Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


Il reçut Jésus avec joie.

Luc 19: 6

 

Lecture: Luc 19 : 1-10

LE moment de l'accueil joyeux fait à Jésus-Christ est sublime dans la vie d'un homme! Mais, comme pour Zachée, ce moment ne survient pas sans une préparation, qui a pour origine le mécontentement de soi et l'impérieux besoin d'un secours, d'un Sauveur.

Zachée avait une existence aisée; mais ni ses biens, ni l'affection de sa famille ne comblaient le vide ressenti dans son âme. Il était triste et insatisfait. On tombe toujours dans cet état lorsqu'on s'aperçoit que le monde avec tous ses avantages ne peut suffire à l'âme. Au nom de l'expérience chrétienne, il faut déclarer heureux celui qui éprouve cette nostalgie et se met en quête du Christ dans le but de rencontrer le Sauveur, car il le trouvera.

Au moment décisif, Zachée dut choisir entre son désir de voir Jésus et la crainte de l'opinion publique. Il n'hésita pas longtemps, il monta sur un arbre. Jésus le remarqua, et s'arrêtant, lui dit : « Il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison». Ainsi, il arrive souvent que nous devions prendre nettement position pour Jésus-Christ avant de parvenir à la joie du salut.

Dans son désespoir, Zachée ne désirait ardemment que voir Jésus. Et voici que le Maître s'invitait chez lui! Jamais Zachée n'eût de lui-même osé tant espérer. Aussi, quelle fête pour cet homme, quelle joie de recevoir Jésus ! Joie d'avoir enfin trouvé le Sauveur ; joie d'être délivré de l'angoisse et du doute ; joie du coeur mis au large par son contact avec l'amour divin! « joie, joie, pleurs de joie », écrivait Pascal dans une heure semblable.

Jésus veut aussi entrer dans nos maisons, dans nos vies. A nous de le recevoir avec joie.

Prière.

Seigneur Jésus, fais que nous te désirions de tout notre coeur, qu'en te désirant nous te cherchions, qu'en te cherchant, nous te trouvions, qu'en te trouvant, nous t'aimions. Donne-nous la joie de ton salut. Amen.


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Mon Seigneur et mon Dieu!

Jean 20 : 28

Lecture : Jean 20 : 24-29

HEUREUX le disciple qui peut jeter ce cri dans un élan de foi, après avoir connu les affres du doute! La mort tragique de son Maître avait brisé chez Thomas toute espérance et toute certitude. Et voici que sa foi renaît victorieuse : Jésus est vivant, Jésus a vaincu la mort! Mon Seigneur et mon Dieu! Ce mot qui jaillit de ses lèvres est l'hommage d'un coeur débordant de confiance et d'amour. Il exprime spontanément un sentiment intime et vibrant, une conviction mûrie au fond de l'âme, acquise au prix d'une persévérante recherche. Ce n'est pas une formule apprise et répétée, c'est un hymne d'adoration. Le Christ vivant est devenu la joie et la lumière de son âme, la source d'une vie nouvelle.

La foi qui fait vivre un homme n'est pas l'acceptation aveugle d'un dogme officiel, impersonnel; elle n'est pas une crédulité résignée et passive. Elle est un élan de l'âme tout entière, accompagné d'une parfaite loyauté intellectuelle.

Les apôtres ne sont pas parvenus tous en même temps, ni par les mêmes voies, à la foi pleine et parfaite. Le Sauveur laisse entendre à Thomas qu'il n'a pas suivi le chemin le meilleur; d'autres sont arrivés au but plus rapidement et plus sûrement, saint Jean le premier. Le coeur du disciple que Jésus aimait n'a pas eu besoin du témoignage des sens. Thomas réclame des preuves matérielles, des faits visibles et palpables. Le Maître miséricordieux les lui donne. Il les avait refusés aux pharisiens qui demandaient un miracle, Pourquoi cette différence? Parce que les pharisiens avaient un esprit d'orgueil et de dénigrement; ils étaient de ceux qui ne se laisseraient pas convaincre quand même quelqu'un des morts ressusciterait, tandis que le disciple était un chercheur sincère qui ne demandait qu'à vaincre ses doutes.

