Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LE MONDE ET L'HUMANITÉ
DE LA CRÉATION AU DÉLUGE



CHAPITRE PREMIER
LES PREMIERS MOTS

Genèse I

« Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. »

Faut-il voir dans ces mois un simple titre, une introduction ?
En réalité, c'est bien plus : une proclamation éloquente, affirmation magistrale, déclaration sublime, qui répond merveilleusement au besoin de connaître propre à tout homme intelligent.

De toutes les questions qui agitent l'humanité et les individus, il n'en est en effet pas de plus grande et de plus pressante que celle-ci : d'où venons-nous et où allons-nous ?
L'observation, la réflexion, la science ne fournissent que des réponses insuffisantes et évasives. Trois hypothèses furent émises tour à tour :

En premier lieu, l'éternité du monde : il aurait toujours existé et existerait toujours. Physiciens, astronomes, savants en grand nombre affirment au contraire que l'étude de l'univers prouve que le monde a eu un commencement et qu'il aura une fin ;le principe fondamental des sciences naturelles tient en ces mots : nul effet sans cause.

La seconde hypothèse est celle de la génération spontanée : le monde se serait formé de lui-même. Cela paraît aujourd'hui une plaisanterie ; pourtant de grands esprits ont prôné jadis cette théorie qui nous semble puérile. Lucrèce, célèbre philosophe latin du second siècle, dans son ouvrage : De natura rerum, émet la supposition amusante de membra disjecta, c'est-à-dire de membres épars. Il y aurait eu, ici des jambes qui se seraient formées on ne sait comment, là des bras, des têtes qui peu à peu, par le jeu du hasard, se seraient rapprochés, soudés ensemble pour constituer des corps organisés. Le « bon Horace » aurait vu un rat sortir vivant du limon qui l'avait engendré.

D'après la troisième hypothèse, le transformisme, tout serait sorti d'une cellule primitive se divisant, se diversifiant à l'infini et donnant naissance à la multitude des êtres. Que la théorie de l'évolution des espèces se justifie et s'impose en partie, il est difficile de le contester ; mais elle demeure muette devant ce point d'interrogation : d'où donc provient la première cellule, d'où la matière qui la compose, d'où encore la force qui l'anime et conditionne son développement ?

La seule réponse qui puisse satisfaire l'esprit et la raison, est celle que donne la Bible avec cette autorité que, seule, la vérité peut posséder :
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. »

Il y a eu un début, un commencement de toutes choses, comme aussi il y aura une fin : c'est conforme aux catégories de l'esprit humain.
Mais qu'est-ce qui a déterminé ce commencement, qu'est-ce donc qui l'a posé dans le temps ? Qu'y avait-il auparavant ?
Tout homme a l'intuition d'une puissance supérieure, mystérieuse, invisible, sage, qui a présidé à ce premier enfantement. Et ce n'est pas le fait seulement d'esprits simplistes, enclins à la superstition. Un astronome allemand, le Dr Klein, a écrit : « L'arrangement du monde prouve qu'il a été fait par la plus haute intelligence, disposant en même temps d'une force créatrice sans bornes. Les plus grands savants, les fondateurs des sciences naturelles ont reconnu l'existence de cette intelligence. Elle ressort aussi nécessairement de tout l'ensemble des phénomènes naturels, que l'existence d'une force attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

Lord Kelvin, l'un des premiers physiciens de notre temps, déclare que « la pensée scientifique est obligée d'admettre l'idée du Créateur ». attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

Comment appeler cette intelligence, quel est le nom de ce Créateur ? attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

« Au commencement Dieu créa... »attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

Sans nous perdre dans de longues considérations sur la Divinité, demandons à Dieu lui-même qui il est, car il s'est défini clairement. attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

À Moïse hésitant qui lui dit : « Si je vais vers les fils d'Israël et que je leur dise : le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous, et qu'ils me demandent : Quel est son nom ? que leur dirai-je ? » Dieu répond (Exode III, 13) : attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

