Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



ONZIÈME JOUR

Obéissance et bonne santé.

« L'Éternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu'il le mit à l'épreuve. Il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Égyptiens, car je suis l'Éternel qui te guérit. » Exo. 15 : 26.

C'est à Mara que l'Éternel avait donné ces ordonnances à son peuple. Israël venait d'être soustrait au joug des Égyptiens, lorsque dans le désert les eaux de Mara mirent à l'épreuve sa foi. Après avoir rendu douces ces eaux amères, le Seigneur promit aux Israélites de ne les frapper d'aucune des maladies des Égyptiens tant qu'ils voudraient lui obéir. Ils pouvaient être exposés à d'autres épreuves, à manquer parfois d'eau et de pain, à combattre des ennemis puissants et à courir de grands périls, tout cela pouvait les atteindre malgré leur obéissance, mais la maladie ne devait pas les toucher. Dans un monde encore sous la puissance de Satan, ils pouvaient être en butte aux attaques venant du dehors, mais ils ne devaient point être atteints dans leur corps par la maladie, car Dieu les en avait affranchis. N'avait-il pas dit : « Si tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel ton Dieu, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont l'ai frappé les Égyptiens. Je suis l'Éternel qui te guérit. » Et ailleurs encore : « Vous servirez l'Éternel votre Dieu, et j'éloignerai la maladie du milieu de vous. » (Exo. 23 : 25. Lisez encore Lév. 26. 14, 16. Deu. 7: 15 ; 28: 15-28, 58-61.)

Ceci appelle notre attention sur une vérité d'importance majeure, sur le rapport intime qui existe entre l'obéissance et la santé, entre la sanctification qui est la santé de l'âme et la guérison divine qui assure la santé du corps ; l'une et l'autre sont comprises dans le salut qui vient de Dieu. Remarquons ici que dans diverses langues, ces trois mots dérivent de la même racine et présentent la même idée fondamentale : Le salut est la rédemption que nous a acquise le Sauveur ; la santé qui est le salut du corps, nous vient aussi du divin Guérisseur ; la sanctification enfin nous rappelle que le véritable salut et la véritable santé consistent pour le croyant à être saint comme Dieu est saint. C'est donc en donnant la santé au corps et la sainteté à l'âme que Jésus est réellement le Sauveur de son peuple. Notre texte signale clairement le rapport qui existe entre la sainteté de la vie et la guérison du corps. Les expressions qui appuient là-dessus semblent s'y multiplier à dessein : « Si tu écoutes attentivement... si tu fais ce qui est droit... si tu prêtes l'oreille... et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune maladie. »

Nous avons ici la clé de toute obéissance ou sainteté véritable. Souvent nous croyons connaître très bien la volonté de Dieu révélée dans sa Parole ; mais pourquoi cette connaissance ne produit-elle pas plus d'obéissance ? C'est que pour obéir, il faut commencer par écouter. « Si tu écoutes attentivement la voix de ton Dieu et que tu prêtes l'oreille... » Tant que cette volonté divine me vient par la voix d'un homme ou par la lecture d'un livre, elle pourra n'avoir que peu de force en moi, tandis que si j'entre directement en communion avec Dieu, écoutant sa voix, son commandement se trouve accompagné de vie, d'une force vivante qui vient en faciliter l'accomplissement. Christ est la parole vivante et le Saint-Esprit est sa voix. Écouter sa voix, c'est renoncer à toute volonté, toute sagesse propres, c'est fermer l'oreille à toute autre voix pour n'attendre d'autre direction que celle de l'Esprit-Saint.

Le racheté est semblable au serviteur, ou à l'enfant qui ont besoin d'être dirigés. Il sait qu'il appartient entièrement à Dieu, que tout son être, esprit, âme et corps, doit glorifier Dieu. Il sent également que tout cela est au-dessus de ses forces et qu'il doit recevoir d'heure en heure la direction dont il a besoin. Il sait aussi que le commandement divin ne peut, s'il reste pour lui lettre morte, lui communiquer sagesse et force et que ce n'est qu'en prêtant l'oreille avec attention qu'il obtiendra la force voulue. Il écoute donc et il apprend ainsi à observer les lois de Dieu. C'est cette vie d'attention et d'action, de renoncement et de crucifixion qui constitue une vie sainte. Le Seigneur nous y amène en premier lieu par la maladie, qui nous fait comprendre ce qui nous manque, puis aussi par la guérison qui appelle l'âme à cette vie d'attention continuelle à la voix de Dieu.

