Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


Mon âme, bénis l'Eternel !

Psaume 103: 1

 

Lecture: Psaume 103 : 1-5, 20-22

DIMANCHE : jour de repos, halte bienfaisante. Trêve, autant que possible, aux travaux de la vie ordinaire, aux préoccupations matérielles. Repos pour le corps et pour l'esprit.

Dimanche: jour de l'âme, qui peut se restaurer dans le recueillement, jouir des bénédictions attachées au culte public, se fortifier dans la communion des frères en la foi, s'élever en adorant Dieu dans la maison de prière.

Dimanche : jour de la famille, qui peut au moins, une fois par semaine, se grouper autrement que pour les repas, et connaître des heures bénies, au foyer ou en promenade joyeuse.

Dimanche: jour du Seigneur, qui rappelle la résurrection de Jésus, messager de victoire sur les découragements, les lassitudes et les désespoirs ; rayon lumineux qui va éclairer tous les jours de la semaine commençante.

Songe, ô mon âme, à tout ce que le dimanche t'offre de joie, de paix et de réconfort, et tu t'associeras sans peine au vieux psaume proposé aujourd'hui à ta méditation: « Mon âme, bénis l'Eternel et n'oublie aucun de ses bienfaits».

Prière.

O Dieu qui as dit : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier», nous te rendons grâces pour le bienfait de ce jour. Que ce dimanche soit pour nous la source de forces nouvelles, afin qu'il rayonne sur chacun des jours de la semaine. Nous voulons aussi penser aux autres, qui sont isolés, malades ou dans la peine. Nous les recommandons à ton amour. Amen.


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Venez, car tout est prêt.

Luc 14: 17

 

Lecture: Marc 14: 22-25

PUISQU'UN immense honneur est fait aux heureux invités de la parabole, pourquoi s'excusent-ils de ne pouvoir y répondre? Ils cherchent des explications, mais en vain; le Maître, qui aurait désiré leur ouvrir toutes grandes les portes de son accueillante demeure, n'est pas dupe de leurs prétextes. Il comprend bien que son invitation les laisse indifférents. Ils ne veulent pas venir? Mais d'autres, plus qu'eux, ont faim et seront conviés à leur place ; ils connaîtront un bonheur que ceux qui ont refusé ne connaîtront jamais.

Comment, en évoquant la poignante parabole du Sauveur, ne pas songer à ceux qui évitent de répondre à la miséricordieuse invitation de participer au saint repas de la Cène? L'Eglise n'a plus besoin de recourir au châtiment, si redouté au moyen âge, de l'excommunication: ils sont si nombreux ceux qui, de propos délibéré, s'excommunient eux-mêmes ! Les uns, les plus superficiels, ont des excuses toutes faites; les autres, qui pensent avoir sérieusement réfléchi, éprouvent des scrupules. Or, ces excuses ne résistent pas à l'examen et ces scrupules s'évanouissent dès que retentit l'ordre de Jésus : «Venez, car tout est prêt».

Il convient ici d'évoquer un spectacle dont on n'oublie plus l'émouvant caractère quand on l'a une fois contemplé. A la place d'honneur du sanctuaire, la Table sainte a été préparée, conformément aux instructions laissées par le divin Chef de l'Eglise. Sur la nappe blanche brille la coupe des bénédictions. Quand le chrétien s'approche de la Table, il accomplit un acte de solidarité humaine; quand il demande le pain et le vin symboliques, il rend publiquement témoignage de son espérance et de sa foi. Communier sera toujours une preuve que le souvenir de Celui qui est mort pour nos offenses n'est pas oublié. Mais ces vérités essentielles demeureront lettre morte tant que l'appel de Jésus n'aura pas été entendu.

Venez, dit le Maître à ses disciples, ne résistez pas à mon appel pour cette raison précisément que « tout est prêt». « Tout est prêt », c'est-à-dire : j'ai accompli pour vous le nécessaire ; pour vous, j'ai tout accompli. Communier, c'est affirmer, avant toutes choses, que nous ne pouvons rien faire hors de Jésus.

