Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LE SALUT DE DIEU
FEUILLE CONSACRÉE À L'ÉVANGÉLISATION


VOL. III
TROISIÈME ANNÉE 1876

Correspondance

Question. Y a-t-il un intervalle de temps quelconque entre la conversion et la réception du Saint-Esprit ? (Romains VIII, 15), - l'habitation de l'Esprit dans le croyant (1 Corinthiens VI, 19). - Conciliera ce sujet les passages :
D'une part : « Nul ne peut dire Seigneur Jésus si ce n'est par l'Esprit » (Éphésiens 1,13, 14 ; 1 Corinthiens XII, 3-13, etc.).
D'autre part : « Les apôtres ayant appris que la Samarie avait reçu la Parole de Dieu, leur envoyèrent Pierre et Jean qui, étant descendus, prièrent pour eux pour qu'ils reçussent l'Esprit-Saint » (Actes VIII, 14, 15).

Réponse.
Pour bien répondre à cette question, il faut commencer par établir le sens du mot « conversion. » Selon l'usage habituel, ce mot est employé pour désigner d'une manière générale le changement qui a lieu lorsqu'une âme est sauvée, c'est-à-dire lorsqu'elle passe de son état naturel dans la lumière de la connaissance de Dieu et dans la relation d'enfant auprès de Lui.
Toutefois, quand on veut entrer dans les détails de ce changement, il est nécessaire de préciser l'expression et de l'employer dans son sens strict et scripturaire, celui de la soumission de la volonté d celle de Dieu. On se soumet réellement à Dieu lorsqu'on écoute et qu'on reçoit la Parole. On peut être bien loin encore de se reposer entièrement sur l'oeuvre de Christ et de trouver ainsi la certitude de la rémission de tous ses péchés.

Pendant cet intervalle (qui peut être plus ou moins prolongé), l'Esprit de Dieu fait sentir à la personne réveillée le besoin qu'elle a du pardon de ses péchés, et dirige ses regards vers la personne et l'oeuvre de Christ comme vers l'unique fondement de son acceptation auprès de Dieu. Du moment que le croyant se repose sur ce fondement, le Saint-Esprit vient habiter en lui.

Voyez l'exemple de Saul de Tarse. - Terrassé par la vue de la gloire du Seigneur Jésus, le blasphémateur fut à l'instant changé en un serviteur de Dieu et le cri propre à un serviteur s'échappe de ses lèvres : « Seigneur, que faut-il que je fasse ? » De ce moment-là date sa conversion. Ébloui, aveuglé même par la lumière qu'il avait vue, il fut plongé ensuite dans une telle angoisse d'âme que, pendant trois jours, il ne mangea ni ne but, cherchant sa consolation auprès du Seigneur qu'il priait sans le connaître encore pleinement. Le Seigneur Jésus qui ne voulait pas le laisser longtemps dans cet état, lui envoya son serviteur Ananias afin qu'il recouvrât la vue et qu'il fût rempli de l'Esprit-Saint (Actes IX, 17, 18). «
Saul se lève de terre, et avec l'énergie que lui donne le Saint-Esprit, il est baptisé avant de rien manger, proclamant ainsi d'une manière sensible et pratique que la rémission de ses péchés avait eu lieu.

Plus tard, il rappelle à Timothée la vérité bénie dans laquelle il avait trouvé le repos de son âme. Il s'était reconnu blasphémateur, persécuteur et outrageux ; mais, dit-il, « cette parole est certaine et digne de toute acceptation que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont moi je suis le premier » (1 Tim. I, 15). Il y eut donc, pour Saul de Tarse, un intervalle de trois jours entre sa conversion et le moment où Dieu le remplit de son Saint-Esprit. Pendant ce temps où il fut profondément travaillé dans son âme, on ne pouvait cependant pas le traiter ouvertement comme un frère en Christ. Mais après que, par son baptême, il eut donné la preuve que son âme était en repos, il prit sa place parmi les frères de Damas avec lesquels il était uni de fait, ayant été introduit par le Saint-Esprit dans l'unité d'un seul corps (1 Cor. XII, 12, 13).

Cet exemple explique ce qui peut paraître contradictoire dans les deux points relevés par la question.

I. Le Saint-Esprit est reçu après que l'on a cru au Seigneur, ainsi que le montrent clairement des passages tels que Jean VII, 39 ; Éphés. I, 13 ; Gal. IV, 6. Il est reçu lorsque le coeur se repose entièrement sur l'oeuvre du Christ pour sa justification devant Dieu (Rom. V, 1, 2, 5 ; Gal. III, 1, 2 ; Actes XIX, 5, 6).