La plupart des chrétiens ne voient dans la guérison divine qu'une grâce temporelle pour le corps, tandis que, promise par le Dieu saint, elle a pour but de nous sanctifier. L'appel à la sanctification retentit chaque jour plus fort et plus clair dans l'Eglise. De plus en plus les croyants comprennent que Dieu les veut semblables à Christ ; et le Seigneur recommence aussi à faire agir sa vertu de guérison, cherchant à nous montrer ainsi que de nos jours encore le Saint d'Israël est « l'Éternel qui guérit » que sa volonté est de maintenir son peuple soit dans l'obéissance, soit dans la santé du corps.

Que le malade qui attend du Seigneur sa guérison reçoive ceci avec joie. Ce n'est pas une obéissance légale qui lui est demandée, une obéissance qui dépende de ses propres forces. Non, c'est au contraire l'abandon du petit enfant que Dieu réclame de lui, l'attention à écouter et à se laisser conduire. Voilà ce que Dieu attend de lui, et la guérison du corps répondra à cette foi d'enfant ; le Seigneur se révélera à lui comme le Sauveur puissant qui guérit le corps et qui sanctifie l'âme.



DOUZIÈME JOUR

Job. sa maladie et sa guérison.

« Et Satan se retira de devant la face de l'Éternel. Puis il frappa Job d'un ulcère malin depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête. » Job. 2 : 7.

La mystérieuse histoire de Job soulève un instant pour nous le voile qui nous cache le monde invisible ; elle nous fait entrevoir que le ciel et l'enfer s'occupent des serviteurs de Dieu sur la terre. Nous voyons aussi là quelle tentation suscite la maladie et comment Satan s'en sert pour disputer à Dieu l'âme de l'homme et la perdre, tandis qu'au contraire Dieu cherche à la sanctifier par l'épreuve même. L'exemple de Job nous fait voir à la lumière de Dieu d'où provient la maladie, quel est le résultat qu'elle doit amener et comment il est possible d'en être délivré.

D'où provient la maladie ? Vient-elle de Dieu ou de Satan ? On est généralement loin de s'accorder sur ce point. Les uns la tiennent pour être envoyée de Dieu, les autres veulent y voir l'oeuvre du malin. Les uns et les autres sont dans l'erreur s'ils veulent soutenir leur opinion à l'exclusion de celle du parti opposé, tandis que tous ont raison s'ils admettent que cette question présente deux faces.

Disons donc que la maladie vient de Satan, mais qu'elle ne peut avoir lieu qu'avec la permission de Dieu. D'un côté la puissance de Satan est celle d'un oppresseur qui n'a par lui-même aucun droit de fondre sur l'homme et de l'attaquer, et de l'autre côté les prétentions de Satan sur l'homme sont légitimes en ce que la justice de Dieu décrète que l'homme qui se livre à Satan par ses péchés se place par là même sous sa domination.

Satan est le prince de l'empire des ténèbres et du péché ; la maladie est la conséquence du péché. Voilà ce qui constitue les droits de Satan sur le corps de l'homme pécheur. Il est prince de ce monde ; Dieu le reconnaît comme tel jusqu'à ce qu'il soit légalement vaincu et détrôné. Il a par conséquent un pouvoir certain sur tous ceux qui demeurent ici-bas sous sa juridiction. C'est donc lui qui tourmente les hommes par la maladie et qui cherche par là à les détourner de Dieu et à les perdre.

