Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


Dieu est amour.

1 Jean 4: 16

 

Lecture: 1 Jean 4: 16-21

QUEL bonheur d'être en famille, d'être aimé, surtout d'aimer!

Nous aimer les uns les autres comme Dieu nous a aimés, voilà le programme.

Son amour ne dépend pas des choses extérieures, un physique agréable, une maison opulente, une belle intelligence. Il aime ceux qui sont difformes, pauvres, peu doués, peu attrayants.

Son amour ne dépend pas de l'accueil qu'on lui fait. Il t'aime quand même tu ne l'aimes pas, ou si peu et si mal. Il n'attend pas les remerciements, il oblige les ingrats.

Son amour n'est pas en paroles seulement: pour nous le prouver, il nous a donné ce qu'il avait de plus précieux, et le sacrifice de Jésus-Christ reste le symbole sublime de tout amour véritable.

Son amour se réjouit de ton bonheur, il prend sa part de toutes tes joies. Mais il t'aime surtout quand tu as du chagrin. Celui qui a pu dire: « Le Père m'a aimé », alors qu'il était en pleine angoisse, sait bien que la souffrance ne saurait nous séparer du Père.

Son amour est divin. Aucun sentiment inférieur ne l'influence, aucun calcul ne s'y mêle, aucun égoïsme n'y transparaît. Et pourtant, c'est un amour tellement humain. Il transpose simplement dans la sphère divine nos sentiments naturels : fiançailles et mariage, paternité et maternité, amitié, travail, ambitions saintes, tout cela est par lui transfiguré.

Aujourd'hui, laissons-nous aimer par Dieu et tâchons de nous aimer les uns les autres comme il nous aime, pratiquement, intensément, avec persévérance, dans les détails, sans nous laisser arrêter par aucun obstacle.

Quel bonheur d'être en famille... quand Dieu est là!

Prière.

Père Céleste, toi qui as fondé la famille et qui la veux heureuse, nous te bénissons pour notre bonheur. Nous te demandons pardon pour notre manque d'amour qui si souvent le ternit. Nous te promettons de faire notre possible pour rendre heureux tous ceux que tu as placés près de notre coeur. Et nous te prions pour ceux qui sont sans famille et qui ne savent pas que tu les aimes. Amen.


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N'aimons pas en paroles.

1 Jean 3: 18

 

Lecture : Colossiens 3 : 19 - 4 : 1

IL y a chez nous, grâce à Dieu, de nombreuses familles unies et heureuses. La fidélité aux sentiments d'affection et de dévouement que leurs membres se doivent, a créé leur force et leur beauté.

Hélas! il y a aussi des familles déchirées, et par là misérables, parce que les vertus familiales sont oubliées ou trop souvent négligées.

Lorsqu'on fonde son foyer, il n'est pas difficile de promettre un amour éternel. Il n'est pas difficile non plus d'embrasser tendrement un petit enfant qui fait la joie de ses jeunes parents. Tout est si frais, tout est si neuf, tout est si clair !

Ah! ne laissons jamais le temps et l'habitude émousser la vigueur des sentiments spontanés. Gardons précieusement cette flamme de nos coeurs pour que les mots de la tendresse jaillissent toujours du plus profond de nous-mêmes. Tristes paroles, que les paroles d'amour qui ne sont plus dictées par l'amour!

Elles deviennent du reste de plus en plus rares, et alors c'est le silence.

Il y a un silence infiniment béni, dans la communion intime avec Dieu, et il y a un silence destructeur du bonheur et de la paix, lorsqu'il règne entre époux, entre parents et enfants. Que chacun vive sa vie sans en rien communiquer aux siens, et voilà que se dénouent des liens qui devaient être indestructibles.

L'affection indispensable à la beauté de la vie familiale ne peut être durable que si elle est sans cesse vivifiée par des actes, disons plutôt des sacrifices et des sacrifices joyeusement offerts. Des émotions, de la sentimentalité, ne suffisent pas pour entretenir cette vie, parce qu'il n'y a là ni vérité profonde, ni présence de Dieu.

L'esprit de Dieu seul peut inspirer le don de soi-même et cette consécration que nous devons à nos proches. Seul il peut tisser le réseau serré des joies et des souvenirs que rien ne saurait anéantir. Seul il crée le bonheur véritable, dont le Christ couronne ceux qui obéissent à ses saintes inspirations.

