Lecture : Actes 1 : 4-8

AVANT de quitter les siens, Jésus leur a dit: Vous serez mes témoins jusqu'aux extrémités de la terre. Le témoignage que nous rendons à notre Maître est le moyen le plus efficace à notre disposition pour propager l'Evangile. Les premiers chrétiens ont été des témoins, des martyrs jusqu'à la mort ; aussi la bonne nouvelle a pu se répandre dans le monde et triompher du paganisme.

Nous sommes les témoins de Jésus-Christ; nous devons refléter quelque chose de sa personne, et demeurer fidèles dans notre témoignage pour être puissants au service du Maître. Nous n'avons pas, sans doute, à comparaître devant les rois et les princes de la terre, mais le monde est un juge qui nous surveille, nous épie et qui sait tirer de nos paroles et de nos actes des conclusions favorables ou funestes à la cause que nous avons embrassée. Les dignitaires ecclésiastiques devant lesquels Pierre et Jean comparurent un jour furent étonnés de leur assurance parce que c'étaient des hommes du peuple sans instruction, et ils les reconnurent, nous est-il dit, pour avoir été avec Jésus. Il faut que tout, dans notre vie, soit un témoignage rendu à Jésus-Christ, afin que ceux qui nous jugent puissent aussi reconnaître que nous vivons avec lui. Notre conduite doit être conforme à notre profession de chrétiens. Un industriel auquel on reprochait son manque de scrupule dans les affaires alors qu'il assistait régulièrement au culte répondit: «Ne confondez pas la semaine avec le dimanche ». Or il faut précisément que notre vie soit toujours conforme à la volonté du Christ et ne présente pas ces contrastes pénibles qui font douter de l'Evangile. Dans toutes nos relations avec le prochain, soyons d'une honnêteté parfaite. Conduisons-nous toujours de telle sorte que ceux qui vivent à nos côtés n'aient jamais aucune raison de douter de notre parole. Pratiquons la charité qui pardonne, qui aime malgré les oppositions, qui croit tout et qui espère contre toute espérance. Alors nous serons les témoins fidèles auxquels est réservée la couronne de vie.

Prière.

O notre Dieu, nous nous humilions devant toi pour toutes les lacunes que nous constatons dans notre vie. Nous te prions de nous aider afin que nous devenions de fidèles témoins de Jésus-Christ. Que le monde reconnaisse à notre conduite que nous t'appartenons, et pour cela que ta force supplée à notre faiblesse ! Amen.

Lecture : 1 Pierre 2 : 9-12

LE sel, le Créateur l'a, en suffisance et avec discrétion, comme incorporé à la substance vivante pour en assurer l'existence et empêcher sa corruption. Eminemment nécessaire, sa présence sur notre terre est un effet de la sagesse divine. Sa suppression, si elle était concevable, serait suivie promptement de la disparition de toute espèce animale et végétale dans une putréfaction effroyable. Jésus-Christ est le sel des âmes. Là où il n'habite pas, c'est le principe même de la vie qui fait défaut et toutes les corruptions y deviennent possibles ; le moins qu'on puisse dire, c'est que le but de la vie y est méconnu. Par contre, par la présence de son esprit dans une âme, il l'empêche de se corrompre, il lui donne la saveur de la vie, la vie elle-même.

En disant à ses disciples: « Vous êtes le sel de la terre », il leur rappelait d'abord la précieuse grâce dont ils étaient l'objet, celle d'avoir en eux l'esprit de leur Maître, cette saveur divine, ce sel qui donne du prix à la vie, la rend forte et paisible parce qu'approuvée de Dieu. Posséder ce que Jésus réclame de ceux qui lui appartiennent, la foi, l'espérance et la charité, c'est avoir en soi ce sel, vraie saveur de la vie chrétienne, sécurité et joie tout à la fois, assurance d'être dans la vérité, la vérité qui donne la paix. Mais n'est-ce pas aussi pour ce monde un principe de vie? Le sel en effet communique sa saveur à tout ce qu'il touche. L'exemple vivifiant d'une existence consacrée se communique à ses proches, aux membres de sa famille, dans son entourage moins immédiat, parfois très loin. Domaine des forces spirituelles dont l'action est sans limite, parce qu'elles sont celles de Dieu. « Ayez du sel en vous-mêmes », a dit aussi Jésus. C'est ainsi que nous deviendrons le sel de la terre.

