaît. Comme les juifs à qui parle Jésus, il est à sa manière religieux, il va au culte, il lit sa Bible, il fait sa prière, et il ne trouve toujours pas la vie.

Parce que la vie, c'est Jésus-Christ lui-même. C'est Jésus seul qui donne la vie parce que lui seul délivre du péché et pardonne. Etre religieux ne suffit pas ; il faut être chrétien, croire en Christ, obéir à Christ, vivre en Christ, vivre pour Christ. Il faut venir à Jésus et l'accepter tel qu'il est dans son mystère et ses exigences totales. Car seule la personne de Jésus transforme les vies et donne la Vie.

Prière.

Seigneur Jésus, tu as paru sur la terre pour nous délivrer du péché et de la mort et pour que nous ayons la vie en abondance. Veuille par ta Parole et par ton Esprit nous attirer à toi, à toi seul. Empare-toi de notre vie et occupe par ta grâce toute notre pensée, toute notre âme, tout notre coeur. Amen.


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Les affamés... les riches...

Luc 1 : 53

Lecture: Luc 1 : 51-54

CE passage est tiré du cantique chanté par Marie, lors de sa visite à Elisabeth. Cette pauvre femme dont l'enfant va naître dans une étable et mourir sur une croix, se déclare « comblée de biens ».

Jadis une reine qui mit au monde son fils dans un palais et le vit monter sur un trône, mourut en disant tristement : «Rien ne m'est plus, plus ne m'est rien ! »

C'est dire qu'il y a deux sortes de richesse, et deux sortes de pauvreté. Il y a plusieurs manières d'être affamé. Si notre corps a des droits et ne peut se soutenir que par la nourriture, notre âme aussi doit être nourrie. Souvent elle crie et pleure de faim, comme l'enfant qui réclame du pain. Plus souvent encore elle souffre et risque de mourir de faim sans avoir connu la cause de son mal; elle n'a pas compris qu'elle doit aussi manger pour vivre et que la Parole de Dieu seule peut la nourrir.

Pourquoi Jésus a-t-il dû constater qu'il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d'entrer dans le royaume de Dieu? Parce que cette confiance même les empêche de sentir la faim de leur âme.

Pourquoi Jésus a-t-il dû dire aux honnêtes gens de son temps: «Les publicains vous devancent dans le Royaume de Dieu»? Parce qu'ils ne comprennent pas que leur âme, devant Dieu, doit être aussi affamée que celles dont le péché a dévoré les forces vives.

Pourquoi Jésus a-t-il affirmé que le Royaume de Dieu appartient à ceux qui ressemblent aux petits enfants? Parce que l'enfant sent sa faiblesse et ne craint pas de tendre les bras vers le secours, tandis que ceux qui se croient grands et forts ne s'aperçoivent pas qu'ils sont faibles et ont besoin d'aide.

Le salut est offert chaque jour à tous, comme un repas vivifiant, comme un trésor inappréciable. Les uns écoutent cette offre. Puis ils s'en vont comme des gens bien nourris auxquels on offrirait un morceau de pain ; ils s'en vont vers leurs richesses, leur santé, leur force, leur honnêteté... et tout cela reste désespérément vide !

Les autres sont affamés, ils se sentent vides d'amour, de joie, de vérité et Dieu les nourrit, il les comble de biens, il leur ouvre son Royaume, où tout est clair par la confiance en lui.

Prière.

O Dieu, en te disant: « Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien», nous te demandons de nourrir aussi nos âmes. Loin de toi elles meurent de faim. Par toi seul elles sont fortifiées. Aie pitié de tant d'âmes qui restent affamées sans le savoir, et permets-nous de leur venir en aide. Amen.


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Laissant leur barque, ils le suivirent.

Matthieu 4: 22

Lecture: Matthieu 4: 18-23

JESUS parcourt le bord de la mer à Bethsaïda. Il n'a pas un regard pour les «bras ballants » qui encombrent le port. Il sait que des paresseux ne seront jamais de bons ouvriers du Royaume de Dieu. Il va droit à deux groupes de pêcheurs, en plein travail: Pierre et André; Jacques et Jean. Absorbés par leur labeur, ces hommes sont surpris d'entendre la voix de Jésus leur dire : Suivez-moi.