La famille chrétienne est la seule qui puisse réaliser l'idéal de beauté et de bonheur que présente à nos coeurs ce mot plein de promesses: la famille.

Prière.

O notre Dieu, bénis nos familles, préserve-les de tout ce qui menace leur bonheur et leur paix. Sanctifie les affections qui unissent leurs membres, afin que ces affections deviennent de plus en plus profondes et inébranlables. Donne-nous d'aimer d'un amour vivant et agissant. Nous te rendons grâces pour ton amour, dont Jésus-Christ nous apporte le témoignage en nous aimant comme tu nous aimes. Amen.


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Vous supportant les uns les autres...

Colossiens 3: 13

 

Lecture : Colossiens 3: 12-17

PARFOIS ceux qui sont le plus aimable en société, ceux dont on dit: «c'est un charmant garçon »... « elle est délicieuse » témoignent d'un caractère détestable dans le cercle de famille. Et ce sont souvent des chrétiens, des gens d'Eglise. Toujours de bonne humeur dans la compagnie de leurs amis, ils trouvent le mot qui fait rire; à leur foyer, ils se taisent ou parlent d'un ton ennuyé. Toujours prêts à rendre service au dehors, chez eux ils ne veulent pas être dérangés ; tout ce qu'on leur demande est de trop. Toujours patients et persévérants dans leur travail, à la maison ils s'énervent à la moindre contrariété - ils sont insupportables et pourtant il faut bien qu'on les supporte.

D'où vient cette double attitude? Nous savons que dans le monde nous ne pouvons toujours nous comporter comme nous le désirons ; nous tenons à ce que les autres aient une bonne opinion de nous, car nous pouvons avoir besoin d'eux ; et par intérêt, nous ne cherchons pas à nous imposer; tandis qu'à la maison où chacun se connaît, nous n'avons pas à cacher notre jeu; nous nous montrons tels que nous sommes; nous ne supportons rien et devenons insupportables. Capables d'être aimables à l'égard d'étrangers, ne devrions-nous pas l'être d'autant plus envers ceux qui nous aiment?

Nous considérons que les heures passées chez nous sont des heures de détente et nous avons raison; mais nous sommes dans l'erreur lorsque nous nous figurons que la paix règne à notre foyer spontanément; le bonheur familial est au prix de la bonne volonté et de la compréhension de chacun.

L'harmonie ne peut s'établir dans la famille que si elle existe dans le coeur de tous ses membres ; or le Christ est venu nous apporter cette paix de l'âme, qui ne se trouve que dans l'obéissance à sa parole et dans la certitude du pardon de Dieu. Bien plus, Jésus nous révèle en tout être notre prochain et nous apprend à le comprendre et à l'aimer.

Allons à Jésus pour nous supporter les uns les autres.

Prière.

O Jésus, tu nous appelles à former un même corps.
Tu veux que saints et fidèles nous unissions nos efforts.
Tu veux que rien ne sépare tous ceux que tu vins bénir,
Et que ton amour s'empare de nos coeurs pour les unir.
Que le frère pour le frère soit prêt à sacrifier
Vie et biens sur cette terre, c'est ainsi qu'on doit aimer;
C'est ainsi qu'en sa tendresse nous aime notre Sauveur;
Ah! qu'en nous aussi paraisse la charité du Seigneur.
Amen.


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Le repas de famille.

Ils rompaient le pain et priaient ensemble. Actes 2 : 42

 

Lecture: Psaume 128

AU lendemain et à la veille d'événements graves, les disciples apprécient la communion qui les unit; ils trouvent dans cette intimité un adoucissement à la peine qu'ils ont de ne plus voir le Christ et une source de confiance et d'énergie en prévision de l'avenir. Membres de la famille chrétienne à ses débuts, ils aiment leur famille spirituelle et lui seront d'autant plus attachés qu'ils la sentiront menacée. La famille, institution unique qui peut être un paradis lorsqu'elle est sainement constituée, mais qui, mal comprise, peut devenir un enfer. Il lui faut, pour s'épanouir et développer pleinement ses effets, cette base sûre que constitue la vraie piété. Sur ce fondement et grâce à l'esprit de bienveillance, de support, d'abnégation, de pardon et d'altruisme, on édifie solidement le centre aimé de ralliement, le foyer.