Prière.

Seigneur, tu nous confies la tâche magnifique et redoutable, dans un monde qui si souvent ne te connaît point et te repousse, d'être des exemples de vie chrétienne. Tu peux nous y aider! Pour que nous soyons le sel de la terre, maintiens-nous dans la communion de ton Fils. Amen.

Lecture: Matthieu 5: 14-16

DANS la chambre, la bougie éclaire le visage rasséréné de l'enfant. La paix est revenue après les angoisses provoquées par l'orage. La foudre est tombée près de la maison et soudain, dans le fracas de la nuit, a jeté l'enfant dans la terreur. Maman est venue; elle a dit : Rassure-toi; elle a pris sa fillette dans ses bras ; puis elle a placé sur la table une lumière.

Elle est modeste, cette bougie. Elle n'éclaire pas beaucoup. Mais que serait-ce si ce lumignon n'était pas là? La peur et les cauchemars

La petite clarté suffit ; elle éloigne la nuit.

Vous êtes la lumière du Monde, dit Jésus. Les uns sont de grandes lumières, des flambeaux. Leur clarté brille dans la nuit païenne de tous les temps et dirige l'Eglise chrétienne. Mais nous avons presque tous une position plus modeste. Notre lumière est très petite, comme celle de la bougie. Malgré nos vacillements et le petit rayonnement de notre existence, nous sommes comme chrétiens une clarté qui fait du bien. Notre tâche est d'apaiser les coeurs et de répandre de la joie.

Immense nuit autour de nous, petite lumière en nous! Oui, mais ne nous décourageons pas; notre flamme est celle de Jésus. Il a dit: «Je suis la lumière »; il a dit aussi: «Je suis en vous». Cette lumière donc doit suffire. Et elle suffit. Mais il faut qu'elle brille. C'est pourquoi ne la dissimulons pas et croyons à son efficacité. Obéissons avec confiance et persévérons.

Prière.

Notre Père, nous te louons pour la clarté qui rayonne de toute âme dans laquelle tu as établi ta demeure. 0 jette cette clarté divine dans les coeurs assombris et dans les âmes troublées. Que par ta grâce notre foi soit une lumière capable d'éclairer et de réchauffer. Nous t'implorons au nom de Christ, notre Lumière. Amen.

Lecture: Il Timothée 1 : 7-14

SAINT Paul a vraiment été un témoin extraordinaire de Jésus. A Damas, il parle du Christ, qui vient de lui apparaître: il doit s'enfuir en cachette. A Jérusalem, il est si hardi que des gens veulent lui ôter la vie. A Paphos, il se mesure avec un magicien et il évangélise un haut personnage politique. En Asie mineure, il ose tenir tête à la population qui le prend pour un dieu. Sur la place publique d'Athènes, il prêche le Christ mort et ressuscité, et cela finit par des moqueries.

Mais il continue son oeuvre; poursuivi, persécuté, malade, il parle, il annonce Jésus. Il ose recommencer toujours à nouveau après avoir été humilié, raillé, torturé. Prêcher un Dieu qui a passé par la mort, voilà son apostolat et malgré le ridicule dont les Juifs couvrent ce message, il n'a pas honte de cet Evangile.