II. Jusqu'à ce qu'une personne ait reçu le Saint-Esprit, on ne peut pas la reconnaître comme étant dans la position chrétienne ; car « si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, celui-là n'est pas de Lui » (Rom. VIII, 9). On ne devrait donc pas encore le traiter comme un frère en Christ, mais plutôt arrêter son attention sur l'oeuvre de la rédemption accomplie par le Seigneur Jésus, pour qu'il y trouve le repos de son âme.

Quant au passage : « Nul ne peut dire « Seigneur Jésus, » si ce n'est par l'Esprit-Saint » (1 Cor. XII, 3), nous dirons qu'il s'agit ici de distinguer le vrai caractère de diverses énergies et manifestations dites spirituelles. Lorsque la personne qui parle est poussée par le Saint-Esprit, elle reconnaît, avant tout, l'autorité de Jésus comme Seigneur. Dans le cas contraire, on doit conclure que ce n'est pas le Saint-Esprit qui agit.

FRAGMENT

La tribulation peut surgir dans l'Église ; on peut être désappointé parce qu'on voit même dans des frères ; mais ceux qui ont Christ devant eux persévèrent ; la Parole qu'ils ont entendue et qu'ils gardent les met en rapport avec Lui, et Christ est plus que tout le reste.



LE SANG DE JÉSUS

VIII
QUELLE EST LA FOI PAR LAQUELLE ON SAISIT CHRIST ?

Dieu, dans sa parole, rend témoignage à sa propre grâce et à l'oeuvre de Christ. Il se fait connaître à nous comme le Dieu d'amour qui a envoyé dans le monde son Fils afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle (Jean III, 16). Il nous révèle son amour qu'il constate envers nous, en ce qu'il n'a pas épargné son Fils. Il nous dit la pleine satisfaction qu'il a trouvée dans l'oeuvre que le Seigneur Jésus a accomplie. Il nous montre dans ce sacrifice l'eau qui purifie, aussi bien que le sang par lequel l'expiation est faite pour les péchés (1 Jean V, 6), et ainsi II rend ce témoignage que pour le pécheur « tout est prêt, » afin qu'il puisse être sauvé et avoir part à la joie du festin de noces (Matthieu XXII, 4).

Mais comment un pécheur pourra-t-il entrer en possession de ces précieuses bénédictions, du pardon, de la paix, de la joie, de la vie éternelle ? Ce n'est par aucun mérite, ni par aucune oeuvre, mais simplement en recevant le témoignage de Dieu. C'est là la foi. Par là on a confiance en Dieu, le Dieu vivant et vrai ; on apprend à le connaître en connaissant le Seigneur Jésus-Christ son Fils ; et c'est dans cette connaissance qu'est la vie éternelle (Jean XVII, 3).

Oui, pauvre pécheur, tel est le caractère plein de grâce de Dieu ; tel est l'amour qui déborde de son coeur, que vous n'avez qu'à vous remettre entre ses mains ; quelque méchant que vous soyez, quelque désespéré que soit votre état, II ne permettra pas que vous soyez confus. Vous n'avez qu'à vous confier en Lui, en sa parole, au témoignage qu'il a rendu de son Fils, et vous avez la vie éternelle.

Pensez-vous que Dieu puisse vous tromper ? Pouvez-vous douter de son amour quand Lui-même l'affirme ? Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car c'est ici le témoignage de Dieu qu'il a rendu au sujet de son Fils ; celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage au dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, l'a fait menteur, car il n'a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils. Et c'est ici le témoignage : que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils » (1 Jean V, 9-11).

Celui donc qui a reçu son témoignage, a scellé que Dieu est vrai (Jean III, 33).
Ainsi, c'est par la foi que nous sommes unis à Christ, de manière à posséder la vie éternelle ; c'est en le connaissant tel que l'Écriture nous le révèle et en nous abandonnant à Lui avec une entière confiance, que nous avons part aux richesses de grâce qui découlent de Lui. Mais la foi qui établit ainsi un lien entre nous et le Fils de Dieu, ne le fait pas en vertu de quelque mérite qui soit en elle, elle est simplement le moyen et le seul par lequel l'âme peut saisir quoi que ce soit de Dieu et de Christ, « car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous ; c'est le don de Dieu ; non pas sur le principe des oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens II, 8, 9). « La foi est l'assurance des choses qu'on espère et la conviction de celles que l'on ne voit pas » (Hébreux XI, 1) ; elle prend Dieu au mot sans s'embarrasser des difficultés et des impossibilités, elle agit comme Abraham qui, contre espérance, crut avec espérance, et qui ne forma pas de doute sur les promesses de Dieu par incrédulité, pleinement persuadé que ce qu'il a promis il est puissant aussi pour l'accomplir (Romains IV, 18, 20,21).

