Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


Sauvés par grâce.

Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ephésiens 2 : 8

 

Lecture: Ephésiens 2 : 4-10

QUEL que soit notre âge, nous aimons beaucoup recevoir des cadeaux. Nous connaissons tous la joie impatiente des enfants, à la veille de leur « fête » et aussi la joie plus calme, mais non moins grande, du père et de la mère, devant la « surprise » préparée en grand secret par de petites mains pour leur anniversaire.

Chose curieuse: alors que nous aimons tant recevoir des présents de la part des hommes, il est un cadeau que nous avons beaucoup de peine à accepter de la part de Dieu : notre pardon ou, comme dit l'Evangile, notre salut.

Tous, nous savons que nous avons besoin d'être sauvés: chaque jour nous offensons Dieu par notre hypocrisie, nos mensonges, nos méchancetés, notre impureté. Et ces pensées et ces actes - manifestations de notre péché - nous rendent malheureux, parce qu'ils nous éloignent de Dieu. Nous éprouvons donc le désir de nous débarrasser de ce fardeau d'habitudes coupables; mais nous cherchons à nous en délivrer nous-mêmes, en nous améliorant par nos propres efforts. Et au moment où nous croyons avoir vaincu le mal sur un point, voici qu'il réapparaît, plus fort, sur un autre...

Dieu est notre Père, il nous sait engagés dans une lutte sans issue, Dieu a pitié de nous et comme gage de son pardon, il nous envoie Jésus-Christ. Le pardon que nos efforts ne peuvent pas obtenir, Dieu nous le donne. Certes nous ne le méritons pas, mais Dieu nous aime et il sait que nous devons être pardonnés pour pouvoir commencer une vie nouvelle, pour pouvoir le servir et l'aimer.

Laissons donc là l'orgueil, qui toujours nous aveugle et reconnaissons avec Paul l'apôtre que notre salut en Jésus-Christ est le plus sublime des bienfaits. Ce salut ne peut pas venir de nous, c'est un don gratuit de notre Dieu.

Prière.

Après avoir médité ta Parole, nous te rendons grâce, ô notre Père. Notre coeur déborde de reconnaissance à la pensée du salut que tu nous offres en Jésus-Christ. Mais nous te demandons pardon de ce que, si souvent, nous avons méconnu le bienfait sublime de ton amour. Garde-nous de croire que nous pouvons nous passer de ta grâce et préserve-nous de toute vanité et de tout orgueil. Pour l'amour de Jésus. Amen.


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Rayonnants de joie.

Ceux qui tournent leurs yeux vers lui ont le visage rayonnant. Psaume. 34. 5

 

Lecture : Psaume 34: 2-9

LA lumière donne aux choses leur vérité. Dans l'obscurité, il n'y a pour nous ni forme ni couleurs. Lever les regards vers Dieu, c'est recevoir la joie et l'espérance, que chaque aurore nouvelle nous apporte, car Dieu est lumière. On ne peut pas tourner réellement son âme vers Dieu sans qu'elle resplendisse de sa clarté.

Mais tandis que la nature est baignée nécessairement par l'éclat du soleil levant, il faut que l'âme, elle, fasse un effort pour se détourner des ténèbres et chercher la lumière. En théorie, il semble inconcevable que l'homme puisse préférer la nuit au jour; en réalité, l'homme aime souvent mieux fuir la lumière et se cacher dans l'ombre. Pourquoi? Jésus répond lui-même: «Parce que leurs oeuvres sont mauvaises». Il y a aussi des coeurs chargés, troublés par les peines et les remords, à qui la lumière fait peur. Il y a des yeux tellement déshabitués de la lumière, que celle-ci les blesse et les fait souffrir.

Il est des âmes sur lesquelles la lumière de Dieu s'est levée. Pour celles-ci, il fait jour constamment, même aux époques difficiles et dans les temps d'épreuves. Alors, si vous vous plaignez qu'il fait noir pour vous, nous vous disons : Tournez-vous vers Dieu. Il donnera à votre vie non seulement le sens qui lui manque encore, mais il vous donnera la vie elle-même.

Prière.