Mais, hâtons-nous de le dire, la puissance de Satan est loin d'être toute-puissante, elle ne peut rien sans l'autorisation de Dieu. Si Dieu lui permet de faire tout ce qu'il fait pour tenter les hommes, et même les croyants, c'est pour que l'épreuve porte en eux un fruit de sanctification. Il nous est dit aussi que Satan a l'empire de la mort, qu'il est à l'oeuvre partout où règne la mort, et pourtant il ne peut rien décider quant à la mort des serviteurs de Dieu sans la volonté expresse de Dieu. De même pour la maladie. À cause du péché, elle est l'oeuvre de Satan, mais comme c'est à Dieu qu'appartient la haute direction du monde, elle peut aussi être envisagée comme l'oeuvre de Dieu. Tous ceux qui connaissent le livre de Job savent avec quelle clarté il expose tout ceci. (1)

Quel résultat doit amener la maladie ? Ce résultat sera bon ou mauvais selon que Dieu ou Satan aura la victoire en nous. Sous l'influence de Satan, le malade s'enfonce toujours plus dans le péché. Il ne voit pas dans le péché la cause du châtiment et se préoccupe avant tout de lui-même et de ce qu'il souffre. Il ne demande qu'à être guéri, sans songer à vouloir l'affranchissement du péché.

Au contraire, partout où c'est Dieu qui a la victoire, la maladie amène le malade à renoncer à lui-même et à s'abandonner à Dieu. C'est ce que nous montre l'histoire de Job. Ses amis l'accusent injustement d'avoir commis des péchés exceptionnellement graves et de s'être ainsi attiré toutes ses terribles souffrances. Il n'en était rien pourtant, puisque Dieu lui-même avait dit de lui qu'il était « intègre et droit, craignant Dieu et se détournant du mal. » (Job. 2 : 3. ) Mais pour se défendre, Job alla trop loin. Au lieu de s'humilier dans sa bassesse devint le Seigneur et de reconnaître ses fautes cachées, il chercha à se justifier, fort de sa propre justice. Ce ne fut que lorsque le Seigneur lui apparut, qu'il en vint à dire : « Je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre. » (Job. 42 : 6.) Pour lui, la maladie devint insigne bénédiction en l'amenant à connaître Dieu d'une manière toute nouvelle et à s'humilier devant lui plus que jamais. C'est là, pour nous aussi la bénédiction que Dieu veut nous faire recevoir lorsqu'il permet à Satan de nous frapper par la maladie, et ce but est atteint par tous les malades qui s'abandonnent à lui sans réserve.

Comment être délivré de la maladie ? Un père ne prolonge le châtiment de son enfant que le temps nécessaire. De même Dieu, qui a son but pour permettre la maladie, ne prolongera le châtiment qu'autant qu'il le faudra pour atteindre le but. Dès que Job l'eut compris, dès qu'il se fut « condamné et repenti sur la poussière et la cendre » en écoutant ce que Dieu lui avait révélé, le châtiment prit fin. Dieu lui-même le délivra de la main de Satan et le guérit de sa maladie.

Puissent les malades de nos jours comprendre aussi que Dieu a un but déterminé pour permettre le châtiment et qu'aussitôt qu'il sera atteint, qu'aussitôt que le Saint-Esprit les aura amenés à confesser et à délaisser leurs péchés, à se consacrer entièrement au service de Dieu, le châtiment ne sera plus nécessaire, que le Seigneur alors pourra et voudra les en délivrer. Dieu se sert de Satan comme un gouvernement sage se sert du geôlier. Il ne laisse ses enfants en son pouvoir que le temps voulu ; après quoi sa bonne volonté est de nous associer à l'affranchissement de celui qui a vaincu Satan, qui nous a soustraits à sa domination en portant à notre place et nos péchés et nos maladies.



Table des matières


1 Remarquons ici que lorsque le Seigneur jésus parle de la maladie, il insiste sur ce qu'elle vient de Satan. Il dit de « la femme infirme et courbée » que « Satan la tenait liée depuis dix-huit ans. » (Luc 13 : 16.) Pierre aussi parle dans le même sens; il dit que « Jésus allait de lieu en lieu, guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable. » (Act. 10 : 38.) Ses guérisons étaient donc l'affranchissement d'une puissance satanique.

 

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