C'est la voix d'un chef qui n'admet ni hésitation, ni excuse, ni délai. Il veut être obéi tout de suite et tout à fait. Ordre de marche pour le salut du monde. Coûte que coûte, il faut aller ou renier le Christ.

Suivez-moi! - Mais nos filets? - Suivez-moi! - Mais notre père? - Suivez-moi ! - Nous sommes pêcheurs. - je vous ferai pêcheurs d'hommes.

On ne discute pas avec Dieu, on ne lui fait pas une part dans sa vie, pas même la première; on lui donne tout. On ne réplique pas, on obéit. Tour à tour, Pierre, André, Jacques, Jean, jeunes hommes pleins de vie, sous les yeux ébahis de leur père, de leurs amis et des badauds du voisinage, abandonnent filet, barque et le reste pour suivre un plus grand qui les a interpellés. C'est ainsi que Jésus recruta ses premiers disciples.

Et c'est ainsi, de génération en génération, qu'on est appelé dans l'Eglise militante, ce corps d'élite, formé d'hommes et de femmes qui ont sacrifié intérêt, obligations et affections terrestres pour se mettre à la disposition du Seigneur. Les uns vont au bout du monde; les autres restent au foyer, à leur terre ou à leur atelier. Mais tous donnent leur vie à Dieu. La vôtre, à qui est-elle?

Prière.

A toi, mon Dieu, je me donne tout entier, Ton amour est ma couronne, ta force, mon bouclier. je te donne mes journées, mes succès ou mes revers; je te donne mes années, mes printemps et mes hivers. Dans la joie ou la souffrance, le veux te suivre en tout lieu ; Toute ma vie à l'avance, je te l'apporte, ô mon Dieu. Amen.


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Seigneur, à qui irions-nous ?

Jean 6 : 68

Lecture : Jean 6 : 64-69

AUTOUR du Maître, il n'y a plus que le petit groupe des douze. Bien des auditeurs ont écouté un moment, puis ont passé leur chemin. Alors Jésus regarde ceux qui sont restés, les douze: «Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? » - Un silence. Des têtes se baissent. Un combat s'engage peut-être dans le coeur de plus d'un disciple. Mais tout à coup, un cri jaillit sur les lèvres de Pierre, saisi d'émotion : «Seigneur, à qui irions-nous? » Il ne peut pas penser qu'il lui soit possible de vivre sans Jésus un seul instant. Il a tout quitté pour le suivre, il ne reviendra plus en arrière.

C'est qu'il aime Jésus et que Jésus est pour lui le meilleur des amis c'est que Jésus a fait naître dans son coeur une merveilleuse espérance «Tu as les paroles de la vie éternelle »; c'est qu'il a compris que Jésus est le Christ, l'envoyé de Dieu. Avec Christ, Pierre est fort, confiant, joyeux de vivre. Personne ne lui a donné ce que Jésus lui a donné par sa parole, par son amour.

N'en est-il pas de même pour nous? La vraie vie n'est-ce pas Jésus qui nous la fait connaître? Nos affections et nos joies ont besoin d'être sanctifiées ; nos tristesses d'être consolées ; nos fautes d'être pardonnées. Nos deuils appellent une parole de vie dans le silence de la mort.

Avons-nous saisi que Jésus est là pour répondre à ces besoins profonds et que lui seul est le Sauveur? Pierre l'a compris: «A qui irions-nous ? »

Prière.

O Christ, garde-nous près de toi. Fais que nous appartenions, non pas à nous-mêmes, non pas au Monde, mais à toi seul, car tu as les paroles de la vie éternelle. Amen.


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Tu es le Christ !

Matthieu 16: 16

 

Lecture : Matthieu 16 : 13-17

TOUT homme sincère pose un jour cette question au Christ: Qui donc es-tu? Au nom de quelle autorité as-tu groupé des disciples, enseigné les foules, suscité un enthousiasme qui s'est transmis au travers des siècles? Au nom de quelle autorité aujourd'hui même cherches-tu à nous gagner à ton Evangile?