Prière.

Seigneur, conduis-nous vers la lumière par les chemins de l'humilité et de l'amour. Donne-nous une foi vivante et sincère. Garde-nous de juger et de condamner la foi de nos frères. Accorde-nous le respect des convictions loyales, et, s'il y a diversité de doctrine, maintiens l'unité de l'Esprit entre tous ceux qui veulent t'aimer et te servir. Amen.


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Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?

Actes 16 : 30

Lecture : Actes 2 . 37-40 

QUE faire? Que faire? c'est l'obsédante question. Que faire pour gagner davantage, pour jouir de la vie, pour servir à quelque chose et réaliser mon idéal? C'est la préoccupation matérielle ou l'angoisse morale qui pose la question. Mais il y a des jours - peut-être un seul jour - où elle prend une singulière acuité, c'est lorsque l'homme affronte le Dieu saint.

Dans le tête-à-tête redoutable, lequel de nous ne se sent inexprimablement troublé jusqu'au fond de soi-même?

Le geôlier, devant la prison vide, ne sait que devenir: il est perdu! que faire? - Dans des conditions très différentes, lorsque la justice de Dieu nous apparaît, lorsque nous sont révélées, d'une façon ou d'une autre, les conséquences de nos fautes ou de notre péché, nous nous écrions aussi : que faire?

Que faut-il que je fasse pour être sauvé? Et l'on accepterait n'importe quoi pour échapper à l'imminente condamnation, n'importe quelle pénitence, n'importe quel sacrifice.

Le geôlier a eu le bonheur de trouver devant lui l'apôtre Paul qui lui a montré le chemin. Il ne s'agit pas de faire quelque chose d'exceptionnel ou d'extraordinaire, il s'agit d'un effort plus simple et plus difficile à la fois : il faut croire, autrement dit s'abandonner avec confiance à Celui qui a tout accompli pour nous.

Jésus dit: « L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez à Celui qui m'a envoyé ».

Prière.

O notre Dieu, sois béni de ce que tu nous as donné en Jésus-Christ le Sauveur, qui fait pour nous ce que nous sommes incapables de faire par nous-mêmes. Apprends-nous à nous confier en lui, avec humilité, avec simplicité, avec la joyeuse assurance que par lui nous avons accès auprès de toi. Donne-nous de marcher aujourd'hui en véritables croyants qui agissent au nom de leur Maître et sous l'inspiration de l'Esprit. Amen.


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Repentez-vous.

Matthieu 4: 17

 

Lecture: Luc 3 : 3-9

TEL est le premier appel de Jésus. Et cet appel n'est pas destiné seulement, comme nous pourrions le croire, aux pécheurs avérés, aux voleurs, aux menteurs et aux ivrognes, mais aussi aux gens d'Eglise, aux âmes qui se croient honnêtes, aux justes qui s'imaginent n'avoir pas besoin de repentance. « Repentez-vous ! » Ne pensez pas que vous vous êtes repentis par le simple fait que vous appartenez à une Eglise ou que vous avez senti un jour votre coeur fondre de tendresse à l'ouïe de la prédication de l'Evangile ou que vous avez abondamment pleuré lors d'une réunion ou seul dans votre chambre. Vous ne vous êtes pas repentis encore si vous savez tout votre catéchisme par coeur et même toute votre Bible. Tout cela ne suffit pas. Car la repentance est plus qu'une émotion passagère, elle réclame davantage que la culture biblique et la qualité de membre d'une Eglise. Elle est sans doute accompagnée souvent d'une forte émotion, pourquoi pas? Elle peut aussi jeter une vive lumière sur des vérités ignorées jusqu'alors, pourquoi pas? Mais dans son fond essentiel, elle consiste dans le sentiment profond de son péché, de sa misère. Le chrétien ne dit plus : je veux ceci, je veux cela; mais, tourné vers Dieu, il dit en priant: Aie pitié de moi, Seigneur! C'est d'En-Haut qu'il reçoit dès lors son inspiration et de nouveaux désirs. Il est l'homme qui est revenu à la source de la vie et qui, à cause de cela, peut aimer Dieu et son prochain.

