LA
MAISON
Chapitre V
COMMUNION AVEC DIEU
- La Parole de Dieu
- La prière - La foi
Je comprends toujours mieux
l'importance sans limite des instants
consacrés à Dieu le matin - c'est la
vie de notre âme. Renée de
Benoit.
Charles Moreillon acceptait sans réserve
l'autorité de la Parole de Dieu,
inspirée par le Saint-Esprit. Elle fut la
puissance de son ministère, le secret de son
intimité avec Dieu, le fondement solide sur
lequel La Maison fut bâtie. Son amour pour
les Saintes Écritures se développa
sans cesse.
Dans l'introduction de son cours sur la
Bible nous lisons :
- Nous ne chercherons pas à
prouver la vérité et la puissance du
Saint Livre. C'est la tâche du Saint-Esprit
de le révéler à qui il veut
(1 Cor. 2. 7-11). Nous ne pensons pas
qu'il soit nécessaire de prendre la
défense de la Parole de Dieu comme si elle
ne pouvait se défendre elle-même. On
reconnaît l'arbre à ses fruits et des
faits sans nombre et irréfutables prouvent
la puissance de la Parole divine sur les âmes
des croyants. Mais nous voulons dire à haute
voix que nous acceptons la Bible comme un
don de Dieu dont le prix est
inestimable et que nous désirons la sonder
pour la mieux connaître, la mieux aimer et la
mieux mettre en pratique.
- Dieu nous parle comme un Père,
mais comme Il est esprit et que le
péché nous empêche plus ou
moins d'entendre sa voix spirituelle, Il nous a
donné sa Parole écrite, afin que nous
puissions lire ce que nous n'entendons pas.
- En nous donnant les Écritures,
le Père a voulu révéler son
amour paternel et rédempteur tel qu'Il l'a
témoigné au monde perdu dans son
péché en lui donnant son Fils pour le
sauver
(Jean 3. 16).
- « Ce sont les
Écritures qui rendent témoignage de
moi », dit le Christ
(Jean 5. 39). Jésus est donc
le centre et la moelle des Écritures, Il en
est inséparable. Il est la Parole de Dieu
vécue, la Bible est la Parole de Dieu
écrite.
- La Parole écrite nous conduit
à la Parole vivante, ce même
Jésus, la Parole faite chair, nous conduit
à la Parole de Dieu écrite. Il nous
révèle par le Saint-Esprit tout ce
qui le concerne dans les Écritures.
« Alors Il leur ouvrit l'esprit, afin
qu'ils comprissent les Écritures
(Luc 24. 44-45). »
- Jésus est Lui-même
l'accomplissement de la Parole écrite, et
quand Il dit sur la croix : « Tout
est accompli », Il déclare pour le
moins avoir accompli tout ce qui est annoncé
dans les Écritures concernant le
salut.
- La volonté du Père
à l'égard de la Parole est qu'en la
sondant nous allions par elle à Jésus
pour avoir la vie
(Jean 5. 39-40).
« Ces choses ont
été écrites afin que vous
croyiez que Jésus est le Christ, et qu'en
croyant vous ayez la vie en son nom
(Jean 20. 31). »
- En nous nourrissant de la Parole de
Dieu, nous nous nourrissons du Sauveur
Lui-même.
- Il faut bien comprendre,
écrit-il, que pour être
continuellement dans la pensée, dans l'amour
et dans la volonté du Seigneur, nous devons
demeurer dans sa Parole. C'est cette Parole qui
donne du poids à la vôtre et lui donne
la force d'un témoignage. C'est un moyen de
vaincre Satan, non seulement en nous mais
auprès de ceux qui sont aux prises avec lui
et auxquels le Seigneur nous demande de parler
(Apoc. 12. 11).
Charles Moreillon avait l'habitude de
consacrer à la lecture de la Bible, à
la méditation et à la prière
plusieurs heures avant le premier déjeuner.
