Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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LE FILM DU NOUVEAU TESTAMENT

1re ÉPÎTRE DE JEAN
L'Épître des croyants

Après la vision terrifiante des fresques de saint Pierre, on éprouve quelque délassement à méditer saint Jean, l'apôtre de l'amour. Avec lui aussi on se sent dès les premiers mots, très près du Maître, car il va nous parler de ce qu'il a vu de ses yeux, contemplé, entendu et touché de ses mains (1. 1).

On se tromperait toutefois, si l'on prétendait opposer Jean à Pierre, recourir à la douceur de l'un contre les intransigeances de l'autre. Entre les deux apôtres règne la plus parfaite harmonie. Leurs épîtres sont le recto et le verso du même message prophétique.

On a résumé parfois l'épître de Jean en trois mots :

Ch. 1 et 2. Dieu est lumière
Ch. 3 et 4. Dieu est amour
Ch. 5. Dieu est la vie.

Cette division est à retenir. Cependant nous vous proposons de reprendre cette lettre admirable, adressée aux croyants, en la suivant chapitre par chapitre.

Chapitre 1er. Les sept conditions du salut. L'apôtre les introduit par des « si ». Chacun pourra sonder son coeur en les lisant, et discerner s'il est ou non sur le chemin de la vie.

1. Si nous marchons dans les ténèbres tout en affirmant être en communion avec le Seigneur, nous mentons (1. 7). C'est le chemin de la perdition.

2. Si nous marchons dans la lumière, loyalement, de tout notre coeur, et malgré nos faiblesses, le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché. C'est le chemin du salut (1. 7).

3. Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes (1.8). C'est la voie de l'hypocrisie et de l'orgueil.

4. Si nous confessons nos péchés, à Dieu d'abord et quelquefois aux hommes, il est fidèle et juste pour nous les pardonner (1.9). C'est le chemin de la grâce.

5. Si quelqu'un a péché, car il n'y a pas d'homme qui ne pèche, nous avons un avocat auprès du Père, savoir Jésus-Christ. C'est le chemin de l'espérance (2. 1).

6. Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu (2.3). C'est la route sûre, en dehors de laquelle il n'y a pas de sécurité.

7. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui (2.15). C'est la voie large qui conduit à la perdition et il y en a beaucoup qui la suivent.

Chapitre 2. La personne de Jésus-Christ.
L'apôtre Jean, dans son évangile, a raconté la vie du Sauveur afin que nous croyions (Jean 19.35). Il écrit maintenant son épître afin que nous sachions ce que nous avons en lui (1 Jean 5.13).

1. Il est notre avocat qui plaide en notre faveur auprès du Père (2. 1).

2. Il est la victime expiatoire dont le sang précieux a coulé pour la réparation de nos péchés (2. 2).

3. Il est notre modèle. Il ne suffit pas de croire en lui. Il faut encore marcher comme il a marché lui-même (2.6).

4. Il est celui qui baptise du Saint-Esprit (2. 20-27). C'est lui qui donne l'onction sainte. Du sein de celui qui croit en lui jaillissent des fleuves d'eau vive.

5. Il est le Christ (2. 22). Ce mot résume toutes les promesses et toutes les grâces. « Je t'adjure de nous dire si tu es le Christ, le fils du Dieu vivant », s'écrie le grand prêtre (Matth. 26. 63). Tu l'as dit, lui répond Jésus. Il est le Christ, le Fils de Dieu, le Messie attendu, le Sauveur du monde, le Rédempteur.

6. Il est le cep dans lequel il faut demeurer (2.28). Celui qui demeure en lui et en qui il demeure, porte beaucoup de fruits, car hors de lui, nous ne pouvons rien faire (Jean 15).

7. Il est le roi qui vient (2. 28). Le monde a les yeux fixés sur les hommes. Il attend tout des chefs, des dictateurs, des révolutions, des régimes nouveaux. Mais tous les empires s'écroulent les uns après les autres. La civilisation elle-même passera. Alors viendra l'heure de Son avènement. C'est Lui qui amènera la paix (Es. 9.6). Il établira la justice et il régnera au siècle des siècles.

Chapitre 3. Les sept privilèges du croyant.

1. Nous serons semblables à lui (3.2). Merveilleuse perspective. Après avoir porté l'image du terrestre, nous serons transformés en son image, de gloire en gloire (2 Cor. 3.18).

2. Nous ne pratiquons pas le péché (3. 3-9). Alors que le péché règne partout, parce que Satan est le prince de ce monde, quiconque demeure en Christ ne pèche point. Il se garde de lui-même, et le malin ne le touche pas ».

3. Nous sommes passés de la mort à la vie (3.14). La conversion est une réalité. Le plus faible, le plus malheureux, le plus corrompu, s'il vient à Jésus de tout son coeur, peut d'un instant à l'autre passer de la mort à la vie (Eph. 2.1-7).