Mais l'homme ne vit pas de pain seulement. Si le repas familial constitue pour ceux qui y participent une joie et un bienfait, il est plus précieux encore de pouvoir en famille puiser ensemble aux sources d'eau vive, mettre en commun les expériences particulières, chercher Dieu et le trouver.

C'est faire preuve de santé morale que de respecter et de protéger la famille pieuse, centre d'inspiration et source de bonheur; c'est lutter contre les forces négatives et les dangers de désagrégation. Si chacun de nous apporte à la vie familiale tout son coeur et sa conscience, nos familles seront fortes et bénies ; elles connaîtront des joies qu'on chercherait vainement ailleurs. C'est au foyer qu'on considère le plus utilement le passé; c'est là aussi qu'on se prépare aux responsabilités et aux luttes de demain; c'est là qu'on prie.

Prière.

Seigneur, garde et bénis nos familles; que ta présence y soit manifeste ; que par toi, nous sachions nous aimer les uns les autres et faire bénéficier de notre amour ceux qui n'ont pas ou qui n'ont plus de famille. Amen.


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Réjouissez-vous.

Philippiens 4 : 4

 

Lecture: Philippiens 4: 4-9

ETANT données les circonstances extérieures, personne n'avait moins sujet de se réjouir que l'apôtre Paul. Ses souffrances physiques, la persécution, la captivité, l'avenir menaçant, tout aurait pu assombrir l'apôtre ! Et pourtant, la pensée de la joie chrétienne traverse et illumine, d'un bout à l'autre, toute sa vie.

Aujourd'hui, que de chrétiens tristes et moroses, même et surtout dans la famille. Il y a certes la joie mondaine, mais nous savons que cette joie-là ne peut être que factice et éphémère, incapable de sortir triomphante des mauvais jours. L'apôtre nous exhorte à la joie vraie et durable: réjouissez-vous dans le Seigneur! C'est la joie qui provient de ce que l'on a fait la paix avec Dieu et accepté son Christ comme Sauveur, joie de celui qui sait regarder aux choses invisibles et éternelles. Pensons souvent à la joie des premiers chrétiens qui chantaient dans les arènes avant de mourir.

Réjouissez-vous toujours ! Il est facile d'être joyeux dans certaines circonstances, lorsque tout va bien, mais toujours ! Cependant, lorsqu'on a entièrement confiance en Dieu, on peut être toujours joyeux.

Alors le travail pénible, les luttes, les pleurs, les expériences douloureuses, les déceptions, toutes les misères du temps présent peuvent être transformées en joie.

Selon le mot de Vinet, « ayons toute la joie de notre foi »! Ayons une piété aimable, reflet du ciel sur la terre ; que notre joie soit rayonnante et qu'elle attire ceux qui nous entourent à la source de la joie vraie et permanente : Jésus.

Prière.

O notre Père, accablés par les soucis et les peines de la vie, nous ne sommes pas encore parvenus à la joie calme et rayonnante du croyant. Augmente notre confiance en toi. Notre prière commune veut être un acte d'abandon complet de nos destinées dans ta main, pour que la joie de ton apôtre soit notre joie. Amen.


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Je me sanctifie pour eux.

Jean 17 : 19

 

Lecture : 1 Pierre 3 : 8-15

JE me sanctifie... » ; par ces mots, Jésus affirme : je me consacre, je donne ma vie pour les croyants, pour l'Eglise. Toute la vie de Jésus, le Fils du Dieu saint, est au service de ceux qui croient.

Nous sommes rachetés et sauvés par l'oeuvre du Christ. Il nous reste à réaliser ce salut dans la vie de tous les jours. C'est dans ce sens que nous pouvons dire à la suite du Seigneur: « je me sanctifie pour eux», j'accepte de marcher sur les traces de mon Sauveur, en pensant à ceux qui me sont confiés.

Quels sont les parents qui n'ont pas tremblé devant le regard clair et profond de leurs petits enfants? Aucun lien terrestre n'est plus étroit que celui qui unit les membres d'une même famille. Nous, parents, avons charge d'âmes; rappelons-nous les engagements que nous avons pris lors du baptême de nos enfants : «Vous vous efforcerez de les former à la vie spirituelle et éternelle».

