Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


Souviens-toi du jour du repos.

Exode 20: 8

 

Lecture: Psaume 118: 19-26

C'EST pour nous permettre d'accomplir plus aisément toute notre oeuvre, que l'Eternel a institué le dimanche qui , comme le sommeil de la nuit, est une nécessité pour le corps et pour l'âme.

Le repos dominical est un privilège et non une charge imposée pour restreindre notre liberté. C'est un bienfait pour nos corps lassés. C'est aussi un bienfait pour nos coeurs chargés des préoccupations journalières. Ils peuvent, en ce jour, goûter les pures joies des affections familiales. Mais cette sainte halte est particulièrement bienfaisante pour nos âmes qu'elle repose des fatigues de la semaine.

Qu'est-ce que le dimanche s'il n'est sanctifié, qu'est-ce que la journée du Seigneur, si les pensées divines en sont bannies? - Un jour de chômage dont les forts n'ont que faire, ou un jour officiel de dissipation qui éloigne du devoir. Alors, l'ordre divin est transgressé. Pourtant cet ordre est parfaitement sage, car l'Eternel connaissant notre faiblesse, sait que nous sommes incapables de faire, du travail de nos mains, une prière incessante. C'est pourquoi il veut que, chaque semaine, nous posions nos outils pour mieux penser à l'Eternité.

Le dimanche, c'est l'oasis, toute de verdure et d'eau vive, où nous nous arrêtons pour boire, afin de refaire nos forces épuisées. Sans culte public, le dimanche n'est qu'un congé.

Quelle joie de pouvoir, au cours d'une longue journée, déposer nos fardeaux, pour goûter en famille les bénédictions de la communion divine, pour glorifier dans une sainte libération l'oeuvre du Créateur et celle du Rédempteur, mort pour nos offenses et ressuscité pour notre justification.

Prière.

O Dieu, nous te bénissons pour cette sainte journée où ton Eglise t'adore. Nous te bénissons pour ce jour où Jésus-Christ, sortant victorieux du tombeau, nous associe à sa victoire. Nous te bénissons de ce que tu nous a admis au nombre des bienheureux qui chantent tes louanges dans tes parvis sacrés. Fais, ô notre Dieu, qu'avec ceux que tu nous as donnés, nous soyons réellement en ta communion, et par toi, en communion avec tous ceux qui croient et se réjouissent dans ton amour. Amen.


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Prenez un peu de repos.

Marc 6: 3 1

 

Lecture: Marc 6: 30-32

UN appel de Jésus doit toujours être pris au sérieux. Les disciples ont répondu sans hésiter à chacune de ses invitations. Quand il leur demanda d'entrer dans la barque pour passer à l'autre bord, en pleine nuit et en pleine tempête, ou lorsqu'il les lança dans le monde «comme des brebis au milieu des loups», sans bourse, sans sac et sans souliers, ils obéirent avec empressement. L'ordre, cette fois-ci, est d'une nature différente : « Venez à l'écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu». Fatigués par un dur labeur, ils le suivent avec joie.

Le repos n'est donc pas, comme quelques-uns le pensent, un signe de nonchalance et de paresse ; il est nécessaire à notre santé physique et morale. Lorsque la lassitude entrave nos efforts, quand nous accomplissons notre tâche avec peine, nous voyons, par ces signes qui ne trompent pas, que nous avons dépassé la mesure. Un seul remède pourra rétablir l'équilibre dans notre vie : le repos. Il est bienfaisant le repos que nous pouvons goûter, après une pénible journée, dans le cercle de la famille!

Qu'elle est douce la joie qui remplit nos coeurs à la fin de la semaine, au moment où nous entrons dans l'oasis bénie qui s'appelle le dimanche, le jour du repos! Et quel privilège que celui de pouvoir nous retirer à l'écart, dans la solitude de nos belles forêts ou de nos Alpes neigeuses, pour y chercher dans la tranquillité la réparation des forces perdues.

