Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Le Mystère de l'Eglise



V

 Pourquoi faut-il, hélas, que la beauté de ce miracle ait été en grande partie voilée par les erreurs et les fautes des chrétiens, même dès les temps apostoliques, et depuis lors ?

N'oublions pas la distinction nécessaire entre l'Eglise et les Églises. La première est parfaite, aucune tache ne ternit la blancheur de sa robe. Ses membres sont par la foi, dès maintenant, « assis ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ » (Eph. 2 : 6). Il n'en est pas de même des Églises locales. Dans la première assemblée chrétienne, celle qui se forma sur l'appel de Jésus Lui-même, je veux dire dans le collège apostolique, il y avait un « fils de perdition », Judas. En lui adressant vocation, Jésus le voyait tel qu'il était alors, ou tel qu'il paraissait être. Bien qu' « Il sût tout ce qu'il y avait dans l'homme », Jésus, en tant qu'homme, ne se permettait pas de juger et de condamner sur des fautes ou des erreurs qui ne s'étaient pas encore manifestées. Dans les Églises primitives, tous ceux dont la profession de foi paraissait sincère étaient admis au Baptême et à la Cène ; les apôtres ne se reconnaissaient pas le droit de juger les coeurs, et ils n'en avaient pas le pouvoir. Ainsi purent être admis dans l'Eglise Ananias et Saphira, Simon le magicien, Démas, et bien d'autres encore.

Il y eut donc de faux croyants dans les Églises primitives : les épîtres de Paul aux Corinthiens, aux Galates, à Timothée, à Tite, en font foi. Et même parmi ceux dont la foi était réelle, des erreurs se glissèrent, comme en font foi aussi les épîtres de Jean. Il suffit de lire les sept épîtres aux Églises mentionnées dans l'Apocalypse : Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, et Laodicée, pour voir que les Églises apostoliques étaient loin d'être parfaites (1).

Celle d'Éphèse avait perdu son premier amour ; celle de Pergame fut ruinée par son indulgence coupable envers des gens « attachés à la doctrine de Balaam » ; celle de Thyatire est sévèrement blâmée parce qu'elle laisse la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire les serviteurs de Jésus ; celle de Sardes passe pour être vivante, mais elle est morte ; celle de Laodicée n'est ni froide, ni bouillante, mais tiède, et entend cette menace terrible : « Parce que tu es tiède, je te vomirai de ma bouche ! ». Ainsi, deux seulement de ces sept Églises échappent au blâme : Smyrne et Philadelphie !

Qui étaient ces Nicolaïtes, cette Jézabel, ces gens de Balaam, ces faux prophètes qui furent la cause de la ruine, des cinq autres Églises ? Nous ne nous arrêterons pas à cette recherche ; évidemment, c'étaient des faux chrétiens, propageant des erreurs dangereuses et menant une vie déréglée. Le Seigneur ne les traite pas avec une fausse douceur. Il blâme sérieusement les ménagements que ces Églises gardent à leur égard.

L'histoire de l'Eglise, ou plutôt des Églises, est surtout l'histoire de leurs déviations. « Petits enfants, écrit le vieil apôtre Jean vers la fin du premier siècle, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists... Celui-là est l'antéchrist qui nie le Père et le Fils » (1 Jean 2 : 18-22). Ainsi, comme le Christ a eu ses précurseurs, l'antéchrist a les siens.

Cette apostasie naissante est signalée aussi par l'apôtre Paul : « Il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant (c'est-à-dire avant le retour du Seigneur) et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu et qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu » (Il Thess. 2 : 3-4).
Ce n'est pas ici le lieu d'examiner qui peut être, ou qui sera cet « homme de péché ». Il est cependant impossible de ne pas voir une ressemblance entre lui et l'homme qui siège au Vatican et qu'on adore comme, l'émanation même de la divinité !

Essayons d'énumérer quelques-unes des principales déviations qui se produisirent au sein de la chrétienté primitive et qui auraient perdu la sainte cause du Christ si cette cause n'était immortelle.

A. - L'esprit clérical.
- Nous entendons par là l'esprit de domination, si marqué dans ce qu'on appelle le clergé, mot qu'on ne trouve pas dans le Nouveau Testament, et qui désigne une caste distincte, séparée de la masse des fidèles, et s'arrogeant des droits abusifs sur l'Eglise de Dieu.
Dans sa troisième épître, l'apôtre Jean écrit : « J'ai écrit quelques mots à l'Eglise, mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C'est pourquoi, si je vais, je rappellerai les actes qu'il commet en tenant de méchants propos ; non seulement cela ; il ne reçoit pas les frères (probablement les évangélistes itinérants), et ceux qui voudraient le faire, il les chasse de l'Eglise » (III Jean 9, 10).

