Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Lettres de Direction spirituelle inédites




A Jean-Louis Rostan .

LA FORMATION D' UN PASTEUR MISSIONNAIRE.
(1)

I. – La conversion de Rostan.

Vars, dans les Hautes-Alpes, site sauvage et solitaire, véritable nid d'aigles, fut le refuge de quelques familles vaudoises ; Jean-Louis Rostan y naquit en 1807.
En 1824, Neff visita Vars pour la première fois. Jean-Louis, jeune homme volontaire, dissipé, aigri contre son père au point de commettre plusieurs tentatives de suicide, ne tarda pas à se sentir comme enchaîné par la parole pénétrante de Neff, qui gagna, dès l'abord, toute sa confiance et toute son affection. Neff s'efforça de rendre ce jeune homme attentif à sa misère morale ; un certain trouble germa dans sa conscience, une légère réforme s'opéra pour un temps dans sa conduite.

Au printemps de 1825, Rostan fit un séjour chez une de ses tantes qui habitait les Vallées vaudoises du Piémont. Il y fréquenta l'école latine de La Tour.
Pendant l'été, Neff passa quelques semaines aux Vallées.
Cette visite, si utile aux Églises vaudoises, ne le fût pas moins pour Rostan. Sa conscience, à laquelle il avait imposé silence, parla de nouveau et plus fort que jamais. Tout angoissé, il vint à Neff et lui dit, un soir, devant la porte du temple de St-Jean :
« Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Est-ce la prière qui me sauvera ? »

Neff, touché de cette question qui lui montrait à la fois la sincérité et l'ignorance de son jeune disciple, lui répondit :
« Non, la prière n'est pas le Sauveur ; elle n'est que le moyen d'obtenir le salut. » Et il continua, sur le ton de la plus vive affection, à lui montrer la voie de ce salut.

Rostan, cependant, n'avait pas compris ce que Neff lui, avait dit, et, au lieu d'allier simplement au Sauveur, s'efforçait de réformer sa vie, ne demandant à Dieu que son aide : « Seigneur, répétait-il avec larmes, je ne ferai plus telle chose, je ne m'abandonnerai plus à tel penchant. »
Et il ne réussit qu'à espérer dans sa vie cette réforme extérieure qu'il prenait toujours pour la conversion.

De nombreux entretiens avec Neff, le voisinage des chrétiens éclairés de Dormillouse, dont Rostan était allé fréquenter l'école, ouvrirent enfin ses yeux. Il fut un jour frappé par ce texte Il est venu sauver ce qu'était perdu, « Mon coeur s'ouvrit, dit Rostan, le soleil de justice y apporta avec la foi, la grâce, la paix et la joie. Mon fardeau tomba, mes craintes de l'enfer et de la mort disparurent ; tu es donc aussi sauvé, me dis-je, puisque tu es au nombre des perdus. »

Plus que tout autre, Rostan et complètement siens les principes et les méthodes de Neff. Il apprit surtout de lui cette soumission à la Parole sainte, qui fut leur force à tous deux aux jours de la lutte et de la tentation, cette confiance naïve et filiale en Dieu, qui donne à la prière des ailes puissantes ; il apprit que le salut des âmes est une chose sacrée, avec laquelle il ne faut jamais transiger ; il apprit enfin que le salut des âmes est plus important au pasteur que sa santé et que sa vie.

Rostan avait à peine vingt ans lorsqu'il commença, non sans peine et sans combat, à entretenir, comme Neff lui avait demandé, le feu de la piété dans leurs pauvres montagnes. Il fit de nombreuses tournées dans les diverses vallées. Il partait le samedi pour aller prêcher dans quelques-unes des localités du vaste champ de travail de l'intrépide Neff, qui, de loin, donnait de précieuses directions à son ancien élève.

Rostan éprouvait le désir de se consacrer au ministère pastoral. Il fit part à Neff des difficultés pécuniaires et autres, qui lui fermaient la voie des études théologiques.



II. – À J.-L. Rostan.

CE QUI QUALIFIE LE PRÉDICATEUR. – LA DISCRÉTION.. –
SE NÉGLIGER EST UNE FORME DE L’ORGUEIL.

MON CHER JEANET,

... Si le Seigneur ne juge pas à propos de te conduire présentement par cette voie, et que tu ne puisses, pour le présent, savoir si tu auras un jour le caractère officiel de prédicateur aux yeux du monde, ce n'est nullement une preuve que le Maître de la moisson rejette tes services, et que tu doives t'en retirer. Car il est évident que pour l'oeuvre de Dieu, ce n'est pas la science humaine, la régularité des études et le choix des hommes, non plus que le costume et le titre, qui font le véritable ouvrier. Le Sauveur choisit et appelle ceux qu'il veut, et lui-même leur confère les dons qui leur sont nécessaires ; souvent leur ministère obscur et méconnu du monde, n'en est que plus béni pour les âmes simples qui ont entendu le Père. Car il met ses trésors dans des vases de terre et confond les choses fortes par les faibles, et les choses qui sont par celles qui ne sont point, tout exprès, afin que personne ne se glorifie devant lui.