Bénissons Dieu de tous ses bienfaits, mais souvenons-nous que nous devons, comme les disciples, rester avec Jésus pour que le repos soit vraiment salutaire. Dans la montagne ou dans la plaine, sa présence est partout nécessaire. C'est lui qui verse dans nos coeurs ce sentiment de sécurité, seul capable d'apaiser notre âme agitée par les bruits de la vie. Il est véritablement le Réparateur des brèches.

« Venez, dit le Seigneur, à l'écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu. »

Prière.

O notre Dieu, c'est avec reconnaissance que nous entendons ton appel. Nous avons besoin de repos. Notre âme est agitée, inquiète, tourmentée ; nous sommes fatigués par les luttes incessantes de la vie. Mais nous venons à toi, comptant sur tes promesses, sûrs que tu nous donneras le repos désiré. Amen.


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Selon sa coutume, Jésus entra dans la synagogue.

Luc 4: 16

 

Lecture: Psaume 22 : 23-29

SELON sa coutume, Jésus entra dans la synagogue... Quelle réponse à tous ceux qui déclarent aujourd'hui: « J'ai ma religion à moi, je trouve Dieu quand je suis seul avec lui, bien mieux qu'en le cherchant dans la foule : je n'ai pas besoin d'aller à l'église... »

On peut argumenter éternellement sur cette question. Une seule réponse la résoudra pour les chrétiens : Jésus, lui, selon sa coutume, allait à la synagogue...

Quelle réponse encore à tous ces protestants qui se disent très bien disposés, favorables à leur Eglise, et qui pourtant ne cessent de la critiquer et paraissent toujours prêts à la quitter pour aller chercher ou fonder autre chose !

Jésus, lui, qui avait toutes les raisons de vouloir du nouveau dans le culte, allait cependant, selon sa coutume, à la synagogue.

Quelle réponse enfin, à ceux qui se hérissent quand on leur parle de « devoirs religieux », qui dénoncent tous les risques de routine et d'hypocrisie, qui ne croient qu'à l'inspiration, qui méprisent toute forme, tout usage et toute habitude ecclésiastique, au nom de la ferveur mystique et de la spontanéité !

Jésus, lui, allait à la synagogue... selon sa coutume: humblement.

Voilà donc un mot d'ordre pour nos dimanches.

Assister au culte et y assister en famille. Communier plus étroitement les uns avec les autres, à cause d'une même parole de Dieu qui pénètre nos coeurs.

Et puis, surtout, répondre à l'appel de Dieu. Monter ensemble, au son des cloches, au-dessus de la vie quotidienne. Monter ensemble pour adorer; monter ensemble vers la source, monter ensemble vers les cimes.

Puis revenir au foyer familial plus riches, plus forts, plus courageux.

Prière.

O notre Dieu! Nous te prions de diriger nos pas vers ta maison. Et quand nous revenons ici avec tous ceux que nous aimons, permets, Seigneur, que la parole entendue porte ses fruits, qu'elle pénètre nos pensées et nos actes. Qu'elle soit un flambeau sur nos sentiers.

Seigneur, que le souvenir des belles heures du culte éclaire les autres heures, toutes les autres heures ! Amen !


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Je me réjouis dans la maison de Dieu.

Psaume 122: 1

 

Lecture. Psaume 84: 2-5

LA joie procurée par le culte public, l'éprouves-tu?... Viens au temple pour écouter, obéir, adorer. Cette joie est alors une réalité.

Transporté dans un monde meilleur, tu respires une atmosphère de sainteté; là mieux qu'ailleurs, à cause de l'ambiance et du silence, l'âme est disposée à s'élever jusqu'à Dieu. C'est là déjà un sujet de joie. Tout autour de toi des hommes et des femmes éprouvent les mêmes sentiments; un lien s'établit, invisible ; avec eux tu formes une seule assemblée; une communauté de sentiments, de pensées, d'aspirations se crée; avec eux tu écoutes les mêmes paroles, tu chantes les mêmes hymnes, tu t'associes aux mêmes prières, tu médites le même sujet. Tu n'es plus seul.