C'est ainsi que l'on est sauvé en croyant. Dieu vous annonce son message de grâce ; II vous dit que la vie éternelle est en son Fils, l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ; il est écrit que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même, et quelque incroyable qu'il puisse paraître que Dieu ait déployé une telle grâce, veuille sauver des pécheurs tels que vous et moi, et nous ait aimés le premier, nous qui étions haïssables ; c'est pourtant vrai, d'une vérité ineffable pour nos âmes, puisque Dieu le dit. Tout ce qu'il y a donc à faire, c'est de recevoir cette joyeuse bonne nouvelle, de s'en emparer avec bonheur, en adorant cet amour qui surpasse toute connaissance, et sans penser qu'il y ait rien à ajouter à ce qui a été pleinement accompli, sans avoir aucun doute, ni défiance à l'égard de Dieu.

Ah ! direz-vous, je voudrais bien croire ainsi ; mais je ne le puis. Je crains, mon cher lecteur, que ce ne soit une fausse idée de la foi qui vous fasse parler ainsi. Vous semblez penser que la foi est une espèce d'oeuvre à accomplir, tandis qu'elle consiste simplement à reconnaître l'oeuvre accomplie par un autre. Vous voulez faire quelque chose pour arriver à jouir de la faveur de Dieu et vous avez l'idée que si vous pouviez seulement croire, Dieu vous récompenserait en vous donnant le pardon et la paix. Laissez de côté cette pensée, et ne vous figurez pas que la foi soit le prix auquel s'achète la paix. La paix est faite par le sang de sa croix (Colossiens I, 20) ; c'est Christ qui est notre paix, il est venu et a annoncé la bonne nouvelle de la paix à nous qui étions loin (Éphésiens II, 14,17) ; cette paix vous est offerte, vous n'avez qu'à la saisir en vous confiant au témoignage de Dieu.
Aussi longtemps que vous attachez quelque vertu méritoire à votre foi, vous ne pouvez trouver la paix. La foi, bien loin d'être une oeuvre, est la cessation de toute oeuvre. Abandonnez donc toute prétention d'avoir en vous-même quelque chose qui aide à vous sauver ; le salut est comme une montagne inaccessible aux efforts de l'homme ; cessez toute tentation de la gravir et laissez Christ vous y porter dans ses bras.

Mettez bien dans votre esprit que ce n'est pas l'acte de croire, mais que c'est l'objet de votre foi, c'est-à-dire Christ, qui vous sauve. C'est vers Lui que Dieu dirige vos regards quand II dit : Voici l'Agneau de Dieu. « Regardez vers moi et soyez sauvés. » Dieu l'a exalté par sa droite pour Prince et Sauveur (Actes V, 31). Oubliez donc toute autre chose, votre foi, votre repentance, vos sentiments ; contemplez le Fils et vous aurez la vie éternelle. C'est en Lui et non dans votre foi que se trouvent le salut et la paix.

Tant que vous vous méprendrez sur ce qu'est vraiment la foi et sur son rôle quant à l'application du salut à vous-même, vous resterez dans le trouble. Vous vous plaignez de votre impuissance à croire. D'où vient cette impuissance ? Elle ne provient pas de l'impossibilité où vous êtes de croire d'une manière convenable, mais de ce que vous n'abandonnez pas tout effort de propre justice, consistant à vouloir accomplir un acte ou une oeuvre quelconque qui vous rende capable ou digne d'être sauvé.

Contemplez donc toute la suffisance de l'unique et grande oeuvre que le Fils de Dieu a achevée pleinement sur la croix. Prenez ce que Christ a fait, et soyez entièrement satisfait du salut qu'il a accompli quand II est mort et ressuscité.
Je crois, direz-vous peut-être encore, mais ma foi est si faible que je ne puis en être satisfait. Vraiment ? Sachez donc que tant que vous regarderez à l'intensité, au degré de votre foi, vous ne pourrez jamais être satisfait. Si pour être sauvé et avoir la paix, vous attendez d'avoir atteint telle ou telle mesure de foi, vous attendrez toujours. La Parole de Dieu ne dit pas : Étant satisfait de notre foi nous avons la paix avec Dieu ; mais, « ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu » (Romains V, 1). Ne cherchez donc plus aucune satisfaction en votre foi, mais mettez toute votre satisfaction en Jésus-Christ et son oeuvre ; c'est là que Dieu a trouvé la sienne.

