Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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LA MAISON SUR LE ROC


Soumis au Père.

 

Soumis au Père pour avoir la vie. Hébreux 12: 9

 

Lecture: Philippiens 2: 5-11

INDÉPENDANT. Voilà un mot qui, dans notre pays, sonne bien: on croit que, pour être un homme et pour bien vivre, il faut éviter de se lier, de se donner tout entier. Le jeune homme riche était un « indépendant ». Il vint à Jésus, avide d'acquérir la vraie vie, mais il ne consentit pas à abdiquer son indépendance, en sacrifiant ses richesses. Et cette belle nature, que le Seigneur avait aimée, retourna dans la nuit en pleurant. Nicodème était un « indépendant ». Attiré par Jésus, il refusa de s'engager à fond. Et ce noble vieillard, qui ne voulait pas être un apôtre, n'eut que le triste rôle d'ensevelir Jésus.

De même notre génération, par le culte égoïste et aveugle du « moi », s'anémie et se trouve envahie par une tristesse, un malaise croissants qui sont un signe irrécusable de dépérissement.

Pour avoir la vie, pour s'épanouir et réaliser les infinies possibilités dont elle dispose, il faut que l'âme humaine se livre tout entière. Il n'y a pas de vie féconde qui n'implique le sacrifice de l'indépendance et la consécration totale. Aimer, c'est vivre. Vivre, c'est servir. Que d'humbles existences se sont élevées jusqu'à l'héroïsme, en donnant leur vie au service de leurs frères.

Au service du Père céleste, on a plus encore: la plénitude de la vie, la vie éternelle. Il ne s'agit pas d'expliquer ce mystère, mais de constater un fait, dont la Croix est l'illustration saisissante. Par la Croix à la gloire, par le sacrifice à la vie parfaite, par l'amour à la joie, telle est la révélation de l'Evangile, que Jésus apporte à ceux qui ont soif de vie supérieure.

La soumission à Dieu n'est donc pas seulement un devoir filial, une obligation sacrée envers le Père des esprits, mais elle est la « porte étroite », le « chemin resserré » qui mènent à la vie.

Prière.

Dieu éternel, je viens à toi, parce que j'ai été invité au nom de ton Fils. Je ne désire plus rien que de t'appartenir. je me donne à toi de la manière la plus solennelle. je te consacre tout ce que je suis et tout ce que j'ai. Amen. (Prière d'Oberlin à vingt ans.)


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Heureux ceux qui observent la justice.

Psaume 106. 3

 

Lecture: Psaume 85. 8-14

OBSERVER la justice! Cela veut dire ici se conformer à la loi de 0 Dieu.

Devant cette exigence, nous restons hésitants, partagés. Il nous semble tout d'abord qu'accepter un tel programme serait nous soumettre à une insupportable corvée. Nous envisageons l'ensemble de restrictions, de renoncements que cette décision nous imposerait, nous avons peur de tout ce dépouillement qui compromettrait définitivement notre joie de vivre, et cette austère obéissance nous semble infiniment redoutable.

Et pourtant, dès que nous avons fait quelques pas sur d'autres chemins, nous savons à quel point ces chemins sont peu sûrs. Nous épuisons nos forces à la recherche de plaisirs ou de satisfactions qui constamment nous échappent, et si parfois nous saisissons un instant les joies de ce monde, nous les sentons éphémères et fragiles. Et pis encore, chaque fois que ces plaisirs passagers sont contraires à la volonté de Dieu, nous en éprouvons du remords et du dégoût. La vie qui se livre aux sollicitations de ce monde ne connaît ni le bonheur ni la paix ; elle se développe dans le tumulte intérieur et dans des contradictions qui font souffrir.

Malgré nos résistances et nos appréhensions, le seul bonheur de notre âme, c'est d'obéir à la loi divine: « Heureux ceux qui observent la justice ».

Etre d'accord avec Dieu, vivre dans la certitude inébranlable qu'on marche selon la vérité, tel est bien le fondement du bonheur que rien ne peut ébranler. Mais il y a plus encore: cette obéissance, peu a peu, nous remplit d'une force qui nous rend victorieux de tout obstacle et de toute difficulté, et une joie rayonnante éclaire toute la vie d'une lumière nouvelle. On ne connaît ce bonheur que quand on l'éprouve, mais quand on l'éprouve, on ne le changerait pas contre toutes les séductions du monde. « Heureux ceux qui observent la justice. »

Prière.

