LE
MONDE ET L'HUMANITÉ
DE LA CRÉATION
AU DÉLUGE
CHAPITRE IV
LA PROVIDENCE DIVINE DANS LA
CRÉATION
Nous disions que le premier chapitre de la
Genèse dresse au seuil de l'histoire du
monde un portique monumental, au fronton duquel se
lisent les premiers mots de la
Révélation : au commencement,
Dieu créa les cieux et la terre ; ses
six colonnes, les jours de la création,
reposent sur un vaste socle, la Providence divine,
qui remplit le septième jour, dont la
durée n'a point encore pris fin.
En réalité, cette
Providence s'exerce dès le début,
elle soutient tout l'édifice et y assure
encore aujourd'hui l'accomplissement du plan
divin.
Le mot providence renferme deux notions
étroitement unies et
complémentaires : prévoir
et pourvoir. Ces deux termes constituent
toute la trame de la Création : Dieu a
prévu les besoins de toutes ses
créatures, de l'homme en particulier, et il
y a pourvu d'avance.
La terre n'est pas autre chose que
l'habitation destinée à l'homme et
merveilleusement aménagée pour lui.
Tout ce qu'elle renferme, minéral,
végétal et animal, a pour fin les
besoins de l'humanité. La
sagesse de Dieu apparaît en
même temps que sa puissance dans la
façon dont il a organisé ce monde,
qui est notre domaine.
Et d'abord, la terre se suffit à
elle-même. Lancée dans l'espace, elle
porte en soi tout ce qui est nécessaire
à l'entretien et au développement de
la vie, tant animale que végétale.
Cela, par un prodige d'organisation. La nature vit
de ses déchets, se renouvelant et se
rajeunissant automatiquement par le simple jeu des
lois qui la régissent. On connaît les
richesses somptueuses de la forêt tropicale.
L'air, le soleil, le vent, la pluie suffisent
à son entretien. Son sous-bois est
constamment recouvert d'une épaisse couche
d'humus, provenant de la décomposition lente
des feuilles mortes. Dans les forêts
abandonnées à elles-mêmes, il
se produit un assolement naturel,
c'est-à-dire une alternance
méthodique des essences qui empruntent au
sol successivement tous les sucs qu'il
détient. Ce phénomène peut
fort bien se constater du reste dans nos
régions. Chez nous aussi une forêt de
sapins est-elle rasée, le sol laissé
à lui-même se couvrira de
hêtres, et les graines des sapins resteront
en suspension dans l'humus jusqu'à ce que la
forêt de hêtres ait à son tour
disparu ; alors réapparaîtront
les conifères. Ainsi le sol nourrit les
plantes sans s'épuiser jamais. La mort
entretient la vie.
Voici un troupeau de bestiaux dans un
pâturage.
Goulûment ils tondent l'herbe
verte, qu'ils fauchent de leur langue sans toucher
à sa racine. La prairie en est-elle
épuisée ? En hiver, quand le
bétail abrité dans les étables
s'y repaît du foin récolté
pendant la belle saison, son fumier est
soigneusement épandu sur le sol et enfoui
par la charrue. Au printemps, une luxuriante
végétation surgit de partout.
L'homme n'a ainsi qu'à se faire
l'auxiliaire de la nature, à travailler avec
elle, et cela suffit à ses besoins.
Combien il y aurait à dire si
l'on voulait rechercher, dans les choses les plus
ordinaires, les preuves éloquentes de la
sagesse de la Providence divine !
L'accoutumance fait que nous ne voyons plus les
merveilles au milieu desquelles s'écoule
notre vie ; la nature n'est pas assez, pour
nous, le livre dans les pages duquel nous lisons le
nom du Créateur.
Je tourne un robinet, l'eau coule sur
l'évier ; d'où vient-elle ?
