Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


J'ai appris à être content.

Philippiens 4: 11

 

Lecture: Philippiens 4: 10-13

PAUL est prisonnier à Rome. Son interminable procès lui pèse. Au cours de sa longue carrière missionnaire et depuis son arrestation à Jérusalem, que de péripéties! quelle existence tourmentée! Et c'est cet homme, sans ressources matérielles, de santé précaire, usé par les fatigues, les sacrifices et les dangers constants, c'est cet homme malmené par la vie, ce prisonnier sexagénaire qui écrit: « J'ai appris à être content de l'état où je me trouve ». Cela nous dépasse. Quel est donc le secret de cette prodigieuse victoire? Le voici dans cette parole: «Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu ». Dès lors, quelle assurance, quelle paix intérieure ! Il ne s'effraie plus, il ne se plaint plus, il ne regimbe plus 1 Il accepte, parce qu'il sait, il comprend.

Le bonheur ne vient pas du dehors mais du dedans ; il n'est pas dans la possession des choses mais dans nos dispositions intérieures, dans notre état d'esprit.

Le bonheur n'est pas un point de départ, mais un point d'arrivée et un résultat. Il s'acquiert, il se paie par les mille sacrifices imposés au moi égoïste et orgueilleux, toujours en conflit avec la loi spirituelle. jusqu'à son dernier jour, l'apôtre se rappela ce qui lui fut dit lors de sa conversion: « Il te serait dur de regimber contre l'aiguillon ». Il entendit aussi à plusieurs reprises : « Ma grâce te suffit, car ma force s'accomplit dans la faiblesse ». Et la même plume qui traçait glorieusement ces mots avait certes le droit d'écrire : « J'ai appris à être content de l'état où je me trouve ».

Prière.

O notre Dieu! que nous ne soyons pas de ces mécontents qui se plaignent toujours et s'aigrissent avec les années, mais que nous sachions, d'une part, nous souvenir de toutes tes grâces et en être profondément reconnaissants, d'autre part, tirer parti pour notre croissance spirituelle des épreuves et des malheurs qui peuvent nous atteindre. Amen.


.

Va avec cette force que tu as.

Juges 6: 14

 

Lecture: Juges 6: 11-16

RAREMENT on vit opposer des moyens plus faibles à une tâche plus lourde. Qu'était en effet Gédéon pour chasser les hordes madianites qui avaient envahi le pays? L'humble enfant d'une humble famille de paysans israélites. Pour aboutir, avec des ressources matérielles minimes, il n'a fallu que la vaillance d'une âme qui s'appuie sur la force de son Dieu. C'est ainsi que, des siècles plus tard, une simple bergère, Jeanne d'Arc, obéissant à l'appel intérieur boutait hors de France les Anglais que n'avaient pu vaincre des généraux et des troupes aguerries. C'est avec la même force, celle de la conscience appuyée sur le témoignage de Dieu dans sa Parole, qu'à la diète de Worms, le petit moine Luther put tenir tête aux deux plus grandes puissances de son temps, l'empereur et le pape.

Cette force surhumaine des héros de la foi est celle qui vient de Dieu; elle est donnée à l'homme qui vaillamment accepte l'appel intérieur. A nous aussi, en face des tâches qui sont les nôtres, des difficultés qui s'opposent à la réalisation de nos desseins, des ennemis de tous genres qui menacent notre foi et notre vie, Dieu dit Va avec cette force que tu as ».

C'est l'appel à l'action courageuse ; il ne sert à rien de se croiser les bras ou de fuir le combat ; ce combat, il faut l'accepter avec la certitude que Dieu est là. Agis et témoigne de ta foi, et Dieu se révélera dans ta vie comme la force qui relève le courage, décuple l'énergie et assure la victoire.

Prière.

O Dieu, quand les difficultés s'accumulent, que le monde se dresse devant nous avec sa force hostile, que les obstacles semblent insurmontables à notre seule foi, tu es là avec ta force et ta sagesse. Que ce soit notre assurance. Avec la force qui vient de toi, donne-nous d'aller au-devant de l'obstacle, de le vaincre, et d'éprouver à notre tour que tout est possible à celui qui croit. Amen.