O Dieu, qui nous as fait connaître la voie sainte du bonheur, nous te prions de nous aider à la suivre. Fais briller devant nous la clarté de ta loi, afin que nous puissions répéter d'un coeur sincère et dans une pleine certitude: «Heureux ceux qui observent la justice ». Accorde-nous cette grâce, ô notre Dieu, nous te la demandons au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen.


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Des sacrifices qui coûtent.

Il Samuel 24: 24

 

Lecture: Il Samuel 24: 18-25

HISTOIRE des religions montre que l'homme a toujours trouvé nécessaire d'offrir des sacrifices aux puissances devant lesquelles il s'est incliné. Ce fut souvent par peur, pour éviter les colères de divinités susceptibles et méchantes ; ce fut souvent aussi par intérêt, pour se concilier la faveur de dieux puissants, dont l'homme attendait un secours, une délivrance, un bienfait.

Ce n'est certes pas dans ces sentiments que le disciple du Christ présentera ses offrandes à son Dieu. Beaucoup pensent que la religion consiste à toujours recevoir et à ne jamais donner. Mais le christianisme n'est pas la religion des perpétuels mendiants; si Dieu, le Dieu de Jésus-Christ, donne tout, il exige aussi tout : la consécration totale à son service.

Or, que lui offrons-nous, à ce Dieu qui nous a tout accordé? Parce qu'il n'est trop souvent que la dernière ressource qu'on envisage quand on ne sait plus que devenir, le dernier refuge devant la terreur de la mort, le dernier médecin auquel on s'adresse dans les cas désespérés, on incline trop souvent aussi à ne lui donner que la dernière part de son temps, de son argent, de son coeur. Nous marchandons avec celui en qui pourtant nous avons la vie, le mouvement et l'être : faut-il, pour assister au culte, sacrifier cette belle matinée de dimanche? Faut-il se priver de tel plaisir pour offrir à Dieu cette somme dont l'Eglise, la Mission, la bienfaisance ont besoin? Faut-il, pour respecter la loi de Dieu, renoncer à ce marché peu honnête, mais profitable?

Honneur à ceux qui, s'inspirant de l'exemple de David, et plus encore de l'exemple du Christ, savent faire l'effort nécessaire contre l'égoïsme, pour offrir à l'Eternel des sacrifices qui coûtent. Honneur, et plus encore sainte joie, car Dieu aime ceux qui donnent gaiement.

Prière.

Notre Père, nous voulons te bénir à cause de tes grâces excellentes et de tes dons parfaits. Nous te remercions pour le pain que tu nous donnes chaque jour, pour les affections qui embellissent notre vie, pour ta présence qui nous fortifie. Veuille nous inspirer une telle reconnaissance pour tous tes bienfaits, un tel amour pour toi, que nous soyons prêts à nous consacrer à toi. Et en ouvrant nos yeux aux besoins et aux misères qui nous entourent, fais-nous goûter le bonheur qu'il y a à donner. Amen.


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Il n'a pas voulu.

Il devint tout triste, car il était fort riche. Luc 18: 23

 

Lecture: Luc 18: 18-27

JESUS nous dit de venir à lui pour avoir la vie. Dans ce but, il nous invite, comme le jeune homme riche, à nous débarrasser des entraves de l'égoïsme, à sacrifier tout ce qui fait obstacle à la vraie vie, au vrai bonheur. Et quand il voit, comme ici, que l'obstacle est l'attachement aux richesses, il n'hésite pas à agir en chirurgien de l'âme: «Vends ce que tu as et donne-le aux pauvres».

Le jeune homme ne s'attendait pas à pareille exigence. Il s'en retourne, préférant ses chaînes dorées à la compagnie de Jésus. Mais c'est tout triste qu'il s'en va, car au fond de lui-même il sent qu'il a manqué l'occasion qui décide du sort de toute une vie. Il était venu tourmenté; il repart tourmenté, mécontent de lui-même, parce qu'il n'a pas pu faire le sacrifice qui lui aurait donné la paix et la joie.