Y a-t-il des jalousies parmi vous? Des disputes dans votre ménage? Des infidélités? De la malpropreté dans vos affaires? Peu d'amour et de joie dans vos relations réciproques? Si oui, votre coeur n'est pas changé. Et il vous faut écouter humblement l'appel salutaire de Jésus

Repentez-vous! Revenez à Dieu!

Prière.

O Dieu, tu n'as pas appelé des justes, mais des pécheurs. Nous venons à toi tels que nous sommes, avec nos haillons et notre pauvreté, et avec notre immense faiblesse. Toi qui es riche et puissant, toi qui as ressuscité Jésus d'entre les morts, rends-nous la vie, crée en nous un coeur pur; oui, cela surtout, change notre coeur! Et notre bouche n'aura et n'a déjà maintenant que des chants d'adoration et de louange pour l'oeuvre de résurrection accomplie dans notre vie. Sois-en toi seul glorifié. Amen.


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Etant rentré en lui-même...

Luc 15: 17

 

Lecture : Luc 15 : 11-17

DANS la maison paternelle, il avait tout pour être heureux: l'affection le travail régulier et paisible, la nourriture en abondance... A cette vie trop bien réglée, trop monotone à son gré, il a préféré la possibilité de faire ce que bon lui semblait. Il a voulu être son maître et courir les aventures. Et maintenant il contemple sa déchéance. Il n'est plus qu'un malheureux abandonné et affamé.

Du fond de leur misère, combien de gens qui murmurent ! A les entendre, ils n'ont rien à se reprocher ; ils se considèrent même comme victimes des circonstances. «C'est la faute des événements ! » disent-ils, ou bien : « C'est la faute de mes parents, de mes frères, de mes amis... ».

Le fils prodigue a peut-être raisonné ainsi pendant un temps. Mais du moment où rentrant en lui-même, il ouvre enfin les yeux sur son état intérieur et fait son examen de conscience, « c'est ma faute, s'écrie-t-il, j'ai péché ». Il ne cherche plus à s'excuser et à invoquer des circonstances atténuantes; il s'accuse, il se juge, il se condamne, il se reconnaît coupable et digne de châtiment.

Pourra-t-il réparer? Pourra-t-il marcher en nouveauté de vie? Pour le moment, il ne peut que crier : j'ai péché. Or, c'est là le premier pas à faire, le pas qui coûte le plus à notre orgueil.

Plus nous nous croyons d'honnêtes gens, plus nous avons de peine à rentrer en nous-mêmes et à voir le mal caché en nous. L'orgueil nous fait voir la paille dans l'oeil de nos frères et nous empêche de voir la poutre qui est dans notre oeil. Ce «moi» si facile à blesser, si difficile à tuer, ne doit pas être pour nous l'obstacle au pardon et à la vie nouvelle.

Prière.

O Dieu, ouvre nos yeux pour que nous nous voyions tels que tu nous vois et que notre coeur soit brisé par le sentiment de nos fautes. Qu'ainsi tu puisses nous ouvrir les portes du pardon. Amen.


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Un fardeau trop pesant.

Mes iniquités sont comme un lourd fardeau, trop pesant pour moi. Psaume 38: 5


Lecture : Luc 18: 10-14

SAISISSONS-NOUS assez toute l'importance du péché et de son influence néfaste sur notre existence tout entière? Nous cherchons des explications, des excuses. Nous traitons volontiers le péché d'accident, de fatalité. Nous nions la responsabilité personnelle en parlant d'hérédité, de milieu, d'ignorance.

Il est bon d'admettre ces circonstances atténuantes toutes les fois que nous nous mettons à juger les actes du prochain. Mais pour nous-mêmes, si nous sommes absolument honnêtes, si nous voyons nos iniquités sous leur vrai jour, nous devons les reconnaître comme de véritables fautes, dont nous sommes personnellement responsables. Nous ne pouvons nous contenter d'appeler péché seulement certaines actions répréhensibles, grossières et honteuses, car l'iniquité nous apparaît dans toute notre attitude, dans nos pensées, dans nos désirs, dans tout ce qui nous sépare de Dieu ou du prochain. Nous ne pouvons plus méconnaître notre propre indignité, plus nous soustraire à la puissance accusatrice de la faute. Nous sommes effrayés par ses suites et ses résultats, le souvenir des erreurs passées nous obsède et revient constamment comme les bulles malodorantes des marais qui remontent à la surface de l'eau en apparence limpide.