Auditeurs et prédicateur s'élèvent en commun vers Dieu qui les unit. Comme Jésus enfant, au temple, tu sais qu'il faut t'occuper des affaires de ton Père, des intérêts du Royaume de Dieu et tu t'y sens invité, autorisé par Dieu qui s'abaisse vers toi et te parle. Une paix immense, des forces nouvelles descendent en toi et c'est réconforté, heureux que tu sors du temple.

Tu auras de la joie à rencontrer un grand nombre de tes frères tu auras plus de joie encore, quand tu verras tes parents, tes voisins, ton entourage répondre à ton appel: «Allons à la maison de l'Eternel». Mais le vrai bonheur, tu le connaîtras quand toi-même tu auras rencontré le Dieu qui te reçoit.

Prière.

O Dieu, nous intercédons pour ceux qui ne peuvent se rendre dans ta maison, et pour ceux aussi qui méconnaissent ou méprisent ce privilège. Fais-nous toujours mieux comprendre la joie que tu nous offres, en nous ouvrant ton sanctuaire ; où pourrions-nous, en effet, nous rencontrer avec plus de joie que dans ton temple et sous ton regard ? C'est là que nous oublions le plus aisément ce qui nous sépare et nous désunit ; c'est là que tu nous accordes tout ce qui nous est nécessaire dans nos travaux et nos luttes ; car c'est là que nous nous sentons vraiment frères, enfants d'une même famille, dont tu es le Chef et le Père. Amen.


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L'eau du torrent.

Il boira, sur la route, de l'eau du torrent; puis il marchera la tête haute. Psaume 110: 7

 

Lecture : Jean 4: 7-15

DANS un pays comme le nôtre, nous ne savons pas assez ce qu'est la sécheresse pour comprendre ce qu'il y a d'émouvant dans la parole du psalmiste. Mais ceux qui vivent ou qui voyagent dans les pays d'Orient ou d'Afrique où, pendant des mois, ne tombe pas une goutte de pluie, où l'on n'a pour désaltérer gens et bêtes qu'un peu d'eau croupissante au fond de rares puits, ceux-là sont sensibles à la question de l'eau.

Mais il y a une autre sécheresse que nous connaissons bien, celle de l'âme éloignée de sa source, malade de péché, épuisée par l'existence qu'elle mène, éprouvée par les combats, les chagrins, les fatigues, les tourments continuels.

Dans sa souveraine bonté, Dieu a placé sur le chemin de notre vie un torrent d'eau vive pour nous désaltérer et nous rafraîchir : c'est sa puissante grâce en Christ. Ce torrent, il n'est au pouvoir de personne de l'arrêter. Nous pouvons nous y abreuver quand nous voulons.

Mais n'y a-t-il pas un jour qu'il faut savoir employer pour cela? C'est celui qu'on appelle par habitude le jour du repos, mais qui est devenu, hélas ! pour trop de gens un jour plus épuisant encore que les six autres, le dimanche.

Ah! si nos dimanches étaient des jours où notre âme va boire à la source éternelle de la vie et de la vérité, quel ne serait pas leur bienfait !

Frère, ne veux-tu pas qu'il en soit ainsi? Tu as pour cela la maison de Dieu où les cloches t'appellent; tu as le Livre de vie; tu as la prière. Redonne au jour du repos son vrai sens.

Puise au coeur du Christ, débordant de sainte tendresse, et par Christ au grand coeur de Dieu, alors tu repartiras relevant la tête, plus calme, plus léger, plus confiant, plus courageux.

Prière.

O Père, bénis sois-tu pour ton ineffable amour en Jésus-Christ! Bénis sois-tu aussi pour le saint jour dans lequel notre âme peut trouver en toi le vrai repos dont elle a soif, et être toujours à nouveau rafraîchie. Amen.


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Des forces nouvelles.