Quel est le fondement de cette assurance? Paul sait ce que Dieu a fait pour lui. Par son action magnifique, Dieu a soulevé ce croyant au-dessus de sa piété bornée et cruelle. Jésus-Christ s'est emparé de lui. Alors libéré du joug des hommes, Paul a réalisé et reconnu l'oeuvre de Dieu en lui. Il n'a pas diminué à ses propres yeux l'importance de cette intervention céleste. Il n'a pas pensé qu'il s'était trompé. Il a dit: Dieu règne, Dieu aime, Dieu sauve. Et il en a été rempli d'une indicible ferveur. Dès lors, il est parfaitement convaincu qu'il ne se trompe pas, même quand il prêche un Sauveur qui a été condamné par le légat de l'empereur et par le tribunal religieux de son pays.

Cette forte certitude intérieure est aussi la condition du témoignage que nous avons à rendre. Le chrétien hésitant ne peut pas donner une impression de force; celui qui ne prie pas ne peut pas être un témoin des exaucements de Dieu; celui qui n'entreprend pas avec Dieu la lutte contre le péché ne peut pas témoigner de ses délivrances.

Jésus est intervenu dans notre vie comme une puissance de salut; sachons le reconnaître et en témoigner avec courage.

Prière.

Esprit de Dieu, qui des premiers apôtres,

Fis autrefois des messagers de paix,

Qui pris leurs coeurs, oh! prends aussi les nôtres.

Rends-les heureux et libres à jamais!

Qu'à ton appel nous marchions ici-bas

Plus que vainqueurs au milieu des combats. Amen.

Peut-on être sans reproche avec des balances fausses? Michée 6: 11

Lecture : Deutéronome 25 : 13-16

PERSONNE n'oserait affirmer que l'on peut être honnête et utiliser de fausses balances. Nous sommes sévères pour le marchand qui ne met pas le poids, pour le frère qui garde le plus gros lot dans le partage ; nous sommes durs pour qui nous a frustrés. Que ne sommes-nous aussi durs pour nous-mêmes?

Parents, qui avez des préférences pour l'un de vos enfants, vous vous croyez sans reproches? Votre balance est fausse.

Enfants, qui vous hâtez de dire du maître ou du camarade: il me déteste ! Votre balance est fausse.

Frères, si indulgents à justifier vos erreurs, vos infidélités, votre péché sous prétexte d'hérédité, de violente provocation ou de force irrésistible, mais si impitoyables à l'égard des faiblesses d'autrui, ne vous croyez pas sans reproches ; votre balance est fausse.

On dit avec raison: il n'y a pas deux poids et deux mesures. Il n'y en a pas non plus dans le jugement que Dieu porte sur nous. Cette pensée sert à la fois d'avertissement et de promesse, car si l'injuste peut apparemment triompher en ce monde, l'heure viendra, et c'est réconfortant pour ceux qui croient en Jésus-Christ, où la justice de Dieu rétablira l'équilibre que nos fautes maintiennent en état d'instabilité.

Redressons ce qui est tordu, restituons ce qui ne nous appartient pas, réformons nos vies. Il n'y a pas une existence pour le monde et une pour Dieu, une conscience pour les affaires et une pour les choses divines. En présence de Celui qui pèsera nos actions, il ne peut y avoir de balances fausses.

Prière.

O Dieu, dont les yeux sont trop purs pour voir l'iniquité, comment oserions-nous t'invoquer encore, si tu n'étais aussi un Père miséricordieux et compatissant? Pardonne-nous d'être si complaisants à l'égard de nos fautes et si sévères pour celles des autres. Accorde-nous l'esprit de justice de notre Seigneur Jésus-Christ et dès aujourd'hui aide-nous à réparer le mal causé au prochain. Fais de nous des serviteurs honnêtes. Amen.

Veille sur mes lèvres quand elles s'ouvrent. Psaume 141 : 3

Lecture : Jacques 3 : 2-12

PRODIGIEUX pouvoir de la parole. Elle sert d'expression à nos pensées, d'interprète à nos sentiments, d'intermédiaire entre les âmes. Le même instrument est mis au service de l'amour et de la haine, de la vérité et du mensonge. Une phrase, un mot parfois, suffit à éclairer ou à obscurcir un coeur, à libérer une conscience ou à l'empoisonner, à éveiller ou à ruiner la foi.