Allez demander par contre à cet autre jeune homme riche qui s'appelle Saul de Tarse s'il est triste d'avoir laissé honneur, fortune et autres avantages pour devenir l'apôtre du Crucifié. Il vous dira qu'il considère tout cela comme des balayures en comparaison de l'excellence de la connaissance de Christ. «On nous regarde comme affligés, et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous faisons beaucoup de riches ; comme n'ayant rien, et nous possédons toutes choses. »

L'attachement à l'argent est certes une chose difficile à lâcher. Mais il y a combien d'autres attachements qui sont de véritables esclavages, dont Jésus veut nous libérer, dont il nous demande le sacrifice. Et voici le sacrifice le plus grand qui puisse nous être demandé et qui implique tous les autres : le renoncement à notre moi égoïste et orgueilleux. La condition essentielle du salut, Jésus l'a formulée en disant: « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même! »

Prière.

O Dieu, tu vois combien nous craignons les sacrifices. Suscite en nous un amour tel qu'il emporte tous les obstacles qui nous séparent de toi. Amen.


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Renonce à toi-même.

Matthieu 16. 24

 

Lecture : Matthieu 16. 24-27

L'EVANGILE du renoncement et du sacrifice demeure une pierre 'd'achoppement pour plusieurs. Jésus nous demande de mourir à nous-mêmes et cette exigence est un obstacle qui nous sépare de Dieu.

Cependant, Jésus nous adresse son appel parce qu'il veut nous amener à la Vie. Il sait que l'amour de nous-mêmes est une cause de mécontentement, d'amertume et de soucis, qui nous tourmente sans répit. Il connaît notre coeur insatiable dans ses désirs, avec ses prétentions sans bornes, son ingratitude dans le bien-être et ses révoltes dans les jours d'épreuve. Il nous avertit que les coups de la vie nous laissent brisés, si nous sommes éloignés de Dieu. Ainsi, c'est à l'esclavage de nous-mêmes qu'il veut nous arracher.

Et voici le choeur des croyants qui se joint à la voix du Maître. Ceux qui ont consacré leur vie à son service, l'ont-ils jamais regretté? Le bonheur des humbles, la sérénité du malade priant Dieu que sa volonté soit faite, l'héroïsme des lutteurs partout à la brèche, la paix des hommes de foi, toutes ces joies ne proviennent-elles pas, pour les croyants, de ce qu'ils ont renoncé à eux-mêmes? S'abstenir de certaines jouissances, n'est plus pour eux un trop dur sacrifice, donner leur vie n'est plus un renoncement, car, tandis que leur passé d'égoïsme se meurt, ils reçoivent de Dieu grâce sur grâce, et les richesses d'une vie nouvelle.

C'est parce que Jésus nous aime qu'il nous adresse son appel.

Prière.

Nous nous humilions, ô Dieu, de n'avoir vécu, si souvent, que pour nous-mêmes, et d'avoir cru que nous pourrions faire notre vie sans renoncer à tout ce qui nous éloigne de toi. Ouvre nos coeurs et nos âmes pour nous faire comprendre que l'appel du Christ est vrai et que notre vie sera renouvelée et enrichie dans la mesure où elle se consacrera à ton service. Amen.


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Tous se mirent à s'excuser.

Luc 14: 18

Lecture: Luc 14: 16-24

JÉSUS compare le Royaume de Dieu à un banquet où les hommes sont conviés. A ce banquet, Dieu donne sa nourriture. Aux pécheurs il accorde le pardon, aux tristes la joie, aux fatigués la paix et le repos, aux découragés l'espérance, à tous son amour.

Jésus invitait jadis les foules affamées de vérité ; aujourd'hui il dit encore : Venez à moi. Mais à cette invitation, qui a toute la solennité d'un ordre, bien des âmes hésitent de répondre, quelques-unes opposent même un refus.

