Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LE MONDE ET L'HUMANITÉ
DE LA CRÉATION AU DÉLUGE



CHAPITRE VIII
PREMIER SACRIFICE - PREMIER MEURTRE

 

Les deux premiers fils d'Adam - celui-ci fut sans doute à la fois cultivateur et berger - se partagèrent cette double activité. Ceci contredit les conceptions philosophiques selon lesquelles l'humanité aurait dû passer par trois stades successifs : chasse, élevage des bestiaux, agriculture. Il n'est guère d'enfant qui, dans son bas âge, n'ait rêvé de cultiver la terre ou d'élever des troupeaux ; l'homme était naturellement destiné à ce travail, qui est demeuré toujours le plus normal.

Après un certain temps, Caïn offrit des produits de la terre en oblation à l'Éternel. L'hébreu peut se traduire : à la fin de l'année, ce qui désignerait alors le moment de la récolte, et c'est la vue de la récompense de son travail, la moisson abondante, qui aurait suggéré au laboureur cet acte de piété ! Ces sacrifices ne paraissent pas, en effet, avoir été réclamés par Dieu ; ils furent plutôt spontanés.

Cet acte est révélateur des sentiments profonds qui naissent dans le coeur de l'homme. La chute n'a point éteint en lui l'étincelle divine, elle l'a voilée seulement, et celle-ci projette des lueurs à travers tous les temps. Les biens de la terre, même s'ils abondent, laissent l'homme insatisfait et ne comblent pas ses voeux. Ardent au travail et couronné de succès, il n'en sent pas moins sa dépendance complète et considère comme un don immérité le pain quotidien qui a fait perler la sueur sur son front. Et le péché qui le tourmente le convainc de son indignité.

L'on prétend que, dans un grain de blé, est renfermée une parcelle de lumière ; s'il est jeté en terre, cette parcelle aspire à retrouver son élément ; là serait le secret de la germination. L'image divine que l'homme porte en lui tend sans cesse à remonter à sa source, à renouer le lien rompu. Ce besoin, l'homme l'a conservé à travers les siècles et le porte encore en lui sous tous les cieux. Partout où l'homme a laissé des traces de son passage, on relève des vestiges de sa propension à la piété, si bien que l'on affirme aujourd'hui scientifiquement que le sentiment religieux est un élément constitutif de son être. C'est quand il cherche Dieu, c'est quand il prie, qu'il parvient à sa majorité morale, à la vraie dignité de sa personnalité. La prière est le point culminant de son activité ; il n'y abdique rien de son individualité, au contraire, il s'y retrouve lui-même, il y retrempe ses énergies.
Le spectacle de ces deux hommes offrant un sacrifice reste un modèle pour toutes les générations.
Mais d'où vient qu'au souvenir de ce premier culte se rattache étroitement celui du premier crime ?
Hélas ! quelle confirmation de ce que nous disions dans le précédent discours, de la force d'expansion du mal !

Le tentateur avait bien réussi à se glisser dans le jardin d'Eden, alors que celui-ci était tout entier un sanctuaire, dans lequel l'homme s'entretenait librement avec son Créateur ! Il parvient aussi à s'insinuer même dans le coeur qui prie. Si étrange que cela paraisse, c'est un fait indéniable et il n'est aucun chrétien qui ne l'ait expérimenté. Quand nous sommes à genoux, le diable vient se placer à côté de nous et nous murmure à l'oreille des propos impurs, éveille dans notre imagination des pensées souillées, suggère à notre coeur des projets iniques. Que de gens se sont découragés de prier parce que le recueillement fournissait au diable un prétexte de les assaillir et de troubler leurs âmes !

Chacun connaît la légende de la Tentation de saint Antoine. Ce moine pieux s'était retiré dans une grotte pour y fuir le monde, échapper à ses convoitises et se livrer tout entier à la prière et à la méditation. Au lieu de cela, il y fut en butte à toutes les séductions, le diable multiplia devant lui tous les pièges et le cribla de ses flèches empoisonnées. Vérité psychologique profonde : c'est une chose sainte et grande que la prière, mais c'est aussi une chose redoutable. Le diable laisse assez tranquilles l'indifférent et l'incrédule ; il s'acharne après celui qui cherche la présence de Dieu.
Or, l'Éternel regarda Abel et son oblation ; mais il n'eut pas égard à Caïn et à son sacrifice.

D'où provient cette différence ? Non point, ainsi qu'on l'a dit quelquefois, du fait que Caïn n'offrait que des fruits de la terre, tandis qu'Abel présenta des victimes sanglantes. Mais bien plutôt des pensées de leur coeur et de la sincérité de leurs sentiments.

