Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA MAISON SUR LE ROC


Veille de mariage.

Le voyage que vous entreprenez est sous le regard de Dieu. Juges 18 : 6

 

Lecture: Josué 24: 14-16

DEMAIN, votre enfant se marie.

A cette heure, bien des souvenirs éveillent en vous des sujets de reconnaissance envers Dieu. Votre vie a été bénie, dans la mesure où elle s'est passée « sous le regard de Dieu».

Il y a longtemps, vous avez reçu comme un flambeau la foi et la certitude de l'amour de Dieu. Cette lumière a peut-être vacillé: vous avez eu des défaillances et des faiblesses ; mais vous savez bien que plus vous êtes restés près de Dieu, cherchant sa volonté, et plus vous avez été forts et heureux.

Dieu vous avait enrichis en vous donnant un enfant; vous avez peut-être aujourd'hui une impression de dépouillement, et pourtant Dieu vous enrichit encore: votre amour rayonnera désormais sur deux êtres ; et vous êtes émus en pensant aux responsabilités nouvelles qui vont incomber à ces jeunes.

La vie contemporaine paraît si dure à beaucoup qu'ils ne comprennent pas que l'on puisse avoir le courage de fonder un nouveau foyer. Vous savez que des épreuves sont réservées à vos enfants et que leur vie ne se passera pas sans luttes, mais vous savez aussi que votre vie n'est pas livrée au hasard; Dieu vous conduit vers un but par des chemins précis. Renouvelez donc votre confiance en Dieu.

Demain vos enfants commenceront leur vie à deux. Leurs premiers pas les conduiront au temple, où ils demanderont la bénédiction de Dieu.

Les peintres commencent toujours leurs tableaux en peignant le ciel ; le ciel en effet doit donner la couleur générale à leur oeuvre. Ainsi pour que toute la vie de vos enfants soit éclairée par la lumière d'En-Haut, qu'ils regardent à Dieu, et «le voyage qu'ils entreprennent se fera tout entier sous le regard de Dieu ».

Prière.

O notre Dieu, notre Père, c'est avec confiance que nous te remettons notre famille tout entière et surtout nos enfants qui vont s'unir devant toi. Fortifie et purifie leur amour. Sois avec eux aux jours heureux, sois avec eux aux jours d'épreuves, bénis leur travail et garde-les du mal. Que ta bénédiction soit sur nous et nos enfants et que notre vie soit sanctifiée par notre communion avec toi et avec Jésus-Christ. Amen.


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Une même âme.

Philippiens 2: 2

 

Lecture : Jean 17 : 20-23

COMME deux cours d'eau venus de coteaux éloignés mêlent leurs eaux, ainsi vont s'unir deux vies. Il y a une famille qui est le passé; il y a un foyer qui est l'avenir. Quand l'arbre pousse vers le ciel ses rameaux pleins de sève, il ne renie pas ses racines. Se souvenir de ses parents et leur garder de la reconnaissance est un sentiment juste et noble.

L'espérance et la joie ornent les coeurs de ceux qui vont avec confiance vers la vie conjugale.

Ayez un même amour. Ce sentiment peut aveugler ceux qui l'éprouvent, leur faire porter sur l'objet de leur flamme des jugements ou trop flatteurs ou trop conformes à leurs désirs. L'amour vrai «ne cherche pas son propre intérêt». Il est prêt au sacrifice - même douloureux - comme Jésus acceptait de mourir. Il ne dit pas: Cela me fera plaisir, fera plaisir. L'amour supporte le mot qui humilie; mais cela lui il ne garde pas rancune parce qu'il pardonne d'avance.

Ayez une même âme : quand vous auriez des goûts semblables, des désirs et des intérêts communs, vous seriez encore très loin l'un de l'autre si vous ne communiez pas dans la même piété. L'amour le plus fort ne suffirait pas à vous assurer contre les obstacles imprévus de la vie. Pour connaître le vrai bonheur, il faut à deux fléchir les genoux et mettre en commun le meilleur de soi dans la prière.

Remercier Dieu ensemble; l'invoquer ensemble pour le foyer et pour la journée ; pour le travail et pour l'avenir, c'est être vraiment fort, c'est avoir la même âme, c'est avoir la même inébranlable confiance en l'amour de Dieu.