Pourquoi? Parce que l'âme humaine ne peut pas se résoudre à faire les sacrifices que Dieu demande. Mais comme il y aurait quelque inconvenance à refuser sans motif une invitation de ce Dieu qu'on prétend servir, on donne des excuses sans valeur, car en présence de ce qu'il offre, ce que nous avons n'est que misère. Nos excuses! Ah certes, nous en trouvons toujours, mais que valent-elles?

Voyez dans notre récit: que signifie cette manière d'acheter un champ sans le voir et des boeufs sans les essayer? Ou bien ces gens imaginaient un mensonge, ou alors, puisque les marchés étaient déjà conclus, ils avaient tout le temps de visiter leur champ ou d'essayer leurs boeufs.

Nos excuses à nous ne valent pas davantage; on refuse de prier parce qu'on n'a pas le temps; on ne va pas au culte sous prétexte que celui-ci ne nous apporte rien. Comme cet homme que Jésus invitait un jour à devenir son disciple, nous répondons: «Nous te suivrons, Seigneur, mais... »

Considérons l'exemple de Christ : il a obéi, il s'est sacrifié. « Il s'est rendu obéissant jusqu'à la mort et jusqu'à la mort de la croix ; c'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé. »

Prière.

Seigneur, nous ne sommes pas même dignes de manger les miettes qui tombent de ta table, et cependant quand tu nous invites toi-même à prendre part à ton festin, au lieu de t'en remercier nous méprisons tes appels. Aie pitié de notre ingratitude et apprends-nous à te rechercher avant tout et par-dessus tout. Amen.


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Permets-moi d'abord...

Matthieu 8: 21

 

Lecture : Matthieu 8 : 18-22

CRUAUTÉ de Jésus, interdisant au disciple un devoir pourtant sacré? Non! Perspicacité étonnante du Maître, qui connaît tous les détours du coeur humain. Sans mettre en doute la sincérité de celui qui veut ensevelir son père ou prendre congé des siens, il sait que ces devoirs sont des excuses, des prétextes pour ne pas venir. Il le sait même mieux que l'intéressé. Celui-ci pense venir ensuite; Jésus sait qu'il ne viendra pas, qu'aussitôt rentré dans l'ornière de la vie, il aura oublié l'appel.

C'est une grande décision pour celui qui a rencontré Jésus, que d'abandonner tout et de le suivre immédiatement. Il n'est pas étonnant que notre coeur veuille se dérober et, pour gagner du temps, cherche des excuses. Des excuses, nous en trouvons sans peine, bonnes ou mauvaises, parfois excellentes, surtout si nous pouvons alléguer quelque devoir. Ce devoir, ordinairement négligé, revêt alors tout à coup une importance exagérée: il semble impossible de nous y soustraire. En réalité, et peut-être malgré nous, notre coeur égoïste y trouve son prétexte pour ne pas rompre avec l'habitude et pour se refuser.

Un devoir, c'est encore un lien avec le monde, un contact avec le passé; et, même sacré, il peut devenir prétexte, excuse. Que de maisons de deuil où les affligés, surpris, troublés par l'appel divin, s'affairent dans la crainte secrète d'y céder, et s'adonnent aux devoirs matériels pour étouffer l'appel qui les gêne ! Et combien d'autres passeront le reste de leur vie à ensevelir un mort dont ils ont fait une idole, au lieu d'être enrichis par l'expérience de la souffrance ! Excuses, tout cela! Jésus le sait bien : «Laisse les morts ensevelir leurs morts, et toi, va annoncer le royaume de Dieu».

Heureux celui qui, ayant tout sacrifié d'avance, est prêt à rencontrer le Sauveur, et, quand il l'a trouvé, se donne à lui immédiatement, entièrement, sans restriction et sans délai!

Prière.

Dieu fidèle, dont l'amour nous convie!

Nous avons eu suffisamment de résistances et d'hésitations; nous restons confus des excuses que notre coeur, malgré nous, invente. Que vienne enfin le jour où nous serons aux pieds de Jésus, brisés et consentants, prêts à le suivre dans les sentiers de la vie. Amen.


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Les enfants de lumière.

 

Les enfants de ce siècle sont plus prudents que les enfants de lumière. Luc 16: 8

 

Lecture : Luc 16 : 1-8

ATTITUDE de l'économe infidèle est Incontestablement un scandale pour la conscience humaine, et personne ne saurait trouver la moindre excuse à sa conduite malhonnête. Pourtant, nous est-il dit, « Jésus loua l'économe de ce qu'il avait agi avec prudence».