« Je suis celui qui suis. Tu leur diras : Celui qui s'appelle je Suis m'a envoyé vers vous. »attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

Singulière définition qu'aucun homme ne pourrait s'appliquer à lui-même, car hier il était, aujourd'hui il est, demain... il ne sera plus.attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

Ces paroles veulent dire : « Je suis celui qui existe par nature, qui ne tient son existence d'aucun autre, qui est l'existence même. » attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

Indépendance absolue, en vertu de laquelle Dieu n'est déterminé par quoi que ce soit hors de lui, tandis que tout ce qui est, au contraire, n'existe que par un acte de sa volonté, ne possède l'existence que comme son don et dépend absolument de lui.attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

Dieu est celui qui vit à jamais et sur qui tout repose, il est Le Vivant.attractive dans le soleil ressort du mouvement des planètes autour de lui dans des orbites fermées. »

Voilà celui qui était au commencement.

Nous serions-nous peut-être égarés ici dans le domaine de la spéculation hasardée et risquerions-nous d'être contredits par la science ?
Ce serait fort étrange, en vérité. À quoi s'applique le savant si ce n'est à la recherche des lois de la nature ? Et que sont ces lois, sinon les pensées mêmes du Créateur, les principes qui ont guidé ses actes ? Comment donc celui qui découvre les lois naturelles aboutirait-il à des conclusions opposées à celles de la Révélation ?
Il est intéressant de rappeler ici quelques-unes des affirmations les plus récentes et les plus autorisées de la science ; cette évocation est suggestive.

Pendant longtemps les savants ont fait profession de matérialisme réduisant tout ce qui existe, voire l'âme humaine, à l'unité de la matière ; ils n'admettaient dans l'univers que la matière, niant l'existence de l'esprit, c'est-à-dire de Dieu même.
Ce cadre désuet et étroit dans lequel on prétendait enfermer l'univers craque aujourd'hui, est débordé de toutes parts et s'effondre avec fracas. Il est mort, le vieux matérialisme, et il ne se relèvera plus de ses cendres.
Au seuil d'une année universitaire (c'était en octobre 1928), un nouveau recteur entrant en charge consacrait le discours traditionnel à l'Évolution des théories fondamentales de la chimie organique.

Après avoir montré toute l'importance qu'ont eue les hypothèses dans le domaine de la chimie, il exposa comment elles furent tour à tour renversées et remplacées par d'autres, quittes à être reprises plus tard ou examinées à nouveau. Puis il conclut par ces déclarations significatives : « La réalité ne nous est pas accessible, et nous n'en avons que des concepts, des représentations dans notre esprit. On peut maintenant mesurer les volumes réels des atomes et des molécules, qui sont des univers en petit. On a découvert un monde nouveau, celui de l'infiniment petit. La conception de la matière a été transformée et on la considère à présent comme une manifestation d'énergie. Tout est aujourd'hui remis en question. Il faut examiner les nouvelles théories en faisant preuve d'esprit critique, tout en étant novateurs. »

Que nous voilà loin des affirmations catégoriques et tranchantes auxquelles on nous avait habitués au nom de la science, loin des négations méprisantes opposées au spiritualisme !
Si tout est à recommencer pour les hommes de science, les croyants, eux, n'ont... qu'à continuer avec d'autant plus de conviction qu'ils voient leur foi éloquemment confirmée par cet aveu d'impuissance.
Je dis confirmée, car en effet, la seule affirmation positive que renferme la citation ci-dessus, c'est que la matière est considérée à présent comme une manifestation d'énergie.
Et cela nous rapproche singulièrement des données scripturaires. La matière, une manifestation d'énergie, mais, c'est cela même, pour nous aussi, croyants ! La source de tout, c'est une énergie cachée, une puissance invisible, c'est la vie elle-même, qui échappe au contrôle de la science.
Et nous rejoignons la parole de notre texte :
« Au commencement, Dieu créa... »

