Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC

Sous-titre


Trois fois...

II Corinthiens 12: 8

 

Lecture: Il Corinthiens 12: 7-10

LA lecture que nous venons de faire nous place devant une des épreuves les plus douloureuses qui puissent être infligées à notre foi : la prière restant sans réponse.

Quelle attitude adopter devant le silence de Dieu? Nous rappeler que Dieu parfois répond : «Non », à cause de notre paresse, lorsque nous essayons de substituer la prière à l'effort.

D'autre part, il est possible que nous péchions par ignorance, ignorance de ce qui est vraiment bon pour nous, ignorance de l'exaucement reçu. Que de refus ont été des bénédictions, que d'événements ont été en réalité de vraies réponses à nos prières ! Dieu n'a pas dit

«Non », mais il a répondu autrement que nous le désirions.

Ou bien, nous péchons par impatience, nous ne donnons pas à Dieu le temps de répondre, car sa réponse peut être encore : attends, tu n'es pas prêt à recevoir ce que tu demandes.

Mais à toutes ces raisons vient s'en ajouter une autre : notre manque de persévérance. Jésus pourtant a insisté sur le devoir de persévérance et Paul, fidèle à l'enseignement du Maître, par trois fois a prié le Seigneur de le libérer de l'écharde qu'il portait dans sa chair. Il a persévéré et il a compris que le but de la prière n'était pas de forcer Dieu mais d'amener l'homme à saisir la volonté de Dieu. Il a trouvé la réponse dans le refus justifié par ces mots : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse ».

Loin de nous joindre aux déçus, aux désappointés qui abandonnent la prière parce que les difficultés subsistent, joignons-nous à ceux qui ont prié et persévéré dans la prière afin de mieux connaître la volonté de Dieu.

Prière.

Père céleste, Dieu d'amour, tu sais nos angoisses, et nos cris sont parvenus jusqu'à toi. Nous attendions le bonheur, le malheur est arrivé; nous espérions la lumière et les ténèbres nous environnent. Fortifie notre foi en ton amour. Fais taire les plaintes sur nos lèvres. Fais-nous discerner ta volonté paternelle même dans tes refus. Ouvre nos yeux ; donne-nous de pouvoir dire : Que ta volonté soit faite et non la nôtre. Amen.


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Ma grâce te suffit.

II Corinthiens 12: 9

 

Lecture: Hébreux 4: 14-16

LASSITUDE, doute, révolte : trois pièges auxquels nos âmes ont de la peine à échapper, lorsque Dieu ne nous a pas accordé exactement, ou immédiatement, ce que nous lui avons demandé. A l'origine des défaillances et des catastrophes de la foi, il y a généralement une prière inexaucée. Ce fut peut-être une supplication fervente, légitime, renouvelée quotidiennement dans l'angoisse, la maladie, les difficultés matérielles ou les tourments du coeur. Et Dieu n'a pas répondu.

L'apôtre Paul est atteint d'une infirmité dont nous ignorons la nature ; il en souffre, il est entravé dans son ministère ; par trois fois il demande à Dieu la guérison. Dieu lui répond : «Ma grâce te suffit».

N'est-il pas remarquable que le plus grand des apôtres ait dû, lui aussi, voir s'évanouir ses espoirs devant l'inflexible refus de Dieu? Une réponse pourtant lui a été accordée, toute différente de celle qu'il attendait. Et s'il a pu l'entendre, c'est parce que sa requête n'a jamais entraîné son âme hors des limites de l'obéissance et de l'humilité. Voilà, contrastant avec notre égoïsme, nos exigences, nos impatiences, la vraie prière chrétienne, celle qui est faite dans l'attitude du Christ à Gethsémané.