La suite du récit montre à quel point Caïn était ouvert aux impulsions mauvaises. Son sacrifice ne fut sans doute qu'un acte extérieur auquel il se croyait obligé pour donner satisfaction aux exigences de sa conscience : ni humilité, ni consécration de soi-même, ni joie. Peut-être Abel avait-il été le premier à agir ; alors Caïn, pour ne pas se laisser devancer par lui, n'eût été guidé que par l'esprit d'imitation ?
Toujours est-il que l'un fut agréé, et l'autre pas.
Comment s'en rendirent-ils compte ? Y eut-il un indice extérieur de l'approbation, comme du déplaisir de Dieu ?
Il ne manque pas de gens qui se flattent de connaître leur Bible et qui cependant répondent sans sourciller : « Mais certainement ! la fumée du sacrifice d'Abel, blanche et légère, montait droit au ciel tandis que celle de Caïn, noire et pesante, se traînait lourdement sur la terre ! »

Eh bien ! non, il n'y a pas un mot de cela dans la Bible. Les peintres qui ont traité ce sujet l'ont interprété de cette façon-là, très ingénieuse à la vérité, et l'imagination populaire a associé le langage de l'artiste à celui de la Genèse.
Cependant, l'expression : « L'Éternel regarda Abel et son oblation » donne à entendre que cette approbation fut perceptible. Dieu doit avoir manifesté d'une façon intelligible, à l'un son contentement, à l'autre son déplaisir. Le texte reste muet. La supposition la plus plausible, c'est que le feu du ciel descendit sur l'holocauste d'Abel, comme plus tard sur celui d'Elie.
Caïn en fut irrité et son visage fut abattu. Cet abattement sinistre est le présage de mauvais desseins.
Mais Dieu n'abandonne point le pécheur à lui-même ; il lui parle pour le rendre conscient de sa faute et l'empêcher de se plonger plus avant dans le mal. Il lui fait comprendre que rien encore n'est perdu, quand même son sacrifice n'a pas été reçu, et que son relèvement ne dépend que de lui : » Si tu fais bien, ne seras-tu pas agréé ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché se tient à la porte ; son désir tend vers toi, et toi, tu dois dominer sur lui. »

Paroles naïves, enfantines, symboliques ? Paroles pleines de profondeur et de vérité, d'une vérité de tous temps, si bien qu'on devrait les crier encore aujourd'hui assez haut pour que toutes les oreilles les entendent et pour que l'homme évolué du XXe siècle tâche d'en tirer un meilleur profit que ne fit Caïn.
Une version traduit l'avertissement de l'Éternel de façon toute littérale : le péché se rase à la porte. C'est le sens exact de l'hébreu qui emploie ici l'image de la bête féroce qui se tapit pour guetter une proie. et qui semble, de ses griffes, se raser la gorge en s'apprêtant à bondir.
Saint Pierre dira plus tard aussi : « Le diable, votre ennemi, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. »

Quelle réalité redoutable sous cette comparaison et quelle force dans cet avertissement ! Caïn avait vu la bête féroce accroupie, les yeux luisants de convoitise, trépignant avec impatience, puis se détendant comme un ressort pour sauter sur la pauvre gazelle.
« Prends garde ! voilà le danger que tu cours, toi aussi. Le désir du péché tend vers toi. Mais toi, domine sur lui ! »

Le péché guette l'occasion favorable pour pousser sa victime à commettre l'acte qui achèvera de la perdre. Il se tient à la porte ; dès qu'elle s'ouvrira, il s'y précipitera.

Ici, un rapprochement linguistique intéressant : en assyrien, le même mot, figurant dans le récit hébreu, signifie « se tenir en embuscade ». et sert à désigner une classe de démons. Une inscription cunéiforme contient le passage suivant : ces démons, la porte ne les retient pas, la barre de la porte ne les repousse pas ; dans la porte ils s'introduisent comme les serpents.

Que nous sommes près de ces choses antiques, et qu'elles sont encore actuelles ! Nos expériences personnelles ne confirment-elles pas, à notre confusion, ces récits vieux comme l'humanité ? Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, dit l'Ecclésiaste. Malheur à qui ne veille pas et se laisse surprendre !

Tu dois dominer sur lui !
C'est une question de vie ou de mort.

Heureusement, le croyant n'est point seul à lutter. Le diable est en embuscade, soit ! Mais le lion de Juda, celui qui a vaincu, lui aussi dit : « le me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui... et je souperai avec lui, et lui avec moi. »

Caïn, hélas ! fit la sourde oreille et n'écouta que les insinuations maudites de la jalousie, bientôt dégénérée en haine. Seul avec son frère dans la campagne, il lui parla, s'éleva contre lui... le tua.