C'est toi qui es la lumière, ô Dieu, et il n'y a point en toi de ténèbres. Eclaire-nous pour que nous ayons le sentiment de notre faiblesse et pardonne nos fautes qui nous rejettent dans l'obscurité. Permets-nous de regarder à toi, pour que nous connaissions la joie véritable. Au nom de Jésus-Christ. Amen.


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Ton salut fera tressaillir mon coeur de joie.

Psaume 13 : 6

Lecture : Psaume 20: 2-9

QUELLE idée vous faites-vous des choses religieuses? je ne sais, mais j'imagine que ces idées sont bien pauvres, bien insuffisantes, probablement aussi bien étranges auprès de la réalité. L'homme - et c'est naturel - ramène tout à sa mesure; mais Dieu, de son côté, veut amener l'homme à sa mesure à lui. C'est pourquoi il vous accorde une révélation pour vous faire pressentir sa volonté, et un Rédempteur pour vous en communiquer la substance.

Le salut représente le don suprême de Dieu à l'homme, la totalité de ce don. Pour en comprendre la valeur, il faudrait le posséder tout entier; mais qui donc peut se flatter de posséder le salut de Dieu? Heureux l'homme qui en a saisi quelque chose. Quelle paix, quelle joie intérieure, quel enthousiasme ! Ce ne sont pas là choses qui se racontent ou se décrivent: c'est une illumination de l'âme.

Lorsque l'ascensionniste gravit une haute cime, à mesure qu'il s'élève, l'horizon s'agrandit. Il en est de même pour le croyant. à mesure qu'il possède davantage le salut, il en voit mieux l'immensité; il comprend que ce n'est pas là seulement un bonheur d'un instant, un bonheur fragile comme toutes les joies de la terre, mais que c'est vraiment le don de Dieu, le salut. Le salut de l'homme tout entier, le salut de tout homme, le salut de tous les hommes, et même de la création tout entière, comme l'entrevoit saint Paul.

Et encore qu'il ne saisisse que les arrhes de ce salut, son coeur tressaille de joie devant la magnificence de son Dieu.

Prière.

O Dieu, notre prière doit être avant tout une action de grâces. Nous nous prosternons devant ton infinie bonté, devant tes pensées insondables et miséricordieuses et nous t'adorons. Toi, Seigneur, Dieu du ciel, Tout-Puissant, tu prends garde à nous, tu nous aimes malgré notre petitesse et notre infidélité, tu nous appelles à ton salut et à la vie éternelle. Sois béni, ô notre Père, et donne-nous de savoir répondre à l'appel de ta grâce et entrer dans ton plan de rédemption universelle! Amen.


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Plus de condamnation!

Romains 8: 1

 

Lecture: Romains 8: 1-2, 12-17

UNE condamnation pèse sur le mal; et cette condamnation, venant du Dieu saint, atteint l'homme qui se livre au mal.

Tout d'abord, Dieu réprouve par le moyen de la conscience les affections et les déterminations coupables. Puis il frappe le péché, en faisant suivre la faute d'un châtiment. Enfin, et c'est là ce qu'il y a de plus redoutable, il exclut de sa communion l'âme qui s'oppose à lui.

Mais du moment où le pécheur renonce à son ancienne vie pour se soumettre à l'influence de Jésus-Christ, la condamnation est enlevée. Car Dieu n'est pas seulement saint, il est aussi miséricordieux.

Lorsqu'on reconnaît sincèrement ses erreurs et regrette de tout son coeur de s'être adonné au mal, Dieu ne tient pas rigueur du passé. « J'ai effacé tes transgressions... et je ne me souviendrai plus de tes péchés ». De plus, si les conséquences de paroles ou d'actes répréhensibles ne sont pas supprimées par la conversion, elle n'ont plus l'allure d'une malédiction ; elles deviennent, ce qui est bien différent, un avertissement, une mise en garde. Et surtout, l'âme en laquelle agit la vertu purificatrice et régénératrice de l'Esprit est admise par là-même dans l'alliance de Dieu.