Saint Paul n'a pas obtenu la délivrance qu'il implorait, mais il a reçu autre chose. Dieu lui a fait comprendre que l'infirmité dont il souhaitait d'être déchargé était un instrument choisi, afin que soit glorifiée non pas une force humaine, mais la puissance de Dieu. Laissons-nous rassurer et enrichir par cette révélation accordée à l'apôtre, au sein même de la souffrance. N'attendons pas d'être heureux, riches ou en bonne santé pour servir Dieu, mais apprenons à considérer sa grâce comme suffisante. Sa grâce, qui est tout à la fois son amour et sa puissance, et qui veut bien nous utiliser, avec nos faiblesses et nos misères, à la réalisation de l'oeuvre rédemptrice.

Prière.

Seigneur, puisque ta grâce doit nous suffire et remplacer pour nous les forces et les privilèges, que tu ne juges pas à propos de nous accorder, veuille accepter l'offrande de nos coeurs. Parle à nos âmes pour les apaiser ; soutiens-les par ta présence, et que notre réconfort soit de t'entendre nous dire: « Ma grâce te suffit ». Amen.


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Je resterai toujours avec Toi.

Psaume 73 : 23

 

Lecture : Psaume 73 : 23-28

COMME tu aimais ta mère, lorsque tu étais enfant! Tu disais vouloir toujours rester avec elle. Après une séparation de quelques années, tu as découvert combien tu t'étais éloigné d'elle par le coeur et la pensée. Faute sans doute de lui avoir écrit régulièrement. Il n'y a plus entre vous cette simple et immédiate compréhension qui jadis vous unissait.

Vous avez l'ardent désir de vivre en communion avec Dieu, mais ne croyez pas que votre piété demeurera vivante, inchangée, si vous n'en prenez nul souci.

Rester toujours avec Dieu, comme Marie aux pieds de Jésus, cela implique une préférence; cela signifie que nous avons rejeté au second plan tout ce qui n'est pas «la chose nécessaire».

Dans notre vie bruyante et remuante, à quel magnifique effort de persévérance nous obligent ces mots du Psalmiste! Courir à son travail, à ses soucis après avoir consacré à la prière un instant matinal, ce n'est pas assez. Toujours veut dire tout le jour.

Au cours des obsédantes besognes, avec lui, travailler en priant... Au milieu des compagnies les plus diverses, tôt le matin, tard le soir...

Tous les jours. Ceux qui sont ensoleillés et ceux où le coeur pleure; les jours de deuil ou de souffrance amère, se placer dans le même rayonnement de grâce.

Toujours. Quand la vieillesse succède à la virile audace; quand la voix se brise et que le bras fatigué retombe.

Plus loin encore, quand le souffle s'éteint et qu'ici-bas s'achève la course. A jamais avec Dieu. 0 bonheur sans pareil!

« Pour moi, je resterai toujours avec toi.»

Prière.

Mon Dieu, plus près de toi,
C'est le mot de ma foi:
Plus près de toi.
Dans les jours où l'épreuve
Déborde comme un fleuve,
Garde-moi près de toi,
Plus près de toi. Amen.


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Intimité.

Apocalypse 3: 20

 

Lecture : Apocalypse 3 : 19-22

Nous croyons en Dieu dont la nature nous révèle la puissance et la gloire. Nous comprenons l'adoration mêlée de crainte ressentie par les hommes de l'Ancienne Alliance devant l'Eternel, Créateur des cieux et de la terre. Comme chrétiens, nous acceptons de le considérer comme un Père qui aime, qui pardonne et qui sauve. Toutes ces locutions abstraites qui cherchent à définir une seule et même personne, notre Dieu, constituent-elles pour nous une réalité vivante animant notre être intérieur?

Si nous aimons la communion fraternelle qui nous fait dire avec d'autres, selon l'enseignement du Christ : « Notre » Père, pouvons-nous nous réclamer de Jésus et nous écrier avec lui: « mon » Père? Dieu souhaite entrer dans mon sanctuaire intérieur; pour qu'il puisse le faire, je dois moi-même lui ouvrir la porte.