Est-ce bien le Maître saint qui propose à l'admiration de ses disciples le procédé d'un serviteur dont la fourberie est aussi manifeste?

Oui, Jésus admire l'habileté, la prudence de cet homme qui, traqué de toutes parts, à la veille de la faillite, réussit encore à se tirer brillamment d'affaire. Il songe aux trésors inépuisables d'intelligence et de savoir-faire que les hommes dépensent chaque jour, lorsqu'il s'agit de s'assurer quelque avantage matériel. Il évoque ces prodiges d'habileté et de ruse dont nous ne cessons de donner le spectacle quand notre bourse est en jeu ou ces longues journées que nous passons courbés sur notre travail, avec la seule préoccupation du gain. Et par un retour bien naturel, Jésus compare cette prudence des enfants du siècle à celle des enfants de lumière, des chrétiens. Comparaison décevante qui lui arrache cette exclamation mélancolique : les enfants de ce siècle sont plus prudents que les enfants de lumière.

Percevons-nous le reproche qui se cache sous ces mots ? Réalisons-nous que le Dieu saint qui nous appelle à la vie éternelle, a le droit d'attendre de nous, pour le triomphe de sa cause, un zèle au moins égal à celui que nous déployons pour gagner les biens de la terre? Comprenons-nous notre devoir impérieux d'user de l'intelligence que Dieu nous a donnée, pour l'accomplissement fidèle de nos devoirs spirituels, pour les conquêtes de la foi ?

Pour mériter notre glorieux titre d'enfant de lumière, il faut que nous mettions au service du Maître et à l'acquisition des seuls biens qui demeurent, toutes nos possibilités, tout notre zèle, toute notre prudence.

Prière.

Père! nous nous humilions devant toi d'avoir si souvent laissé les préoccupations terrestres régner sur notre coeur. Délivre-nous de cet esclavage qui nous condamne. Apprends-nous à mettre à ton service les talents que tu nous a confiés. Amen.


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La source de la vie est en Toi.

Psaume 36: 10

 

Lecture: Psaume 36: 6-11

CEUX qui vivent vraiment ne sont pas toujours ceux qu'on pense. Il y a des gens très actifs qui travaillent beaucoup ou qui mènent la vie à grandes guides, dont l'existence est une agitation perpétuelle ; ils sont peut-être jeunes, forts, en santé, mais ce ne sont que des fantoches. Ne dit-on pas d'ailleurs de certains vivants qu'ils ont la mort dans l'âme? Au contraire, nous voyons des gens faibles peut-être, âgés, malades et qui pourtant donnent l'impression de vivre intensément : ils ont un coeur vibrant et sensible, ils ont des affections profondes, ils ont une espérance ferme qui les soutient. C'est parce qu'ils connaissent non pas la vie seulement mais la source de la vie. Ils vont y puiser sans cesse du courage, de l'espoir, de la joie ; ils sont fortifiés dans leur faiblesse et à l'heure de la souffrance et de la mort, quand la vie semble les quitter, plus que jamais ils sont près de cette source et s'y désaltèrent. Or cette source est près de nous aussi. Elle n'est pas vers des glaciers inaccessibles, elle jaillit à côté de nous, au bord de notre chemin. C'est Dieu.

Il est là en effet pour nous fortifier, pour entretenir notre vie qui, loin de lui, tarit comme un ruisseau que plus rien n'alimente. Aimer en Dieu, souffrir en Dieu, espérer et nous réjouir en Dieu, mourir en Dieu, voilà la vraie vie.

Mais encore, personne ne peut boire à notre place l'eau qui nous désaltère. C'est pourquoi il faut aller et retourner sans cesse, soi-même, chercher auprès de Dieu la vie dont il est la source.

Prière.

O notre Père, tu donnes et tu maintiens la vie au croyant qui te cherche. Tous, nous ne vivons que par toi. Source de la vie, fais que nous restions en communion avec toi dans la foi, dans la prière, dans l'amour. Amen.


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