Le péché reste là, fardeau trop lourd à supporter.

Il faut que nous arrivions à ce degré de souffrance et de désespoir que le psalmiste a expérimenté. Pour lui comme pour nous, il n'y a plus de remède tant que le mal n'est pas reconnu, la plaie mise à jour.

C'est alors, mais alors seulement, sous le poids pesant de ses iniquités et de leurs suites, que le psalmiste a trouvé le secours du Seigneur. « C'est en toi que l'espère, tu répondras, Seigneur, mon Dieu!» Voilà la solution qui s'offre à lui, la force et la joie qui lui seront données. « Seigneur, mon salut!» C'est sur cette note de confiance, d'assurance, que son chant se termine.

Nous connaissons ce salut - et combien mieux que les croyants de l'Ancienne Alliance - puisque nous connaissons Celui qui nous mène à Dieu, qui a pris sur lui notre fardeau : Jésus, le Sauveur des hommes.

Prière.

Eternel, je reconnais mes iniquités qui sont comme un lourd fardeau, trop pesant pour mol. Mais c'est en toi que j'espère. Tu répondras, Seigneur, mon Dieu. Ne m'abandonne donc pas, ô Eternel! Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon salut! Amen.


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L'invitation miséricordieuse.

je ne mettrai pas dehors celui qui viendra à moi. Jean 6: 37

 

Lecture : Jean 6: 35-40

LE Maître nous invite avec une infinie tendresse à entrer dans son intimité. Il veut nous compter au nombre des siens. Comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, le Fils attire à lui tous ceux que le Père lui a donnés, pour leur communiquer la douce chaleur de son amour. Bienheureux ceux qui brisent les liens les attachant aux oeuvres des ténèbres et qui vont avec joie vers la lumière! Bienheureux ceux qui, fatigués de l'esclavage du péché et chargés du poids de leur condamnation, répondent avec confiance à l'invitation miséricordieuse de Jésus. Car il reçoit dans ses bras, avec un tressaillement de joie, tous ceux qui viennent à lui. Son amour est si grand envers ses frères, que les plus indignes d'entre eux sont invités au banquet du royaume où les affamés goûtent le pain de vie et l'eau vive qui les rassasient à jamais. Il ne chasse personne, il accepte dans sa maison les volontés boiteuses, les consciences muettes, les âmes blessées et infirmes. Et de toute cette laideur, il dégage la splendeur de son Règne. Seuls les curieux et ceux qui se croient bien portants sont impitoyablement exclus de cette sainte famille. Tous les autres voient les portes s'ouvrir et les bénédictions se multiplier.

Pauvres infirmes qui parcourons sans joie la carrière terrestre, allons auprès du Fils recueillir l'affection dont son coeur est prodigue, allons à la lumière éternelle, acceptons la vie glorieuse qu'il nous offre. Et alors, il nous reconnaîtra pour les siens et nous ressuscitera au dernier jour.

Prière.

Seigneur Dieu, notre Père, nous te bénissons pour ta miséricorde infinie. Tu ne nous rejettes pas dans ton courroux, mais tu nous appelles dans ton amour. Tu veux que nous soyons tous tes enfants et les plus indignes entendent tes appels et peuvent y répondre.

Seigneur Jésus, notre Frère, nous te bénissons de ce que tu nous reconnais pour les tiens quand même nous te suivons si mal.

Esprit saint, notre Consolateur, sois éternellement béni de ce que par toi, nous pouvons nous unir au Fils, comme le Fils est uni au Père.

A toi, ô Père, ô Fils, ô Saint-Esprit, soit la gloire aux siècles des siècles. Amen.


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je me lèverai, j'irai vers mon père...