Père, Dieu l'est pour tous les hommes, même pour ceux qui le renient; mais pour qu'il soit «mon » Père, il faut que j'accepte de devenir son enfant, le priant de venir régner à ma place dans ma maison. Si j'ouvre la porte, il entrera malgré l'obscurité, malgré le désordre que sa lumière mettra en relief à mes yeux.

Il entrera, non pour me juger et me condamner, mais pour m'aider à faire disparaître les souillures qui sont indignes de lui.

Alors, sa lumière m'éclairera... Elle illuminera ma maison... si j'ouvre la porte...

Prière.

Mon Dieu, pour que tu me guides, j'accepte de soumettre ma volonté à la tienne...

Mon Père, je te prie de me conserver cette lumière que tu fais jaillir en moi, par ta grâce. Amen.


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Je me nourris de tes paroles.

Jérémie 15: 16

 

Lecture: Psaume 119: 10-16

CHERCHEZ... lisez... et nous voudrions ajouter: comprenez, ou mieux encore : écoutez et votre âme vivra.

Il ne suffit pas de posséder une Bible, si belle soit-elle, pour être sauvé; il ne suffit pas non plus d'y jeter, de temps en temps, un coup d'oeil rapide, curieux et superficiel; il faut la lire avec passion. Il y a, sans doute, dans l'Ecriture sainte, des récits déconcertants ou des affirmations dont nous avons de la peine à comprendre le bien-fondé; mais, au-dessus de ces questions de détail, il y a, présentée de la façon la plus émouvante, l'expérience des hommes auxquels Dieu a parlé. Ce que Dieu a dit à ces hommes d'autrefois pour les instruire, les fortifier et les sauver, il l'a répété dès lors souvent, à tous ceux qui lui ont demandé son aide et se sont fiés à lui.

Dieu veut nous parler aussi, et sa Parole est là précisément pour nous révéler le sens de la vie, nous enseigner la force et nous donner la paix. Tels des enfants qui se plongent dans la lecture d'une histoire qui les passionne, absorbons-nous dans la lecture de la Parole de Dieu, et si nous demandons à Dieu l'intelligence nécessaire à la compréhension du Livre saint, nous entendrons à notre tour, comme s'il nous était personnellement adressé, le message de l'Esprit vivant.

Alors, au fur et à mesure que nous avancerons, tant dans la vie que dans notre lecture, nous nous sentirons pressés de connaître mieux les divines leçons; notre expérience intime rejoindra l'expérience humaine et nous saurons nous aussi l'amour infini de Dieu qui seul peut nourrir notre âme et l'apaiser.

Aux heures ténébreuses, où l'angoisse étreint les coeurs ; dans les temps de disette où l'âme languit, faute de nourriture appropriée, la Parole de Dieu, inaltérable, rassure seule et nourrit.

Prière.

Seigneur, que ta Parole soit de plus en plus une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier; qu'elle alimente notre âme et nous enseigne la vie; que par elle, nous apprenions à t'aimer mieux et à te servir davantage. Amen.


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L'Eglise, colonne et appui de la Vérité.

1 Timothée 3: 15

 

Lecture: Ephésiens 4: 11-16

APRES la mort des apôtres et la disparition des premiers témoins, l'Evangile, parole de vérité, a été confié à l'Eglise; non pas à quelques personnalités d'élite, mais à l'ensemble des croyants, au corps vivant que constituent ici-bas, et à travers les siècles, tous ceux qui croient en Jésus-Christ, vivent de sa grâce et se laissent conduire par son Esprit.

Les générations de croyants se succèdent, mais l'Eglise se perpétue. Tandis que les hommes passent, seule l'Eglise est capable d'assurer jusqu'à la fin la transmission du flambeau sacré de la foi, la conservation et la prédication de la vérité qui sauve.