Il savait qu'il faut avoir été seul
avec Dieu avant d'entrer en contact avec les hommes
et recevoir de Lui une grâce
renouvelée de jour en jour pour être
gardé dans la paix au travers du travail,
des difficultés, des combats de la vie
quotidienne. Il considéra la communion avec
Dieu dans la retraite du cabinet comme le premier
des devoirs, le plus grand des privilèges et
comme la source de toute activité
fructueuse.
Pour pouvoir apporter le pain de vie aux
autres, il faut s'en être nourri
soi-même. « Un homme ne peut donner
que ce qu'il a reçu d'En
haut. »
- Un des triomphes de Satan est de nous
faire croire que nous faisons plus pour le Seigneur
en travaillant pour Lui qu'en nous nourrissant de
Lui. Il faut vivre abondamment du Seigneur pour
pouvoir ensuite consacrer le temps qui nous reste
à son service.
M. Moreillon aimait à faire la
comparaison suivante : Pour
qu'un arrosoir soit utile au
jardinier, il faut qu'il ait été
rempli au goulot de la fontaine. C'est lorsqu'il
déborde qu'il peut être employé
à apporter la vie aux parterres
desséchés. Il faut, de même,
être tout rempli de la grâce de Dieu
pour pouvoir apporter la vie aux âmes
assoiffées que Dieu met sur notre
chemin.
Heureux ceux qui, comme Charles
Moreillon, ont su éviter le danger de se
laisser absorber par une activité
dévorante au point de négliger la
seule chose nécessaire.
Une lettre adressée à
Soeur Cécile en vacances au Ried, montre
l'importance qu'il attachait à un temps de
repos et de calme au milieu de la vie si active de
La Maison.
- Nous désirons ardemment que
vous jouissiez pleinement de votre séjour de
repos, puisque selon la Parole, il est bon
d'attendre en repos la délivrance de
l'Éternel. Ce repos n'est pas l'inaction, ou
la stérilité, ou la mort. C'est
l'attente, le calme, le silence, grâce
auxquels la voix du Seigneur se fait mieux
entendre. De même qu'un enfant entend mieux
la voix de son père lorsque les autres
enfants se taisent, de même nous entendons
avec plus de clarté la voix d'En haut
lorsque nous nous laissons mourir à tout ce
qui est voix du monde, à ce qui est humain,
à tout ce qui est
« moi ».
C'est une grande action que d'arriver
à ce silence, à ce calme où
nous ne pensons plus à nous-mêmes.
Satan qui connaît les grands et heureux
effets qui peuvent en résulter pour nos
âmes, se démène pour nous
troubler, nous distraire, nous rattacher, ne
fût-ce que par un fil aux choses du monde, ce
qui suffit pour retarder et empêcher la mort
du « moi » et la
plénitude finale de la vie du Seigneur en
nous.
D'autre part, soyons persuadés
que nous ne pouvons pas par
nous-mêmes obtenir ce
silence intérieur, ce repos parfait ;
c'est l'oeuvre du Seigneur seul, qu'il n'accomplit
en nous qu'en réponse à un
désir profond et permanent. C'est la fusion
de notre âme à la sienne, la
pénétration de notre être
entier par sa présence spirituelle qui nous
sanctifie et nous unit intimement à Lui.
LA PRIÈRE
D'aucuns se demandent : La prière
est-elle vraiment exaucée ! Qu'ils
montent un jour à La Maison de Burtigny, ils
y trouveront d'abondantes preuves que Dieu
répond aux prières et exauce ceux qui
s'attendent à Lui.
Trop de faits positifs, frappants,
répondent d'une manière merveilleuse
aux prières pour qu'on puisse parler de
coïncidence et de hasard ; une seule
conclusion s'impose : c'est qu'il y a un Dieu
puissant qui entend et exauce.
S'appuyant sur la Bible, Charles
Moreillon savait traduire les ordres de Dieu en
actes d'obéissance et ses promesses en
prières, pour en réclamer
l'accomplissement.