Prière.

Quelle grâce, ô mon Dieu, qu'un fils de la poussière A ton festin d'amour par toi soit invité ! Pour titre à tes faveurs, je n'ai que ma misère, Mon seul droit, c'est ta charité. Amen.


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Faites ceci en mémoire de moi...

Luc 22: 19

 

Lecture : Luc 22: 14-20

CES ultimes paroles du Christ aux disciples, au moment où il institue la sainte Cène, ne sont pas un simple voeu, mais un ordre.

Elles expriment la suprême volonté du Seigneur, peu de temps avant de mourir. La participation au repas sacré est donc pour le croyant plus et mieux qu'un acte d'élémentaire obéissance : elle est pour lui l'occasion précieuse de manifester son attachement fidèle à son Sauveur et à son Maître, et par là, d'en publier l'oeuvre sublime. La sainte Cène, c'est le témoignage que Jésus attend de notre foi et de notre reconnaissance.

Il est certain que notre présence à la Table sainte revêt encore d'autres significations. Elle atteste notamment notre désir sincère de vivre jour après jour en communion parfaite avec notre Père céleste et avec ceux en qui Jésus nous a enseigne à voir des frères. Mais par-dessus tout elle constitue un suprême hommage rendu à Celui dont le corps a été brisé et le sang répandu pour le salut de l'humanité. En prenant sa part du pain et du vin, le croyant déclare accepter joyeusement le pardon et la grâce que le Christ nous a mérités par sa mort expiatoire. Par cet acte, il avoue loyalement sa propre culpabilité, il proclame devant le monde qu'il n'est de salut pour l'homme en aucun autre qu'en Jésus crucifié.

Dès lors, refuserons-nous de rendre à notre Sauveur ce témoignage par excellence d'amour et de gratitude, alors que la Table sainte dressée dans nos temples nous convie et semble nous dire: «Venez, car tout est prêt? »

Prière.

O notre Dieu et notre tendre Père, puisque tu nous as tellement aimés, que tu nous as fait présent de ton Fils, dispose-nous à accueillir ce don magnifique, d'un coeur tout rempli de ta louange. Et permets que le souvenir de sa mort nous incline toujours plus à suivre son exemple. Que mourant à nous-mêmes, nous ayons une vie qui t'honore et te glorifie. Amen.


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Je suis le Pain de vie.

Jean 6 : 35

 

Lecture : Jean 6 : 47-51, 55-56

HOMME doit gagner son pain a la sueur de son visage, pour soutenir un corps qui, en dépit de tous les soins, se détruit de jour en jour. « Pourquoi donc, disait Esaïe, donner tout votre travail pour un pain qui ne nourrit pas? » Une autre faim nous torture, que tout le pain de froment du monde n'apaisera jamais: notre coeur inquiet et coupable a faim de paix intérieure et de promesses de grâce, faim d'une perfection suprême à réaliser. Si les bêtes des champs peuvent ne se nourrir que de substances végétales ou animales, l'homme ne le peut pas; son âme qui a reçu l'empreinte divine n'est rassasiée que par le Dieu vivant et vivifiant.

Jésus-Christ est la manne vivante que notre coeur attend. Il est la réponse à nos questions, notre lumière dans le doute, l'appui ferme de notre marche hésitante, l'ami saint et fidèle qui comble le vide de notre coeur. Il est éternellement vivant, et si sa présence visible nous a été retirée depuis l'Ascension, son amour prévoyant nous a laissé un gage précieux de sa présence invisible. joignant le symbole matériel à la réalité immatérielle, il a fait du pain rompu à la table sainte sous l'invocation de son nom, le voile humble et discret de sa présence véritable et spirituelle. OÙ l'oeil n'aperçoit qu'une parcelle de pain, la foi discerne Celui dont le prophète a dit: Tu es un Dieu qui te caches.