La Parole de Dieu, proclamée par Jésus-Christ, ne peut avoir toute son efficacité que lorsqu'elle est prêchée dans l'Eglise et vécue par l'Eglise. C'est par I'Eglise que la vérité éternelle pénètre dans le siècle et se répand sur la terre. Dans l'Eglise, l'Evangile déploie en permanence sa puissance de régénération et de vie, et trouve un rempart contre ceux qui lui sont hostiles. C'est donc donner une juste image du rôle de l'Eglise, de dire qu'elle est sur la terre «la colonne et l'appui de la vérité».

Reconnaissons cette haute mission et, si nous aimons la vérité, si nous voyons dans son action rédemptrice l'unique espoir des hommes pécheurs et du monde perdu, maintenons à l'Eglise notre attachement et notre fidélité.

Prière.

O Dieu, tu n'as pas abandonné l'Evangile à la faiblesse des hommes, mais tu l'as confié à l'Eglise contre laquelle les puissances de l'enfer ne prévaudront point. Nous t'en bénissons et te demandons de fortifier ton Eglise, pour que, par elle, la vérité étende son règne sur le monde. Au nom de ton Fils, Jésus-Christ. Amen.


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Veillez, soyez fermes dans la foi.

1 Corinthiens 16: 13

 

Lecture: 1 Pierre 5: 8-11

APRES le Maître, les apôtres nous font entendre sans cesse l'appel à la vigilance. Combien d'exemples la Bible ne contient-elle pas de chutes affreuses ou de défaillances humiliantes de la part d'hommes qui n'avaient plus veillé sur leur coeur! Pensez au roi David, à Salomon, à Judas, à Simon Pierre, à Ananias et Saphira. Et autour de nous n'y a-t-il pas de ces hommes qui ont commis des fautes graves dont on ne les eût jamais crus capables, ou qui sont tombés peu à peu dans le matérialisme, l'amour de l'argent, l'alcoolisme, la débauche, l'impiété? Nous-mêmes n'avons-nous pas été une fois bien près de l'abîme?

Oui, il n'est pas de bassesse à laquelle ne puisse descendre le meilleur chrétien, s'il ne veille pas et ne s'affermit pas. Et sans aller jusque-là, nous sommes conduits insensiblement à une vie sans grandeur, sans noblesse, sans foi, à une vie qui n'est plus digne du saint nom de chrétien.

Il faut donc veiller. Il faut regarder où l'on va. Les occasions d'entraînement et les ennemis de notre salut joints à notre faiblesse naturelle et à notre fragilité intérieure sont innombrables et parfois redoutables. «Satan, dit un apôtre, se déguise en ange de lumière. » Le mal n'est séducteur que parce qu'il est séduisant. Il faut faire attention aux idées qui nous viennent, aux sentiments qui prennent naissance en nous, et nous interdire un premier pas dans un chemin qui se révèle dangereux pour notre âme; d'autant plus que nous vivons en un temps où l'impiété et l'indiscipline des moeurs sont souvent mieux vues que la foi et l'obéissance à Dieu. Il faut tenir sa lampe allumée et constamment revenir à Dieu et à sa Parole; par la prière demeurer en sa sainte communion, afin d'être affermi constamment dans la foi.

Prière.

O Père, tu attends de nous que nous veillions ; car tu ne gardes que ceux qui veulent être gardés. Par ta voix au dedans de nous, rappelle-nous donc sans cesse qu'il faut être vigilant. Amen.


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Nos armes.

Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu. Ephésiens 6: 11

 

Lecture: Ephésiens 6: 10-18

VOILA un langage bien guerrier dans le livre de paix et d'amour. L'apôtre Paul l'a employé pour rappeler que l'homme doit constamment lutter dans la vie, et que le chrétien qui veut être fidèle doit combattre encore plus et autrement que tout autre.

Dans cette lutte spirituelle, les armes mises à notre disposition sont les armes de Dieu.