La conversion est un changement d'orientation; elle ne suffit pas à elle seule à faire de nous des chrétiens accomplis ; elle doit être suivie de la sanctification. Bien que nous ayons rompu en principe avec le mal, le « vieil homme » subsiste en nous et, comme l'a dit Luther, «remue tant que nous vivons », nous entraînant à commettre de nouvelles fautes. Mais si nous péchons encore, ce n'est plus à plaisir, ce n'est plus de propos délibéré, c'est en déplorant ces retours offensifs du mal; et la peine que nous en éprouvons nous affermit d'autant plus dans notre résolution de suivre Jésus-Christ. Aussi, malgré nos défaillances, ne perdons-nous pas le bénéfice de la libération dont nous avons été l'objet.

Prière.

Seigneur, tu veux bien, lorsque nous revenons à toi après t'avoir offensé, nous traiter selon ta miséricorde et nous affranchir de toute condamnation, pourvu que tu trouves en nous le ferme désir de vivre selon ta sainte volonté. Nous te rendons grâce pour cette faveur immense et te demandons ton secours en Jésus-Christ. Amen.


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Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi.

Galates 2: 20

 

Lecture : Ephésiens 3 : 14-21

POUR avoir la vraie formule de notre vie ordinaire, ne devons-nous pas renverser les termes de cette affirmation et dire : c'est toujours moi qui vis, Christ ne vit pas en moi? Oui, c'est toujours moi !... mon mauvais caractère, ma mauvaise tête, ma vanité, mes passions, mes habitudes, mes lâchetés... Il n'y a rien de changé, parce que c'est toujours moi qui vis, prisonnier de moi-même, séparé de Dieu par mon péché.

Entre ces mots du pécheur: « C'est toujours moi qui vis » et l'affirmation du chrétien: « ce n'est plus moi qui vis », il y a un abîme, que nous ne franchirons point en allongeant le pas tout simplement. Cet abîme nous oblige à sauter, à nous abandonner entre les mains du Christ, pour qu'il fasse de nous de nouvelles créatures. Alors seulement, libérés de notre péché, nous pouvons dire: ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi... je ne vis plus de ma pauvre vie, source intermittente et bientôt tarie, mais de la vie abondante, jaillissant de la source inépuisable qui est Christ. Je suis délivré de l'orgueil qui empoisonnait mes meilleures actions, puisque tout ce que je fais, c'est Christ qui le fait par moi, puisque tout ce que je suis, c'est Christ qui l'est en moi. Si je puis me glorifier, c'est dans le Seigneur.

Là est le salut, le secret de la sanctification, la victoire que Dieu nous a donnée en nous donnant son Fils.

Prière.

O Dieu notre Père! Christ veut vivre en nous par le Saint-Esprit; apprends-nous à nous confier en lui. Il est notre sagesse, notre sanctification, notre vie. En lui nous serons vainqueurs; par lui nous pourrons tout, pour ton service et pour ta gloire. Amen.


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Prosternez-vous devant sa montagne sainte.

Psaume 99 : 9

 

Lecture: Psaume 99 : 1-3 ; 6-9

LORSQU'ON croit fermement en Dieu et qu'on l'aime, on se sent porté tout naturellement à l'adorer, c'est-à-dire à s'incliner sans crainte, mais avec humilité, devant sa grandeur et sa sainteté.

Quand on se prosterne sincèrement, le corps n'est pas seul à s'incliner, il y a aussi l'âme qui exprime son respect et son humilité. Le pharisien de la parabole se tenait debout pour prier, mais il ne priait pas réellement, il exaltait sa propre personne. Le péager, lui, «n'osait pas même lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine... »

Rappelons-nous aussi l'attitude d'une mère admirable de l'Ancien Testament, Anne, la mère du prophète Samuel - « je répandais mon âme devant l'Eternel! » dit-elle ; cette mère adorait et suppliait l'Eternel avec larmes, elle priait longtemps et toute son âme était ainsi répandue devant son Dieu. Quelle magnifique expression! Répandre son âme devant l'Eternel!

La montagne sainte, dont parle le psalmiste, représentait pour l'Israélite l'habitation mystérieuse de la divinité. Le chrétien pense aussitôt à ces deux collines de Garizim et de Morija dont Jésus a dit : «L'heure vient et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ».