Sans doute, «les paroles s'envolent», dit le proverbe; mais Jésus en juge autrement. Il nous faudra rendre compte de toute parole vaine. Effrayante perspective. Combien de fois, au soir de nos journées, n'avons-nous pas souhaité pouvoir reprendre les futilités, les médisances, les moqueries, les méchancetés, les expressions équivoques ou grossières qui, dès l'aube, se sont échappées de nos lèvres. Et combien de regrets accumulés, parce que nous avons manqué l'occasion qui s'offrait de faire du bien, de réconforter, d'éclairer, par une seule «bonne parole ».

Pouvons-nous, par la simple mise en oeuvre de notre volonté, dompter notre langue? Assurément, une discipline personnelle est nécessaire et capable de quelque succès. Malheur toutefois à qui la jugerait suffisante. Car dans ce domaine, comme dans les autres combats de la vie morale, toutes les défaillances menacent quiconque veut agir seul. Ce qu'il faut ici - le Psalmiste l'a bien compris - c'est la prière, l'inlassable appel à l'aide de Dieu. Veillons. Mais demandons-lui, à lui aussi et surtout, de nous garder. Il peut le faire, s'il possède dans nos âmes la place à laquelle il a droit. Que sa parole soit notre guide et notre inspiratrice, comme une source jaillissant au centre de nos coeurs.

Prière.

O toi qui veux régner sans partage sur nos vies tout entières, sur nos pensées, nos actes et nos paroles, veille sur nos lèvres quand elles s'ouvrent. Que nos paroles découlent d'une intime et vivante communion avec toi, apportant ainsi une bénédiction à ceux qui nous entourent. Amen.

Que chacun de vous parle avec vérité à son prochain. Ephésiens 4: 25

Lecture: Ephésiens 4: 25-30

NOUS considérerions comme une grave injure d'être taxés de menteurs. Pourtant, que d'exagérations, de flatteries, de louanges qui sonnent faux; que d'excuses qui nous accusent, que de commérages dans nos propos ! et, dans la passion des rivalités, que d'habileté, d'injustices, de calomnies, d'hypocrisie!

A l'ombre de nos mensonges grossiers ou subtils, germent la malveillance et la suspicion dans nos rapports mutuels, naissent les obstacles à tout progrès spirituel. Dans cette atmosphère étouffante, nous souffrons d'une malédiction qui s'abat sur nous. Quelle responsabilité pour chacun! On redoute la vérité, on la dit trop dure, maladroite. Mais si nous pouvions lui rendre sa place, quelle libération ce serait pour nous! Elle balaierait tout le malaise provenant du manque de confiance et de respect.

A nous, chrétiens, de réagir contre l'esprit qui toujours préféra les ténèbres à la lumière! Nous sommes disciples du Christ qui prêcha la fidélité dans les petites choses comme dans les grandes, qui ne se départit jamais de la vérité, dans les moindres circonstances, comme dans le sublime message de l'Evangile. Soyons des enfants de lumière: la flamme de la vérité met la confiance dans nos coeurs, réveille le respect mutuel, ranime l'amour dans nos foyers.

Prière.

O Dieu de vérité, il y a tant de choses qui faussent nos rapports avec toi! Nous nous croyons justes et pourtant nous sommes pécheurs. Donne à notre piété plus de sincérité, chasse l'hypocrisie. Que cette vérité qui doit nous unir à toi, demeure dans nos rapports avec notre prochain. Eclaire-nous, et que ta grâce nous soit donnée en Jésus-Christ. Amen.

Lecture: Matthieu 7: 1-5

NE jugez pas », ordonne le Christ. Jésus ne nous interdit pas d'apprécier la valeur d'un acte ou la portée d'une parole. Au contraire, il nous veut fermement décidés à appeler les choses par leur nom. En face du mal, il nous demande d'être sans indulgence, comme il l'est lui-même. Mais d'autre part, le Seigneur nous dit: « Ne jugez pas », c'est-à-dire: ne condamnez pas celui qui a commis une faute.