Cette responsabilité est lourde. On insiste aujourd'hui sur le rôle de l'éducation, capable de contre-balancer les dispositions ou les influences mauvaises. Il faut donc entourer l'enfant d'une atmosphère religieuse; mais seule une piété absolument sincère peut l'amener à Jésus-Christ. Pouvons-nous accomplir cette tâche si nous ne savons pas que nous sommes nous-mêmes sanctifiés, rachetés, portés par Christ? C'est lui qui doit vivre en nous, c'est lui qui, par notre intermédiaire, doit éveiller à la vie spirituelle les âmes enfantines. Et nous voulons nous laisser tous les jours inspirer et sanctifier par le Seigneur, pour que nos enfants soient, par lui-même, formés à la vie éternelle.

Prière.

Seigneur Jésus, nous te demandons pardon pour nos infidélités à l'égard de nos enfants. Quand nous avons voulu les élever hors de toi, nous avons dû reconnaître la vanité de nos efforts. Aussi, nous nous ouvrons à ton Saint-Esprit, nous voulons te laisser agir en nous. Nous te prions pour toute notre famille, et en particulier pour ces petits que tu nous as confiés. Amen.


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Je prie pour eux.

Jean 17 : 9

 

Lecture: Jean 17 : 6-11

QUELLE émouvante prière que celle de Jésus pour ses disciples ! A la veille de les quitter, il les remet à Dieu en toute confiance. Prions aussi pour nos enfants. Nous en avons fait la promesse à leur baptême.

Nous prions pour eux quand ils sont petits; nous intercédons avec ferveur quand ils sont malades. Mais nous devons les accompagner sans cesse de nos prières.

La pédagogie fournit d'excellentes méthodes pour élever les enfants. Or, il ne semble pas qu'aujourd'hui les enfants soient mieux élevés qu'autrefois. Ils paraissent même plus mal élevés. Cela tient sans doute aux conditions plus difficiles de la vie actuelle, aux influences diverses qui troublent la vie de famille, à l'indiscipline des enfants eux-mêmes. Mais la vraie raison, c'est que les parents ne prient pas assez. Les meilleurs principes d'éducation ne sont rien, s'ils ne sont pas enveloppés d'une atmosphère de prière.

La prière seule peut mettre autour de l'enfant une muraille défensive contre les influences mauvaises ; et s'il est devenu un enfant prodigue, la prière reste la seule ressource, dans l'attente de son retour.

L'exemple de Monique, la mère de saint Augustin, est une leçon de persévérance. Augustin menait une vie débauchée ; livré à lui-même, il se serait sans doute irrémédiablement perdu. Mais sans se lasser, malgré les déceptions, sa mère a prié pour lui jusqu'à la victoire, jusqu'à sa conversion.

Prions, nous aussi, sans nous décourager. Surtout ne pensons pas qu'il soit trop tard ; ici-bas, il n'est jamais trop tard. Apportons à cette intercession la même ardeur que nous mettons à d'autres tâches. Si l'heure vient, où nous doutons de l'efficacité de nos prières, rappelons-nous le message qui fut adressé à Monique : « Il n'est pas possible que l'enfant de tant de prières ne soit pas sauvé ».

Prière.

Notre Père, nous te prions pour nous et pour les enfants que tu nous confies. Garde-les toi-même, préserve-les du mal; nous les remettons avec confiance entre tes mains paternelles. Apprends-nous à veiller sur eux et à les élever selon ta volonté, afin qu'ils soient vraiment tes enfants en Jésus-Christ. Amen.


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Que la grâce et la paix vous soient données.

I Thessaloniciens 1 : 1

 

Lecture : Psaumes 116: 5-9 ; 118 : 20-24

COMME des pierres milliaires, au bord de la route, certains jours se détachent de tous ceux qui se confondent dans la brume des temps. De nouveau cet anniversaire est revenu, faisant revivre des souvenirs doux et mélancoliques. Déjà une année ! soupirons-nous. 0 passé, parle à nos coeurs ! Avenir, fais-y chanter l'espoir !

«En l'an de grâce... », disent nos anciennes chroniques. Cette pieuse expression a-t-elle encore un sens pour nous? L'ingratitude détruit le bien que Dieu nous fait. A quoi sert toute sa grâce, si nous n'y prenons pas garde? Heureux les coeurs reconnaissants, la grâce de Dieu leur est révélée, donnée et multipliée.