Les philosophes matérialistes, dans leurs prétentions orgueilleuses, avaient cru donner le coup de mort à tout ce qui s'appelle Dieu. Leurs hypothèses se sont écroulées. Dieu vit encore, Dieu vit toujours. Il est le Vivant. Et beaucoup des négateurs de jadis pourraient aujourd'hui, en se frappant la poitrine, répéter le vers de Musset :
Malgré nous, vers le Ciel, il faut lever les yeux !
Du reste, c'est du monde entier que s'élève une véhémente proclamation de la réalité, de la seule réalité des choses invisibles comme aussi du caractère provisoire et temporaire de tout ce qui est matière. Celle-ci est une forme momentanée ; la matière peut disparaître, elle disparaîtra, mais l'énergie qui l'a produite subsiste, la vie demeure. Le principe de tout c'est une énergie formidable, une force créatrice, toute-puissante et intelligente.
L'on pouvait lire naguère dans un journal :
« Les philosophes ont dénoncé la matière comme inexistante et proclamé à nouveau la suprématie des forces invisibles, énergies spirituelles, puissances morales ; des psychologues se sont levés de partout pour scruter les mystères de l'esprit, de l'âme, du monde invisible, jusque dans l'au-delà. »

Et que tout cela jette une lumière intéressante sur le verbe de notre texte : créa.
On avait coutume de définir le mot créer : tirer quelque chose du néant, faire quelque chose de rien. Littré dit : produire un être qui n'existait pas. Les découvertes scientifiques précisent la signification de ce mot et la complètent merveilleusement, en nous permettant d'entrevoir le mode de cette production, le comment de cette création : c'est une matérialisation de l'énergie universelle, une forme visible, une apparence extérieure que prend la volonté souveraine qui régit l'univers.

Il y a un demi-siècle, un éminent théologien, Frédéric Godet, s'entretenant avec ses étudiants de cette question qui les préoccupait, prononçait cette parole que je n'ai point oubliée, bien qu'elle nous parût alors difficile à saisir :
« Et si, après tout, la matière n'était que volonté ! »
Ces mots étaient d'un voyant, car tout les confirme aujourd'hui.

De toutes parts, quand on scrute le monde, on se heurte à cette volonté, à cette énergie, à la vie en un mot. Tout ce que nous voyons en est animé et imprégné. Pourquoi les fruits d'un arbre tombent-ils sur le sol ? Parce que notre globe est comme un aimant puissant. Pourquoi la lune s'attache-t-elle à la terre autour de laquelle elle tourne, et ne fuit-elle pas dans l'espace ? À cause de l'attirance de notre planète. C'est l'attraction universelle qui règle les révolutions de tous les astres. Rien n'est immobile, rien n'est fixe : notre système solaire tout entier est en marche vers la constellation d'Hercule. Des ondes hertziennes invisibles sillonnent l'espace infini et influent sur les conditions d'existence des astres et de leurs occupants. Tout est énergie jusqu'ici insoupçonnée, aujourd'hui pressentie.

L'Épître aux Hébreux (I, 3) dit : « Le Fils, par lequel Dieu a créé le monde, soutient toutes choses par sa parole puissante. »
Et l'homme n'a plus qu'à capter ces énergies, à canaliser un peu de la force, de la vie qui l'enveloppe pour se l'approprier et la faire servir à ses fins.

Le XXe siècle aura été celui de la découverte des merveilles de l'infiniment grand et de l'infiniment petit.
Un humoriste affirmait que rien ne peut donner une idée meilleure de l'infini... que la bêtise humaine !
Nous avons heureusement des termes de comparaison encore plus impressionnants que celui-là.
Bornons-nous ici à reproduire quelques lignes tirées d'ouvrages astronomiques.