4. Nous aimons les frères (3. 14-15). La vie chrétienne n'est pas unilatérale, tournée tout entière contre le péché. Elle s'épanouit dans l'amour du prochain. Le vrai chrétien aime ses frères. Il pratique la charité.

5. Nous devons donner notre vie (3. 16). La vie égoïste n'a pas de sens. Celui qui vit pour soi est bientôt dégoûté de la vie. Mais voici un programme admirable. Christ a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.

6. Nous avons de l'assurance devant Dieu (3. 20-21). Bossuet a parlé de « l'homme aux abois de la mort ». C'est le cas de tous ceux qui n'ont vécu que pour la terre. Mais ceux qui ont mis leur confiance en Jésus peuvent à la dernière heure entonner l'hymne de victoire.

7. Nous gardons ses commandements (3.22). En dehors de cela, toute foi est illusoire. Le secret de la vie est dans ces simples mots : « Faire ce qui lui est agréable ».

Chapitre 4. L'amour de Dieu et du prochain.

1. Dieu est amour (4.8). La Bible abonde en définitions de Dieu. Il est le Créateur, le Tout-Puissant, l'Éternel. Il est justice, il est vérité, il est lumière. C'est à saint Jean seul que nous devons cette révélation sublime : « Dieu est amour ». Ce petit mot n'a point passé inaperçu. Il est gravé sur la muraille de milliers d'églises et de salles de culte. Il est reproduit sans cesse par des milliers de mains. Nul autre mot ne nous fait mieux comprendre ce qu'est le coeur de notre Père. Dieu est amour.

2. Jésus-Christ est la manifestation de cet amour (4.9-10). Dieu nous a prouvé son amour en nous donnant son fils unique. Il s'est livré pour nous comme une victime expiatoire. En prenant sur lui nos péchés, il a reçu le châtiment. En lui, nous avons la certitude du pardon.

3. L'amour chrétien est une preuve de la présence de Dieu en nous (4.11-21). À quel signe peut-on reconnaître un chrétien ? À quelles cérémonies, à quelles pratiques, à quelles expériences Jésus répond-il par cette définition inimitable : « C'est à ce signe que tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13.35).

Chapitre 5. La victoire du croyant.

1. Le croyant triomphe du monde (5. 4). Est-ce donc bien vrai ? Il y en a tant qui sont vaincus. Ils subissent la défaite parce qu'ils s'éloignent de Jésus. Pourtant la victoire est à la portée des plus faibles. « La victoire qui a triomphé du monde, c'est notre foi ».
Que le vaincu se ressaisisse. Qu'il confesse ses fautes ! Qu'il en reçoive l'absolution et qu'il reparte avec un nouveau courage, pour le combat et pour la victoire !

2. Le croyant possède la vie éternelle (5.13). Y a-t-il une déclaration plus belle et plus captivante que celle de ce verset : « Je vous écris ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu ». Félix Neff, l'évangéliste des Hautes-Alpes (1829) l'avait copié sur une carte et suspendu au-dessus de son lit de mort, disant à ses visiteurs avec un sourire radieux: « Voilà mon passeport ! »

3. Le croyant obtient l'exaucement de ses prières (chap. 5.14-15). Beaucoup se plaignent (de leurs prières inexaucées. Mais il y a des conditions à remplir. Demandent-ils selon la volonté de Dieu ? Gardent-ils ses commandements ? Font-ils ce qui lui est agréable ? Ceux qui sont dans la ligne de Dieu voient se multiplier les exaucements. Ils peuvent dire comme le psalmiste : « Dieu écoute la prière » (Ps. 65.3), ou comme saint Jean : « Nous obtenons ce que nous lui avons demandé ».

4. Le croyant gagne des âmes (5.16-17). Le péché mortel, c'est le péché contre le Saint-Esprit. Il se traduit par la rébellion contre Dieu, l'incrédulité obstinée, le rejet de la vérité, la haine contre Dieu. Mais le péché qui ne mène point à la mort, c'est celui qui est commis par faiblesse, en quelque sorte malgré soi, en le déplorant. Pour ce péché et pour ceux qui le commettent, il ne faut pas se lasser de prier. « Tous les péchés seront pardonnés aux enfants des hommes », a dit Jésus (Marc 3. 28). Mais il faut venir à lui humblement, en confessant sa faute. Alors la grâce est assurée, fût-on comme le larron du Calvaire coupable de larcins et de crimes.

5. Le croyant est vainqueur du Malin (5. 18-21). L'épître se termine par un chant de victoire. Alors que le monde entier est soumis au Malin, celui qui est né de Dieu se garde lui-même et le Malin ne le touche pas.

Voilà ce que nous avons en Jésus qui est « le Dieu véritable et la vie éternelle » (v. 20).

