Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


Tout pour la gloire de Dieu !

1 Corinthiens 10: 31

 

Lecture : 1 Corinthiens 10 : 31 -11 : 1

QUEL mot d'ordre! Proposé aux chrétiens de Corinthe par saint Paul, il a été remis en honneur, avec force, par Calvin. Il a inspiré la vie de nos pères, nourris de la Bible retrouvée, formés à la rude école des prophètes et des apôtres.

Nous aurions besoin aujourd'hui de placer ces mots partout où l'on travaille et où l'on se délasse, comme un rappel, toujours présent, de nos responsabilités et de nos devoirs.

«Noblesse oblige », disait-on autrefois. Etre enfant de Dieu, du Dieu saint, racheté par Jésus-Christ, oblige aussi. Le chrétien doit se distinguer de ceux qui ne le sont pas, par le sens qu'il donne à sa vie. Se détournant résolument de tout ce qui est bas, vil, impur, faux, malhonnête, dans l'accomplissement de sa tâche, il poursuit ce magnifique idéal: la gloire de Dieu. Ainsi sa vie, si humble soit-elle, a une valeur infinie.

« Faites tout pour la gloire de Dieu! » Saint Paul donne un principe de vie Sainte, mais aussi une règle pratique pour la conduite de tous les jours. Glorifier Dieu, c'est se laisser guider par l'esprit du Dieu de charité. «Puis-je m'accorder telle jouissance ou dois-je m'en abstenir? - Tout est permis, répond saint Paul, mais tout n'est pas utile, tout n'édifie pas; que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d'autrui... Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. »

Nous voulons obéir à ce mot d'ordre de sainteté et d'amour. Nous voulons vivre en chrétiens, agissant dans la liberté, mais poursuivant toujours la gloire de Dieu.

Prière.

Seigneur, notre Dieu, nous nous humilions de ce que notre vie est si peu digne de toi. Accorde-nous ton Saint-Esprit, afin que nous te servions chaque jour fidèlement. De toi, par toi, pour toi sont toutes choses, en Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.


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De la race de Dieu.

Actes 17 : 29

 

Lecture : 1 Jean 3 : 1-3

NOUS confessons dimanche après dimanche que « nous sommes enclins au mal et incapables par nous-mêmes d'aucun bien».

Comprendre ces mots, en saisir la réalité tragique et certaine, c'est entrer dans la vole du salut. Mais comment pourrions-nous prier ainsi, soutenus par l'espoir du pardon, si nous n'étions pas de la race de Dieu? Serait-ce de l'orgueil de notre part? Non, c'est une affirmation de la Parole de Dieu! Sans doute nous voyons les ruines accumulées par la puissance agissante du péché, nous frémissons à la vue de toutes les vies ravagées par le mal. Mais sous la poussière, sous les apparences les plus navrantes, le Père découvre un vestige de vie et des possibilités. Tout n'est donc pas perdu, car il reste pour Lui un moyen de nous sauver. Si le péché a brisé le lien, Dieu peut et veut le rétablir parce que nous restons toujours pour lui ses enfants, nous sommes de sa race!

Nous sommes de sa race! Nous ne devons donc pas douter des relèvements toujours réalisables. Dieu veut arracher les tisons du feu ; il ne nous abandonne pas car il ne peut se renier lui-même.

Nous sommes donc appelés à monter, à grandir et, contemplant le Seigneur, à être transformés à son image afin que sa gloire soit la nôtre, afin que nous parvenions à la parfaite stature du Christ. Courage, frères, parce que vous êtes de sa race, vous êtes appelés à devenir ses fils bien-aimés

Prière.

Nous te louons Seigneur, de ce que tu veuilles bien nous appeler tes fils quoique nous soyons pécheurs. Ton coeur de Père est plein d'une compassion infinie pour la poussière que nous sommes. Par Jésus-Christ, tu nous arraches à notre misère, tu nous réconcilies avec toi, tu nous ouvres la porte du salut que nul ne peut fermer. Nous te louons pour ces bras tendus qui nous reçoivent dans la maison paternelle. Nous sommes tes fils et tu es notre Père. Nous te bénissons pour cette certitude. Amen.