Manque-t-il quelque chose pour vous en Christ ? Y a-t-il une demande, un besoin de votre âme auquel II ne puisse répondre ? Que désirez-vous de plus ? Être satisfait de Christ et de son oeuvre n'est-ce pas entrer dans la pensée de Dieu, et n'est-ce pas la vraie foi ? Une foi plus grande de votre part ajoute-t-elle quelque chose à la gloire de sa personne, à l'efficace de son sang et de sa mort ? Ou bien Christ attend-il pour vous donner quelque chose que votre foi ait atteint un certain degré ou une qualité qui vous donne un titre à la bénédiction ?

Ne vous abusez pas en supposant que votre foi ait un prix, un mérite quelconque, toute nécessaire qu'elle soit comme étant ce qui saisit Christ. L'essence même de la foi, c'est de trouver tout en Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté et rédemption (1 Corinthiens I, 30). Croyez-vous cela ? Êtes-vous heureux de le savoir ? Voudriez-vous y ajouter quelque chose ? Alors ne vous inquiétez plus de savoir si votre foi est assez grande, réjouissez-vous d'avoir trouvé ce trésor, Christ, et poursuivez en paix votre chemin sans détourner vos yeux de celui en qui se trouvent pour vous toutes choses.

Bienheureux êtes-vous si vous n'êtes satisfait ni de votre foi ni de rien de ce qui est en vous ! C'est de Jésus seul qu'il faut l'être. Sauf Lui, rien au ciel ni sur la terre ne peut donner la paix à votre âme. La foi la plus parfaite, en dehors de son objet, ne peut tranquilliser la conscience, ni bannir aucune crainte. Elle n'a en elle-même ni pardon ni vie. Elle fait une chose quand elle est réelle : elle vous détourne de vous-même et vous présente Celui en qui se trouvent la paix et la joie. « À tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom » (Jean I, 12).



CAÏN

L'histoire de Caïn, dans le chap. TV de la Genèse, fait ressortir à trois points de vue jusqu'à quel degré l'homme est tombé dans le bourbier de la corruption et de la dépravation morale.

1. Caïn apporte à Dieu une oblation des fruits de la terre, - de la terre que Dieu avait maudite.
2. Il méprise le moyen de grâce que Dieu lui offre et ne veut pas se repentir.
3. Il satisfait son amour-propre blessé et ses besoins de vengeance en tuant son frère duquel Dieu avait agréé le sacrifice.

L'application de ces choses à nous et aux temps actuels n'est pas difficile.

1. L'idée que l'on se fait ordinairement du salut, c'est que nous pouvons l'acheter à Dieu en lui apportant quelque chose qui vient de nous, bon et beau à nos yeux peut-être, mais qui participe nécessairement du caractère de la corruption dans laquelle nous sommes plongés.
Comme si ce n'était pas assez pour nous d'être éloignés de Dieu, nous l'insultons en lui apportant, comme mérite personnel, les fruits de cet éloignement !

2. Dieu vient rencontrer le pécheur sur le terrain de la grâce souveraine : l'homme méprise cette grâce parce qu'elle est toute gratuite, et qu'elle ne fait aucun cas de la justice humaine.

3. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, descend ici-bas pour chercher et sauver le pécheur, et se donne Lui-même en sacrifice pour le péché : l'homme lui témoigne sa haine en se moquant de Lui et en le crucifiant entre deux brigands.

Chose merveilleuse, mais bien digne de Dieu, qu'il prenne une créature dégradée à ce point, et jouet du diable ; qu'il la rende propre à vivre en sa sainte présence, et qu'il en fasse un temple du Saint-Esprit !



ÉTANT MORT, IL PARLE ENCORE

Dans un petit hameau vivait un homme encore jeune avec sa femme et leur unique enfant. Il avait été instruit, dès son jeune âge, dans la connaissance de l'Évangile de la grâce de Dieu, et les chrétiens qui l'entouraient estimaient qu'il avait vraiment reçu Jésus pour son Sauveur.
Sa vie, aux yeux du monde, était honnête et morale. Depuis de longues années, il suivait régulièrement les réunions des enfants de Dieu ; on pouvait, sans rencontrer d'opposition et même avec facilité lui parler des vérités divines, qu'il connaissait d'ailleurs de manière à pouvoir instruire d'autres personnes, ce qu'il avait souvent fait ; mais avec tout cela, comme il n'arrive que trop souvent, il s'était contenté de connaître les vérités de la Parole de Dieu, sans que son coeur y eût été réellement gagné, ni sa volonté vraiment soumise.