Les espaces célestes sont si vastes que pour en supputer les dimensions, les astronomes ont dû imaginer une nouvelle unité de longueur. La lumière, on le sait, se propage à la vitesse de 300.000 kilomètres à la seconde, 18 millions à la minute, 1 milliard et 8 millions à l'heure. Un jour a vingt-quatre heures et l'année a trois cent soixante-cinq jours. Que l'on multiplie donc ce milliard par 24, puis par 365, et l'on aura l'année-lumière, prise comme unité de calcul. Que l'on considère maintenant ce qui suit :
L'étude systématique des nébuleuses spirales ne date que de l'époque assez récente de la construction des grands télescopes américains ayant des miroirs de deux mètres de diamètre. On vient de dénombrer près d'un million de ces nébuleuses, univers lointains comparables au nôtre et que leur éloignement prodigieux nous fait paraître comme de petites taches lumineuses.
La distance qui nous en sépare, bien qu'immense, ne dépasse guère soixante mille années-lumière.
Les mesures que l'on donnait jusqu'ici de notre univers étaient trop petites ; son diamètre n'est pas de soixante mille années-lumière, mais de près de trois cent mille.
La distance qui nous sépare de la nébuleuse du Triangle et de celle d'Andromède est d'un million d'années-lumière.
Les nébuleuses spirales n'appartiennent pas à notre Voie lactée, et à plus forte raison toutes les autres, encore plus éloignées, dont la distance s'évalue à des centaines de millions d'années-lumière.
« Notre éblouissante Voie lactée qui, avec ses trente milliards d'étoiles, nous paraissait si formidable qu'elle semblait contenir tous les astres du ciel, devient à son tour une infime portion de la nature, une simple unité, une des millions de nébuleuses spirales de ces univers-îles qui peuplent les champs de l'infini. » (M. André Danjou, astronome à l'Observatoire de Strasbourg.)

Un astronome américain, Ritchey, a obtenu des clichés photographiques célestes révélant l'existence de nébuleuses éloignées de notre planète d'un milliard d'années-lumière.
C'est à donner le vertige l

Mais l'infiniment petit est tout aussi saisissant, et nous fait descendre aussi bas que nous étions montés haut. Voici un bref résumé de ce qu'écrivait récemment le Dr L. Perrier : « La matière, même la plus dure, est formée d'un grand nombre de petits éléments, dont les physiciens peuvent mesurer les dimensions. L'unité de mesure n'est plus le centimètre ou le millimètre, mais le micron, c'est-à-dire un millième de millimètre. »
Mais, pour apprécier les dimensions des éléments ultimes de la matière, le millième de millimètre est une unité trop grande encore pour les physiciens. Ils en ont imaginé une beaucoup plus petite : le millimicron, équivalant au millionième de millimètre.

Tout corps solide peut se fragmenter en particules très fines constituant des poussières impalpables. L'étude de leur composition chimique révèle une partie encore plus petite : la molécule ; un centimètre cube d'eau en contient 29.000.000.000.000.000.000, c'est-à-dire 29 suivi de 18 zéros.
Bien habile celui qui donnera un nom à ce chiffre !

La molécule se divise en éléments encore plus ténus, les atomes. On a cru longtemps qu'ils devaient représenter la plus petite partie de matière possible. Mais les travaux exécutés par les physiciens depuis quatre ans ont ébranlé le vieux dogme scientifique de la simplicité et de l'indestructibilité de l'atome. Les rayons cathodiques, ou rayons X, ont fait faire un pas de plus dans cette voie. Les atomes à leur tour se fragmentent en corpuscules appelés électrons ; ceux-ci sont mille fois plus petits que l'atome et tournent avec une vitesse vertigineuse autour de corpuscules plus gros, les nucléons.

L'atome simple et homogène de jadis est devenu un monde singulièrement complexe et quand les physiciens le décrivent, ils le comparent... au système solaire !
« Les physiciens modernes, dit M. Poincaré, ont été conduits à se représenter un atome comme une sorte de système solaire en miniature : au centre, un corps relativement gros, le nucléon portant une charge positive et, gravitant autour de cet astre central, avec des vitesses extraordinaires, des espèces de planètes beaucoup plus petites, chargées négativement et qui sont des électrons dont la masse est mille fois plus petite que celle d'un atome d'hydrogène.
« Le nucléon lui-même peut s'émietter. Chacun de ses fragments entraîne avec lui un cortège d'électrons formant plusieurs orbites concentriques, comme un astre nouveau accompagné de satellites tournant dans des plans différents.
« Le matérialisme athée avait cru, avec l'hypothèse des atomes simples et éternels, supprimer Dieu, et voilà que tout à coup, par un détour inattendu et stupéfiant, la science sur laquelle il comptait le plus lui fait défaut. L'atome matériel et rigide s'est fluidifié. L'atome éternel et immuable se dissocie sous nos yeux ! »