Admirable histoire, que celle d'une goutte
d'eau ! Sur les vastes océans le soleil
darde ses rayons de feu. L'onde s'évapore
à la surface ; l'on aperçoit
comme des vibrations dans l'air, c'est la vapeur
qui s'élève ; à une
certaine hauteur, pénétrant dans une
atmosphère froide, elle se condense en
nuées blanches et ténues qui
s'épaississent et s'assombrissent
bientôt. Survient le vent, il balaie ces
nuages et les chasse vers les continents où
ils sont attirés par les courants d'air des
montagnes.
Là éclatent les
orages, là tombe la pluie.
Les collines boisées jouent le rôle de
régulateurs dans la distribution des eaux.
Les racines des arbres sont comme d'immenses
éponges qui, gorgées d'eau, la
retiennent et ne la livrent que peu à peu,
comme si le régime des concessions y
était établi. Il y a aussi des
fissures dans les rochers, des grottes
souterraines : autant de réservoirs,
pour que la richesse tombée du ciel ne se
gaspille pas en une seule fois. Nul n'ignore ce qui
arrive dans le pays où l'avarice de l'homme
a imprudemment sapé les forêts :
sécheresse, inondation ; inondation,
sécheresse. À la longue, le
séjour de l'homme y devient impossible. Mais
les nuages sont charriés plus loin encore
vers les crêtes des Alpes, vers les montagnes
rocheuses. Durant la saison froide, qui y dure de
six à huit mois, ils s'y déversent en
neige qui s'agrippe à la pierre, au granit
rugueux, s'amoncelle en couches d'une
invraisemblable épaisseur, s'y entasse et
s'y compresse en glaciers aux reflets
bleuâtres. Voilà les grands
réservoirs aménagés par la
main de Dieu. Quel prodige d'accrocher cette masse
d'eau au flanc des pics les plus
élevés !
Dieu est admirable en conseils et riche
en moyens ; toute la terre est pleine de ses
richesses. Puis, quand revient l'été,
la plaine qui, au réveil de la
végétation, a absorbé une
quantité fantastique d'eau, la plaine,
rarement arrosée par la pluie, se
dessèche et se
flétrit sous les baisers trop ardents du
soleil. Le secours lui vient alors des montagnes.
Les hauts sommets se dénudent de la neige
qui les couvrait d'un linceul, les glaciers se
couvrent de filets d'eau qui, de cascade en
cascade, grossissent. De la voûte de glace
qui s'ouvre ordinairement à la base des gros
glaciers s'échappe un torrent mugissant et
bouillonnant. Émus, les touristes entendent
là la voix des grandes eaux obéissant
à l'ordre du Créateur, se
précipitant avec violence pour
répondre à l'appel de la plaine
altérée et porter dans les
contrées désolées la
fraîcheur et la fertilité. Plus la
chaleur augmente, plus le volume des fleuves
grossit. À l'homme de canaliser ces sources
généreuses pour arroser ses sillons,
à lui de les capter pour apaiser sa soif. Et
le fleuve, après sa course
désordonnée, regagne la mer,
où l'attend le repos... Mais non, le cycle
recommence ; il se reproduit sans trêve
depuis que la terre existe.
L'océan ! Encore une
merveille incomparable ! Ce n'est pas
seulement le point de départ et le point
d'arrivée des eaux terrestres ; mais,
dans toute l'économie de notre monde, il
joue un rôle capital, celui du poumon et du
coeur dans le corps humain. Comme le sang
chargé d'acide carbonique retourne aux
poumons qui éliminent ce poison en le
consumant, les eaux polluées sont
dirigées par les fleuves
jusqu'à l'océan. La
marée vient les y chercher deux fois le jour
et les emporte dans les profondeurs de
l'abîme, où s'opère la grande
lessive de toutes les impuretés des
continents, sous l'action purificatrice du sel dont
certaines roches marines sont
constituées.