.

Travaille !

L'homme sort pour se rendre à son travail. Psaume 104 : 23

 

Lecture : I Thessaloniciens 4 : 9-12

HOMME qui a décidé de vivre en ce monde non pour lui-même mais pour Christ, ne peut plus considérer sa tâche quotidienne comme une corvée indigne de lui et de la majesté de Dieu. Ce n'est plus astreint par une contrainte extérieure qu'il doit l'accomplir. Si nous avons fait à Dieu l'abandon de notre vie, nous savons que nos capacités, nos dons personnels nous ont été confiés non pour satisfaire notre propre jouissance, mais pour que nous les consacrions à la gloire de Dieu.

Besognant dès la création, Dieu nous a voulus ouvriers avec lui dans la joie de son travail. Notre égoïsme et notre orgueil ont transformé cette tâche humble, mais belle parce que voulue de Dieu, en un fardeau humiliant à porter.

Nous devons apprendre à envisager notre travail comme une collaboration avec le Maître, comme un privilège qu'il nous accorde par amour, et non seulement comme un devoir d'obéissance obligatoire et fastidieux.

Notre ouvrage journalier deviendra ainsi un des buts de notre existence, une occasion de témoigner à Dieu notre fidélité et notre reconnaissance.

Prière.

Seigneur notre Dieu, trop souvent nous nous rendons esclaves de notre tâche quotidienne et nous négligeons d'élever nos regards jusqu'à toi. Fais qu'à travers nos préoccupations nous sachions aller chercher vers toi la force et la joie nécessaires, afin de te servir comme tu le désires, de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre pensée. Amen.


.

Mange, bois et te réjouis.

Luc 12 : 19

 

Lecture: Luc 12: 16-21

ON ne peut vraiment jouir du repos qu'après avoir travaillé. Les oisifs n'en connaissent-pas le bienfait. Plus encore que la détente physique, il y a dans la joie du repos la satisfaction d'une oeuvre accomplie. Ne se voit-elle pas chez le paysan qui rentre son dernier char de foin, chez le comptable qui achève ses calculs, chez l'artiste qui fixe son chef-d'oeuvre? On jouit naturellement du résultat de son travail. C'est ce sentiment si légitime que le rédacteur de la Genèse attribue à Dieu, après sa création, en disant : Dieu vit que cela était bien.

Le repos toutefois s'accompagne volontiers d'autres jouissances manger, boire et se divertir. Pourquoi les condamnerions-nous d'emblée alors que Jésus ne l'a pas fait? Ne soyons pas moins larges que notre Maître. Mais prenons garde aux dangers que nous font courir les jouissances matérielles et qui risquent de nous faire oublier notre dignité d'enfants de Dieu. L'absence de la pensée de Dieu ne se constate-t-elle pas, hélas, chez ceux qui veulent profiter de la vie? Certes, ils travaillent, mais souvent ce n'est que l'égoïsme qui est le ressort de leur activité. Aussi n'aiment-ils pas le travail pour lui-même, mais pour le profit qu'ils en tirent. Cette âpreté au gain les empêche, au repos, d'élever à Dieu leurs pensées, car c'est de l'esprit qu'ils apportent dans leur travail que dépend l'esprit qu'ils auront dans leur repos. N'ayant pas eu l'idée de servir Dieu, comment songeraient-ils qu'ils lui doivent quelque chose?

Le travail et le repos dont Dieu est absent sont une malédiction. C'est l'esclavage de l'homme toujours courbé sur la terre, soit pour peiner soit pour s'amuser. Libérons-nous, en introduisant dans nos vies celui qui apaise tous les désirs: Dieu notre Père, dont l'amour sanctifie toutes choses. Cherchons-le toujours, dans le repos comme dans le travail.

Prière.

O Dieu, enseigne-nous à nous reposer en toi tout d'abord. Qu'avant de travailler, de nous détendre ou de nous divertir, ta pensée nous élève au-dessus de nous-mêmes. Toi seul, tu sanctifieras le repos de cette nuit et le travail de demain. Amen.


.