Prières d'adoration, de louange,
d'intercession, demandes pratiques,
définies, qui recevaient des réponses
et des exaucements précis. « Celui
qui demande reçoit. »
Il parlait à Dieu avec la
simplicité d'un enfant qui s'adresse
à son père. Il intercédait
dans le silence du sanctuaire comme un homme parle
à son ami et plaidait la cause qui lui
était chère : La Maison
n'était-elle pas l'oeuvre de Dieu ;
N'est-ce pas Lui qui en avait la charge ? Ces
orphelins n'étaient-ils pas les siens ?
Ne s'est-Il pas appelé Lui-même le
Père des orphelins ? Ce qu'il a dit ne
le fera-t-Il pas ? Un monde incrédule
et une église à demi-croyante
n'étaient-ils pas là pour voir
comment le Dieu vivant ferait honneur à sa
Parole ?
Dans toutes les difficultés et
les heures de crise que traversa La Maison, c'est
la prière qui fut le grand
remède.
- Il ne suffit pas de prier,
écrit Ch. Moreillon, il est plus important
encore de croire à l'infinie bonté du
Père et de s'attendre à ce qu'Il nous
exauce. Aucune prière n'a de force sans la
foi. La foi est la puissance de la
prière.
Jésus ne dit jamais à ceux
qu'Il rencontre : Pries-tu ? mais :
crois-tu ? La prière suit tout
naturellement l'acte de foi. Avant de prier il faut
donc prendre le temps de croire et de
répéter : « Je crois
en toi, Père, je crois en toi,
Jésus », jusqu'à ce que
vous ayez la certitude de la présence de
Dieu à qui vous parlez. Cela semble un
détail, mais il est capital. Sans cette
présence vos prières retombent
à terre comme un morceau de plomb.
Satan cherchera toujours à nous
décourager, à nous faire renoncer
à prier lorsque nous n'y trouvons pas de
plaisir comme si cela ne servait à rien. Il
ne craint rien autant que la prière
persévérante et voudrait nous faire
abandonner la partie avant l'exaucement.
- Si nous voulons être un
instrument puissant dans la main du Seigneur,
donnons à la prière une plus grande
place, plusieurs heures par jour si possible. Un
manque de puissance révèle toujours
un manque de prière.
« Apportez à la maison
du trésor toutes les dîmes...
Mettez-moi de la sorte à l'épreuve,
dit l'Éternel, et vous verrez si je n'ouvre
pas pour vous les écluses des cieux et si je
ne répands pas sur vous la
bénédiction avec abondance
(Mal. 3. 10). »
- Plus d'une fois, après avoir
prié, Charles Moreillon eut l'assurance
intérieure que Dieu lui avait accordé
ce qu'il avait demandé et
il pouvait le bénir avant même d'en
avoir l'exaucement.
« ... Si nous demandons
quelque chose selon sa volonté... nous
savons que nous possédons la chose que nous
Lui avons demandée
(1 Jean 5. 14,
15). »
Un fragment de lettre nous montre ce que
pensait M. Moreillon au sujet de la prière
pour la famille.
- Je voudrais vous montrer la puissance
de la prière, dans le désir de vous
encourager à persévérer
jusqu'à ce que vous soyez
exaucée.
« Crois au Seigneur
Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta
famille
(Actes 16. 31). » Prions
dans le secret, comme nous le dit Jésus,
sans le dire à ceux pour lesquels nous
prions, et notre Père nous
récompensera publiquement. Prenez l'habitude
de vous attendre à voir le Seigneur vous
exaucer. Seulement son exaucement est conforme
à sa volonté et non à la
nôtre ; nous n'avons donc qu'une chose
à faire, c'est de ne vouloir que ce que veut
le Père. Or, ce qu'Il veut, c'est le salut
par Jésus-Christ des hommes les uns par les
autres, des maris par leurs femmes, des enfants par
leurs parents, des frères par leurs soeurs
et réciproquement. Si, pour nous, la famille
n'est pas la portion de l'humanité que le
Père nous donne à sauver par
l'Évangile, c'est que nous n'avons pas
encore compris la beauté et la
sainteté de la famille telle que le
Père nous l'enseigne par sa Parole.
- En ce qui concerne la conversion de
telle personne, ayez assez de foi en l'amour de
votre Père céleste pour croire, avec
une certitude absolue, à sa
réalisation au temps marqué.