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Heureux ceux qui ont le coeur pur.

Matthieu 5: 8

 

Lecture: Philippiens 4: 8-9

LE coeur, centre moteur de notre vie physique, est un organe de première importance pour la santé. Caché aux regards, il n'en est pas moins le régulateur de toute l'activité du corps, et le siège de tous nos sentiments. «Dieu sensible au coeur », disait Pascal, qui, par ces mots, cherchait à définir la religion. Oui, c'est le coeur qui sent Dieu, et ce coeur doit être purifié pour que s'établisse une communion vivante entre l'homme et son Créateur.

Vous êtes-vous parfois arrêté au bord d'un de ces lacs minuscules que nos montagnes recèlent entre leurs flancs, loin de la foule tapageuse? Ce n'est pas l'eau dormante d'un étang, souillée par les débris de végétaux en décomposition. Les lacs d'altitude ont au contraire une eau fraîche, limpide, tonique. Le ciel se reflète à leur surface et les pentes de la montagne se prolongent dans leur transparence. Image du coeur qui vit de droiture et de vérité.

Est-il possible de garder un coeur pur? Jésus n'affirme-t-il pas que du coeur viennent les mauvaises pensées? Qui dé nous, hélas, n'en a fait la douloureuse expérience, mais par la force que Dieu donne, on peut devenir « maître de son coeur ». Il faut pour cela régulariser les élans de notre vie intérieure que troublent souvent les passions ; il faut veiller sur nos affections, nous tournant résolument vers les choses d'en haut; il faut chercher par une discipline quotidienne, Celui qui pouvait dire: Moi et le Père nous sommes un. Alors, par l'Esprit qui purifie, notre coeur pourra refléter le ciel.

Heureux, déclare le Maître, ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu.

Prière.

Père saint, tu nous offres un bonheur parfait, éternel. Par ton Esprit, imprime à nos âmes cet élan qui les porte vers la vie sainte et pure, qui les détache de toute hypocrisie, de tout mensonge! 0 Dieu, crée en nous un coeur pur, afin que nous puissions voir ta face et nous réjouir de ta présence. Amen.


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Dirigez vos pas dans le droit chemin.

Hébreux 12: 13

 

Lecture : Psaume 112 : 1.6

CHACUN dit: «On doit vivre sa vie». Sous ces mots innocents se voilent des réalités qui le sont moins. Car ils signifient que chacun, sans se soucier d'autrui, sans songer aux conséquences de ses paroles ou de ses actions, peut agir comme bon lui semble, se plier aux caprices d'une heure ou ériger ses passions en divinités adorées. L'homme devient ainsi l'esclave du plus triste égoïsme, qui peu à peu conduit aux chutes douloureuses et à la perte de cette dignité, qui seule confère à l'existence sa réelle valeur.

C'est pourquoi l'écrivain sacré propose aux fidèles de se soumettre à une ligne de conduite fixe, le «droit chemin », sur lequel désormais ils s'avanceront jour après jour. Le droit chemin, combien cette simple expression nous donne à réfléchir! Elle nous dit d'abord que les voles de Dieu sont droites; les sentiers tortueux sont odieux à l'Eternel, car il aime avant tout le coeur loyal, sincère, d'où sont exclus les artifices hypocrites qui permettent de servir plusieurs maîtres. Elle nous dit ensuite que ce chemin est ardu, puisque tous les détours qui faciliteraient l'ascension sont interdits ; il n'est même pas permis de quitter le sentier, ne fût-ce que pour cueillir cette fleur rare qui pousse à quelques pas. Elle nous dit enfin que le droit chemin exige de celui qui s'y dirige une parfaite droiture dans toutes les circonstances de la vie, si bien que les intérêts personnels, sous aucun prétexte, ne sauraient l'emporter sur ceux du prochain. Pour le chrétien, le droit chemin se confond avec le chemin étroit qu'a suivi son Maître ; l'essentiel pour lui est d'arriver au but, même au prix des peines les plus grandes; il sait en qui se confier et où trouver de l'aide et lorsque son Sauveur lui dit: « Suis-moi», il ignore toute hésitation, toute peur, pour ne plus connaître que la joie d'une vie digne de celle du Christ.