L'amour de l'argent.

I Timothée 6. 10

 

Lecture : 1 Timothée 6: 6-10

L'ARGENT n'est pas un bien en soi; il n'est qu'une figure de la vraie richesse, un moyen d'échange. L'argent représente la nourriture, les vêtements, la terre des champs ou le bois des forêts ; il donne la possibilité de nous procurer les biens matériels indispensables. Mais il donne aussi libre cours aux ambitions, aux désirs malsains, au goût du luxe et du plaisir, et par là même il devient une tentation pour l'homme, une tentation qui s'adresse tout spécialement à l'homme charnel dont parle saint Paul. Or, l'homme charnel est asservi au péché; c'est dire si sa résistance sera faible devant la tentation : l'argent est ainsi la racine de beaucoup de péchés et de leurs conséquences habituelles, de souffrances et de maux pour quiconque ne sait pas en user.

Mais le danger le plus grand réside dans l'amour de l'argent, qui provoque un désir toujours plus intense, toujours plus insatiable, qui est une affection déréglée, un péché menaçant notre vie spirituelle, le salut même de notre âme. Il nous plonge dans le plus grossier matérialisme et nous étouffe. Gagner, toujours gagner, soit dans le but d'amasser, soit pour jouir immédiatement. Dès lors, il n'y a plus de limite à la jouissance ou à l'entassement des biens. L'enfant de Dieu devient enfant de Mammon ; or nous ne pouvons pas être à l'un et à l'autre, enseigne le Seigneur. C'est le péril qui menace l'homme quand il dépasse le degré de l'aisance normale, qui menace le modeste employé dès que le gain de sa journée devient un but et non un moyen de vivre, une source de jouissance malsaine et non plus un sain moyen de subsistance.

Prière.

Seigneur Dieu, fais que, reconnaissants de tous les biens que tu nous accordes, nous sachions dans la pauvreté comme dans l'abondance trouver notre contentement, heureux même quand tu nous tiens serrés, sachant que tu nous préserves d'un grand mal et de grands péchés. Veuille que dans l'abondance, non seulement nous sachions user raisonnablement de tes biens, mais encore éviter les péchés d'orgueil et d'ambition. Garde-nous aussi de l'amour du gain, de l'égoïsme qui ignore la charité. Au nom de notre Seigneur Jésus qui vécut pauvre parmi les hommes. Amen.


.

Le pain de l'âme.

 

Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste jusque dans la Vie éternelle. Jean 6: 27

 

Lecture : Jean 6: 27-33

ON ne saurait se défendre d'une certaine admiration au spectacle des prodiges d'industrie, d'énergie et de persévérance que les hommes accomplissent dans la recherche des biens matériels. Pour cette course effrénée vers le bien-être et la richesse, ils ne ménagent ni le temps ni la peine. Et, si l'on ferme les yeux sur l'objet de cette poursuite, on doit reconnaître que ces efforts tendus vers un seul but ont de la grandeur.

Mais il faut ouvrir les yeux! Puisque le Seigneur nous enseigne de demander dans nos prières le pain de chaque jour, il ne nous défend pas de nous intéresser à son acquisition. Cependant, il ne veut pas que ces préoccupations terrestres prennent en nous la meilleure place. Il sait trop la sollicitude de la Providence, pour permettre aux siens de la méconnaître; il sait trop la valeur humaine pour accepter qu'elle traîne par terre. Or, elle traîne par terre, lorsqu'elle ne vise que la richesse et le confort, elle traîne par terre lorsqu'elle ne tend qu'à assurer cette vie. Les destinées de l'homme sont ailleurs, dans une autre vie, et c'est vers le ciel que doit tendre tout l'effort.

Nous croyons aisément que si la nourriture du corps s'acquiert par la peine, celle de l'âme nous est automatiquement dispensée. Il n'en est rien. Le pain vivant doit être ardemment recherché et toute l'intelligence, toute la volonté, toute la consécration doivent tendre à nous approprier l'aliment spirituel. Le salut de l'âme réclame notre travail. C'est un don, mais Dieu ne l'accorde qu'à ceux qui le lui demandent. Puissions-nous, lorsque sonnera l'heure de laisser les fruits périssables de notre travail terrestre, avoir acquis assez de fruits incorruptibles pour être trouvés dignes d'entrer dans la joie de notre Maître.