Comme Elle au désert, accablé par le poids de la vie et désireux d'en finir, reçut de Dieu une nourriture inattendue et surnaturelle, avec cet ordre encourageant : Lève-toi, mange, car le chemin est long pour toi, ainsi nous, pèlerins fatigués au désert de la vie, nous pouvons faire halte à la table sacrée pour y recevoir le vrai pain descendu du ciel, l'aliment réconfortant qui nous permet de reprendre notre course avec plus de vaillance. « je suis le pain de vie: celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif... celui qui se nourrit de moi vivra par moi.»

Prière.

Seigneur Jésus, pain vivant descendu du ciel, donne-nous des coeurs affamés de ta grâce qui pardonne et de ta présence qui rayonne. Toi qui es la source inépuisable de la vie d'en haut, et la manne abondante et délectable des âmes croyantes, sois notre pain quotidien dans ce monde qui passe, et notre aliment impérissable au banquet du Royaume des cieux, dans la vie éternelle. Amen.


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Oh! si tu déchirais les cieux...

Esaïe 64: 1

 

Lecture : Esaïe 64 : 1-9

COMME le croyant israélite dans l'épreuve, nous sentons le doute envahir notre âme. Si seulement Dieu, qui nous est souvent caché, pouvait se montrer! Ce serait le salut.

Il nous faut une manifestation de Dieu; dans la vie il y a tant de mal, tant de hontes, tant de misères! Nous en sommes écrasés, désespérés. Si Dieu venait à nous, nous pourrions vaincre le mal; notre désespoir cesserait.

Nous nous demandons où est la vérité, nous tâtonnons au milieu des contradictions du monde; que de questions qui se posent à notre esprit! Comment y voir clair pour nous diriger? Nos proches sont victimes du même tourment. La terre ne nous suffit pas; il nous faut Dieu. Notre intelligence, notre coeur, notre conscience, tout notre être appelle une intervention divine.

Dieu a prévenu la prière de notre âme: Jésus est né. Il a dit: « Celui qui m'a vu a vu le Père ». Christ est notre espérance. Ce qui nous cache Dieu n'est plus en dehors de nous, mais en nous. Lui, il déchire le voile du péché qui obscurcit notre âme; il nous amène à la lumière divine, il nous fait connaître la communion avec le Père.

Prière.

O Dieu, tu t'es révélé aux hommes par Jésus-Christ. Et pourtant nous continuons à te chercher. Aide-nous, Dieu Sauveur, à dissiper les nuées épaisses qui assombrissent notre âme, à déchirer notre égoïsme qui nous cache ta face; aide-nous à nous approcher du Christ; lui seul nous révélera ton amour. Amen.


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La lumière se lève.

Psaume 112 : 4

 

Lecture: Jean 1 : 6-13

NOTRE monde gémit dans les ténèbres: incertitude de l'avenir matériel, désarroi moral, méfiance à l'égard de tout et de tous, hostilité entre les individus et entre les groupes ; dans les âmes, les convictions séculaires sont ébranlées, sur lesquelles on appuyait sa vie comme sur le fondement éternel. Ténèbres dans les esprits, ténèbres dans les coeurs et dans les âmes, ténèbres dans les vies que la nuit épouvante et achève de démoraliser.

Il faut du courage pour parler de lumière dans ces conditions, pour annoncer même que cette lumière va se lever. C'est pourtant ce que nous voulons faire ici, en ces jours d'Avent où tous les yeux se portent instinctivement vers la grande clarté de Noël.

Mais tous les yeux ne la verront pas, cette clarté ; pourtant celui qui nous promet Noël ne fait pas parmi les hommes un choix arbitraire, révélant aux uns son amour et se dérobant aux autres. L'obstacle à cette contemplation n'est pas en Dieu, il est en nous, la lumière va se lever pour l'homme droit.

Es-tu cet homme droit, cet homme pieux, sincère, cet homme qui ne saurait être heureux sans que ses frères le soient avec lui? cet homme loyal sur lequel son adversaire même peut compter? Hélas! il en est trop parmi nous qui affichent un bruyant désir de clarté, mais préfèrent en réalité les ténèbres et travaillent à les maintenir sinon à les épaissir. Il en est trop parmi nous dont les discours sont pleins des mots de dévouement, d'oubli de soi-même, tandis que leurs actes crient égoïsme, impureté, mensonge. Comment la lumière se lèverait-elle dans des coeurs enténébrés?