Prière.

O notre Dieu, accorde-nous la vraie dignité, non pas celle que nous confèrent les choses humaines, mais celle que nous donne notre fidélité à ta volonté et qui fera de nous tes témoins. Amen.


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Sois maître de ton coeur.

Celui qui est maître de son coeur vaut mieux que celui qui prend des villes. Proverbes 16: 32

 

Lecture : Proverbes 4: 20-27

PRENDRE des villes, c'était l'idéal le plus cher des petits princes et des roitelets dans l'entourage desquels s'est formée la sagesse des Proverbes. Est-ce un idéal aussi éloigné qu'on pourrait le croire, de nos esprits modernes? Après tout, «prendre des villes», c'est se procurer du butin, des richesses, des trésors matériels de toutes sortes, acquérir des gens qui vous servent en esclaves, jouir d'une domination effective sur un groupe d'hommes vivants. Or, que poursuivons-nous, les uns et les autres, sur des plans divers, au cours de notre existence? Le but le plus certain des efforts de la plupart n'est-il pas d'arriver à la maîtrise dans un domaine spécial, de conquérir le pouvoir dans telle sphère particulière d'action, et même, quand cela est nécessaire pour réussir, de plier des volontés humaines au service des ambitions qu'on se persuade légitimes?

Or, pendant ce temps, le coeur échappe à toute discipline. Comme on ne s'occupe guère de lui, il s'égare peu à peu, il devient la proie des secrets désirs et des passions qui le guettent toujours. Il est étonnant de constater combien les hommes qui réussissent, comme on dit dans le monde, sont fréquemment les jouets de leurs passions ou les esclaves d'un «moi » qui échappe au contrôle de leur conscience.

C'est qu'il n'est point aisé d'être maître de son coeur. Il est beaucoup plus facile de brandir l'épée des succès intellectuels, économiques, politiques ou financiers que de dominer sur un seul de ses instincts ou de maîtriser une impulsion habituelle. A cette oeuvre de longue haleine ne suffisent ni le travail, ni les efforts, ni la patience, ni la bonne volonté, ni même une croyance juste. « Hors de moi, disait Jésus, vous ne pouvez rien faire. » Cette affirmation est vraie particulièrement ici. Nous pouvons être, tout seuls, de grands conquérants en divers domaines. Mais dans celui de la domination de soi, on ne le devient qu'en abdiquant devant la souveraineté d'un plus puissant.

Prière.

Seigneur, ouvre nos yeux sur notre véritable état. Ne permets pas qu'en agissant au dehors, nous nous cachions à nous-mêmes, par une ruse adroite, ce que nous sommes dans le profond de nos coeurs. Donne-nous la force de nous voir, de nous juger, et de nous vaincre en nous soumettant, au nom de Jésus-Christ. Amen.


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Soyez virils.

1 Corinthiens 16: 13

 

Lecture: Il Timothée 2: 3-13

SOYEZ virils ! L'apôtre semble s'adresser à des soldats tant il parle avec énergie et l'on a, en l'écoutant, l'impression d'une troupe en armes que son chef passe en revue avant de l'envoyer au combat. N'est-ce point dans une lutte, en effet, que la conscience du chrétien est engagée, la lutte grandiose et continue pour la cause du Christ et contre les puissances du mal, celles du dehors comme celles qui assiègent nos pensées! Pour atteindre la cime que défendent de redoutables escarpements, le grimpeur doit mettre en activité, non son enthousiasme seulement, mais sa volonté résolue et tenace; il n'en saurait être autrement pour cette ascension que doit être la vie.