Un dimanche, étant sur le point de se rendre à la réunion qu'il fréquentait, il fut tout à coup saisi d'un mal si grave qu'il dut se mettre au lit. Ce fut pour ne plus s'en relever, comme il en eut la conviction dès l'abord. La maladie fit de rapides progrès, et il éprouva aussitôt le besoin de faire appeler près de lui ceux qui pouvaient lui parler du Seigneur Jésus.

Je le vis pendant les sept derniers jours de sa vie sur la terre. Ses souffrances étaient cruelles ; mais quand on lui en parlait. « Oh ! disait-il, ces souffrances-là ne sont rien ; elles auront bientôt passé, mais les autres !... » II voulait dire les angoisses de son âme troublée à la pensée de la mort et de ce qui la suit.
Il reconnaissait et disait à tous ceux qui le visitaient que s'il venait à mourir dans l'état où il se trouvait, il était perdu ! Avec quelle ardeur il recherchait le Seigneur ! Comme il dévorait ce qu'on lui lisait ou ce qu'on lui disait de l'Évangile ! Jamais il ne s'en lassait, quelles que fussent ses souffrances. « Parlez-moi, disait-il, parlez-moi de ce qui concerne le salut de mon âme, bien que je ne puisse pas vous répondre. »

Nous lui lisions alors les merveilleuses déclarations de la grâce : « Comme Moïse éleva le serpent au désert, ainsi il faut que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui, ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde, afin qu'il jugeât le monde, mais afin que le monde fut sauvé par Lui » (Jean III, 14-17). « Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Timothée I, 15).
Il écoutait avidement, les regards fixés en haut, comme s'il eût désiré voir Jésus et le posséder comme son Sauveur. « Mais, disait-il, je ne puis le saisir. Oh ! que mon coeur est loin de Dieu ! Peut-être ne veut-il pas de moi ! »
« Au contraire, lui répondions-nous, Jésus lui-même a dit : Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi (Jean VI, 37). Bien plus, ce tendre Sauveur invite les âmes par ces paroles : Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » (Matthieu XI, 28). Mais cela n'apportait point la paix à son âme. Son coeur était rempli d'angoisse et de crainte à la pensée d'avoir connu la vérité depuis si longtemps sans lui soumettre son coeur et d'avoir résisté aux tendres appels que Dieu, comme il confessa plus tard, lui avait tant de fois fait entendre et d'une manière toujours plus solennelle. Consumé par une terrible maladie qui, ni jour ni nuit, ne lui donnait de relâche, il voyait que cette fois il ne pouvait échapper et qu'il avançait rapidement vers une issue terrible : c'était la mort et ce qui la suit, le jugement et l'enfer. Il le savait et tressaillait d'épouvanté.

Voyant cependant qu'il croyait ce qu'on lui disait touchant le Seigneur Jésus, je lui lus à plusieurs reprises ces paroles : « Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean V, 13). Il me semblait que ce passage si simple et si positif devait chasser de son coeur toute crainte. Mon espoir fut trompé.
Que de fois, auprès de son lit de douleur, nous implorâmes la miséricorde de Dieu en sa faveur ! Il aimait ces intercessions. Il priait lui-même, et demandait quelquefois qu'on le laissât seul dans l'obscurité. Que se passait-il alors dans cette âme ? Je l'entendis une fois disant à demi-voix : « Seigneur, sauve-moi ou je péris ! » Ah ! pensais-je, on ne se moque pas de Dieu. Car quand bien même Dieu dans sa parfaite grâce, amène enfin une âme à Lui, il faut qu'elle mène deuil pour chaque refus qu'elle a opposé à son appel d'amour.