Ayez les mêmes sentiments qui étaient en Jésus-Christ.

Prière.

Seigneur, nous formons ta famille : que ton esprit nous anime tous d'une même ferveur.

A ceux qui s'aiment et qui fondent un foyer, donne le vrai bonheur de s'aimer en toi. Garde-les des faiblesses humaines et des tentations du Malin. Sanctifie-les par ta puissance et rends-les fidèles à leur vocation de chrétiens pour qu'ils tiennent leur promesse d'époux. Bénis nos familles. Nous te le demandons à cause de ton amour. Amen.


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L'indispensable.

Le peuple recueillera chaque jour la provision qui lui est nécessaire. Exode 16: 4

 

Lecture: Exode 16: 1-4, 13-21

EN révélant sa bonté à Israël, Dieu lui demandait un acte d'obéissance et de foi. Chaque matin, le peuple devait recueillir une pleine mesure du précieux aliment. Pour être à l'abri de la disette, il aurait bien voulu amasser pour le lendemain plus que la quantité suffisante au jour même, mais cela ne lui fut pas accordé.

Quand les événements nous rudoient et nous imposent de dures privations, il nous est difficile d'avoir confiance en Dieu. Nous nous demandons parfois comment nous pourrons vivre, et nous sommes accablés par les soucis qui nous tourmentent. Nous avons peur de manquer du nécessaire pour nous et pour notre famille.

Mais ne nous inquiétons pas. Derrière nos travaux, nos peines, nos efforts, il y a Dieu qui les soutient et qui les rend féconds. Il ne veut pas nous abandonner. Même s'il nous fait passer par l'épreuve, il ne nous refusera pas l'indispensable. Si aujourd'hui nous n'avons rien pour demain, ne nous décourageons pas, car demain Dieu sera avec nous comme aujourd'hui.

D'ailleurs, l'essentiel n'est pas que nous soyons dans l'abondance en ce qui concerne la nourriture du corps, mais que nous restions dans la vérité. Or, Jésus nous apprend que la vie vraie ne consiste pas dans le manger et le boire, mais dans la justice, la charité, la sainteté, toutes choses qui sont de Dieu et que Dieu nous donne par son Esprit. Mais cette «manne » qui nous fait vivre, nous devons aussi la recueillir chaque jour par la prière, jour après jour, il faut faire un acte de foi, s'en remettre à Dieu avec confiance. Il nous accorde assez de force et de lumière pour que nous restions fidèles dans l'obéissance, mais pas assez pour que nous puissions l'oublier.

Quand nous sentons l'angoisse nous envahir, répétons avec l'auteur des Lamentations, au sein de son dépouillement: « Voici je veux repasser dans mon coeur ce qui me donnera l'espérance: les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées, elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande! »

Prière.

O Dieu, en présence des difficultés qui nous menacent, nous sentons notre faiblesse, mais nous espérons en toi. Apaise nos tourments. Nous savons que c'est dans le calme et la confiance que sera notre force. Donne-nous ton Esprit, afin que nous poursuivions notre tâche, dans la certitude que tu es avec nous. Amen.


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Ne vous inquiétez de rien.

Philippiens 4: 6

 

Lecture: Philippiens 4: 6-7

PLUS d'une fois sans doute nous avons dit à des gens angoissés: «ne vous inquiétez pas, tout finira par s'arranger ». Mais nous l'avons dit à la légère. Et maintenant que des temps difficiles ou des soucis fondent sur nous, nous sommes découragés et inquiets.

L'apôtre Paul ne parlait pas à la légère. A l'école de son Maître, il avait appris à ne s'inquiéter vraiment de rien; et pourtant, plus que nous tous, il a connu les incessantes luttes, l'incertitude du lendemain, la pauvreté et la maladie. Mais il sait qu'au travers de tout cela, derrière et plus haut que les circonstances adverses où nous nous débattons, l'imprévu troublant et la méchanceté des hommes, il y a un ordre du monde et un plan divin, il y a une volonté paternelle et sage, il y a Dieu, le Père.