Saint Paul écrit cette parole remarquable :
« Le péché, pour paraître péché, m'a donné la mort par une chose qui était bonne (le commandement divin) ».
« Le péché, pour paraître péché ». Expression obscure au premier abord, qui s'éclaire parfaitement par le début de l'histoire humaine. En Eden, un fruit défendu ensorcelle une créature faible, imprudente et curieuse ! Y avait-il grand mal à cela ? Dieu ne fut-il pas trop sévère ?

Tournez une page : la sévérité de Dieu trouve sa justification dans ce récit où le péché paraît vraiment péché ; si fourbe, si hardi, si mauvais, si meurtrier, qu'il prend prétexte d'un sacrifice offert au Dieu Saint pour faire d'un homme... l'assassin de son frère.
Quiconque hait son frère est meurtrier, dira saint Jean. Le meurtre est en germe dans la haine, comme la haine dans la jalousie. Le diable est aux aguets. Quand il tient quelqu'un par le petit doigt, il lui saisit la main, puis le bras... le corps entier y passe.

C'était en Suisse, il y a une cinquantaine d'années. Un paysan, remplissant les fonctions d'ancien d'Eglise, avait aidé en un jour de Pâques à la distribution de la Sainte Cène. Mais il avait un interdit : une rancune contre un notaire.
« Si tu apportes ton offrande à l'autel, dit Jésus, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande et va premièrement te réconcilier avec ton frère, puis viens et présente ton offrande. »
« Si tu ne fais pas bien, le péché se tient à la porte. Ses désirs tendent vers toi, Mais toi, domine sur lui. »

Or il arriva qu'en regagnant sa maison, l'ancien d'Eglise rencontra le notaire ; il entra précipitamment chez lui, saisit le fusil d'ordonnance dont tout soldat suisse a la garde, sortit fiévreusement, mit en joue... et abattit son ennemi...

Les yeux de Caïn, cependant, ne s'ouvrirent pas tout de suite. Et nous assistons ici à un nouveau phénomène caractéristique du péché, une aggravation du mal, consistant dans l'endurcissement du coupable, qui en vient à imposer silence à sa conscience.
À combien de mensonges fut-il conduit pour cacher sa faute à ses parents, qui devaient se consumer d'angoisse !
La faute serait demeurée ignorée... s'il n'y avait un Dieu juste ! La conscience est une instance insuffisante, car on peut la bâillonner. Mais Dieu ne reste pas muet. Il élève sans cesse une protestation contre les abominations commises.

La même voix, qui avertit avant le crime, juge après qu'il est consommé ! Dieu interroge le coupable pour l'amener à confesser sa faute.
Adam avait avoué en tremblant. Caïn ment effrontément et brave son juge avec arrogance : « Suis-je gardien de mon frère ? »
Caïn ayant refusé d'atténuer son crime en l'avouant, l'interrogatoire fait place à la sentence : « Qu'as-tu fait ? » Question indignée qui n'attend nulle réponse et devrait faire rentrer en lui-même le fratricide endurci.
« La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi. » Caïn, qui a cru pouvoir cacher son crime en le niant, se sent avec effroi en face de Celui qui voit et sait tout.

Le sang innocent répandu à la surface de la terre crie vers le Ciel, siège du juge suprême, jusqu'à ce qu'il soit vengé.
Vérité fondamentale proclamée aux premiers jours de l'histoire pour servir d'avertissement, de frein à tous les descendants d'Adam.

Le prophète Esaïe développe cette même pensée (XXVI, 21) : « Voici. l'Éternel va sortir de son lieu pour visiter l'iniquité que les habitants de la terre ont commise contre lui ; alors la terre découvrira le sang qu'elle aura reçu et elle ne cachera plus ceux qu'on aura mis à mort. »

Le récit biblique tient en peu de mots. On peut lire entre les lignes et reconstituer dans son imagination cette scène sauvage du premier assassinat : Caïn assaillant Abel sans raison, l'accusant faussement, le frappant, l'assommant à coups de gourdin puis creusant un trou dans la terre, y enfouissant le corps inerte de sa victime, et recouvrant avec soin le tout, pour qu'il n'en paraisse rien.
L'oeuvre du diable s'étale ici dans toute son horreur.

Pauvre Adam, pauvre Eve, quand ils découvrirent enfin le cadavre inanimé et décomposé du fils qu'ils chérissaient ! Quels cris, quelles lamentations, quel déchirement !