Tout d'abord, il faut se revêtir de vérité et de justice. Le chrétien doit être vrai, toujours, dans son attitude, dans ses paroles, dans ses jugements comme dans ses pensées; il doit trouver comme Zwingli que «la vérité est pour l'esprit l'objet le plus cher, le plus précieux, le plus désirable ».

Le chrétien doit être juste ; la justice consiste tout d'abord à ne pas faire de tort à notre prochain, à ne pas le juger selon son attitude à notre égard, ni selon notre conception de la vie; la justice implique surtout le respect de nos semblables, de leur manière de vivre, de leurs opinions, de leurs convictions. Elle est faite de cette compréhension que Jésus a manifestée même aux plus petits.

Alors il faut entrer dans la lutte ; et le chrétien ne peut être qu'aux avant-postes ; là il recevra des coups ; plus il sera fidèle, plus il sera exposé ; mais il possède le bouclier de la foi. Croire en Jésus, c'est avoir l'assurance que nous combattons pour une cause qui n'est pas la nôtre, mais la sienne; lui, qui a gagné toutes les batailles, lutte avec nous; il nous défend et nous préserve de toutes défaillances.

Notre combat est fait d'attaques et surtout de contre-attaques, pour répondre aux coups, nous possédons la Parole de Dieu; l'Evangile nous apporte la vérité et nous donne le courage de lui rendre témoignage ; il nous indique à chaque instant ce que nous avons à faire; il crée en nous l'enthousiasme, l'audace, la volonté d'aller jusqu'au bout, nous faisant entrevoir la victoire certaine de Dieu.

Qui pourrait hésiter à prendre ces armes?

Prière.

Notre Père, nous avons à lutter; mets au dedans de nous un esprit de patience et de compréhension; rends-nous courageux et persévérants. Tu nous offres les armes de l'esprit; nous les connaissons; inspire-nous la volonté de les saisir. Qu'à tes ordres, ô Père, nous soyons des soldats fidèles et obéissants. Amen.


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Ils n'ont point de racines.

Luc 8. 13

 

Lecture: Luc 8: 11-15

CE sont les auditeurs superficiels que vise la parole de Jésus; ceux-là sont facilement touchés, il est aisé de les émouvoir! Il suffit d'agir sur leur sensibilité pour provoquer une conversion hâtive. Parlez avec force, aussitôt les élans, les soupirs, les résolutions se produisent; mais c'est un feu de paille!

Ils reçoivent l'Evangile avec joie, précisément par le fait qu'il reste à la surface de leur âme superficielle. L'Evangile ne pénètre pas dans la conscience, alors qu'il devrait accuser, condamner, retrancher, briser, crucifier, renouveler, amener le pécheur tremblant et confus au pied de la Croix. « Là où les sanglots du remords ont cessé, nous ne connaissons plus la vraie humanité. »

Ils n'ont pas de racines, c'est dire qu'aucun travail de profondeur n'est accompli; par conséquent, aucune résistance en face de la tentation, aucune lutte sérieuse et persévérante contre le mal, aucune force dans les épreuves et la maladie, aucune assurance en face de la mort!

Ce christianisme-là est une caricature ! Est-ce le nôtre? Si oui, repentons-nous et veillons!

Prière.

O Dieu, nous t'apportons notre coeur léger et superficiel, objet pourtant de tes soins persévérants. Bouleverse-le par la repentance et la conversion, pour qu'il soit fort à l'heure trouble de la tentation. Ecoute et exauce la prière de tes enfants qui ont faim et soif de vie vraie et profonde. Amen.


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Avec persévérance.

Courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte. Hébreux 12 : 1

 

Lectures: Hébreux 12 : 1-3 ; 12-13

DEUX termes qui font réfléchir : Courons, avec persévérance. Ils n'expriment pas notre attitude habituelle dans la vie morale et religieuse. Courir avec persévérance : oui, beaucoup le font, dans la vie de tous les jours ; ils mettent une persévérance opiniâtre à poursuivre des biens matériels ou à satisfaire leur ambition.