Qui était ce Diotrèphe ? Probablement un « ancien », qui s'arrogeait la suprématie sur ses collègues. La Parole de Dieu confère aux anciens une autorité spirituelle, mais rien dans le Nouveau Testament ne permet à un homme, d'avoir le monopole de cette autorité ; rien ne justifie les titres orgueilleux de Révérend Père, de Monseigneur, de Grandeur, d'Éminence, de Sainteté ; rien n'autorise à traduire le mot de presbytres, qui signifie anciens, par celui de prêtres, dérobant ainsi aux autres membres de l'Eglise, sans distinction d'âge ni de sexe, un titre et une fonction qui leur appartiennent à tous, ainsi que le déclare l'apôtre Pierre : « Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis (par Dieu) afin que vous annonciez les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à Son admirable lumière » (1 Pierre 2 : 9). Relisons aussi le cantique nouveau, chanté devant l'Agneau par les créatures célestes : « Tu as fait d'eux (de tous les rachetés sans exception) un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu » (Apoc. 5 : 10).

B. - La Magie sacramentelle.
- En même temps que la fonction de, l'ancien, ou évêque, ou pasteur, (ces trois mots étant interchangeables) devenait abusivement dominatrice, la signification des actes symboliques, si simples, institués par Jésus-Christ, était peu à peu dénaturée.

Le Baptême devenait un acte magique opérant la régénération. D'après le Nouveau Testament, le pêcheur naît de nouveau et devient enfant de Dieu par l'opération du Saint-Esprit ; c'est le Saint-Esprit qui produit « la repentance envers Dieu et la foi en Jésus-Christ », sans lesquelles aucun rite, aucune forme ou formule, ne peuvent être efficaces. Mais lorsque la Régénération et le Baptême furent confondus, on craignit que la mort n'emportât le, nouveau-né avant qu'il fût régénéré, et l'on se hâta de le baptiser. De ce fait, la spiritualité de l'Eglise fut gravement compromise, et les deux sociétés, la civile et la religieuse, finirent par se confondre.

La Cène, repas symbolique institué par Jésus « en mémoire de Lui », devint, elle aussi, un rite magique. Le pasteur, devenu prêtre, osa prétendre au pouvoir de changer, par une incantation rituelle dont il avait seul le monopole, le pain et le vin du saint repas, au vrai corps et au vrai sang du Christ. Cette déviation fut, peut-être, la plus grave de toutes, car elle ôta sa valeur unique au sacrifice unique du Calvaire ; elle mit aux mains de la caste sacerdotale un pouvoir effroyable sur les pauvres âmes ignorantes ; elle installa dans ce qui aurait dû être le temple de Dieu, une idolâtrie nouvelle.

Nous ne pouvons pas examiner en détail les autres erreurs auxquelles les Églises furent graduellement entraînées. Celles que nous venons de mentionner suffisent à expliquer comment l'esprit de persécution put s'emparer de l'Eglise officielle, peu après qu'elle eut cessé d'être elle-même persécutée. L'Empire romain, c'est-à-dire, presque le monde entier, étant devenu « chrétien » par le baptême forcé, il fallait bien que l'État « chrétien » se défendît contre ces anarchistes, ces « sectaires », qui prétendaient rester fidèles à l'Évangile en refusant de se soumettre aux papes et aux empereurs !

Reconnaissons avec tristesse et humilité que, les Églises issues de la Réforme ne sont pas restées toutes exemptes de blâme sur ce chapitre-là. Persécutées par les autorités catholiques-romaines ou grecques, elles persécutèrent, elles aussi, quand elles s'unirent à l'État, les chrétiens qui voulaient conserver leur droit de s'assembler en dehors des cadres officiels. Humilions-nous ! Même les Églises dissidentes ont été intolérantes, dès qu'elles se sont éloignées de la simplicité évangélique et de l'esprit d'amour sans lequel les doctrines les plus orthodoxes sont mortes. La vérité sans la charité et sans la liberté n'est pas la vérité.

Personne n'a jamais écrit l'histoire complète des minorités restées fidèles à l'Esprit de l'Évangile, en dépit de toutes les persécutions (2). Où était la véritable Église du Christ pendant le long et ténébreux moyen-âge ? Les Pierre Valdo, les Henri de Lausanne, les Pierre de Bruys, ce ne sont que quelques noms parmi la multitude innombrable de ceux qui furent traqués, massacrés, brûlés pour cause d'hérésie. La plupart ne nous sont connus que par les accusations calomnieuses de leurs ennemis. L'éternité nous fera connaître les héros qui, de siècle en siècle, se sont transmis le flambeau de la Parole sainte, la véritable succession apostolique, grâce à laquelle la vérité rédemptrice est parvenue jusqu'à nous..