Ceux qui mettent leur confiance en l'Eternel prennent de nouvelles forces. Esaïe 40: 31

 

Lecture: Esaïe 40. 27-31

QUI ne sent, à certains moments, le poids d'une lassitude qui l'écrase, le laisse abattu, désemparé? Il semble alors que nous ayons perdu toute raison de vivre et d'espérer. Notre âme retombe sur elle-même, fatiguée au contact des dures réalités de la vie quotidienne, vidée de son enthousiasme de hier.

En de telles heures, il faut se souvenir de cette affirmation du prophète: «Ceux qui mettent leur confiance en l'Eternel prennent de nouvelles forces». N'est-ce pas précisément ce que doit nous apporter le «Jour du Seigneur»? C'est un jour de repos, de rétablissement intérieur, de renouvellement spirituel.

Comment utilises-tu tes dimanches? Si tu emploies ces heures bénies à chercher Dieu, par la méditation personnelle, par la fréquentation du culte, alors tes forces se renouvelleront, ton âme chantera de nouveau et tu reprendras avec entrain la tâche coutumière. Il en sera de toi comme d'un homme que gagnait l'asphyxie, dans une atmosphère viciée, et qui ouvre la fenêtre: il se ranime, il reprend vie; l'air pur nettoie son organisme. Ainsi ton âme, chargée des miasmes inévitables de la semaine, retrouvera son ardeur première.

Nos dimanches sont trop souvent des occasions manquées de ranimer notre vie spirituelle et de gagner des nouvelles forces. Pourquoi le physicien John Tyndall venait-il passer tous ses étés dans les Alpes? « Pour débarrasser son sang du virus de Londres », déclare-t-il quelque part.

Chaque dimanche doit être un jour de fête, où s'épanouit notre âme.

Prière.

O Père, en ce jour, nos pensées s'élèvent à toi, dans un élan de confiance et d'amour. Renouvelle nos forces, affermis notre foi. Que dans nos familles, dans nos Eglises et jusqu'aux extrémités de la terre, ton règne vienne! Que par chacun de nous ton nom soit sanctifié! Amen.


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Ecoutez et votre âme vivra.

Esaïe 55 : 3

 

Lecture: Luc 10: 38-42

Nous entendons beaucoup de choses. Bien rarement nous nous trouvons dans le silence : bruits de la rue, bruit des paroles, bruits du monde... bruits du péché au fond de nos coeurs. Flot grandissant qui déferle sur nos âmes en marquant une trace profonde.

Entendre! N'est-ce pas aussi ce qui nous arrive quand, à la lecture de la Bible, nous éprouvons comme une lassitude en nous disant tout bas: en somme, le connais déjà tout cela.

Et pourtant entendre n'est pas écouter. Celui qui entend est passif, celui qui écoute tend tout son être pour recevoir, assimiler ce qui est dit; il sent qu'il y a là quelque chose d'important qu'il ne veut pas perdre. C'est ainsi que celui qui se borne à entendre la Parole peut s'en lasser; celui qui l'écoute, jamais.

Or, c'est là l'exhortation de Dieu dans le livre du prophète Esaïe: Ecoutez... et votre âme vivra. Elle ne vit pas de ce qu'elle entend dans le monde. Elle croit vivre, mais comme le dit l'Ecclésiaste: Tout n'est que vanité et poursuite de vent! Ecoutez, dit la parole de Dieu, c'est d'une alliance nouvelle qu'il s'agit, d'une alliance de vie, d'un pain et d'un lait qui nourrissent alors que votre argent et votre peine vous procurent des aliments qui ne nourrissent pas, et que votre âme se meurt!

Ecoutez, comme des gens qui n'ont rien, mais ont besoin de tout recevoir; écoutez dans le silence, recueillis devant ce que Dieu veut vous dire; et votre âme, qui ne trouve rien en vous, vivra.

Prière.

O Dieu, les disciples demandaient à Jésus de leur apprendre à prier. Nous, aujourd'hui, nous te disons : Apprends-nous à t'écouter, car toi seul as la parole de vie, toi seul peux nous donner ce dont nos âmes ont besoin. Amen.