La véritable adoration que le Père demande à ses enfants, c'est celle qui se traduit par une conduite et par des sentiments qui lui font honneur et qui font resplendir sa gloire ! « Que votre lumière brille devant les hommes, afin qu'ils glorifient votre Père céleste! »

Prière.

O Dieu, notre adoration est souvent imparfaite et peu digne de toi! Tu es grand, et nous sommes si petits, et si faibles dans nos résolutions et dans nos actions! Tu es la sainteté même, Celui dont les yeux sont trop purs pour voir le mal, et nous sommes de pauvres pécheurs. Mais tu nous rappelles que nous sommes tes enfants. Donne-nous la volonté, la persévérance dont nous avons besoin pour obtenir cette grâce. Amen.


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Faites silence pour m'écouter.

Esaïe 41 : 1

 

Lecture: Esaïe 55: 1-3, 10-11

DIEU parle constamment: dans la nature, dans les événements de l'histoire et de notre propre vie, dans le secret de notre coeur; tour à tour le Créateur, le juge, le Père s'adresse à notre âme. Il parle et provoque les remous salutaires, les élans de repentir et de consécration, les résolutions d'où sortira tout progrès moral et religieux.

Cette grande voix, un seul a su l'écouter. Même au jour de sa plus intense activité, Jésus n'a jamais manqué de s'assurer, dans la solitude, un tête-à-tête quotidien avec Dieu, Sans doute, dans ces heures-là, son âme s'adressait à Dieu ; mais il se taisait aussi pour laisser parler son Père et recevoir ainsi toutes les grâces et toutes les forces indispensables. Il revenait vers ses disciples, enrichi par tout le silence fécond où il s'était plongé.

Nous ne savons pas nous taire devant Dieu. Nous laissons trop les bruits extérieurs s'imposer à nous et nous distraire de nous-mêmes: appels du travail, des soucis, du plaisir, des tentations. Mille voix sollicitent notre coeur et nous ne savons pas fermer l'oreille et faire silence pour entendre le Seul qu'il faut vraiment écouter.

Et même lorsque nous avons réussi à écarter ces appels importants, savons-nous profiter du silence? Nous remplissons notre prière de nos exigences, de nos misères, en un mot de nous-mêmes. Nous parlons à Dieu au lieu de laisser Dieu nous dire ce que nous avons besoin d'entendre ; nous ménageons à Dieu des entretiens, mais nos paroles remplissent si bien le temps mesuré de ce tête-à-tête que Dieu n'a pas la possibilité de s'exprimer: avant qu'il ait pu élever la voix, d'autres appels retentissent qui nous distraient de lui. De là la stérilité de tant de prières. A ceux qui font si peu de cas de ces silences, Dieu ne saurait donner les richesses spirituelles, les inspirations et les impulsions que leur coeur semble souhaiter, mais dont, en réalité, ils n'apprécient pas l'insurpassable valeur.

Prière.

Seigneur, apprends-nous cette sainte attitude du recueillement. Chasse les distractions mauvaises. Rends notre coeur attentif à ta voix. Que l'exemple du Sauveur, trouvant dans cette retraite auprès de toi toute force et toute joie, soit constamment présent à notre esprit. Tu nous parles comme à lui ; tu as pour nous aussi le message de la vie et de la paix. Amen.


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Ouvre ta bouche et je la remplirai.

Psaume 81 : 10

 

Lecture : Psaume 81 : 7-11

COMME la mère tient son enfant sur ses genoux et lui donne dans sa tendresse le lait qu'il réclame, Dieu répond à nos prières.

On entend souvent dire: « A quoi sert-il de prier? Si Dieu est vraiment notre Père et s'il connaît nos besoins et la manière d'y pourvoir, pourquoi ne nous accorde-t-il pas ses faveurs sans que nous le suppliions? »

Oui, Dieu sait dans son amour ce qui nous est nécessaire, mais il faut que nous le sachions bien aussi.

Prier, c'est d'abord se recueillir pour fouiller les régions obscures de sa conscience, pour se voir tel qu'on est, avec ses instincts mauvais, ses souffrances, et aussi avec ses aspirations les plus pures, avec sa faim d'une vie meilleure. Puis, prier, c'est ouvrir son âme à Dieu pour qu'il la délivre, la nourrisse et l'apaise.