Le neuvième jour de sa maladie, comme j'entrais près de lui, il me dit : « Vous tardiez à venir, je croyais bien ne pas vous revoir. Mais je n'ai pas encore la paix. Peut-être que le Seigneur ne veut pas de moi. » Ses forces diminuaient. C'était chose navrante de voir sa figure éperdue. Quelquefois une lueur d'espoir venait l'illuminer. Il disait : « J'espère que le Seigneur ne me laissera pas ; mais, reprenait-il, si la mort arrivait subitement ! »
Je lui citai ces paroles : « II a fait la paix par le sang de sa croix » (Colossiens I, 20). Il y eut un moment de silence, puis il dit : « II a fait la paix pour moi ! pour moi ! Oh ! donne-moi, Seigneur, de le bien saisir ! Il a fait la paix pour moi. Je puis bien m'y fier ! »
Je tressaillis et pensai : « Cette fois, Dieu lui donne de comprendre. » Quelques instants plus tard, sa femme, qui était une enfant de Dieu, étant allée près de lui, lui dit : « Tu crois bien, cher ami, que Jésus est mort pour toi ? » - Oui, je le crois, dit-il après un moment, Jésus est mort pour moi. Il est mort pour moi ! Quel bonheur !

Le Seigneur agissait dans son âme ; il n'était pas nécessaire que nous ajoutions aucune parole. À mesure que la paix pénétrait dans son coeur angoissé, sa figure naguère si troublée, s'illuminait de joie. « Plus de crainte, disait-il, plus de frayeur, rien que bonheur ! »
De quelle joie nous fûmes remplis, en entendant ces paroles !
Bientôt après, se tournant vers les personnes de sa famille qui lui avaient donné leurs soins, il leur dit : « Ne faites pas comme moi. J'ai passé toute ma jeunesse loin de Dieu, ne suivant que ma propre volonté. J'ai trompé les enfants de Dieu par une apparence de piété. Mais on ne peut tromper Dieu. Lui savait bien ce que j'étais. Il m'a repris et châtié bien des fois sans que je voulusse me soumettre. Enfin, II m'a amené où vous me voyez, et où il n'y avait pas moyen d'échapper. Il fallait aller en enfer !... et ce mot « enfer » est terrible !... C'est sa grâce qui m'a amené là. »
Puis, s'adressant à sa soeur : « Dis à notre père, continua-t-il, de penser à son âme, car il est déjà avancé en âge. »

C'était une scène solennelle ; nous fondions tous en larmes. Sa figure était sereine et imposante. « À présent, dit-il, ce sera bientôt fini. » II souffrait cruellement, mais de même qu'auparavant ses souffrances morales lui avaient fait oublier celles de son corps, maintenant ces dernières étaient allégées par la joie et la paix qui remplissaient son âme.
Nous rendîmes ensemble grâces au Seigneur, pour la faveur ineffable qu'il venait de nous accorder. Il avait arraché une âme à Satan et à l'enfer. Grâces et gloire lui en soient rendues à jamais !
« Quel grand, quel parfait Sauveur ! » disait notre ami. Il se réjouissait à la pensée d'être bientôt auprès de Lui et de contempler sa gloire. Pour lui désormais, mourir était un gain (Philippiens I, 21). Il savait que si sa maison terrestre, qui n'est qu'une tente, était détruite, il avait un édifice de la part de Dieu, une maison qui n'est pas faite de main, éternelle, dans les cieux (2 Corinthiens V, 1). Autant il avait été troublé, autant il était maintenant calme et joyeux dans la jouissance de cet amour parfait qui bannit la crainte.

Oh ! chère âme qui lisez ces lignes, et qui ne possédez pas encore la paix avec Dieu, sachez-le bien, ce n'est pas un vain mot que celui de « Jésus. » II signifie : « Sauveur ; » et c'est une vivante réalité. Celui qui porte ce nom est une personne vivante qui a accompli tout ce qu'il faut pour sauver les pécheurs qui croient en Lui. Notre cher malade jouissait du plein salut qui se trouve en Jésus. Devant cette merveilleuse oeuvre de grâce, et devant la personne adorable du Sauveur, tout dans ce monde avait disparu, même ce qu'il aimait le plus. Il pouvait dire : « Je m'en vais sans regret, t> même lorsque sa femme chérie lui présentait leur enfant bien-aimé. Il les remettait au Seigneur en comptant sur cette parole : « Laisse tes orphelins, et je leur donnerai de quoi vivre, et que tes veuves s'assurent sur moi » (Jérémie XLIX, 11).

Pour lui, il avait trouvé Jésus, et Jésus avait ravi son coeur. Semblable au seigneur éthiopien qui, ayant reconnu en Jésus celui dont le prophète parlait, continua son chemin plein de joie, sans paraître même s'apercevoir de l'absence de Philippe (Actes VIII, 35-39), ainsi, pour notre ami, tout s'éclipsait devant Jésus.