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Ceux qui ont faim.

Psaume 146: 7

 

Lecture: Psaume 146: 5-10

NOTRE âme, qui n'est pas quelque chose de tout fait en nous dès notre naissance, doit, comme notre corps, grandir et se développer. De plus, elle est appelée, elle aussi, à exercer une activité. Mais pour cela, elle a besoin d'être alimentée; et de là, en elle, le sentiment de la faim.

Or Dieu, qui nous a créés, a pourvu spirituellement comme matériellement à notre subsistance, nous mettant ainsi en mesure de répondre à l'appel de la vie. Aux âmes comme aux corps, il donne leur nourriture ; et cette nourriture des âmes, c'est sa Parole, c'est le message déposé dans l'Ecriture sainte.

Nourriture à la fois convenable et suffisante, à condition que nous nous l'approprions, en lisant et en méditant avec soin notre Bible, en suivant régulièrement la prédication au temple.

Mais si nous ne voulons pas nous former chrétiennement, si nous ne voulons pas nous dépenser chrétiennement, nous ne pouvons pas avoir faim, et la Parole de Dieu ne nous sert de rien, quand bien même elle demeure toujours à notre disposition. Alors la Bible reste fermée et le culte est délaissé.

Plus notre âme voudra vivre, plus elle cherchera sa nourriture moins elle voudra vivre, moins elle se préoccupera de son entretien. Prenons garde que, par notre laisser-aller, nous ne perdions l'appétit spirituel; car si nous le laissons disparaître, comment le retrouverons-nous ?

Veillons à rester dans le courant de la vie véritable et nous maintiendrons ainsi en nous la faim de la Parole de Dieu.

Prière.

Seigneur notre Dieu, dans ta sollicitude à notre égard, tu nous accordes ce qui est nécessaire à nos corps et à nos âmes. Tu nous as donné en Jésus-Christ le Pain vivant qui est descendu du ciel. Que nous sachions nous approprier la nourriture que tu nous offres afin de persévérer dans ta communion et de grandir dans ton service. Amen.


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Tu seras nourri.

1 Timothée 4: 6

 

Lecture: 1 Timothée 4: 6.10

REPONDANT au tentateur, Jésus disait : «L'homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». S'adressant à son disciple Timothée, saint Paul lui recommande d'être nourri des paroles de la foi. Notre âme est plus précieuse que notre corps ; elle a donc d'autant plus besoin de nourriture, et cette nourriture sera spirituelle. La Parole de Dieu est l'aliment vital des coeurs pieux qui la reçoivent avec joie et qui s'en nourrissent.

Etre nourri des paroles de la foi signifie que nous croyons à tout ce que le Seigneur nous dit, car il est la Vérité. Mais la foi est plus qu'une croyance, elle est aussi une confiance pleine et entière en Dieu notre Père. Non seulement nous admettons comme vraies les paroles de Dieu, mais nous les considérons comme les seules nécessaires à la vie éternelle ; elles ont toute notre confiance, Et cependant la foi est plus encore qu'une croyance et qu'une confiance, elle est le lien qui nous unit à Dieu. Etre nourri des paroles de la foi, c'est s'approprier le langage du Seigneur, c'est vivre avec Dieu, c'est manifester par toute notre vie la bienheureuse révélation du Sauveur.

Quand tu lis ta Bible, quand tu écoutes prêcher et prier, reçois avec foi ces paroles inspirées ; que ton âme se confie en elles et surtout qu'elle en vive.

Prière.

Seigneur, tes paroles sont la vérité. Donne-nous d'y croire pleinement, car nous sommes souvent dans le doute. Elles sont le témoignage de ton amour et de ta miséricorde. Fais-nous la grâce de nous y confier paisiblement, car nous sommes méfiants et inquiets. Elles sont les sources de la vie sainte et éternelle. Permets que nous y désaltérions nos âmes qui ont faim et soif de justice, car nous sommes pécheurs et mortels. Amen.


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