Peut-être n'osèrent-ils pas réprimander sévèrement l'assassin ; un souvenir cuisant devait arrêter les reproches sur leurs lèvres, celui de l'heure où Dieu leur avait dit : « Au jour où vous en mangerez, vous mourrez ! » Ils durent s'avouer l'un à l'autre : « C'est nous qui sommes les vrais coupables ! » Et désormais le deuil, le plus effroyable des deuils, s'assit à leur foyer.

Comment un homme contesterait-il avec Dieu ? Il faut peu de chose pour désarmer le fanfaron, confondre son arrogance et le faire trembler. Caïn s'effondre en entendant la sentence qui le frappe : « Tu es maudit par la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère : tu seras errant et fugitif sur la terre. »

Ainsi la terre devient l'instrument de la justice divine, en ce qu'elle ne pourra supporter le meurtrier ; elle lui refusera le repos, le sommeil réparateur ; elle se peuplera pour lui d'ombres sinistres, de fantômes effrayants rappelant le forfait commis. Longtemps Caïn crut entendre la voix d'Abel protestant, implorant, suppliant. Il ne pouvait rester en place, il fut errant et fugitif.
Sa douleur n'a rien de touchant, rien de grand ; ce n'est pas même du repentir, c'est de la crainte et c'est de la lâcheté. Il est rempli de terreur à la pensée que quiconque le rencontrera le tuera ; il tremble à la perspective de quitter le lieu où habite sa famille.

Singulière contradiction, relevée chez nombre de meurtriers qui, après n'avoir pas hésité à ôter la vie, ont peur qu'on ne vienne à prendre la leur !
Voici ce que l'on raconte de Troppmann, de sinistre mémoire, qui avait coupé la gorge à plusieurs enfants.
Il se hâta de gagner le port d'Anvers pour s'embarquer à destination de l'Amérique, et mettre ainsi l'Océan entre son crime et lui. Au matin, comme il payait son écot avant de joindre le bateau, il dit négligemment à l'hôtesse : « Qui sont ces enfants dans la chambre voisine de celle où j'ai couché ? » Interloquée, la maîtresse d'hôtel répondit : « Mais, il n'y a point d'enfants dans cette chambre, je vous assure. » - « Pardon, rétorqua le criminel, je les ai entendus crier toute la nuit ! » - Ces paroles étranges éveillèrent la méfiance ; et, comme les journaux du matin relataient l'odieux crime, Troppmann fut appréhendé avant le départ du transatlantique.
La terre était maudite à cause de lui, elle ne lui laissait point de repos.

En attendant son supplice, il tremblait et claquait des dents ; les cris s'étranglaient dans sa gorge. La veille du jour fatal, il essayait de faire parvenir un billet à son frère pour réclamer du chloroforme avec lequel il endormirait le geôlier et le soldat qui le gardaient, afin de prendre l'uniforme du second pour s'évader. Il voulait aussi une boussole pour s'orienter. « Si tu n'as pas d'argent pour la boussole et le chloroforme, fais-moi parvenir un flacon d'acide prussique. Au moins vous n'aurez pas la honte de me savoir guillotiné. » Il mourut en lâche.

Et quel aveu sort de la bouche de Caïn : « je serai caché de devant ta face ! » Il a encore, en dépit de lui, le sentiment que c'est de Dieu que provient tout bonheur, et toute sécurité ! Aussi redoute-t-il de s'éloigner d'Eden, le lieu où Dieu s'était manifesté.
Le malheur suprême, encore aujourd'hui, c'est quand le ciel, le ciel de Dieu se ferme pour l'homme ! Rien n'égale cette détresse-là !
Caïn ne connaissait que la contrée où il avait vécu jusqu'alors, et il pouvait fort bien se représenter la terre où il allait être errant et fugitif comme peuplée d'autres hommes. Ainsi s'explique la parole : « Quiconque me rencontrera me tuera. »
L'Éternel le rassure ; la justice divine se réserve à elle seule le droit de punir le meurtrier. L'humanité ne devait être constituée en société et la peine capitale instituée qu'après le déluge. En le protégeant ainsi, l'Éternel témoigne à Caïn une compassion semblable à telle dont il avait usé envers Adam et Eve en s'occupant encore d'eux après leur chute. Dieu se chargera d'infliger à quiconque porterait la main sur Caïn des tourments sept fois plus douloureux que ceux dont il est affligé lui-même.

Quel est le signe que Dieu mit sur lui pour le garantir contre ceux qui voudraient le frapper ? Ce fut sang doute une expression sinistre et désespérée sur les traits de son visage : Il devait inspirer, par les remords cuisants qui le rongeaient, une pitié telle que nul n'eût pu songer à aggraver encore son infortune. Il était assez puni.
Le sacrifice des méchants est en abomination à l'Éternel.


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