Nous aimerions lever un coin du voile qui nous dérobe l'avenir. Pourquoi? L'amour de Dieu n'est-il que pour un temps? La grâce de Dieu est-elle limitée à quelques années? Pourquoi notre coeur serait-il angoissé et tremblerait-il? Prions Dieu plutôt de nous montrer le chemin. Le Seigneur Jésus vient à nous; il nous dit, comme aux disciples alarmés: «La paix soit avec vous! » La paix de l'enfant de Dieu, de l'enfant de la grâce; la paix de Celui qui pardonne et efface nos transgressions, la paix de Celui qui procure les forces indispensables pour les victoires. Redisons, avec le psalmiste : « C'est ici la journée que l'Eternel a faite». Livrons-nous à la joie, à l'allégresse!

Mon âme, retrouve ta sérénité, car l'Eternel t'a fait du bien.

Prière.

Seigneur, que nos âmes te louent! De toi nous viennent la vie, tout ce que nous possédons, tous les bienfaits dont tu veux nous bénir. Que nos âmes te louent! Tu nous demandes de marcher avec confiance vers l'avenir, comptant sur ton amour. Mais nous ignorons la route, éclaire-nous, conduis-nous vers la Patrie d'en haut, où ta grâce encore nous attend. Pour le Christ qui nous a sauvés, et pour la paix dont il remplit nos coeurs, Seigneur, que nos âmes te louent ! Amen.


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Sur Dieu seul mon âme se repose en paix.

Psaume 62: 6

 

Lecture: Psaume 62 : 1-3 ; 6-9

LES années passent et les jours effacent ce que les précédents avaient inscrit sur les pages de la vie. Mais il y a des heures, gravées dans le roc, que les eaux mouvantes des journées ne peuvent effacer. Elles demeurent dans le souvenir : mieux que cela, elles vivent dans le coeur, et la date qui en marque le retour nous revient émouvante et précieuse.

Un anniversaire, c'est une parole de Dieu pour notre âme. Il nous rappelle la brièveté de la vie... puis il nous interroge sur l'emploi de ce temps que Dieu nous a donné. Qu'en avons-nous fait? Que ferons-nous des heures et des journées que Dieu veut encore nous accorder ? L'évocation de ces étapes ne provoque-t-elle pas forcément l'examen de conscience qui nous permet d'apporter à Dieu notre faiblesse, notre repentir et notre plus sainte espérance ?

Ainsi, parmi tout ce mouvement, toute cette fluctuation de la vie, voici le seul havre, le seul refuge... voici le seul rocher que la Bible appelle le Rocher des siècles, Et si tout est incertain dans le monde et si le cours du temps se précipite, toujours plus rapide, sur Dieu seul mon âme se repose en paix.

En regardant derrière moi le chemin parcouru, avec ses détours, ses erreurs, ses lenteurs, j'entends, sur ce passé, le jugement de Dieu et je comprends pourquoi si souvent je me suis senti misérable, hésitant, abandonné... Mais en pensant au chemin qui s'ouvre devant moi, je sais mieux que jamais aujourd'hui, que ce chemin doit me conduire à Dieu, que c'est le seul aboutissement possible, la seule direction qui ne déçoive jamais.

En ce jour d'anniversaire, halte bénie dans la fuite inexorable du temps, l'âme peut se ressaisir enfin et cet arrêt est un bienfait. Dans un élan de consécration renouvelée, c'est en Dieu que mon âme se recueille et c'est en lui qu'elle trouve la paix, dans la confiance et l'obéissance... « Sur Dieu seul mon âme se repose en paix ».

Prière.

O Dieu, tu es mon Rocher protecteur; mon refuge est en toi. Chaque jour davantage je veux mettre en toi seul toute ma confiance et aujourd'hui je répète. mon âme, bénis l'Eternel et n'oublie aucun de ses bienfaits. Aide-moi, Seigneur, pour que j'utilise à ton service les jours que tu me donneras encore.

Que ta paix repose sur moi, qu'elle repose sur toute notre famille, et que dans l'amour fraternel et dans la communion du Seigneur Jésus, nous marchions dans la fidélité. Amen.


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