Alors que tout est remis en question, que ceux-là mêmes qui espèrent en un monde meilleur sont perplexes et inquiets, en un temps où chacun connaît le désarroi de l'esprit et du coeur, le message de Jésus-Christ est-il toujours actuel? Le Christ est-il un maître plus sage, plus sûr que les philosophes d'hier, que les penseurs d'aujourd'hui? Le Christ est-il le Maître?

L'âme humaine, dans sa recherche de la vérité, a de la peine à trouver le chemin qui doit la conduire à la vie. Troublée par la vision actuelle du monde, elle ne sait répéter la confession de Pierre: « Tu es le Christ! »

Nous possédons le témoignage du disciple: Pierre, lui, a compris que Jésus est le Christ; il a entendu son message, il a vu Jésus à l'oeuvre, il l'a suivi pas à pas durant quelques semaines d'enthousiasme; Pierre a fait plus encore: appelé par Jésus, saisi par la parole et la vie de son Maître, il a reçu cette révélation: cet homme est le Maître, le Christ.

En ce temps de doute, il faut que nous sachions recevoir cette certitude. Jésus ne peut plus être un étranger et un inconnu ; il est le Christ.

Prière.

Nous avons besoin, ô Dieu, pour être forts dans la vie, de sentir descendre en nous les puissances invisibles mais certaines de la foi. Nous ne pouvons plus nous contenter d'opinions d'emprunt ou d'incertitudes. Nous savons que la victoire appartient à Jésus-Christ. 0 Christ, augmente notre foi en toi. Amen.


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Seigneur, donne-moi de cette eau!

Jean 4: 15

Lecture : Jean 4: 7-15

LA soif est le plus impérieux besoin de notre corps. Mais notre âme éprouve le même désir insatiable.

La Samaritaine qui allait, tous les jours, chercher de l'eau dans le puits de Jacob, avait une soif intérieure si ardente qu'elle avait foulé aux pieds toutes les lois divines et humaines pour apaiser son coeur avide. Cependant rien n'avait pu la désaltérer, et l'amertume de son rêve déçu apparaît dans la grossièreté de sa réponse à l'humble requête de Jésus.

Nous comprenons bien le scepticisme amer de cette femme. Nous-mêmes, qui avons été boire aux sources pures de la vie humaine, nous qui avons cherché le bonheur et la paix dans la famille, dans le travail, dans l'amitié, ou même. dans la religion traditionnelle, nous gardons, au fond de notre être, un désir jamais satisfait qui nous fait dire encore : J'ai soif!

C'est notre souffrance, mais aussi notre espoir. La soif qui nous dévore peut nous conduire à Dieu, au Christ vivant qui a dit: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive! Comme cette femme qui allait puiser de l'eau et rencontra son Sauveur. Elle eut l'intuition d'avoir enfin trouvé ce qu'elle cherchait vainement ailleurs et, oubliant ses déceptions passées, elle s'écria, toute vibrante : Seigneur, donne-moi de cette eau!

Jésus-Christ fait jaillir, dans l'existence la plus desséchée, l'eau qui désaltère. Il est la source d'eau vive, à laquelle, chaque jour, les hommes vont se rafraîchir et boire à longs traits, dès qu'ils en ont une fois goûté la vertu divine. Il communique, par l'Esprit, une vie débordante et fait tressaillir le coeur d'une joie qui signifie : «Mes jours de soif sont finis! » (H. Taylor).

Prière.

O Dieu, notre Père, nous venons à notre tour nous désaltérer auprès de toi. Daigne accomplir ta promesse de vie et accorder à nos bien-aimés et à nous-mêmes, en ce jour, la joie, la lumière et la paix. Rassasie, par ta présence et le don de ta grâce, nos coeurs que tu as créés pour toi et qui ne trouvent pas de repos loin de ton amour. Seigneur, donne-nous de cette eau pour étancher notre soif. Amen. 


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