Elle se lèvera certainement dans la vie de ceux qui l'appelleront de leurs prières, de ceux qui lui prépareront la route par laquelle elle descendra vers eux. La lumière se lève pour qui veut la lumière. L'Avent, aube du plein jour de Noël, resplendit pour l'homme qui tend de toute son âme vers le Maître de la lumière et de la vie.

Prière.

Seigneur, nos coeurs vivent dans les ténèbres à cause du mal et de l'oubli de ton amour. Malgré tout, nous soupirons après ta clarté et après la vie que ses rayons nous promettent. Fais-la lever sur notre monde coupable et malheureux. Fais-la lever en nous. Que notre volonté réponde à la tienne et que nous aidions à cette effusion de lumière, à cette révélation de Noël que nos coeurs appellent de toutes leurs souffrances et de toute leur foi. Amen.


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Préparez le chemin.

Esaïe 40: 3

 

Lecture: Esaïe 40: 1-5 ; 9-11

AUCUN de nous ne pourra jamais parcourir dans sa totalité le chemin que le Sauveur a suivi. Son oeuvre, sa vie, sa mort, son amour pour Dieu et pour les hommes demeurent des faits uniques ; ils constituent une réalité entière, incomparable.

Toutefois le ministère de Jésus, pour qu'il fût fécond, nécessitait une longue préparation. Au cours des siècles, des prophètes se levèrent proclamant une ère nouvelle, un renversement des données existantes.

Tâche grandiose par sa portée, pénible souvent dans son exécution mais indispensable à la venue du Royaume. Jean-Baptiste le dernier des prophètes a aplani les sentiers du Seigneur en prêchant la repentance.

Nous comprenons que nous aussi, qui allons fêter la venue du Sauveur, nous avons une oeuvre active à accomplir.

Est-ce autour de nous qu'il va falloir défricher? Sans doute, Dieu nous demande d'être des témoins, des porteurs de la bonne nouvelle. Mais avant tout Dieu nous déclare: «Prépare mon chemin en toi ».

Christ peut agir en moi à la seule condition que je sois prêt à le recevoir. En ai-je le désir? le besoin ardent? ou bien suis-je satisfait de ma vie actuelle? Si je ressens ma pauvreté dans toute son étendue, Christ est bien près de venir. Si toutes mes résistances intérieures se sont enfin brisées, il me reste à opérer une coupe sévère dans les buissons d'épines et les ronces qui bordent le sentier : j'ai des renoncements nécessaires à accepter soit brusquement, soit progressivement. Puis des acquisitions nouvelles s'imposent à moi pour accueillir dignement le Seigneur.

Le sentier ainsi préparé, il m'est possible de fêter Noël avec un coeur débordant de joie et de reconnaissance.

Et Dieu, dans son amour, me permet alors de répandre autour de moi cette paix divine que je ressens à la pensée que ce n'est plus moi qui vis mais que c'est Christ qui vit en moi.

Prière.

Seigneur notre Dieu, si nos coeurs sont froids et indifférents, allume en nous ta lumière. Nos louanges montent à toi, nous comprenons si mal l'étendue du don que tu nous as fait en Jésus-Christ; nous avons si souvent fêté Noël avec indifférence; aujourd'hui nous te prions, ô notre Dieu de préparer toi-même nos coeurs à recevoir le Sauveur qui vient à nous. Amen.


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La Parole a été faite chair.

Jean 1 : 14

 

Lecture : Philippiens 2 : 5-11

AUTREFOIS, Dieu a parlé à nos pères à plusieurs reprises et de plusieurs manières par les prophètes, dit l'auteur de l'épître aux Hébreux. Nous les voyons ces hommes de Dieu, au travers de l'Ancien Testament, attentifs à la voix qui ne cesse de se faire entendre. Ils marchent souvent dans le désert ou la nuit, mais ils comptent sur le jour qui vient et leur foi le salue.