QUESTIONNAIRE
1. Que savons-nous de l'apôtre Jean d'après les évangiles ? -
2. Que rapporte la tradition ? -
3. Soulignez les sept si contenus dans 1. 5 à 2.3. -
4. Quels sont d'après le chap. 3 les privilèges du croyant ? -
5. Recherchez dans le chap. 4 trois affirmations de l'amour de Dieu. -
6. Quelle différence y a-t-il entre un péché véniel et un péché mortel ? (5. 16,17). -
7. Comment Jean parle-t-il de l'amour du monde ? (ch. 2). -
8. Qu'est-ce que l'onction qui enseigne tontes choses ? (2.20 et 27). -
9. Le croyant peut-il ne plus pécher ? (3.4-9).

2me ÉPÎTRE DE JEAN
Lettre à la Dame élue

L'apôtre Jean parvenu à un âge avancé, adresse une courte lettre à une mère et à ses enfants.

Elle contient un double message.

1. Marcher dans la vérité, c'est marcher selon les commandements qui se résument dans l'amour du prochain.
2. Observer la vraie doctrine et se tenir en garde contre les faux docteurs.

 

3me ÉPÎTRE DE JEAN
Lettre à Gaïus : deux types de chrétiens

Cette courte lettre renferme deux tableaux.

1. Gaïus, le bien-aimé qui, avec sa famille, marche dans la vérité. Les frères qui l'ont visité lui rendent un bon témoignage. Il est hospitalier, charitable, membre dévoué de son église. À tous égards un modèle à imiter.

2. Diotrèphe, par contre, est un exemple à éviter. Il aime à être le premier dans l'église. Non seulement il ne reçoit point l'apôtre Jean, mais il tient contre lui de méchants propos. De plus, il chasse les frères de l'église et ne reçoit pas les vrais fidèles.

Un auteur écrit : « Heureuses les églises qui ont des saint Jean pour démasquer les Diotrèphe ! »

 

L'ÉPÎTRE DE JUDE
L'égarement des impies

On a souvent relevé les points de contact qui existent entre l'épître de Jude et la 2me épître de Pierre. Il y a cependant une nuance. Tandis que Pierre s'adresse à des chrétiens rétrogrades, Jude signale l'égarement des impies, et décrit le sort qui leur est réservé.

Cette épître renferme une peinture en deux panneaux.

1. La première face est consacrée aux chrétiens fidèles. Chacun peut rechercher ici ce qui le concerne. On y trouvera des promesses admirables.

- 1. Ils sont appelés, aimés en Dieu le Père et gardés pour Jésus-Christ (v. 1).

- 2. Ils ont part au salut commun (v. 3).

- 3. Ils sont exhortés à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes (v. 3).

- 4. Leur position est définie en ces termes : Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant pour le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l'amour de Dieu, tandis que vous attendez la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (v. 20-21).

- 5. Leur mission de cure d'âme se concentre dans le double mot d'ordre : « Ayez pitié de ceux qui hésitent ; sauvez les autres par la crainte, les arrachant au feu » (v. 22-23).

- 6. Leur vocation s'appuie sur une promesse lumineuse : « A celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l'allégresse, à Dieu soit la gloire ».

2. Le second panneau est réservé aux impies.
Il ne s'agit pas d'incrédules ou de païens, mais bien de certains hommes qui se sont glissés dans l'église.

- 1. Le caractère des impies

Ils changent la grâce de Dieu en dissolution (v. 4), ils souillent leur chair (v. 8), ils se corrompent comme des brutes (v. 10) ; ce sont des nuées sans eau, des arbres morts (v. 12), des vagues furieuses, des astres errants (v. 13) ; des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui ont à la bouche des paroles hautaines ; ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n'ayant pas d'esprit (v. 16-19).

- 2. Le jugement des impies

Ils sont réservés pour le jugement du grand jour (v. 6) ; ils auront à rendre compte de tous les actes d'impiété qu'ils ont commis (v. 15). Ce qui les menace, c'est l'obscurité des ténèbres (v. 13).

Pourtant cette épître qui nous conduit au bord des précipices les plus vertigineux, nous offre aussi le secret des relèvements. À l'impie et au pécheur qui sombrent dans l'abîme du jugement et de la ruine, Jude tend une main secourable, en désignant Jésus.

« Il peut vous préserver de toute chute », ce qui signifie qu'il peut non seulement préserver du péché, mais encore de la chute dans l'obscurité des ténèbres, « afin de nous faire paraître, devant sa gloire, irrépréhensibles et dans l'allégresse » (v. 24).

QUESTIONNAIRE

1. Recherchez dans l'épître de Jude dix allusions aux récits de l'Ancien Testament. -

2. Qu'est-ce que la voie de Caïn et l'égarement de Balaam ? -

3. À quoi sont comparés les impies ? (v. 12-13). -

4. Faut-il sauver les hommes par la pitié ou par la crainte ? (v. 22-23). -

5. Comment combattre pour la foi ? (v. 3). -

6. Un croyant peut-il être préservé de toute chute ? (v. 24). Comp. Rom. 6.23.


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