Prière.

Seigneur, notre Dieu, nous te demandons pardon de méconnaître si souvent les vraies richesses que tu nous proposes. Donne-nous assez de foi pour nous attacher à la conquête des biens éternels, de tout notre coeur et de tout notre esprit. Donne-nous la force de rechercher premièrement ton Royaume, et toutes choses nous seront données par surcroît. Amen.


.

Tout est permis.

I Corinthiens 10: 23

 

Lecture : 1 Corinthiens 6: 12-13 ; 19-20

EST-CE que le Seigneur Jésus, quand il est né, portait déjà une couronne d'épines?» demandait naïvement un petit.

Non, mon enfant, le Seigneur n'a pas toujours été malheureux. Il a eu de grandes joies dans sa vie, et nul comme lui n'a parlé du bonheur. Il nous demande d'accepter les peines, il ne nous défend pas d'accueillir les plaisirs. Au contraire, il les rendra plus vrais, plus durables, plus fréquents, en nous donnant les moyens de les choisir et de les apprécier.

Tout est permis... mais tout plaisir qui fait du tort à d'autres ne peut être que mauvais. «Oh! si seulement il n'y avait point de dimanche!» soupirait une maman. Faut-il être inconscient pour faire de ce beau jour une occasion de dissipation ou de disputes, alors que c'est si simple de jouer ensemble et de jouir de tout ce qu'un heureux dimanche peut nous apporter?

Tout est permis... mais les plaisirs les plus coûteux ne sont pas ceux qui procurent le plus de joie. Pourquoi «dépenser de l'argent pour ce qui ne rassasie pas », alors qu'on peut, si facilement et à si bon marché, se donner tant de belles heures?

Tout est permis... mais tout plaisir, même légitime, même excellent porte en soi la lassitude et le mal, quand il est trop prolongé, quand on ne sait pas s'arrêter.

Tout est permis... mais les plus grands plaisirs sont ceux que nous donnons. Procurer une belle journée à quelqu'un, quelle source intarissable de joie! C'est de ce plaisir-là que le Seigneur Jésus a tant joui. On n'est heureux que dans la mesure où l'on rend heureux.

Prière.

Seigneur, apprends-nous à jouir de la vie. Ne permets pas que nous y apportions le trouble de notre mauvaise humeur, de notre égoïsme, que nous laissions passer les belles choses sans les voir, les belles heures sans les vivre. Et ne nous laisse jamais manquer l'occasion de créer le bonheur autour de nous. Amen.


.

Vous avalez le chameau...

Matthieu 23: 24

 

Lecture: Matthieu 23: 23-28

EN faisant cette observation aux scribes et aux pharisiens, Jésus leur disait: Vous êtes inconséquents; vous qui voulez mettre en pratique les commandements de Dieu, vous savez parfaitement prendre garde aux détails et vous ne savez pas obéir à l'essentiel de la loi.

Nous aussi nous « arrêtons le moucheron dans un filtre »; nous avons le souci du détail: nous soignons notre réputation; nous attribuons une importance capitale à notre vie extérieure ; nous avons des scrupules honorables; avant de prendre telle résolution de minime importance, nous pesons le pour et le contre, nous hésitons, afin que notre décision soit conforme à l'esprit de l'Evangile. Jésus ne nous condamne pas pour cela; n'a-t-il pas dit: «Soyez fidèles dans les petites choses »? Mais ce soin que nous savons apporter à l'accessoire, savons-nous toujours le donner à l'essentiel, aux grands principes de la vie chrétienne?

Tu es Chrétien, donc tu ne veux pas mentir ; et pourtant tu fais des promesses que tu sais fort bien ne pas pouvoir tenir ; par politesse, tu protestes de ton amitié à des gens qui te sont indifférents.

Tu es chrétien, donc tu ne veux pas voler; et pourtant tu voles un secret en écoutant aux portes, en interrogeant un enfant confiant et naïf; tu voles en faussant ta déclaration d'impôts.