Ne le condamnez pas, parce que Dieu seul connaît les circonstances de celui qui tombe, l'hérédité qui l'écrase de son poids, la solitude morale dans laquelle il a dû vivre, la puissance des tentations qui lui sont survenues, la résistance longue et tragique qui fut peut-être la sienne, et la douleur qu'il éprouve d'avoir été vaincu.

Ne le condamnez pas, parce qu'en le faisant vous l'écrasez et vous lui refusez toute possibilité de se relever.

Ne le condamnez pas, parce que pour pouvoir condamner il faut soi-même n'avoir jamais enfreint la loi morale, pas même une seule fois, pas même sur un seul point. «Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché, lui jette la première pierre. »

Ainsi donc, ne jugeons pas celui de nos frères qui vient de tomber, mais allons à lui; parlons-lui de demain plus encore que d'hier; soutenons ses premiers pas sur le chemin qui monte et prions pour lui avec amour et avec persévérance.

Prière.

O notre Dieu, nous manquons de charité à l'égard de nos frères; nous les condamnons dans leur attitude, dans leurs paroles ou dans leurs actes.

O notre bon Père céleste, pardonne-nous de nous faire les juges de nos semblables, nous dont le coeur est souillé; pardonne-nous d'être si prompts et si sévères dans nos condamnations, nous qui abusons de ta longue patience et de ton infinie bonté. Donne-nous l'amour qui nous permettra de soutenir celui qui chancelle, de relever celui qui est tombé et de combattre avec lui le bon combat de la foi.

C'est ce que nous te demandons au nom de Jésus-Christ, notre Sauveur. Amen.

Lecture: Matthieu 25: 14-21

DIEU n'attend pas de nous des actions héroïques. Il nous demande tout simplement d'être fidèles. Mais c'est précisément là qu'est la difficulté.

Tout homme se trouve en présence de devoirs, souvent ingrats et obscurs. Et de même que nous ne savons pas toujours apprécier le pain que nous mangeons à chaque repas, nous accomplissons ces devoirs machinalement, sans y mettre notre âme. Pourtant le Christ nous dit que c'est par notre fidélité dans les petites choses que nous saurons être fidèles dans les grandes.

Tant de « petites choses» doivent être accomplies chaque jour, mais ce qui importe aux yeux de Jésus, c'est qu'elles soient faites dans son esprit; il affirme que notre personnalité doit vivre et s'épanouir jusque dans les détails. OÙ notre volonté, notre patience, notre affection et notre foi trouvent-elles l'occasion de s'exercer, si ce n'est devant les contrariétés, les ennuis et les difficultés de tous les jours? Et parce que nous n'avons pas été fidèles dans ces petites choses, nous sommes faibles au milieu des orages de la vie. A l'origine de nos chutes, de nos lâchetés se trouve toujours une infidélité aux simples devoirs quotidiens.

Sois fidèle dans ton travail. Le gardien du phare est seul sur son rocher et il poursuit sa tâche sans défaillance; un jour peut-être on le trouvera agonisant, mais toujours à son poste.

Sois fidèle dans ton amour; la mère de John Wesley, bien que surmenée, consacrait une heure ou deux par semaine à chacun de ses enfants, pour un entretien particulier.

Sois fidèle dans ta piété; tu disposes au cours d'une année de cinq mille huit cent quarante heures de veille; lire dix versets bibliques par jour t'occuperont neuf heures par an.

Tu aspires à de grandes tâches ; Dieu te les confiera, si tu es fidèle dans les petites choses.

Prière.

O notre Dieu, nous nous humilions pour toutes les fois où nous t'avons donné, comme au mendiant qui passe, les restes de notre superflu, nos heures inemployées, les derniers de nos élans et de nos amours, le rebut de nos ressources. Nous voulons t'offrir nos heures les plus belles, nos pensées les plus lucides, nos énergies les plus neuves. Aide-nous à être fidèles en toutes choses, au nom de Jésus-Christ. Amen.