S'il n'y avait pas les marées,
s'imagine-t-on ce que seraient les embouchures des
fleuves ? Aux abords de certaines villes
riveraines des mers fermées, sans flux ni
reflux, la surface liquide est parfois adipeuse,
grisâtre, couverte de globules graisseux, et
exhale une pestilence écoeurante, relent
fadasse des égouts déversant les
ordures des cités. Rien de pareil au bord de
l'océan, immense poumon qui respire de douze
en douze heures et fait disparaître ces
souillures.
Poumon et coeur, car l'océan,
rendant le bien pour le mal, retourne aux
continents une eau chimiquement pure, pompée
par le soleil et chassée par les vents du
large.
Ainsi notre globe est un organisme
parfait auquel rien ne manque.
Et voyez comme chaque pays habité
est pourvu de sommités qui assurent son
ravitaillement en eau, de chaînes de
montagnes qui en sont comme l'épine dorsale.
Tel est le rôle des Alpes dans notre pays, et
les Apennins, et l'Oural, et l'Himalaya, et les
Montagnes Rocheuses...
Quelles innombrables populations vivent
de l'eau des montagnes, quelles énormes
agglomérations urbaines au bord ou à
l'embouchure des fleuves !
Comment ne pas admirer en tout cela la
sagesse avec laquelle le Créateur a pourvu
d'avance aux besoins des humains !
Oui, certes, mais nous ne renverserons
pas les termes pour dire, avec ce néophyte
dont les yeux s'ouvraient pour la première
fois aux merveilles de la nature :
« Que Dieu est donc sage d'avoir fait
passer les fleuves près des grandes
villes ! » Celui-là mettait
la charrue devant les boeufs.
En Egypte il ne pleut jamais. Et
pourtant cette étroite vallée fut
longtemps le grenier du monde, grâce au Nil
qui, après un cours de 6.500
kilomètres non seulement y apporte l'eau
potable nécessaire à ses habitants,
mais déverse sur toute la largeur de la
vallée, une fois par an, le limon
fertilisant qu'il a entraîné avec lui
des hauts plateaux du centre de l'Afrique où
il prend sa source. Nulle comparaison ne fait mieux
comprendre à quel point l'industrie humaine
doit s'associer au travail de la Providence, car,
dès les âges les plus reculés,
les fellahs ont doté leur pays du
système d'irrigation dont la perfection a de
tout temps provoqué l'admiration
universelle. Et l'Égypte était jadis
le centre du monde civilisé ; le
Créateur avait doté d'une
manière merveilleuse cet
étroit territoire qui devait jouer un
rôle si prépondérant dans
l'histoire de l'humanité.
Oui, Dieu avait tout prévu, et il
avait pourvu à tout.
Les variations de la densité de
l'eau en fournissent encore une preuve frappante.
Dans la règle, plus l'eau est chaude, plus
elle est légère ; elle
bouillonne à la surface d'une
chaudière et s'y transforme en vapeur. Mais,
quand sa température tombe à quatre
degrés, il s'opère une surprenante
interversion : c'est là qu'elle atteint
son maximum de densité, c'est-à-dire
qu'elle est le plus lourde ; au-dessous de
cette limite, son poids diminue graduellement. Il
en résulte que, dans un étang, l'eau
qui arrive à quatre degrés tombe au
fond, tandis que les couches plus chaudes restent
à la surface. Mais si le refroidissement
continue, il se produit un étonnant
renversement de rôles : les couches plus
froides remontent alors à la surface, qui
passera à trois degrés, à
zéro, puis se congèlera.
Les bienfaits de ce régime de
l'eau sautent aux yeux. Si les couches les plus
froides étaient toujours les plus denses,
elles garniraient invariablement le fond des lacs,
qui commenceraient à geler par le bas, et
bientôt la masse entière de l'eau ne
formerait plus qu'un bloc solide. Ce serait la mort
des poissons ; les riverains
aussi ne sauraient plus où se procurer de
l'eau ; un vrai désastre,
quoi !