La maladie suivait sa marche rapide, mais l'action de grâces et la louange sortaient maintenant de ce lit de douleur et de mort. Malgré son extrême faiblesse, notre cher malade rendait témoignage à tous ceux qui venaient le voir, de la grâce de Dieu envers lui. « J'ai la paix, disait-il, la paix ! quel bonheur ! Combien il est heureux d'avoir un Sauveur et un tel Sauveur ! »
Environ trois heures après, il ne put presque plus parler, mais sa figure portait l'empreinte de la paix et de la joie. Bientôt il perdit la connaissance de ce qui l'entourait, et, un peu plus tard, il s'endormit en Jésus.
Telle fut la grâce de Dieu envers lui.

Je voudrais maintenant ajouter un mot pour ceux qui, se contentant d'une connaissance intellectuelle de la vérité, vivent dans l'iniquité, c'est-à-dire en faisant leur propre volonté.
Il est possible que vous ne commettiez pas de péchés grossiers, scandaleux devant les hommes, que vous soyez honnêtes et respectés pour votre bonne conduite, que vous ayez même des parents, des amis pieux ; mais si vous faites votre propre volonté et non celle de Dieu, vous vivez dans le péché comme le poisson dans l'eau. Car « le péché, c'est l'iniquité » (1 Jean III,4), c'est-à-dire une marche sans loi, sans obéissance à Celui qui a tout droit sur vous.
Vous êtes donc du nombre de ceux sur lesquels Jésus révélé du ciel exercera la vengeance en flammes de feu avec les anges de sa puissance, non parce que vous ne connaissez pas l'Évangile ou que vous ne l'écoutez pas annoncer, mais parce que, le connaissant, vous ne lui obéissez pas (Lisez 2 Thessaloniciens I, 7-9.)

Remarquez bien ces mots : Qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus Christ, vous qui, tout en possédant et connaissant la Parole de Dieu, et faisant profession d'y croire, ne marchez que comme votre coeur, ou vos intérêts, ou le monde vous mènent. Quelle sera la fin de ceux qui suivent une telle voie ? Ils subiront le châtiment d'une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force (vers. 9). Oh ! chers lecteurs, au nom de vos plus précieux, de vos seuls vrais intérêts, je vous en supplie, faites-y attention. Ayez pitié de votre âme. « Baisez le Fils de peur qu'il ne s'irrite et que vous ne périssiez dans cette conduite, quand sa colère s'embrasera tant soit peu » (Psaume II,12). « Et que ferez-vous au jour delà visitation et de la ruine éclatante qui viendra de loin ? Vers qui recourrez-vous pour avoir du secours, et où laisserez-vous votre gloire ? » (Ésaïe X, 3).

Jésus vous tend les bras, son coeur veut vous étreindre ;
II a tout fait pour vous ; vous avez tout en Lui.
Sous ce divin abri vous n'avez rien à craindre ;
Oh ! venez sans tarder ; venez dès aujourd'hui.

Jésus vous dit : « Celui qui entend ma Parole et qui croit celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean V, 24). Il est établi par Dieu, juge des vivants et des morts (Actes X, 42) ; mais, s'il est votre Sauveur, II ne sera pas votre Juge.
Ah ! si celui dont je vous ai dit la fin pouvait vous parler, comme il vous presserait de venir à Jésus, comme il vous conjurerait de ne pas vous contenter d'une forme de piété, mais de saisir dès maintenant la réalité des choses éternelles et invisibles. Mais quoique mort, il vous parle encore par le récit que j'ai mis sous vos yeux.

Venez donc à Jésus sans aucun retard.
Le temps se hâte où le Seigneur, comme nous l'avons rappelé, sera révélé du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu pour exercer le jugement contre ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile ; mais auparavant il sera venu pour appeler autour de Lui les siens vivants sur la terre et les réunir à ceux qui, endormis en Lui, seront alors ressuscités ( 1 Thessaloniciens IV, 14-18). Quel jour glorieux pour les saints quand ils seront ainsi pour toujours avec Celui qui les a aimés et s'est donné Lui-même pour eux !

Lecteur ! pour laquelle de ces venues de Jésus êtes-vous prêt ? L'une et l'autre vous placent dans un état immuable. C'est la vie, la gloire et la félicité éternelle avec Lui ; ou bien ce sont les désespoirs et les pleurs éternels loin de Lui.
Oh ! puissiez-vous dès à présent, en croyant eu Jésus, recevoir le royaume inébranlable, retenir la grâce par laquelle vous serviez Dieu d'une manière qui lui soit agréable, avec révérence et crainte. Car aussi notre Dieu est un feu consumant (Hébreux XII, 28, 29).