Luc 15: 18

Lecture: Luc 15: 18-20

LES yeux se sont ouverts ; les mirages se sont dissipés pour faire place à la réalité navrante et terrible. Longtemps aveuglé, le fils prodigue se voit maintenant tel qu'il est : plus d'illusions possibles, c'est la misère.

La conscience s'est réveillée ; longtemps étouffée, elle parle, elle harcèle, elle tonne, elle juge, elle condamne; plus d'excuses, plus d'échappatoires possibles : « j'ai péché ».

Oh! comme le fils prodigue souffre; comme il est malheureux! Le désespoir le guette. Terrassé par l'implacable lumière, il peut sombrer dans le découragement le plus amer et ne trouver d'autre issue que celle de judas qui, fou de douleur, partit seul dans la nuit pour aller se pendre.

Mais non. Il pense à son père, comme jamais jusqu'alors il n'avait pensé à lui. Sa figure lui apparaît avec cette immense bonté qu'autrefois il n'avait pas su apercevoir. Ce n'est plus le maître dont on supporte impatiemment le joug. Ce n'est plus l'obstacle qui se dresse sur la voie du désir. C'est le père, dont le coeur est le seul refuge. La décision bientôt est prise : assez souffert ; assez tergiversé ; assez résisté : « je me lèverai, j'irai vers mon père ».

Tu sais qui est ce Père. Jésus te l'a montré. Il t'a fait connaître son coeur. N'est-ce pas la même décision que Dieu attend de toi aussi?

Prière.

Seigneur, nous nous sommes éloignés de toi. Nous avons cru pouvoir faire nous-mêmes notre vie. Et les fruits que nous récoltons sont amers. Voyant ce que nous ne savions pas voir, comprenant ce que nous ne comprenions pas, nous savons maintenant qu'il n'y a pour nous de refuge qu'en ton immense bonté. Lassés de gémir et d'hésiter, nous te demandons, ô Dieu, de nous aider à faire à cette heure le pas décisif que, depuis longtemps, tu attends de nous. Amen.


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Crois au Seigneur Jésus.

Actes 16 : 3 1

Lecture : Actes 16: 25-34

CROIRE. Que veut dire ce mot?

Le geôlier de la prison auquel Paul s'adresse ignore tout de la foi chrétienne, c'est un païen. Les portes de la prison se sont ouvertes ; les prisonniers se sont enfuis, pense-t-il ! je n'ai pas veillé comme l'aurais dû le faire, me voici déshonoré à jamais, ma famille et moi-même allons être jetés honteusement à la rue. Dans son désespoir, une seule issue lui reste : la mort. C'est alors que Paul intervenant lui dit: «Crois au Seigneur Jésus ».

Un transatlantique est sur son départ, lourdement chargé. Des sifflets lancent leurs appels, des cloches retentissent. Les passagers traversent la passerelle qui conduit de la rive au bateau. Ils ne peuvent plus revenir en arrière : ils se sont confiés corps et biens à leur demeure flottante. Aucun d'eux ne comprend la merveille d'un vaisseau aux machines compliquées, à la construction patiemment calculée, aux intérieurs luxueux. Ce monde que constitue un transatlantique s'en va portant des vies nombreuses, au travers peut-être du danger, de la tempête, de l'obscurité. Et pourtant, chaque passager a la certitude de ne courir aucun risque.

Ainsi en est-il du croyant qui remet sa destinée au Christ. Christ portera ta vie au travers des luttes, des souffrances, des écueils. Tu peux lui confier tous tes fardeaux, tout ton être frémissant d'inquiétude, partagé par le doute, écrasé par le péché. Il est venu t'en décharger, celui que Jean-Baptiste a annoncé: «Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde!» Accepte le Libérateur, remets-lui la conduite de ta vie. « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé».

Prière.

O Dieu, nous venons à toi, accablés par le sentiment de nos infidélités; nous sommes coupables, nous marchons à la perdition et à la mort. Mais toi-même, tu es venu en Christ nous apporter le message de libération, de salut et de vie. Nous nous livrons à toi avec confiance, et dans notre faiblesse nous nous écrions : Seigneur, augmente-nous la foi! Amen.


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