Tandis qu'en réalité le
fond des lacs, dont la température reste
à quatre degrés au-dessus de
zéro, est à l'abri du gel. La glace
qui se forme à la surface absorbe
l'excédent de froid et ne s'épaissit
que lentement en une carapace protectrice sous
laquelle les poissons peuvent s'ébattre, et
l'eau demeurée liquide continue à
couler dans les canalisations alimentant les
agglomérations urbaines.
Ainsi donc, en hiver, l'eau profonde des
lacs est relativement chaude, et si les poissons
souffrent, ce n'est pas du froid, mais du manque
d'air. Les gens avertis font alors des trous dans
la glace pour capturer les poissons qui s'y
précipitent afin de respirer. En
été, au contraire, alors que les
chiens haletants se couchent sur le pavé en
tirant la langue et que l'eau de surface atteint
dix-huit degrés et plus, les poissons
peuvent se rafraîchir dans les ondes
profondes. Grâce à cette disposition
merveilleuse, ils ont relativement chaud en hiver
et frais en été. De même, l'eau
d'une source dont la température ne varie
pas paraît fraîche en août et
douce en décembre.
La science parfaite du Créateur
éclate même dans les plus petites
choses. Tous les éléments
obéissent à des
lois grâce auxquelles ils répondent
exactement au but qui leur est
assigné.
Sa Providence apparaît plus
manifeste encore quand on considère le
développement de l'industrie humaine, dont
les progrès coïncident avec la
découverte des ressources infinies
cachées et accumulées dans notre
globe.
Tandis que l'animal n'a d'autre
activité que celle qui consiste à
trouver sa nourriture, et que cette activité
reste identique à elle-même à
travers les siècles, la règle de
l'homme c'est le travail, c'est-à-dire une
activité éclairée par son
intelligence, se renouvelant et se
développant sans cesse, accumulant ses
matériaux et modifiant ses méthodes.
L'humanité a derrière elle une somme
énorme d'expériences, un acquêt
qui constitue un inestimable trésor. Quelle
histoire suggestive que celle du feu, de
l'éclairage de l'industrie !
Les premiers combustibles furent les
herbes sèches, les buissons, le bois. Puis
l'huile et la graisse des animaux. Pour s'aider
dans son travail, l'homme domestiqua les
bêtes. Cette assistance devenant
insuffisante, voici la vapeur qui opère une
transformation profonde dans l'économie des
peuples civilisés. Puis, les provisions. de
bois s'épuisant, le charbon de terre y
supplée.
Ici, il faudrait faire halte pour jeter
un regard en arrière. D'où provient
la houille, enfouie en quantités
énormes à des profondeurs
variables ? Un morceau de houille raconte
l'histoire de centaines, de milliers de
siècles. J' ai vu une collection de plaques
de houille faite par des mineurs en Belgique ;
chacune de ces plaques m'apparaissait comme le
feuillet d'un livre révélant les
mystères du passé. Elles portaient
l'empreinte parfaite de feuilles, de tiges, de
branches, de troncs d'essences diverses, et
évoquaient des époques lointaines
marquées par des bouleversements profonds de
la croûte terrestre. Ce charbon, c'est le
résidu d'immenses forêts qui
couvraient le sol. À quoi servait donc cette
végétation luxuriante, alors qu'il
n'y avait point d'homme pour en tirer parti ?
Dieu n'est point pressé, il a
l'éternité pour réaliser ses
desseins. Il préparait, lentement, en
laissant la nature obéir aux lois qu'il lui
avait prescrites, il préparait l'habitation
dans laquelle l'homme trouverait tout ce qui est
nécessaire à son activité et
à sa subsistance. C'était même
avant l'apparition du soleil sur notre globe,
puisque l'analyse chimique établit que ces
plantes, dépourvues de chlorophylle, avaient
crû à une autre lumière que
celle du soleil. Des ouragans renversèrent
ces forêts, des tremblements de terre les
engloutirent. Au contact du feu terrestre, ces
végétaux peu à peu se
carbonisèrent sans se
consumer, et les énormes masses de rochers
qui les recouvraient les comprimèrent de
telle sorte qu'ils devinrent ce charbon de pierre,
mis en réserve par le Créateur pour
les jours où l'homme en aurait
besoin.