Il parle encore et du sein de la tombe
Sa voix s'élève et te dit : N'attends pas !
"Viens à Jésus avant que le jour tombe,
Et que vienne la nuit de l'éternel trépas.

Viens à Jésus, afin que dans sa gloire
Avec les saints tu paraisses un jour ;
II vient bientôt consommer sa victoire !
Oh ! ne refuse pas ton coeur à son amour.



L'ATTENTE DU SEIGNEUR
MOBILE DE LA VIE DU CHRÉTIEN ET BAUME FOUR SON COEUR

« Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c'est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu'il ne l'a point connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand II sera manifesté, nous Lui serons semblables, car nous le verrons comme II est. Et quiconque a cette espérance en Lui se purifie, comme Lui est pur » (1 Jean III, 1-3).

« Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d'où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ [comme] Sauveur ; qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l'opération de ce pouvoir qu'il a de s'assujettir même toutes choses » (Philippiens III, 20, 21).

« Usez donc de patience, frères, jusqu'à la venue du Seigneur » (Jacques V, 7).

Si je me mets au lit le soir avec la pensée que peut-être Christ viendra avant que le matin n'arrive ; si je me lève le matin en me disant : « Peut-être le verrai-je avant le soir ; » quel effet une telle attente n'aura-t-elle pas sur mes pensées, ma volonté, mes désirs et ma conduite ! Ne prendrai-je pas plaisir à tout ce qui lui est agréable, et, suivant l'exhortation de l'apôtre Pierre, ne m'appliquerai-je pas « à être trouvé sans tache et irréprochable devant Lui, en paix ? » (2 Pierre III, 14). Que de choses que maintenant les chrétiens considèrent comme innocentes et permises et qui apparaissent tout autres dans la lumière de la gloire de Celui qui vient !

L'attente du Seigneur me met en rapport avec Lui, me fait entrer dans le courant de ses pensées, me fait travailler avec courage et de façon à ce que je ne sois pas confus lorsqu'il arrivera.

C'est de cette manière que la venue du Seigneur nous est toujours présentée dans l'Écriture ; non comme une doctrine seulement nous parlant de quelque chose qui vient ; mais comme une espérance vivante qui purifie, nous tient séparés du mal qui nous environne et nous garantit de la mondanité. En outre, c'est pour notre âme un appui qui nous soutient et nous fortifie en chaque instant de notre vie, nous rendant « fermes et inébranlables, » et nous stimulant à être « toujours abondant dans l'oeuvre du Seigneur » (1 Corinthiens XV, 58).
Mais cette attente de Christ est aussi un baume pour toute blessure et pour toute douleur.

Nulle peine ne peut atteindre l'âme, nul coup si douloureux frapper le coeur que cette espérance bénie ne soulage. Si nous examinons quelques-uns des passages de l'Écriture où il est parlé de cette glorieuse venue, nous verrons clairement qu'elle vient toujours répondre aux besoins de ceux auxquels elle est présentée dans leurs circonstances de douleurs ou d'épreuves.
Au XIVe chapitre de l'Évangile de Jean, par exemple, nous voyons les disciples accablés de tristesse, parce que le Seigneur Jésus était sur le point de les quitter. Ils l'avaient regardé comme le roi d'Israël qui allait prendre le trône de David son père, selon la promesse de Dieu (Luc I, 32, 33), et ils n'avaient pas compris que d'abord II devait être rejeté et crucifié.

Maintenant leurs yeux sont ouverts en quelque mesure, et ils sont pleins de douleur. Alors le Seigneur leur dit : « Que votre coeur ne soit pas troublé... Dans la maison de mon Père il y a plusieurs demeures... Je vais vous préparer une place. Et si je m'en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jean XIV, 2-4).

FRAGMENT

Le péché expié pour nous par Christ et jugé en nous par l'Esprit, voilà ce qui nous rend heureux ; mais si la seconde chose est négligée, nous ne saurions jouir delà première.



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LE SANG DE JÉSUS - VII - LA RÉGÉNÉRATION A POUR BASE LE SANG DE JÉSUS
LE FAIT EST QUE JE NE M'EN SOUCIE PAS
SIMPLES ESSAIS SUR L'ÉVANGILE - VI - QUICONQUE
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