- Restez persuadés que toute
prière faite avec humilité,
confiance, charité et
persévérance doit trouver un jour son
exaucement.
- Prier, dit Charles Moreillon, c'est
écouter le Saint-Esprit prier en nous
(Rom. 8. 26). (Voir appendice b.)
Les écrits d'Andrew Murray eurent
une très grande influence sur le
développement religieux et sur la vie de
prière de Ch. Moreillon. Il en recommanda
souvent la lecture. Le 23 octobre 1902, il eut le
privilège de rencontrer, à Berne, ce
grand chrétien. Au sujet de la
prière, il le questionna sur ce qui
était le plus important de demander à
Dieu. « Ce dont nous avons le plus besoin
pour aider les autres », lui
répondit Murray, et il ajouta :
« Ce doit être toute notre joie de
savoir que nous sommes à Lui et que nous
pouvons faire quelque chose pour Lui ».
LA FOI
« Si tu crois, tu verras la
gloire de Dieu. »
Charles Moreillon crut Dieu, il le prit au mot,
mettant sa main sur les promesses de sa Parole et
disant : - Tu l'as dit, je le crois.
« J'ai cette confiance en Dieu qu'il en
sera comme il m'a été dit
(Actes 27. 25). »
Il ne douta point par
incrédulité au sujet des promesses de
Dieu... ayant la pleine conviction que ce qu'
« Il promet, Il peut aussi l'accomplir
(Rom. 4. 20, 21) ».
Il fit l'expérience de l'immuable
fidélité de Dieu et donna une preuve
éclatante que Dieu est vivant, qu'il
écoute les prières faites avec foi et
que ce n'est pas un vain mot que de se confier en
Lui.
Quel repos de s'appuyer sur le Dieu
vivant, d'oser croire à la parole de Celui
qui prend soin du moindre passereau et qui a
dit : « Ne craignez pas, vous valez
plus que beaucoup de passereaux
(Matth, 10,
31) ».
« C'est pourquoi je vous le
dis, ne vous inquiétez pas pour votre vie de
ce que vous mangerez ... ni pour votre corps de
quoi vous serez vêtus... regardez les oiseaux
du ciel... considérez les lis des champs...
votre Père céleste sait de quoi vous
avez besoin... ne vous inquiétez donc pas du
lendemain, le lendemain aura soin de lui-même
(Matth. 6.
25-34). »
Dieu n'a-t-il pas dit :
« Je ne te délaisserai point, je
ne t'abandonnerai point
(Hébr. 13.
6) » ?
« Lui, qui n'a point
épargné son propre Fils, mais qui l'a
livré pour nous tous, comment ne nous
donnera-t-Il pas toutes choses avec Lui ?
(Rom. 8. 32) »
« Ne crains point, crois
seulement
(Marc 5. 36). »
Quelqu'un disait un jour : La vie
par la foi doit être une vie fatigante,
pleine d'angoisses et d'anxiétés. Que
de soucis pour nourrir, vêtir, élever
tant d'orphelins sans avoir rien devant soi, ni
compte en banque, ni carnet d'épargne !
N'est-ce pas être continuellement dans la
crainte que de vivre ainsi au jour le jour dans
l'incertitude du lendemain ?
Pour ceux qui connaissent la
bénédiction qui découle de
cette vie de la foi et qui savent se
décharger sur Dieu de tous soucis, cette vie
est au contraire la plus sûre, la plus
glorieuse, la plus bénie, celle qui vous
apprend le mieux à connaître le Dieu
vivant, à vivre dans sa dépendance et
son intimité.
Sans doute La Maison a passé par
l'épreuve de la foi. La délivrance
tardait parfois ; bien souvent il n'y avait
plus un centime en caisse, il fallait s'attendre
continuellement à Dieu, mais, jamais La
Maison ne manqua du nécessaire, le secours
fut toujours accordé quoique souvent au tout
dernier moment.
À tous les besoins de La Maison,
le Seigneur a répondu à sa
manière et à son heure.