Mais courir, sans se lasser, pour suivre les traces de Jésus, pour avancer dans la compagnie de cette nuée de témoins qui nous précèdent, qui nous accompagnent aujourd'hui encore, c'est plus difficile et plus rare aussi.

Tel est pourtant le devoir. Le devoir, car le temps est court. Nous ne sommes pas maîtres de demain. Ne devons-nous pas déployer nos forces, sans relâche, afin d'atteindre le but? Ne devons-nous pas persévérer, parce que nous sommes faibles et vite lassés?

Le mot persévérance indique l'esprit dans lequel nous devons mener cette course : pas de hâte fébrile, pas d'imprudence vaniteuse. Il ne s'agit pas de l'effort d'un moment, comme celui du coureur qui donne son suprême élan à quelque distance du but, pour s'affaisser ensuite, épuisé. Courir avec persévérance, c'est avancer fermement, jour après jour, c'est se relever après les chutes, c'est chercher sans relâche et sans découragement l'inspiration de Jésus, qui toujours nous entraîne vers le but.

Prière.

Seigneur, tu sais nos hésitations, tu connais nos infidélités. Si nous nous égarons, ramène-nous sur ton chemin ; si nous traversons l'épreuve, soutiens-nous. Par ton secours, nous serons forts, nous avancerons avec fermeté dans la voie de l'obéissance, sur laquelle Jésus nous précède et nous appelle. Amen.


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Il trouvera son bonheur dans l'obéissance.

Jacques 1 : 25

 

Lecture : Jacques 1 : 22-25

QUAND on aime Dieu, on veut le servir, lui obéir, comme un bon serviteur obéit à son maître, comme un enfant obéit à son père bien-aimé.

L'épître de Jacques promet le bonheur à l'homme qui s'efforce d'obéir à la parole de Dieu. Il ne s'agit pas cependant d'obéir en vue d'une récompense, par intérêt ou bien par crainte d'une punition. Ce ne serait pas de la véritable obéissance, mais de la servilité.

Il faut obéir à Dieu, par amour filial, comme Jésus-Christ. L'obéissance du chrétien est un désir sincère de conformer sa vie à la volonté de Dieu. Et cette volonté, le chrétien la connaît toujours, en toute chose ; cette volonté s'exprime dans la Bible et dans notre conscience.

Quand nous disons : je ne sais comment faire, il y a une voix qui nous répond: Le vrai chemin, le voici, prends-le! C'est le chemin qui mène au salut par l'obéissance et par le sacrifice. Nous savons très bien qu'il faut passer par là ! Si nous passons à côté, ce sera la désobéissance, et ce ne sera pas du tout la bonne solution.

Regardons au Christ, écoutons-le: Que ta volonté soit faite et non la mienne! La coupe est amère; il y a des épines sur le chemin qui monte; il y a la croix! Mais il y a le regard du Père, il y a son approbation, il y a la joie parfaite : « Cela va bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître». Il est juste que tu trouves le bonheur dans ton obéissance, et c'est un bonheur d'une qualité suprême, merveilleuse.

Prière.

Notre Dieu, notre Père, nous ne comprenons pas toujours pourquoi tu nous demandes tel effort, pourquoi tu nous fais passer par un chemin difficile, par une épreuve; mais au bout de ce chemin, il y a ton amour, ta joie et ta paix. Prends-nous par la main; conduis-nous toi-même, selon ta volonté, vers l'acceptation vaillante et courageuse; envoie-nous l'esprit du Bon Berger; fais-nous entendre sa voix, montre-nous son exemple. Nous voulons, nous aussi, nourrir notre âme de ta volonté, de ce pain des forts, de ce pain de vie que tu mets sur la table de tes enfants et qui est béni en Jésus-Christ. Amen.


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