Ainsi donc, quoique la porte plus large du ministère régulier ne soit point à mépriser, il faut, si on ne peut y atteindre, se persuader que le Seigneur peut et veut nous employer d'une manière moins apparente, moins honorable aux yeux des hommes, et peut-être moins agréable a la chair, mais tout aussi glorieuse devant les anges et devant Dieu. Aie donc bon courage, et, sans tant t'inquiéter de l'avenir, emploie le présent à la gloire de Dieu et à l'avancement de son règne, selon qu'il peut t'y appeler.
Quand tu auras besoin de secours, tu n'as qu'à m'écrire ; mais je te conseille de ne point en parler indiscrètement.
Et, à cette occasion, je crois devoir te recommander la discrétion. Je me rappelle que tu en manquas à l'affaire de Paul G... avant son mariage, en parlant à d'autres qu'à lui de la conviction que tu avais. Il faut savoir garder les secrets. Sois aussi prudent à l'égard de M..., soit avec lui, soit en parlant de lui, car on peut lui faire beaucoup de mal, en manquant de prudence et de discrétion. En général, rappelle-toi que les affaires du règne de Dieu sont, pour les chrétiens, des affaires de famille, que les étrangers ne doivent pas toujours savoir.

Arrange-toi de manière à ce que ta maison ne souffre pas de tes absences, et continue à visiter tantôt une vallée, tantôt l'autre, surtout pour les dimanches et les fêtes. Tu pourrais, par exemple, visiter tout le Queyras à la Dame-d'Août (2), ou bien, si tu étais à Dormillouse le dimanche avant, passer le col et te trouver en Champsaur pour le 15. Ainsi de suite, à ta commodité.
En même temps, continue, quand tu es à Vars, de t'occuper du travail de la terre, soit parce que tu y es appelé par état, soit pour en conserver l'habitude et maintenir ton corps robuste. Il n'y a pas besoin d'être Monsieur, et d'avoir un habit fin et des mains blanches, pour montrer l'Agneau de Dieu aux pauvres pécheurs.

Seulement, sois prudent pour ton corps, ménage tes forces, aie de toi un soin raisonnable ; surtout, ne fais pas de trop longues routes par la chaleur ; ne bois pas d'eau en chemin, ni rien de froid en arrivant, et prends garde de ne pas te laisser glacer la sueur sur le corps. Ne sois pas trop économe en route ; prends une bonne nourriture, autant que cela pourra se faire. Je sais qu'à ton âge, et robuste comme tu l'es, on se moque volontiers de toutes ces précautions ; mais c'est tout bonnement de l'orgueil, j'en paie maintenant la façon ; et je désire que mon exemple serve à d'autres. Il n'est plus temps de ménager notre corps quand il est usé.

Adieu, mon cher ami, je ne puis pas t'en dire davantage aujourd'hui. Que le Seigneur te bénisse et te fortifie par son bon Esprit, et te donne un esprit de force, de charité et de prudence. Amen.
Ton dévoué frère en Jésus-Christ.

Rostan a comparé les lettres que Neff lui adressait à celle que saint Paul écrivait à ses jeunes disciples, Timothée et Tite. Certes, la lettre qu'on vient de lire confirme cette appréciation.

Rostan fut tellement encouragé au cours de ces quelques mois d'évangélisation, que sa vocation s'affermit, les difficultés furent surmontées, et, en novembre 1827, il partit pour la Faculté de théologie de Montauban.
Il n'y était pas depuis longtemps, que Neff, de Genève, où il se mourait lentement, lui adressa, ainsi qu'à trois autres de ses anciens élèves, d'admirables recommandations sur la façon de poursuivre leurs études (3).
Les commencements de Rostan à Montauban étaient en effet assez ardus. Son instruction préparatoire était bien insuffisante ; et, à des embarras pécuniaires, s'ajouta une infirmité qui ébranla sa santé, et lui rendit le travail intellectuel difficile. Le jeune montagnard se trouvait complètement dépaysé dans la ville universitaire, non seulement matériellement, mais surtout spirituellement. Il regrettait ses hautes vallées hautes labourées par l'avalanche en hiver, mais que l'été ressuscite et pare, pour quelques mois, d'une végétation verdoyante. Mais surtout il regrettait ses petites réunions du soir, dans les chaudes écuries de ses hameaux, où il expliquait l'Évangile à quelques auditeurs attentifs ; il regrettait ses courses d'évangélisation et les âmes simples auxquelles il rappelait, lui, faible disciple, les instructions toujours vivantes du Maître bien-aimé. Ces diverses considérations le décidèrent, lorsque l'année scolaire fut finie, à rentrer dans sa famille, pour ne plus retourner à Montauban. Ajoutons que notre jeune Alpin, élève à l'école de Neff et habitué par ce serviteur de Dieu à un respect profond pour la Parole révélée, avait senti sa conscience délicate s'effaroucher des hardiesses théologiques de certains professeurs, en même temps que de la mondanité d'un grand nombre d'étudiants (4).
Rostan confia toutes ces entraves à Neff, qui lui répondit de Plombières, où il suivait un traitement thermal.