Si nous regardons d'abord nos difficultés et nos soucis, notre faible coeur est comme emprisonné par eux, c'est une obsession. Mais si, comme l'apôtre, et à l'exemple de Jésus, nous regardons Dieu d'abord, difficultés, peines, sujets d'angoisse et de trouble sont ramenés à leur juste et vraie mesure, et nous trouvons un nouveau courage et la force de les surmonter. Alors l'angoisse se dissipe et la paix gardera notre coeur, confiant quand même quoi qu'il arrive, jusqu'à la fin.

As-tu peur que Dieu t'abandonne, que sa puissance soit en défaut, ou qu'il manque à sa promesse? Le Seigneur est près. Il est plus près de toi que les appuis humains qui peuvent te manquer d'un jour à l'autre, et plus près de toi que tout ce qui te menace et te fait peur. Il est avec toi, pour toi, en toi. Il est le Père.

Prière.

Trop souvent je murmure, quand la route est obscure:
Oh! ma foi faiblira
Et pourtant la promesse est là pour ma faiblesse:
L'Eternel pourvoira!
Oui, Seigneur, nous comptons sur ton amour.
Aide-nous à nous confier en toi, par Jésus-Christ. Amen.


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Ne vous laissez pas abattre.

Hébreux 12. 3

 

Lecture: Psaume 63: 2-9

ON se méprend parfois sur les promesses de Dieu, comme si le chrétien disposait de facilités spéciales, comme si les épreuves devaient lui être épargnées. La Bible ne nous promet pas une vie aisée, un soleil radieux, un ciel sans nuages. Elle nous rappelle seulement que dans tous nos soucis, dans nos difficultés matérielles comme dans nos luttes morales, nous pouvons compter sur le secours divin. Il faut «tenir » jusqu'au bout, jusqu'à ce que la délivrance arrive... C'est pourquoi l'apôtre nous dit : «Ne vous laissez pas abattre, ne perdez pas courage».

«Vous aurez des tribulations dans le monde, a dit Jésus à ses disciples, mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. » Du courage, il en faut au père de famille qui voit son gain diminuer, à la mère dont la santé s'altère de jour en jour, à tous ceux qui en face d'une tâche précise sentent les moyens leur échapper... Que de soucis qui rongent les âmes et font chavirer les plans les mieux établis, les plus raisonnables! Quand nous nous heurtons au mur d'airain des impossibilités matérielles, pensons à Jésus qui n'avait pas un lieu où reposer sa tête et qui cependant enseignait aux hommes la confiance absolue: « N'ayez pas l'esprit inquiet... à chaque jour suffit sa peine ». Il nous communiquera ce vrai courage qui jette un défi à la paresse et au défaitisme, nous redresse après la rafale et ramène un sourire sur les visages les plus anxieux

Prière.

Tu nous fournis, ô Dieu notre Père, le pain de chaque jour et les biens nécessaires à notre vie terrestre. Nous oublions souvent de t'en remercier. Mais quand notre situation devient plus difficile, quand le souci nous assiège, tu nous aides, Seigneur, à triompher des obstacles, à ne pas perdre courage. Sois béni pour ton secours et pour tes délivrances. Amen.


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Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi.

Esaïe 43 : 2

 

Lecture: Psaume 25: 14-17, 20-21

LE chrétien n'est pas épargné par les maux de la terre. Il connaît les soucis matériels, les souffrances physiques et morales. Mais il peut compter, pour les supporter, sur le secours fidèle d'un Dieu qui ne l'abandonne pas.

Regardez les hommes qui ont été vraiment grands dans l'histoire d'Israël. Ils n'ont pas joui d'une protection de Dieu qui leur aurait évité les difficultés et les peines. Au contraire, c'est dans leurs difficultés que rayonna ce qui fit leur force : la présence divine. Sans doute, le sentiment de cette présence peut être momentanément perdu, et même le Christ, sur la croix, a jeté ce cri poignant - «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi ni as-tu abandonné? » Mais que les yeux se détournent des ténèbres d'ici-bas, que le coeur s'ouvre de nouveau aux souffles de l'Esprit, et voici que s'affirme, plus consolante encore, la fidélité du Père.

«Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi.» Sans doute, Dieu est le Dieu du bonheur et de la joie. Il se réjouit avec ceux qui se réjouissent. Mais il est aussi présent dans nos peines. Il s'abaisse jusqu'à nous au moment de l'épreuve. Avec nous, il souffre. Avec nous, il pleure. Et descendant dans nos coeurs angoissés, il y vient répandre la vraie paix et la vraie lumière.

Dieu est là, il est toujours là ! 0 vous qui passez aujourd'hui par la maladie ou l'épreuve, vous que de grosses eaux risquent de submerger, est-il quelque chose de plus rassurant que la présence fidèle de ce Dieu qui vous aime? Pareil à la mère rendue plus attentive par la maladie de son enfant, Dieu se penche sur vous avec d'autant plus d'amour que vous êtes plus meurtris et brisés.

Prière.

O Dieu, c'est en toi que nous trouvons notre consolation et notre espérance. Ta bonté pour nous n'a pas de limite et tu n'abandonnes jamais ceux qui se confient en toi.

Tu es le Dieu de ceux qui souffrent et de ceux qui pleurent. Tu prends part à notre épreuve. En ces jours d'inquiétude, fais-nous sentir ta présence bénie. Affermis en nous la certitude que tu es avec nous, par Jésus-Christ. Amen.


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Dieu est le rocher de mon coeur.

Psaume 73 : 26

 

Lecture : Psaume 18: 1-4

NOUS avons besoin d'un point d'appui, d'un rocher, pour assurer notre vie aux jours d'épreuve.

Pour triompher de l'adversité, beaucoup comptent avant tout sur leurs forces, leur santé, leur intelligence, leurs relations influentes, leur chance. Ce sont des appuis tout proches, vers lesquels on se dirige tout d'abord. Mais ils sont semblables aux rochers qui, par temps calme, sortent de l'eau, et offrent un refuge provisoire. Dans la tempête, les vagues furieuses les balayent et les submergent, et ils disparaissent à l'heure où l'on a le plus besoin de secours. Alors, rocher dominant les flots, Dieu seul apparaît comme l'asile protecteur: le croyant s'y cramponne, avec la certitude qu'il ne lui manquera jamais.

C'est un inestimable bienfait de la foi, d'attacher le coeur de l'homme à Dieu, le rocher qui défie toutes les tourmentes de la vie. Quoi qu'il arrive, Dieu demeure. Rien ne peut nous en séparer, ni la pauvreté, ni la maladie, ni le deuil, ni même le péché, puisque la grâce de Dieu ôte inlassablement les péchés qui se dressent entre lui et nous. Il n'y a pas de plus grand réconfort que cette conviction, qui a rendu tant de croyants vainqueurs de la souffrance, des difficultés et des luttes

« Dieu est le rocher de mon coeur ».

Il est un roc séculaire Que Dieu pour mon coeur lassé, Comme un abri tutélaire Au sein des flots a placé; Mon rocher, ma forteresse, Mon asile protecteur, Mon recours dans la détresse, C'est Jésus, le Rédempteur!

Prière.

O Dieu, nous traversons une épreuve dans laquelle tu peux seul nous venir en aide, car tu es Celui qui demeure. Nous te bénissons de t'être approché de nous en Jésus-Christ, et de nous aimer comme un Père. Nous voulons nous attacher à toi, car tu es notre force, le rocher où, en tout temps, nous trouvons un sûr asile. Amen.


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Patients dans l'affliction.

Romains 12: 12

 

Lecture : Jacques 5 : 7-11

UN apôtre de l'athéisme voulant prouver l'inexistence de Dieu disait à ses auditeurs: Si Dieu existe, je lui laisse une minute pour me foudroyer! Et, tirant sa montre, il attendait une minute... Après quoi, il triomphait! Combien de fois ne sommes-nous pas tentés de dire dans l'épreuve: Que Dieu se montre maintenant! Qu'il apaise mes douleurs, qu'il fasse cesser mon tourment ! Et la souffrance inexorable continue son oeuvre... Nous ne comprenons pas et nous sommes exposés à douter de Dieu.