Tu es chrétien, donc tu ne veux pas tuer ; et pourtant tu détruis ta dignité en faisant le mal; tu annihiles l'effort d'un homme, qui essaie de se relever, en le méprisant ; tu détruis la confiance des autres, en te montrant pessimiste.

Tu es chrétien, donc tu veux croire en Dieu seul; et pourtant tu es superstitieux, tu as peur du chiffre treize ; tu es fataliste, tu mets à côté du Dieu que tu sers une puissance, que tu appelles ta «chance » ou ta «guigne ».

Prenons donc garde; soyons dans notre vie morale conséquents avec nos principes religieux ; «arrêtons le moucheron » : ne laissons rien d'impur pénétrer dans nos coeurs ; et surtout « n'avalons pas le chameau» : ne commettons aucune désobéissance aux ordres essentiels de la loi divine: la justice, la miséricorde, la fidélité.

Prière.

O notre Dieu, nous ne pouvons te tromper, toi qui vois tout. Tu nous juges et nous te demandons pardon ; nous nous humilions devant toi de nos inconséquences, de nos contradictions, de nos hypocrisies. Donne-nous d'avoir une vie honnête, pure, digne de l'Evangile. Attache nos coeurs à Jésus-Christ. Amen.


.

Ceux-là seulement...

Matthieu 7: 21

 

Lecture: Matthieu 7: 21-23

FAIRE la volonté de Dieu, ce n'est pas seulement agir bien, vivre en honnête homme et traverser à peu près dignement l'existence.

Beaucoup de gens s'imaginent que cette attitude est la chrétienne et qu'elle suffit aux yeux de Dieu. On entend dire de tel ou tel qui se déclare franchement incroyante: « Il est plus chrétien que beaucoup de chrétiens, il ne fait de tort à personne, il est parfaitement correct en affaires, Il est le plus fidèle des époux et le meilleur des pères... »

Tout cela est excellent bien sûr, et constitue une vie très sérieuse, incontestablement morale et digne de tout respect. Mais il ne faudrait pas la confondre avec l'accomplissement de la volonté divine. On n'a pas encore fait la volonté du Père céleste quand on peut se considérer comme un honnête homme et qu'on a simplement la conscience tranquille.

Faire la volonté de Dieu, c'est établir un contact, un contact aussi constant que possible, entre cette volonté et notre activité quotidienne ; et c'est nous demander à propos de chaque décision, de chaque projet: est-ce bien conforme, est-ce bien ainsi que Dieu le veut?

Il ne s'agit donc plus d'une obéissance à une loi toute humaine, mais d'une inspiration à laquelle s'ouvrira l'existence. Et cette inspiration donne à la vie une valeur que rien d'autre ne lui pourrait conférer. Faire la volonté de Dieu, c'est sentir notre dépendance à l'égard de Dieu: en même temps sa protection et sa grâce qui reposent sur notre obéissance. En définitive, faire la volonté de Dieu, c'est éprouver peu à peu le bienfait de sa sainte présence.

L'accomplissement de la volonté divine nous amène ainsi sur un plan bien différent de la simple morale, parce que cet accomplissement nous enrichit d'une puissance nouvelle et surnaturelle, alors qu'une simple loi ne saurait augmenter notre force.

Et nous comprenons qu'ils entreront dans le Royaume des cieux, ceux-là qui font la volonté de Dieu...

Prière.

Seigneur, enseigne-nous à faire ta volonté. Garde-nous des enthousiasmes sans lendemain, qui nous laissent plus tristes et plus douloureux à l'heure où leurs flammes s'éteignent. Mais garde-nous aussi des efforts sans lumière, qui ne réchauffent pas notre coeur.

Seigneur, enseigne-nous à faire ta volonté, dans les détails de l'existence comme dans les plus graves décisions. Viens parler à nos coeurs, ô notre Dieu, pour que notre famille vive dans ton obéissance et qu'elle appartienne à ton Royaume, en Jésus-Christ! Amen.


Table des matières

Page précédente:
Page suivante:
 

- haut de page -