Ce travail souterrain produisit un
énorme dégagement de gaz qui
s'accumulèrent dans des fentes, dans des
cavernes. C'est le grisou, gaz inflammable,
redoutable aux mineurs qui n'ont pas prévu
sa présence. Mais en plusieurs pays, aux
États-Unis notamment, ces poches sont
exploitées, on les appelle les mines de gaz.
Des conduites, des canalisations le dirigent vers
les villes qui s'en éclairent et s'en
chauffent.
Les résines aussi de ces plantes
écrasées, avant qu'elles ne fussent
carbonisées, s'échappèrent et
formèrent, dans les vastes plaines, des
nappes souterraines de naphte et de pétrole.
Mais les chimistes affirment que ce dernier
contient des éléments organiques et
qu'il a dû être constitué non
seulement par la sève des
végétaux, mais aussi par des
débris animaux. Cela porte à croire
que, en même temps que les forêts, les
êtres organisés qui les peuplaient, et
en particulier les reptiles qui y foisonnaient et y
pullulaient, furent engloutis comme aussi les
poissons, dont on retrouve des dents partout, et
servirent à constituer pour leur part ces
réserves accumulées, pour un avenir
lointain.
Mais qu'est encore le charbon en
comparaison de l'électricité, la
gloire de notre siècle !
Qu'est-ce que
l'électricité ? Invisible,
impalpable, elle est partout. L'air en est parfois
chargé, elle éclate en foudre dans
les nuages. Partout où il se fait quelque
mouvement, où coule un ruisseau, où
se produit une chute d'eau, elle est en
réserve. L'homme n'a qu'à y installer
une turbine, il y fait une récolte
d'énergie qui ne coûte que la peine de
la capter. S'il n'y avait plus de bois, plus de
charbon, plus d'animaux de trait, combustible et
force seraient encore en abondance et dureraient
autant que le monde, aussi longtemps que les
fleuves couleront.
Et à mesure que l'homme fait de
nouvelles découvertes, celles-ci le
conduisent plus près de Dieu. Dieu ne
semble-t-il pas dire aux hommes, et en particulier
à ceux de notre
génération : Reconnaissez-moi
donc dans mes oeuvres !
Invisible en elle-même,
l'électricité est d'une puissance
sans limites, et ses effets multiples
déroutent l'imagination et nous plongent
dans l'émerveillement. Elle fournit à
l'homme lumière (et quelle
lumière !), chaleur (et quelle
chaleur !), force (et quelle force !).
Elle lui permet de communiquer avec son semblable
aux antipodes, elle a modifié
profondément toute l'économie de la
vie humaine.
Pourquoi n'a-t-elle pas
été connue plus tôt. Elle qui
existe depuis toujours ? L'homme l'a
découverte quand il en a eu besoin. Il l'a
conquise au moment propice, comme il avait conquis
déjà les autres richesses à
lui destinées.
Et maintenant, que va-t-il
découvrir encore ? Il a sondé
les entrailles de la terre, il a arraché aux
profondeurs de la mer leurs secrets, dompté
les airs. Que lui reste-t-il à
conquérir ?
L'économie terrestre
n'aura-t-elle pas un terme comme elle a eu un
commencement ? De ce terme n'approchons-nous
pas à grands pas ? Nous voici
arrivés au moment où la science a
poussé ses découvertes jusqu'à
se trouver en présence de l'énergie,
source de toutes les manifestations, source de la
vie. Elle a trouvé Dieu. Puisse-t-elle
reconnaître enfin en lui le Dieu qu'adore le
croyant, et qui a créé l'homme pour
le connaître, pour le servir, pour l'aimer et
pour, en définitive, participer à la
vie éternelle et régner sur un
héritage plus merveilleux encore que la
terre.
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