Et le Dr L. Perrier de conclure :
« La conception d'un Dieu créateur esprit (c'est-à-dire énergie pure), n'a donc rien d'antiscientifique. Dieu est donc pour l'homme qui pense une nécessité intellectuelle, comme il est une nécessité morale pour l'homme qui veut réaliser le bien. »

Ah ! qu'ils avaient raison, ceux qui disaient :
« Un peu de science éloigne de Dieu ; beaucoup de science ramène à Lui. »

Et ne semble-t-il pas que Dieu s'applique à se révéler aujourd'hui non seulement aux âmes simples qui croient à la Révélation écrite parce qu'elle est Parole de Dieu, mais même et surtout aux savants ? Comme s'il leur disait : « Dans le grand livre de la nature, apprenez donc à épeler, à lire mon nom, car la nature tout entière porte ma signature ! »
« Que tes oeuvres sont en grand nombre, ô Éternel, tu les as toutes faites avec sagesse ! »
« Dieu créa les cieux et la terre... »

Dieu créa les cieux ; c'est tout ce que l'Écriture nous dit sur la plus grande partie de l'univers ; dans la suite du récit, elle s'attachera à décrire le processus de l'oeuvre créatrice dans notre petit monde ; elle ne dira plus rien d'essentiel sur les cieux. Le ciel est un domaine désormais fermé. L'homme pourra l'étudier de loin, peser les astres, calculer leurs dimensions, décrire leurs révolutions, estimer la vitesse de leur course, décomposer leur lumière... mais les astres garderont leur mystère jusqu'à ce que s'ouvre une nouvelle économie.
À quoi servent les astres, quelle est leur destination réelle, sont-ils habités ? Si oui, par quels êtres ? Autant de questions palpitantes qui hantent l'esprit curieux, mais qui demeurent sans réponse.

La lune elle-même, l'astre familier si rapproché de nous, ne livre pas son secret. Elle nous présente toujours la même face, linceul de glaces sur des cratères éteints. Mais qu'y a-t-il de l'autre côté ? Un astronome de renom au moment d'expirer, murmurait : « Maintenant, je pourrai voir la lune par derrière ! »

La planète Mars est striée de lignes parallèles dans lesquelles on a cru voir des canaux creusés par ses occupants pour irriguer leur habitat. Depuis plusieurs années, à l'époque où Mars se rapproche le plus de la terre, les astronomes ont tenté d'attirer l'attention des Martiens présumés en leur faisant des signaux lumineux, et même d'entrer en conversation avec eux en utilisant les ondes hertziennes. On connaît l'échec de ces tentatives.

L'ensemble des astres constitue peut-être le royaume des cieux annoncé par Jésus ; là seraient les nombreuses demeures de la maison du Père, ou il est allé nous préparer une place. Est-ce l'héritage promis aux élus ? Au serviteur fidèle, le maître dit : « je t'établirai sur beaucoup ; je t'établirai sur dix villes... »

Dieu n'a pas jugé bon de nous le faire connaître. Cette terre suffit à notre éducation. Jésus nous a donné les moyens de nous préparer pour l'au-delà : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. »

Adorons la sagesse divine dans ses oeuvres puissantes et infinies.
Et apprécions avec reconnaissance la Révélation, source de la science par excellence, qui dressa, au seuil de l'histoire du monde, le portique grandiose du premier chapitre de la Genèse, portique au frontispice duquel brillent ces mots que rien n'effacera jamais et qui domineront toujours la science humaine :
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre... »


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