Soyez des hommes, déclare l'apôtre. Or, qu'attend-on d'un homme, sinon qu'il soit calme, qu'il envisage sans crainte les conséquences de ses décisions, et qu'il supporte sans fléchir les peines et les vicissitudes? Celui donc qui veut prendre place dans les rangs des disciples de Christ ne saurait se contenter d'une piété mièvre, bercée au son des phrases pieuses; mais, à l'exemple de l'apôtre, il doit avoir une foi vivante, joyeuse et agissante.

Soyez virils dans vos joies comme dans vos tourments et ne considérez pas comme une catastrophe de menus désagréments, de légères privations ou des épreuves minimes ; soyez virils dans vos décisions jaillies de la prière, virils dans le regard assuré que vous jetez sur demain, virils enfin dans votre adoration afin qu'en elle passe toute votre âme, ne priant pas pour essayer seulement mais comme un homme qui veut, qui sait aussi que l'amour divin brise les pires résistances.

Prière.

Seigneur, donne-nous d'honorer, comme Jésus, notre titre d'homme. En face des difficultés, des épreuves ou des tentations, soutiens-nous et que notre esprit, en communion constante avec toi, demeure viril et vaillant. Amen.


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Je ne me laisserai asservir par rien.

1 Corinthiens 6: 12

 

Lecture. Galates 5 : 1, 13-14

QUI, dans son esprit d'indépendance, n'a jamais dit: «Je ne me laisserai asservir par rien »?

Et pourtant, nombreux sont les esclaves de la boisson, de l'inconduite, de l'avarice, de la médisance, de l'orgueil. Or, aucun d'eux n'a choisi, de propos délibéré, son esclavage. Ils ont tous dit : je saurai m'arrêter à temps. Mais peu à peu, ils ont été encerclés, réduits à la servitude. Solennel avertissement!

Pour éliminer de notre vie tout ce qui nous entraîne au mal, il nous faut accepter la parole sévère de Jésus : « Si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi».

Par nous-mêmes, avec nos seules bonnes intentions, nous sommes incapables de nous garder du mal. Mais ce qui est impossible à l'homme est possible à Dieu.

Jésus ne nous demande pas de mépriser les choses de la terre, ni de nous retirer du monde et de nous enfermer dans une tour d'ivoire, où les tentations viendraient quand même nous assaillir. Il veut que nous lui abandonnions la direction de notre vie et que nous sollicitions chaque jour la force divine. Dieu seul nous permettra de remporter la victoire sur cette puissance d'asservissement que peuvent constituer, pour nos coeurs enclins au mal, les choses dont il nous donne la jouissance.

«Un navire, disait Sundar Singh, a été fait pour naviguer sur l'eau, mais si l'eau pénètre dans le navire: il coule. L'homme a été créé pour vivre dans le monde, mais si l'esprit du monde le pénètre: il sombre. »

Prière.

O Dieu notre Père, bénis sois-tu d'avoir mis dans nos âmes ce besoin de liberté. Mais pour que nous puissions jouir librement de ce que tu nous accordes, donne-nous ton Saint-Esprit. Dirige nos vies, nos activités et nos pensées, afin que nous ne nous laissions asservir par rien. Amen.


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Par humilité.

Considérez les autres, par humilité, comme supérieurs à vous-mêmes. Philippiens 2: 3

 

Lecture: Matthieu 8: 5-13

L'HISTOIRE du centenier de Capernaüm nous apporte un précieux encouragement à l'humilité. Ce centenier romain, oubliant qu'il appartient au peuple vainqueur, se déclare indigne de faire venir notre Seigneur chez lui, et Jésus, admirant sa foi, lui accorde d'un seul mot la guérison de son serviteur. Que de fois, depuis lors, le Sauveur n'a-t-il pas insisté sur cette vertu ! C'est ainsi qu'il a donné en exemple aux disciples, les petits enfants ou le péager qui, dans le temple, se tenait à l'écart et n'osait pas lever la tête. Il a montré dans l'humilité la condition même de l'entrée dans son Royaume. On l'a dit, la porte du Royaume n'est pas seulement étroite, mais elle est basse. Nous ne pouvons en effet nous prévaloir de rien, car nous recevons tout de la grâce de Dieu.