III. – À J.-L. Rostan.

LA SYMPATHIE CHRÉTIENNE. – LES ÉTUDES ET LA. SIMPLICITÉ DE FOI.

Plombières, le 17 septembre 1828.

Je reçois aujourd'hui seulement ta lettre du 27 août, qui a passé par Genève, et qu'on m'a envoyée ici, où je suis depuis le 5 juillet, comme j'ai cru que tu le savais. Non, certainement, je ne t'ai pas oublié, non plus qu'aucun de ceux que le Seigneur m'a donné d'attirer à lui, et qui sont tous profondément gravés dans mon coeur. Mais le mauvais état de ma santé me permettant rarement d'écrire, j'ai dû borner ma correspondance à ceux qui paraissaient en avoir le plus besoin.

Je prends une bien vive part à toutes tes épreuves, et surtout à la perte que vous avez faite de votre mère. Votre maison doit offrir un bien grand vide, et si je puis retourner à Vars, je ne pourrai me défendre d'un sentiment bien pénible, en ne retrouvant plus cette bonne maman Rostan qui m'accueillait avec tant d'affection. J'aurais bien désiré avoir des nouvelles de la santé de ton père et de tes frères, et de tous les amis de Vars. J'espère cependant qu'ils sont bien quant à leur corps, et quant à leur vie spirituelle. Je ne puis que me joindre à toi pour supplier le Père des lumières qu'il daigne féconder la bonne semence, qui, depuis longtemps, est abondamment répandue parmi eux. Je les félicite de bon coeur au sujet de l'érection de leur maison de prières. Je suis impatient de voir ce petit temple, et, si Dieu le permet, d'y prêcher la bonne Parole de vie. Puisse le Seigneur y habiter effectivement, et y répandre d'abondantes bénédictions sur ceux qui l'ont construit et sur ceux qui y entendent sa Parole ! ...

Quant à tes études, je ne sais pas trop bien que t'en dire. Tes lettres, soit la dernière, soit celle de Montauban, n'annoncent pas de grands progrès dans le français, et je crains bien que l'étude des langues ne te donne beaucoup de peine et n'exige beaucoup de temps ; ainsi, pour peu que tu te sentes dégoûté du séjour de Montauban, et que tu craignes de ne pas réussir, ou, ce qui serait bien pire, de perdre quelque chose de l'heureuse simplicité de foi que le Seigneur t'a conservée par grâce, je ne crois pas devoir te presser pour y retourner. Consulte là-dessus ta conscience et ta capacité, et n'oublie pas, comme tu le dis toi-même, qu'on peut fort bien avancer le règne de Dieu, sans avoir le titre ni la robe de ministre. Au reste, je suis persuadé que tu prendras cette résolution, comme en présence de Dieu, et sans être influencé par aucun motif humain, ni même par mon opinion ; car je n'entends nullement gêner ta liberté en quoi que ce soit. Dans tous les cas, ne sois en peine de rien ; mais remets ton souci à Dieu qui aura soin de te diriger pour ton plus grand bien ; et surtout, ayant une opération à subir, tu as besoin pour ta santé, de n'avoir rien qui te fatigue l'esprit. Tu verras, sans doute, par la présente, que je suis toujours faible, puisque je ne puis écrire de ma propre main. Adieu, mon cher Jeanet, et que le Seigneur soit avec toi et avec tous les tiens ! Ton affectionné frère en Jésus-Christ.



IV. – La carrière de J. -L. Rostan, pasteur missionnaire.

La nouvelle de la mort de Félix Neff, survenue le 12 avril 1829, retentit douloureusement dans les vallées des Hautes-Alpes qu'il avait évangélisées ; elle n'eut peut-être nulle part un, retentissement aussi douloureux que dans l'âme du jeune Rostan. En le perdant, il perdait plus qu'un père ; il n'avait désormais personne dont le jugement éclairé et dont l'affection bienveillante put le diriger, à cette époque critique de sa vie, où ses aspirations étaient sans cesse contrecarrées par le sentiment de son insuffisance. La meilleure leçon qu'il avait apprise de Neff, était de se confier plus en Dieu qu'en l'homme. Il ne se découragea donc pas, et continua son oeuvre, sans se mettre en peine de l'avenir.