O miracle de la grâce ! L'apostasie totale ou partielle n'a pas complètement empêché l'existence, jusque dans le sein des Églises apostates, d'âmes authentiquement chrétiennes, et même de groupements évangéliques qui, sans oser rompre ouvertement avec ces puissantes organisations, ont vécu de la Parole de Dieu. Dans la chrétienté latine, comme dans l'orientale, beaucoup d'âmes, en dépit d'erreurs graves dont elles n'étaient pas entièrement responsables, ont su voir et accepter la doctrine fondamentale de l'Évangile : la justification par la foi seule au Christ crucifié et ressuscité, ont connu les joies ineffables et les puissances du monde invisible.

Comme on voit, dans les vieilles cathédrales, le soleil vainqueur répandre sa clarté à travers les vitraux poussiéreux enchâssés dans le plomb des verrières, ainsi la Parole de Dieu, toute fragmentaire, et voilée qu'elle, soit, pénètre dans bien des coeurs et fait naître des chrétiens vivants, membres de l'Eglise immortelle. Quelle reconnaissance, quel amour ne devons-nous pas avoir pour le Livre sacré ! Sans lui, depuis longtemps, il ne serait plus resté sur terre une ombre de Christianisme.

VI

Résumons les différences que nous venons de définir entre l'Eglise, et les Églises :
L'Eglise est le corps du Christ, son Épouse, immortelle. Elle a existé en Lui de toute éternité ; elle régnera éternellement avec Lui. Invisible au monde dans sa parfaite beauté, elle paraîtra un jour « sans tâche », ni ride, ni rien de semblable ». Tous ses membres sont saints ; aucun faux croyant dans cette multitude. Elle est la société chrétienne à la fois idéale et réelle. Lorsque le nombre de ses membres sera complété, elle sera réunie à son Chef et partagera sa gloire, et son autorité souveraine.

Les Églises sont des communautés provisoires, formées de personnes qui professent être chrétiennes. Cette profession n'est souvent que de forme, surtout dans les Églises dites catholiques, dans celles dites nationales et dans toutes celles dont le recrutement s'opère en quelque sorte automatiquement par la naissance charnelle. Même dans les Églises dites de professants, on découvre parfois des déviations graves de la doctrine et de la discipline. Il existe, cependant, grâce à Dieu, des Églises fidèles à l'Écriture et à la foi primitive. C'est à former de telles Églises et à maintenir entre elles l'unité spirituelle et l'amour fraternel, que les efforts des évangélistes et des missionnaires doivent tendre de plus en plus.

Cette unité, la seule désirable, la seule féconde, est produite par le Saint-Esprit. L'orthodoxie des doctrines n'y suffirait pas. Il n'y aura jamais trop d'Églises locales, chacune librement organisée, suivant les indications et les nécessités imposées par les circonstances, mais dans le cadre de l'obéissance à la Parole de Dieu, pourvu qu'elles s'efforcent de maintenir leur unité en vue du témoignage, à rendre devant le monde. Il peut arriver - et même il doit arriver - que des Églises locales se scindent, soit à cause du nombre grossissant de leurs membres, soit par l'impossibilité de les réunir tous dans un même lieu, ou pour d'autres causes légitimes. Mais que ce sectionnement se fasse dans l'amour fraternel, sans esprit de rivalité ou de jalousie. L'amour de la domination peut s'emparer, hélas, même, des anciens ou évêques les plus orthodoxes, les plus zélés, les plus désintéressés. Il faut une grande grâce pour ne pas tomber, plus ou moins inconsciemment, dans cet esprit-là. C'est pourquoi les grands auditoires, les assemblées imposantes, constituent pour les prédicateurs une tentation à l'orgueil, dont ils doivent demander à Dieu de les préserver.

L'unité des Églises est infiniment désirable, pourvu qu'on se garde de créer une super-Église, gouvernée par des super-pasteurs. L'Eglise du Seigneur n'est point appelée à prendre rang parmi les puissances de chair. Sa force est dans son humilité, dans sa ressemblance avec Celui qui nous a laissé son propre portrait dans les divines Béatitudes (Matth. 5 : 1 à 12).

L'unité chrétienne ne peut exister que par la séparation des fidèles d'avec tout ce qui porte indûment le nom d'Eglise. La fusion, telle qu'on la préconise aujourd'hui, ne peut être que confusion. Elle encouragera le scepticisme en matière de foi, et ces masses de chrétiens nominaux deviendront bientôt intolérantes à l'égard des « dissidents » impénitents qui ne voudront jamais se laisser gouverner spirituellement par des majorités charnelles.