Si l'apôtre nous dit: « Soyez patients dans l'affliction», c'est au nom du Christ. Jésus seul possède ce droit, lui qui, cloué à la croix, a prié pour ses bourreaux. Ici, à Golgotha, éclate l'amour d'un Dieu dont les appels ont inlassablement retenti au cours de l'histoire, appels inutilement lancés dans la nuit, appels rejetés par les hommes au coeur endurci! Et finalement, comme pour clore cette longue série d'infidélités... la Croix! Quelle Patience, mon Dieu, dans ton coeur! Quel amour manifesté par le Christ au sein même des cris haineux et des injures!

A la vue de Celui que nous avons fait souffrir jusqu'à la mort, au spectacle de ce crime hideux dont nous sommes tous responsables, nous comprenons ce que veut dire le message apostolique : «Nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été éprouvé comme nous en toutes choses, sans commettre de péché ». Il nous a supportés, attendus malgré notre indignité. Il veut nous aider maintenant encore: il nous fait participants de ses souffrances afin que nous devenions participants de sa gloire. En effet, en contemplant la Croix, nous entrevoyons déjà la vie du Ressuscité et nous allons à lui tels que nous sommes avec nos souffrances et nos découragements. Il nous donne la patience, la force de supporter en attendant la délivrance. Il nous promet la victoire.

Prière.

Aux sombres jours de la détresse,
Tu viens en aide à tes enfants,
Et quand le monde les oppresse,
Tu les soutiens, tu les défends.
Plus la lutte est longue et cruelle,
Et plus ils sentent chaque jour
Que rien ne peut, ô Dieu fidèle,
Les séparer de ton amour.
Amen.


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On lui amena tous les malades.

Marc 1 : 32

 

Lecture: Esaïe 57: 15-18

NE croyons pas avoir tout fait pour nos malades, quand nous leur avons procuré les soins nécessaires. Certes nous ne leur témoignerons jamais trop de sympathie, de prévenances, d'affection. Mais pour leur donner le meilleur de ce qu'ils peuvent recevoir de nous, il nous faut savoir les amener à Jésus. Le Christ ne mettra pas toujours fin à leurs maux. Sans doute, il est naturel que nous demandions à Jésus leur guérison, mais n'oublions pas que la santé est loin d'être le bien suprême: elle peut faire plus de mal que la maladie, si elle éloigne de Dieu.

Au temps de Jésus, ceux qui étaient inquiets au sujet de la santé d'un parent ou d'un ami, savaient qu'ils trouveraient encore une espérance auprès du Christ; et l'Evangile nous dit à maintes reprises : « On lui amena beaucoup de malades ». Aujourd'hui nous pouvons amener nos malades à Dieu par la prière. Lui seul peut garder ceux que nous aimons et que nous voyons souffrir; il les met à l'abri de l'amertume qui si facilement les guette ; il les préserve de toute révolte, quand ils sont tourmentés à la pensée du devoir négligé à cause de leur maladie; il leur enseigne la patience et la soumission. La maladie est un temps perdu, si elle ne nous conduit pas à regarder en nous-mêmes, à faire un retour sur notre vie, à nous rapprocher de Dieu. Prions pour que la bénédiction, cachée toujours dans la souffrance, n'échappe pas à nos malades. Ne laissons pas se perdre pour eux ce que Dieu veut leur donner par le moyen de leur épreuve. En les amenant à lui, nous leur aurons procuré mieux que les soins les plus suivis, mieux que la guérison elle-même : un courage, une force, une joie, dont leur vie restera illuminée.

En intercédant pour nos malades, nous pouvons faire de ces circonstances douloureuses une occasion pour nous-mêmes de mieux rechercher Dieu. Une maison est transformée, éclairée d'une lumière nouvelle, lorsque la maladie en a fait un foyer dans lequel on prie.

Prière.

Nous plaçons nos malades devant toi, ô Dieu, dont le coeur aimant souffre avec tous ceux que frappe la souffrance ; que ton esprit d'apaisement et de confiance agisse en eux. Nous te remettons aussi ceux qui souffrent sans rencontrer d'affection ou de sollicitude. Tous, nous te les confions. Amen.


Table des matières

 

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