Ne voyant aucune porte s'ouvrir, il décida de se faire colporteur. Accompagné d'un mulet qui portait sa charge de livres, ou endossant lui-même la balle, il quitta les Alpes dans l'hiver de 1830 à 1831. Il se livra corps et âme à cette nouvelle mission, et le bien qu'il fit pendant ce temps ne saurait s'apprécier. Pendant les moments de liberté qu'il avait entre ses différentes tournées, il s'occupait activement de ses amis chrétiens des diverses vallées, et, soit par ses visites, soit par ses lettres, il cherchait à développer leur foi et leur zèle. Il veillait sur eux avec un soin paternel, les mettant en garde contre ce qui aurait pu paralyser leur piété.

En 1832, un pasteur méthodiste le rencontra à Pertuis. « C'était, dit M. de Jersey, un, jour de foire, et je rencontrai un homme qui, d'une main tenait une Bible, et de l'autre l'Almanach des Bons Conseils. Heureux de cette découverte, je m'approche de lui, et, pour l'éprouver, je me mets à le questionner sur la qualité de sa marchandise. Il ne lui fut pas difficile de répondre à mes questions, et il mit beaucoup d'empressement à rehausser la valeur du volume sacré qu'il désirait vivement placer entre les mains de ce Monsieur qu'il prenait pour un catholique romain ou pour un incrédule. »

Cette rencontre décida de l'avenir de Rostan. Il entra dans l'Eglise méthodiste, dont les pasteurs ne s'arrêtèrent pas à l'insuffisance des études de l'ancien berger devenu colporteur. Les âmes nombreuses qui, dans le Gard et dans les Hautes Alpes, se réclamaient de sa paternité spirituelle, étaient une attestation suffisante. Rostan passa d'ailleurs plus tard de très satisfaisants examens et fut consacré en r.838. Son activité continua de se déployer dans plusieurs localités, en particulier dans le Midi, auquel il consacrait la canicule, tandis qu'il passait l'hiver dans les Hautes-Alpes.

Rostan ne regretta jamais sa décision. L' Église méthodiste d'alors, grâce à ses réunions d'expériences, lui permit d'employer partout la méthode chère à son père spirituel.

Ces réunions sont « la base de notre oeuvre » disait-il, comme Neff le disait de ses réunions d'édification mutuelle. De ces assemblées, Rostan écrivait encore : « Nos réunions d'expériences nous sont d'un grand secours pour développer, éclaircir, préciser, et sanctifier nos expériences et pour nous faire jouir de la communion des saints, car, sans ces conférences chrétiennes, la communion des saints est une phrase dans lie Symbole et sur les lèvres de ceux qui le lisent ou le récitent, mais elle n'est presque rien pour la vie. »

En 1851, après avoir été pasteur dans le Languedoc, à Lausanne, à Paris, il reprendra en main. l'oeuvre des Alpes. « J'ai visité, écrit-il peu après son arrivée, toutes les localités qui, désormais, sont, pour un temps, le champ de mes travaux. J'ai été reçu partout comme un vieil ami, comme un fils de Neff. J'aurai beaucoup à faire, mais que Dieu soit avec moi et tout ira bien ! »

Il occupa plusieurs postes d'évangélisation, mais sa santé le trahit bientôt. « J'avais, pouvait-il écrire peu avait sa mort, une constitution de fer, mais des travaux excessifs et prolongés dans des climats tantôt bouillants, tantôt glacés, l'ont peu à peu usée. »

Il mourut en 1859, et on put rendre de sa vie ce témoignage :
« Dès le début de son ministère, il fut l'instrument de nombreuses conversions et de beaux réveils ; il avait des dons spéciaux pour l'oeuvre pastorale. Il était le soutien et le guide des âmes abattues et craintives. Intelligent et doué d'une imagination féconde, ses discours étaient clairs, familiers, souvent frappants et remplis de comparaisons simples, qui leur donnaient de l'originalité, de la fraîcheur et de la, vie... Son activité pastorale et son renoncement ont été rarement mesurés sur ses forces. Il avait un caractère ardent et intrépide, qu'il ne sut jamais tempérer, quand il s'agissait de l'oeuvre de son maître. La puissance de l'Esprit reposait sur lui. »

L'image de Neff ne s'évoque-t-elle pas en lisant ces lignes, qui les f ont revivre l'un et l'autre ?


Table des matières

Page suivante:

1. La plus grande partie de ce chapitre est extraite de : Vie de Jean-Louis Rostan, pasteur missionnaire en France, en Suisse et dans les Îles de la Manche, par Matth. Lelièvre (Paris, 1865).
2. L'ASSOMPTION, le 15 août.
3. On les trouvera page 110.
4. Tous ces détails sont empruntés à M. Lelièvre.

 

- haut de page -