Au jour de l'épreuve, Charles
Moreillon glorifia Dieu par une confiance
indéfectible. Dans les moments
d'obscurité, et lorsque tout appui visible
lui manquait, il resta ferme dans la foi. Dieu
permet l'épreuve afin de fortifier la foi.
« Afin que l'épreuve de votre foi,
plus précieuse que l'or périssable
(qui cependant est éprouvé par le
feu), ait pour résultat la louange, la
gloire et l'honneur lorsque Jésus
paraîtra
(1 Pierre 1. 7). »
- La Maison traverse souvent de grandes
difficultés, écrit Ch. Moreillon,
mais nous savons que la maison bâtie sur le
Roc n'est pas ébranlée, bien qu'elle
ait reçu autant que l'autre, les assauts de
la pluie, des vents et des torrents
débordés.
- Nous sommes continuellement
éprouvés et abondamment bénis,
mais tout est admirablement combiné pour
nous montrer que la volonté du Père
est de nous affermir en Christ et nous apprendre
à ne jamais compter que sur Lui.
La foi aura un jour une glorieuse
récompense.
« Lorsque le Seigneur viendra,
Il sera en ce jour-là glorifié dans
ses saints et admiré dans tous ceux qui
auront cru
(II Thess. 1.
10). »
Jamais Charles Moreillon n'a
cherché à se délivrer
lui-même. Dans un pressant besoin d'argent
cela pouvait être une tentation que de le
faire savoir à un ami chrétien dont
il connaissait l'intérêt pour La
Maison, mais il ne l'a jamais fait.
Renonçant à toute équivoque,
à tout compromis en ayant recours aux
hommes, il a voulu démontrer la
fidélité de Dieu en ne s'appuyant que
sur Lui seul.
Il ne fit aucun appel au public. Il
veillait à ce que nulle
imprudence ne vint
révéler au dehors les moments
difficiles qu'il pouvait traverser.
Il fit l'expérience que Dieu agit
sur l'esprit et le coeur de ses enfants, en sorte
que ceux qui ne savaient rien des
difficultés immédiates de l'oeuvre
étaient poussés par une impulsion
intérieure à envoyer le secours
à l'heure voulue. La réponse à
la prière s'adaptait avec une telle
exactitude aux sommes nécessaires, qu'il
était impossible de parler de hasard ;
l'incrédule lui-même devait
reconnaître qu'il y a vraiment dans les cieux
un Dieu qui écoute et qui exauce les
prières.
Quelques pages du journal de La Maison
nous révèlent ce que peuvent
être l'épreuve et l'attente de la
foi.
15 février 1900. - Nous sommes
éprouvés dans notre foi, nous n'avons
presque plus rien, mais nous gardons
confiance.
16 février. - Dieu continue
à nous éprouver.
17 février. - Il ne nous reste
plus rien du tout mais la caisse du Seigneur n'est
point fermée. Nous attendons avec calme et
confiance. « La main de l'Éternel
n'est point trop courte pour délivrer, ni
son oreille trop dure pour entendre
(Esaïe 59.
1). »
18 février. - Nous avons
reçu 1 franc dans la journée.
19 février. - Le Seigneur
continue à nous éprouver en ne nous
envoyant rien, mais nous ne cessons pas
d'espérer.
21 février. - Reçu 5
francs d'une personne inconnue. Béni soit
notre Dieu.
23 février. - Nous avions
demandé au Père de nous envoyer de
l'argent pour aujourd'hui, et ce matin nous
recevons 126 francs. Nos coeurs débordent de
reconnaissance.
29 février. - Nous avons
reçu aujourd'hui 500 francs en souvenir de
reconnaissance pour la naissance d'un
fils.
Nous voulons répéter avec
le cantique :
Que ta main me dispense - Joie ou
douleur,
Paisible en ta présence -
Garde mon coeur.
En toi pour toutes choses - Se
confiant,
À tes pieds se repose -
Ton faible enfant.
Quelques mois après. - Le Seigneur nous a
richement bénis ces derniers temps, et nous
sommes confondus devant tant d'amour.
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