On ne peut unir que des objets de, même nature. Or, entre l'homme irrégénéré et l'enfant de Dieu, il y a plus qu'une différence : il y a une opposition radicale. L'unité véritable, c'est celle du Cep et des sarments, laquelle n'a rien de commun avec des unions factices qui ne subsistent que par des compromis, dont la Vérité fait les frais.

Résumons les enseignements que nous avons essayé d'extraire du Nouveau Testament concernant le Mystère de l'Eglise :

Tous ceux que le Seigneur a régénérés, et ceux-là seulement, font ou feront partie de ce corps surnaturel, de cette nouvelle, humanité : l'Eglise. Bien que ce corps ne soit qu'en formation, une très grande partie de ses membres étant déjà, en esprit, auprès du Seigneur, et ceux qui sont sur la terre étant dispersés dans tous les pays, cependant une unité réelle existe entre eux, par l'action mystérieuse de la Parole et de l'Esprit.

Cette Église, la seule Église universelle, se recrute par le témoignage des Écritures, par celui des Églises fidèles, et par celui des croyants authentiques, vivant et parlant selon la vérité.

Les Églises locales sont des communautés librement formées dont les membres professent avoir été régénérés par la foi en Christ.
Ces Églises, pour être conformes aux principes apostoliques et à l'exemple des Églises primitives, doivent accepter comme étant divinement inspirées les Saintes Écritures, seule règle de la foi et de la vie.
Elles doivent reconnaître les ministères établis par le Seigneur, et choisir pour remplir ces divers ministères des croyants dûment qualifiés d'après les indications apostoliques.
Elles doivent célébrer régulièrement, dans la forme et dans l'esprit de l'institution divine, les deux saintes ordonnances du Baptême et de la Cène.

Chaque disciple de Jésus-Christ doit, autant que possible, être membre d'une Église locale. S'il réside hors de la portée d'une Église fidèle et ne peut changer de résidence, il doit s'unir à d'autres croyants isolés, n'y en eût-il que deux ou trois dans son voisinage. Tous doivent participer suivant leurs facultés matérielles et spirituelles à la bonne marche de leur Église. Il leur appartient de choisir en commun les conducteurs (anciens ou pasteurs) de l'Église locale ; ils doivent les honorer et n'accepter contre eux aucune accusation à la légère.

L'Église locale est une société d'édification mutuelle, chaque membre demandant à Dieu de lui indiquer la part qu'il doit prendre à la vie intérieure de son Église, en harmonie avec ses conducteurs spirituels. Celle-ci doit aussi se considérer comme une société d'évangélisation, chaque membre, participant aussi activement qu'il le peut au témoignage.
Tout cela, dans l'humilité et dans l'effacement du Moi mais avec le courage que donne l'amour.

L'Église locale doit fraterniser avec les Églises-soeurs, même si quelques différences existent entre elles sur des points secondaires de doctrine ou de discipline, chaque Église respectant l'autonomie des autres et s'efforçant de maintenir l'unité de l'Esprit par le lien de la paix ». Les Églises peuvent s'unir pour des oeuvres communes, en particulier pour la Mission.

a) Il est contraire à l'esprit comme à la lettre des Écritures de prétendre n'appartenir qu'à l'Eglise universelle, et de refuser de s'unir à une Église locale, car l'Église locale a besoin de nos dons, de nos sacrifices, de notre témoignage ; c'est par elle que se fait, normalement, le recrutement de l'Eglise universelle. Nous avons besoin d'être enseignés par des pasteurs et docteurs fidèles.

b) Il est contraire à l'esprit comme à la lettre des Écritures d'appartenir à une Église infidèle, c'est-à-dire dont l'enseignement et la pratique ne sont pas conformes à la vérité biblique, particulièrement, en ce qui concerne la Personne et l'oeuvre de Jésus-Christ.

c) Enfin, il est contraire à l'esprit comme à la lettre des Écritures de ne s'intéresser qu'à son Église locale, et d'ignorer ou de méconnaître le devoir de cultiver, par delà et par dessus toutes les formations temporelles, l'union de coeur avec tous les vrais disciples de Christ, « la Communion des Saints ».




Table des matières

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1. Plusieurs commentateurs voient dans les « sept Églises » de l'Apocalypse, les sept périodes de l'Histoire de l'Eglise. Cette interprétation est probablement exacte, mais elle n'infirme en rien le fait que les sept Églises ont réellement existé et qu'elles étaient autonomes.

2. Il vient pourtant de paraître un ouvrage qui, comble cette lacune, au moins en partie : The Pilgrim Church, par E. H. Broadbent, traduit par F. Berney, sous ce titre : Le Pèlerinage douloureux de l'Eglise à travers les âges. ( Le livre peut être consulté ICI)

 

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