Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



CINQUIÈME JOUR

Le péché et la maladie. 

« La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera, et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. » Jac. 5 : 15, 16.

Ici, comme dans d'autres endroits de l'Écriture, le pardon des péchés et la guérison de la maladie sont étroitement unis. Jacques déclare qu'avec la guérison sera aussi accordé le pardon des péchés, et c'est pour cela qu'il veut voir la confession des péchés accompagner la prière qui réclame la guérison. Nous savons que pour obtenir le pardon de Dieu, la confession des péchés est indispensable ; pour obtenir la guérison, elle ne l'est pas moins. Le péché non confessé fait obstacle à la prière de la foi, en tout cas il est à craindre que la maladie ne reparaisse bientôt, et voici pourquoi.

Quand le médecin est appelé auprès d'un malade, son premier soin est de chercher à découvrir la cause du mal. S'il y parvient, le mal en sera plus sûrement combattu. Notre Dieu remonte aussi à la cause première de toute maladie, au péché. C'est donc de notre part la confession, et de la part de Dieu le pardon qui enlèvent cette cause première et qui permettent à la guérison d'avoir lieu.

Quand on cherche à obtenir la guérison par les remèdes terrestres, la première chose à faire est de trouver un habile médecin et de suivre exactement ses prescriptions ; mais quand on recourt à la guérison par la prière de la foi, c'est avant tout et uniquement sur le Seigneur qu'il faut fixer ses regards, en se demandant où on en est à son égard. Jacques nous indique donc ici une condition essentielle au retour de la santé, celle de confesser et d'abandonner le péché.

La maladie est une conséquence du péché. C'est à cause du péché, que Dieu la permet, c'est pour nous montrer nos fautes, nous en châtier, nous en purifier. La maladie est donc le signe visible du jugement de Dieu sur le péché. Ce n'est pas que le malade soit nécessairement plus grand pécheur que tel autre qui n'est pas malade. Au contraire, ce sont souvent les plus saints d'entre ses enfants que Dieu châtie, ainsi que nous le montre l'exemple de Job. Ce n'est pas non plus toujours pour réprimer telle faute facile à préciser ; c'est avant tout pour attirer l'attention du malade sur ce qui reste encore en lui de l'égoïsme du « vieil homme » et de tout ce qui l'empêche d'avoir une vie entièrement consacrée à son Dieu. Le premier pas à faire pour le malade dans la voie de la guérison divine sera donc de laisser l'Esprit de Dieu sonder son coeur et le convaincre de péché. Après quoi viendront aussi l'humiliation, la décision de rompre avec le péché et la confession. Confesser ses fautes, c'est les déposer, comme Hacan, devant l'Éternel (Jos. 7 : 23), les soumettre à son jugement avec la ferme volonté de ne plus y retomber. Une confession sincère sera suivie d'une nouvelle assurance de pardon.

« S'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. » Quand on a confessé ses péchés, il faut recevoir aussitôt le pardon promis et croire que Dieu le donne réellement. La foi au pardon est souvent très vague pour l'enfant de Dieu. Il reste dans l'incertitude, ou bien il retourne à d'anciennes impressions, au temps où le pardon lui fut accordé pour la première fois, tandis que le pardon qu'il saisira ainsi avec confiance lui apportera vie et force nouvelles. L'âme alors se place sous l'efficace du sang de Christ, elle reçoit du Saint-Esprit la certitude que ses péchés sont effacés et qu'ainsi il n'y a plus rien qui empêche son Sauveur de la réjouir de son amour et de ses grâces. Le pardon de Dieu apporte avec lui une vie divine qui agit puissamment sur celui qui le reçoit.

Quand l'âme a consenti à faire une confession sincère et qu'elle a obtenu le pardon, elle est prête à saisir les promesses de Dieu ; il ne lui est plus si difficile de croire que « le Seigneur relèvera le malade. » C'est quand on se tient loin de Dieu, qu'on a de la peine à croire ; la confession et le pardon ramènent tout près de lui. Dès que la cause de la maladie a été éloignée, la maladie elle-même peut être arrêtée. Le malade alors n'a plus de difficulté à croire que si le Seigneur avait dû châtier le corps pour les péchés commis, il veut ensuite lui prouver son pardon et son amour. Sa présence se révèle, un rayon de vie, de sa vie divine, vient vivifier le corps, et le malade éprouve qu'aussitôt qu'il n'est plus séparé du Seigneur, « la prière de la foi sauve réellement le malade. »



SIXIÈME JOUR

La prière d'intercession.

« Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. » Jac. 5 : 16.

L'apôtre Jacques a commencé par nous parler de la prière des anciens de l'Eglise ; ici c'est à tous les croyants qu'il adresse ces mots : « Priez les uns pour les autres afin que vous soyez guéris. » Après avoir déjà parlé de la confession et du pardon, il ajoute encore : « Confessez vos péchés les uns aux autres. »

Ceci nous montre que la prière de la foi qui demande la guérison n'est pas la prière d'un croyant isolé, mais qu'elle doit réunir les membres du corps de Christ dans la communion de l'Esprit. Sans doute Dieu exauce la prière de chacun de ses enfants, dès qu'il la lui présente avec une foi vivante, mais le malade ne possède pas toujours cette foi-là, et pour que le Saint-Esprit vienne agir avec force, il est nécessaire que plusieurs membres du corps de Christ s'unissent ensemble en réclamant sa présence. Nous avons besoin les uns des autres.

Cette confession des péchés se fera de deux manières. D'abord le malade confessera ses torts aux personnes envers lesquelles il en aurait eu et recevra leur pardon ; en outre s'il avait été amené à voir dans tel ou tel péché commis par lui la cause de la maladie et à la tenir ainsi pour un châtiment de Dieu, il devra reconnaître son péché devant les anciens, ou frères en Christ qui prient pour lui et qui pourront le faire alors avec plus de lumière et de foi. Cette confession sera aussi pour le malade une pierre de touche quant à la sincérité de son repentir, car il est plus facile de confesser ses péchés à Dieu qu'aux hommes. Pour en venir à le faire, il faut que l'humiliation soit réelle et le repentir sincère. Il en résultera une communion plus étroite entre le malade et ceux qui intercèdent pour lui, et leur foi en recevra une vie nouvelle.

« Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. » Ceci ne répond-il pas clairement à ce qu'on entend dire souvent - A quoi bon aller en Suisse chez M. Zeller, ou en Amérique chez le Dr Cullis, ou à Londres dans la maison de guérison de Bethshan ? Le Seigneur n'entend-il pas les prières d'où que ce soit qu'elles partent ? Oui, sans nul doute, partout où s'élève à Dieu une prière de foi vivante, elle le trouve prêt à accorder la guérison ; mais l'Eglise a si bien négligé de croire à cette vérité qu'il est rare à présent de trouver des chrétiens capables de prier de cette manière-là. Aussi ne peut-on remercier assez le Seigneur d'avoir inspiré à divers croyants le désir de consacrer leur vie à soutenir la cause de la guérison divine.
Leur parole et leur foi font naître la foi dans le coeur de bien des malades qui sans leur secours n'y parviendraient jamais ; et ils ne se lassent pas de dire à tous que partout le Seigneur est toujours avec nous. Que les chrétiens apprennent à ne plus négliger aucune partie de la puissance merveilleuse de leur Dieu, et partout il pourra montrer à tous qu'il est toujours « l'Éternel qui guérit. » (Exo. 15 : 26.) Ayons soin d'obéir à la Parole de Dieu, de confesser nos péchés les uns aux autres et de prier les uns pour les autres afin d'être guéris.

Jacques signale encore ici une autre condition essentielle à la prière efficace. Elle doit partir du juste : « La prière fervente du juste a une grande efficace. » L'Écriture nous dit que « celui qui pratique la justice est juste comme Jésus est juste. » (1 Jean 3 : 7.) Jacques lui-même était surnommé le juste, à cause de sa piété et de la délicatesse de sa conscience. Qu'on soit ancien ou simple croyant, ce n'est qu'après s'être entièrement donné à Dieu et en vivant dans l'obéissance à sa volonté, qu'on peut prier avec efficace pour les autres. Jean nous le dit : « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. » (1 Jean 3 : 22.) C'est donc la prière de celui qui vit en communion intime avec Dieu, qui a une grande efficace. » C'est à celui-là que Dieu accordera l'exaucement qu'il ne saurait accorder à tel autre de ses enfants.

Souvent on entend citer ces mots : « La prière fervente du juste est de grande efficace, » mais il est rare qu'on les prenne avec leur contexte, qu'on se souvienne que c'est tout spécialement la guérison divine qu'ils promettent. Oh ! que le Seigneur suscite dans son Église de ces justes animés d'une foi vivante et dont il puisse se servir pour glorifier Jésus comme divin Guérisseur des malades !



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