Pourtant les moindres choses suffisent à éveiller et entretenir notre orgueil ! Les dons de notre intelligence, notre situation dans la société et dans l'Eglise, nos succès nous font croire à notre propre valeur et nous poussent à nous considérer comme supérieurs aux autres.

Mais contemplons notre Seigneur: Il prend place à table avec des pécheurs et des péagers, il lave les pieds de ses disciples, il accepte l'ignominie de la croix. L'humilité est le chemin du salut sur lequel nous sommes certains de rencontrer notre Maître.

Par l'humilité, nous renonçons à nos illusions sur nous-mêmes, nous nous voyons tels que nous sommes et nous nous plaçons dans la vérité qui seule nous rend capables de dire: « J'ai péché». Elle nous amène à Celui qui nous relèvera. Elle nous enseigne a ne plus voir nos prétendus droits mais à comprendre ceux de nos frères. Elle crée la bienveillance et l'amour. C'est par l'humilité que nous pouvons vivre en paix avec ceux qui nous entourent et recevoir les richesses de la grâce de Dieu.

Prière.

Seigneur notre Dieu, tu résistes aux orgueilleux, mais tu fais grâce aux humbles. Ouvre nos yeux, touche nos coeurs pour que nous sachions nous voir tels que nous sommes et pour que nous puissions découvrir chez les autres ce qui les rend supérieurs à nous-mêmes. Donne-nous de vivre par ton Esprit, humbles et confiants, en Jésus-Christ notre Sauveur Amen


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Prends garde!

Que celui qui croit être debout prenne garde qu'il ne tombe. 1 Corinthiens 10: 12

 

Lecture: Luc 22 : 31-34

Il y a deux manières d'affronter la vie sans trembler. La première c'est de se confier en soi et d'avoir une haute opinion de sa force.

La seconde, c'est de se confier en Dieu et d'être pénétré de sa faiblesse.

Mais, tandis que la confiance en Dieu est un gage de victoire, la confiance en soi contient un germe de chute. L'homme n'est jamais si fort dans les tentations, que lorsqu'il reconnaît sa faiblesse et se tient sur ses gardes ; il n'est jamais plus près de succomber, que lorsqu'il se croit fort et néglige de veiller.

La puissance du Tentateur vient, tout entière, de l'impuissance de ceux qu'il attaque, de leur insouciance, de leur manque de vigilance. Nous reposons-nous sur nous-mêmes, nous disons-nous qu'au moment de la tentation, il y aura moyen de nous tirer d'affaire ? La chute est alors certaine. Voulons-nous plutôt prendre garde à nous-mêmes, traiter comme quantité négligeable la force que nous trouvons en nous, et puiser en Dieu la force véritable ? Toute victoire est désormais possible.

Il n'est qu'une force qui doive compter ici-bas, celle que Dieu peut et veut nous donner jour après jour. Il n'est qu'une attitude qui puisse nous préserver de chutes répétées, celle de la vigilance.

Veillons donc à l'orgueil qui nous cache notre misère. Prenons garde, dans les moments où nous nous sentons forts, et dans ceux-là surtout, à «notre adversaire, le diable, qui rôde autour de nous». Et, méprisant notre force apparente, puisons en Dieu celle qui doit s'accomplir dans notre faiblesse.

Prière.

O Dieu, que pouvons-nous sans toi? Nous pensons être debout, et voici que nous tombons. Nous nous sentons forts, et, sans toi, nous ne sommes que faiblesse.

Enseigne-nous la vigilance qui nous préparera au combat. Apprends-nous à détourner nos yeux de nous-mêmes, pour ne les fixer que sur toi. Que notre impuissance trouve en toi son remède et que ta force s'accomplisse dans notre faiblesse, par Jésus-Christ. Amen.


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