Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Dispensant correctement
la

Parole de la Vérité



5. LES CINQ JUGEMENTS.

 L'expression « jugement général » que l'on rencontre si fréquemment dans la littérature religieuse, ne se trouve pas dans les Écritures, et, ce qui est plus important encore, l'idée que l'on désire exprimer par ces termes ne s'y trouve pas non plus.
Le Dr Pentecost dit avec raison : « C'est une funeste habitude qui a amené le monde chrétien à parler du Jugement comme étant un grand événement qui prendra place à la fin du monde, lorsque toutes les créatures humaines, saints, pécheurs, Juifs et Gentils, vivants et morts, comparaîtront devant le « Grand Trône Blanc », et seront jugés. Rien n'est plus éloigné de l'enseignement des Écritures. »

L'Écriture parle de cinq jugements qui peuvent être classés en quatre catégories variant selon :

1) Les personnes soumises au jugement,
2) Le lieu du jugement,
3) L'époque du jugement, et
4) Les résultats du jugement.

1. CONCERNANT LES CROYANTS :

Leurs péchés ont été jugés. — Époque : l'an 30. Lieu : La Croix. Résultat : la mort pour Christ ; pour le croyant, la justification.

« Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. C'est là qu'il fut crucifié. » (Jean 19: 17, 18.)

« Lui, qui a porté Lui-même nos péchés en son corps sur le bois. (1 Pierre 2 : 24.)

« Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu. » (1 Pierre 3 : 18.)

« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, — car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois. » (Gal. 3 : 13.)

« Celui qui n'a point connu le péché, Il (Dieu) l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Cor. 5 : 21.)

« Tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. » (Héb. 9 : 26.)

« Qui a fait la purification des péchés. » (Héb. 1:3.)

« Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » (Rom. 8 : 1.)
En vérité, en vérité, je vous le dis, Celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5: 24.)
Le mot traduit par « jugement » dans ce passage est le même mot rendu par « jugement » dans Matt. 10 : 15 ; Héb. 9 : 27 ; 2 Pierre 2 : 4. Un mot tout-à-fait différent est employé dans 2 Cor. 5 : 10 où il s'agit du jugement de nos oeuvres comme croyants.

2. LE JUGEMENT DU PÉCHÉ CHEZ LE CROYANT.

Époque : N'importe quand. Lieu : N'importe où Résultat : Châtiés par le Seigneur si nous ne nous jugeons pas nous-mêmes.

« Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. » (1 Cor. 11 : 31, 32.)

« Supportez le châtiment : c'est comme des fils que Dieu nous traite ; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas. » (Héb. 12 : 7.)

Voyez aussi : 1 Pierre 4 : 17 ; 1 Cor. 5 : 5 ; 2 Sam. 7 : 14, 15 ; 2 Sam. 12 : 13, 14 ; 1 Tim. 1 : 20.

3. JUGEMENT DES OEUVRES DES CROYANTS.

Époque : Lorsque Christ reviendra. Lieu : « dans les airs ». Résultat pour le croyant : « récompense » ou « perte » — « mais lui-même sera sauvé. »

C'est une pensée solennelle que, malgré que Christ ait porté nos péchés en son corps sur le bois, et que Dieu ait fait alliance avec nous pour « ne plus s'en souvenir » (Héb. 10 : 17), chaque oeuvre doit venir en jugement. La vie, les oeuvres du croyant doivent être examinées par le Seigneur.

« C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions, car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. » (2 Cor. 5 : 9, 10.)

« Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi. pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. » (Rom. 14: 10.)
Il faut observer que ces deux passages, le contexte les limite aux croyants. Dans le premier, l'Apôtre parle de nous comme étant bien dans ce corps et demeurant loin du Seigneur, ou bien comme ayant quitté ce corps et demeurant auprès du Seigneur, — langage que l'on ne pourrait pas employer à l'égard des incrédules. « C'est pour cela aussi que nous nous efforçons » de lui être agréables, « car il nous faut tous comparaître », etc. (2 Cor. 5 : 8, 9).

L'autre passage (Rom. 14 : 10, 11) les mots « nous » et « frères » le limitent de nouveau aux croyants. Le Saint-Esprit ne mélange jamais ceux qui sont sauvés et ceux qui ne le sont pas. Donc, pour qu'il ne semble pas incroyable qu'un saint purifié par le sang, puisse passer par un jugement quelconque, l'Apôtre cite un passage d'Esaïe pour prouver que : « tout genou fléchira », etc., et il ajoute, « ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. »
Le passage suivant nous donne la base du jugement des oeuvres.

« Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’oeuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'oeuvre de chacun. Si l'oeuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » ( 1 Cor. 3 : 11-15.)
Les passages suivants fixent l’époque de ce jugement.

« Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres. » (Matt. 16 : 27. )

« Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. » (Luc. 14 : 14.) Voyez 1 Cor. 15 : 22, 23.

« C'est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due. » (1 Cor. 4: 5.)
Qu'il est donc réconfortant, en vue de cet inévitable scrutin de notre pauvre et misérable travail, d'apprendre que dans son patient amour. Il nous conduit de telle façon et agit en nous de telle manière, maintenant, qu'il pourra, alors, trouver à notre actif quelque sujet de louange.

« Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est sou oeuvre. » (Apoc. 22 : 12.)

« Désormais, la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là. » (2 Tim 4:8)

En ce qui concerne le lieu de ce jugement, voy. 1 Thess. 4 : 16, 17 ; et Matt, 25 : 24-30).

4. LE JUGEMENT DES NATIONS.

Époque : L'apparition glorieuse de Christ. (Matt. 25 : 31, 32 ; Matt, 13 : 40, 41). Lieu : La vallée de Josaphat (Joël 3 : 1, 2, 12-14). Résultat : Les uns sauvés, les autres perdus. (Matt. 25 : 46).

Base : La façon dont on aura traité ceux que Christ appelle ici « mes frères » (Matt. 25 : 40, 45 ; Joël 3 : 3, 6, 7). Nous croyons que ces « frères » sont le reste des Juifs qui reconnaîtront Jésus comme leur Messie pendant « la grande tribulation » qui suivra l'enlèvement de l'Église, et qui se terminera par l'apparition glorieuse de notre Seigneur. (Matt. 24 : 21, 22 ; Apoc. 7: 14 ; 2 Thess. 2 : 3-9).
La démonstration de cette assertion est trop longue pour être établie ici. Il est évident, toutefois, que ces « frères » ne peuvent pas être des croyants de cette dispensation, car il serait impossible de trouver beaucoup de chrétiens assez ignorants pour ne pas savoir que des actes de bonté accomplis envers les croyants le sont, en réalité, envers Jésus Lui-même.

Résultat : Matthieu 25 : 46.

Comme ce jugement des Nations est quelquefois confondu avec celui du « Grand Trône Blanc » dans (Apoc. 20:11), il serait bon de prendre note des contrastes suivants entre les deux scènes :

Les Nations.

Pas de résurrection.
Les nations jugées.
Sur la terre.
Pas de livres.

Trois classes : brebis, boucs, « frères ».

Époque : Lorsque Christ apparaîtra.
Le Grand Trône Blanc.

Une résurrection.
« Les morts » jugés.
Ciel et terre disparus.
« Les livres furent ouverts. »

Une classe : « les morts ».

Après son règne de 1,000 ans.

Les saints seront associés à Christ dans ce jugement, et, par conséquent, ne peuvent pas en être les objets. Comp. 1 Cor. 6 : 2 avec Dan. 7 : 22 et Jude : 14, 15.

En fait, le jugement du Grand Trône Blanc et le jugement des nations n'ont qu'un point de rapport — le Juge.

5. LE JUGEMENT DES MÉCHANTS QUI SONT MORTS.

Époque : Un jour déterminé après le Millénium (Actes 17 : 31 ; Apoc. 20 : 5, 7). Lieu : devant le « Grand Trône Blanc ». (Apoc. 20 : 11).

Résultat : (Apoc. 20 : 15).
Quelques-uns seront peut-être troublés par le mot « jour », dans des passages tels que (Actes 17 : 31 et Rom. 2 : 16). Voir les passages suivants où « jour » signifie une période prolongée : 2 Pierre 3 : 8 ; 2 Cor. 6:2 ; Jean 8 : 56. « L'heure » de Jean 5 : 25 a duré maintenant plus de dix-huit cents ans.

(Note. — L'Écriture parle aussi d'un jugement des anges (l Cor. 6:3 ; Jude : 6 ; 2 Pierre 2 : 4). Luc 22 : 30 se rapporte probablement à des Juges comme il en existait sous la théocratie — un office administratif plutôt que judiciaire. Voy. Esaïe 1 : 26.)


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