Le Dieu qui n'a jamais abandonné sa créature a parlé d'une façon définitive et éclatante en Jésus-Christ. Avec lui, tous les voiles se lèvent, toutes les obscurités se dissipent, toutes les pierres sont roulées ; le péché est mis à nu mais le pardon est offert et pour toujours; les démons tremblent mais les affamés sont rassasiés. C'est ce que l'Evangile de gloire proclame en disant: «La Parole a été faite chair ». Dieu est venu lui-même chez les siens en la personne de Jésus ; dans le Fils, le Père est descendu jusqu'à nous pour qu'il nous fût possible de monter jusqu'à lui. « Il s'est fait homme afin que nous fussions faits divins», dit un Père de l'Eglise. Il a partagé toute notre vie sur la terre pour que nous partagions la sienne dans les cieux; il a contemplé l'humanité souffrante et pécheresse et il est devenu le Crucifié et le Glorifié. Oui, Dieu s'est fait chair dans la personne du Jésus des Evangiles. C'est là le fait immense et de l'ordre surnaturel que nous célébrons à Noël et c'est pourquoi Noël est la joie parfaite: Dieu a visité la terre et il habite parmi les hommes pour toujours.

Prière.

O Dieu, en ce jour nous adorons ton amour infini qui s'est manifesté en Jésus. Nous te bénissons de ce que tu n'es plus le Dieu lointain et caché mais de ce que, comme un Père, tu t'es abaissé vers tes enfants perdus pour les sauver. Nous sommes dans la joie en célébrant Noël, la Parole faite chair, la lumière allumée pour toujours. Gloire soit à toi au plus haut des cieux, car tu as visité la terre et la terre a tressailli d'allégresse et tu mets dans nos coeurs la joie, débordante de reconnaissance. Amen.


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Une grande joie.

Luc 2. 10

 

Lecture : Luc 2. 8-14

PARTOUT en ce moment de l'année, on célèbre la venue du Sauveur. Dans les petites églises de campagne comme dans les vastes temples des villes, on chante Noël. Dans les hôpitaux où l'on souffre, dans les asiles où tant d'infortunes se sont réfugiées, on chante aussi Noël. En famille, nous voulons joindre nos voix au cantique des anges. Ecoutons encore la magnifique proclamation de la Bible: «Un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur est né ». C'est là «la bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie ».

Oui, Noël, c'est le joyeux message; la voix du Père retentit. L'inquiétude est dissipée, car le salut est offert et le pardon est promis. Noël, lumineux anniversaire de notre Roi bien-aimé, nous te saluons avec reconnaissance! En communion de pensée avec tous les disciples de Jésus, avec nos parents et nos amis, nous redisons : « Béni soit le Seigneur... Il a visité et racheté son peuple; il nous a suscité un puissant Sauveur ».

Noël évoque de bienfaisants souvenirs; de beaux refrains chantent dans nos mémoires ; mais le message de joie retentit à nouveau; aujourd'hui comme autrefois, Dieu nous donne son Fils; nous voulons dans cette fête nous réjouir d'être ensemble et surtout accueillir dans nos coeurs celui qui transforme nos vies, sanctifie nos affections et crée le vrai bonheur.

Soyons heureux aujourd'hui. Nous avons l'inestimable privilège de pouvoir en famille célébrer Noël. Le Sauveur est entré dans notre demeure; quelle bénédiction s'il pouvait rester chez nous

Prière.

Dieu tout-puissant, tu es notre Père, puisque tu as donné ton Fils aux hommes. Tu l'as donné à l'Eglise, qui proclame son message libérateur. Mais tu veux le donner aussi à notre famille. Que l'Ami suprême soit toujours l'hôte de notre foyer. Alors nous saurons mieux nous comprendre et mieux nous aimer les uns les autres. Dans les heures claires comme dans les moments difficiles, que Jésus nous inspire toujours. Que la joie, la sainte joie de Noël ne nous quitte jamais! Amen.


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