Tu as des difficultés, des angoisses, tu souffres, tu trembles devant le mal, tu n'es pas content de ta vie, tu as besoin de secours : ne reste pas seul avec ta faim ou ton désespoir, ouvre ta bouche... Dieu n'attend que ton cri pour répondre.

Notre Père exauce la prière quand elle est faite dans son Esprit. Nous devons surtout lui demander le pardon, la lumière, l'inspiration, la force, selon l'ordre de Jésus: «Cherchez premièrement le Royaume de Dieu».

Est-ce à dire que dans nos détresses et nos privations, dans ces moments où il nous semble que la nuit se fait toujours plus épaisse, nous ne puissions pas faire monter à Dieu notre supplication pour nous et pour ceux qui nous entourent? Oui certes, car il est notre seul refuge. Mais il faut que le dernier mot de notre foi soit celui de la soumission: «Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ».

Si Dieu ne nous exauce pas comme nous l'aurions voulu, s'il nous laisse notre croix , il veut nous aider à la porter, il veut nous apprendre l'obéissance. Et ce qu'il ne refuse jamais, c'est le réconfort de sa présence, c'est la communion vivante avec son Fils. La prière qui réclame l'Esprit, le bien suprême, est toujours exaucée parce que c'est Dieu, à qui elle s'adresse, qui l'a déjà inspirée.

« Ouvre ta bouche et je la remplirai. » Parole de grâce semblable à celle du Christ: « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive».

Prière.

Père, tu nous as donné Jésus-Christ pour apaiser nos tourments et pour nous conduire aux sources du salut. Apprends-nous à nous soumettre à ta sainte volonté en acceptant d'avance ce que ta main nous envoie. Nous ne te demandons qu'une chose: ta sainteté, ta justice et ta paix. Amen.


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Avec actions de grâces.

Philippiens 4: 6

 

Lecture : Psaume 145 : 1 - 10

LORSQUE nous prions Dieu, nous pensons surtout à lui exposer nos besoins, Mais nous devons aussi le remercier; nous devons joindre à nos supplications, nos actions de grâces, notre reconnaissance pour tous les bienfaits qu'il nous accorde sans cesse. « Mon âme, bénis l'Eternel et n'oublie aucun de ses bienfaits. »

Parmi nos devoirs envers Dieu, celui de la reconnaissance est un des plus importants. Tout appartient à Dieu, c'est de lui que nous tenons toute chose, et tout d'abord la vie. « C'est en lui et par lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être », selon la belle expression de l'apôtre Paul.

C'est Dieu qui nous donne la vie, qui nous communique sa vie par Jésus-Christ. C'est lui qui fait jaillir en nous nos plus hautes aspirations et c'est encore lui qui nous donne la force d'en réaliser quelques-unes. Toute victoire vient de lui qui veut chaque jour nous assister de son Esprit.

Il faut que notre vie tout entière soit un hymne de reconnaissance envers notre Père céleste.

C'est avant tout par notre conduite que nous pouvons prouver cette gratitude qui remplit notre coeur. C'est par notre affection pour ceux qui sont auprès de nous, nos parents, nos amis, nos bienfaiteurs, pour ceux qui sont sur la terre les ouvriers de Dieu.

Bénissons Dieu pour les merveilles de sa création et pour le réconfort et le soutien qu'il veut nous donner constamment et plus spécialement quand nous sommes dans la peine. Mais bénissons-le également dans les jours de joie et de soleil.

Prière.

Notre Père, tu donnes à tes enfants les trésors de ton amour et de ton esprit ; tu nous donnes la vie présente et tu nous promets la vie éternelle, si nous sommes fidèles; chaque jour, tu es à côté de nous et tu nous environnes de ta bonté et de ta lumière. Et même dans les heures sombres et difficiles, tu es toujours notre force et notre secours. Nous te remercions, nous te bénissons pour tous tes bienfaits. Mets toi-même, dans nos coeurs, le sentiment de la reconnaissance pour tous ceux qui nous aiment, qui nous aident, qui travaillent pour nous et avec nous, en ton nom même; nous te remercions pour ton salut, en Jésus-Christ. Amen.


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