Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



TREIZIÈME JOUR

La maladie est-elle un châtiment ?

« C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades et qu'un grand nombre sont morts. Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés ; nous sommes châtiés par le Seigneur afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. » 1 Cor. 11 : 30-32.

En écrivant aux Corinthiens, saint Paul avait dû leur adresser des reproches sur la manière dont ils participaient à la Sainte-Cène, s'attirant ainsi des châtiments de la part de Dieu. Après quoi il ajoute : « C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades. » La maladie est donc ici un jugement de Dieu, un châtiment du péché. C'est bien un châtiment qu'il voit là, puisqu'il dit ensuite : « châtiés par le Seigneur », et qu'il ajoute que c'est pour les empêcher de tomber encore plus bas dans le péché, pour les empêcher d'être « condamnés avec le monde » qu'ils sont ainsi frappés. Il les avertit que s'ils s'examinaient eux-mêmes, ils ne seraient ni « jugés », ni « châtiés » par le Seigneur ; que si par cet examen, ils découvraient la cause de la maladie et condamnaient leurs péchés, le Seigneur n'aurait plus besoin de sévir avec rigueur. N'est-il pas évident qu'ici la maladie est un jugement de Dieu, un châtiment du péché, et que nous pouvons l'éviter en nous examinant et nous condamnant nous-mêmes ?

Oui, la maladie est plus souvent qu'on ne le croit un jugement, un châtiment du péché. « Ce n'est pas volontiers que Dieu humilie et qu'il afflige les enfants des hommes. » (Lam - 3 : 33)

Ce n'est pas sans cause qu'il nous prive de la santé. Peut-être sera-ce pour nous rendre attentif à quelque péché que nous pourrons préciser ; « Ne pèche plus de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire » (Jean 5 : 14.) ; peut-être aussi parce que l'enfant de Dieu s'est engagé dans une voie d'orgueil et de mondanité, ou bien parce que la confiance en soi-même et le caprice se mêlent chez lui au service de Dieu. Il se peut encore que le châtiment ne sévisse pas sur quelque péché particulier, mais qu'il soit le résultat de la prépondérance du péché qui pèse sur toute l'humanité, (Jean 9 : 3.) (2)
Quoi qu'il en soit, toujours la maladie est une discipline qui doit nous rendre attentifs au péché et nous en détourner. Le malade devra donc commencer par « se condamner lui-même » en se plaçant devant son Père céleste avec un sincère désir de discerner tout ce qui a pu lui déplaire, tout ce qui a rendu le châtiment nécessaire. Il pourra compter alors sur la lumière du Saint-Esprit qui lui fera voir clairement ses fautes. Qu'il soit prêt ensuite à y renoncer aussitôt et à se mettre à la disposition du Seigneur pour le servir avec une parfaite obéissance ; qu'il ne s'imagine pas toutefois pouvoir vaincre le péché par ses propres efforts. Non, impossible à lui de le faire ; mais qu'avec toute sa force de volonté, il renonce au péché devant le Seigneur et que par la foi, il se croie reçu, accueilli de lui. Par là il se donnera, se consacrera à Dieu tout de nouveau, voulant ne faire que sa volonté sainte en toutes choses.

L'Écriture nous assure que si nous nous examinons ainsi nous-mêmes, le Seigneur ne nous jugera plus. Il va sans dire qu'un Père ne châtie son enfant qu'autant que c'est nécessaire pour son bien. Dieu veut nous affranchir du péché ; aussitôt que nous le comprenons et que nous rompons avec le péché, la maladie peut cesser, elle a produit son effet. Il faut se mettre au clair sur ce qu'est la maladie et voir là une discipline de Dieu. On reconnaît vaguement qu'on a des péchés, mais on ne cherche guère à les préciser ; quand on le fait, on ne croit pas pouvoir y renoncer ; et quand on se décide à les délaisser, on ne compte pas sur Dieu pour mettre fin au châtiment. Pourtant quelle glorieuse assurance nous donnent ici les paroles de saint Paul !

Cher malade, comprends donc que ton Père céleste a quelque chose à reprendre en toi. La maladie doit te le faire découvrir et le Saint-Esprit te guidera dans cette recherche. Renonce alors à ce qu'il te signalera. Tu ne voudrais pas qu'il restât le moindre nuage entre ton Père et toi. Sa volonté est de te pardonner ton péché et de te guérir de ta maladie. En Jésus, nous avons pardon et guérison ; ce sont là les deux faces de son oeuvre de rédemption. Il t'appelle à vivre d'une vie de dépendance de lui, plus encore que tu ne l'as fait.

Abandonne-toi donc à lui dans une entière obéissance et marche désormais comme un petit enfant en suivant ses pas. C'est avec joie que ton Père céleste te délivrera du châtiment, qu'il se fera connaître à toi comme ton Guérisseur, qu'il te rapprochera de lui par ce nouveau lien de son amour, qu'il te rendra obéissant et fidèle à le servir. S'il a dû en Père fidèle et sage, te châtier, c'est comme un Père aussi qu'il veut ta guérison, qu'il veut te bénir et te garder désormais.



QUATORZIÈME JOUR

La volonté de Dieu.

« Que ta volonté soit faite. » Mat. 6 : 10.

« Si Dieu le veut. » Jac. 4 : 15.

Dans les jours de maladie, lorsque médecins et remèdes échouent, on recourt généralement aux paroles citées en tête de ce chapitre, et les voilà qui deviennent aussitôt une pierre d'achoppement sur le chemin de la guérison divine. Comment savoir, se dit-on, si la volonté de Dieu n'est pas que je continue à être malade, et tant que le n'en sais rien, comment croire à ma guérison, comment la demander avec foi ? Ici la vérité et l'erreur se touchent de près. Il est vrai qu'il est impossible de prier avec foi lorsqu'on n'est pas sûr que ce qu'on demande soit selon la volonté de Dieu. Je puis bien, dit-on, prier avec ferveur, demander à Dieu de faire pour moi ce qui sera le mieux, et croire qu'il me guérira si c'est possible.

Tant qu'on prie ainsi, c'est prier avec soumission, ce n'est pas encore user de la prière de la foi.

Celle-ci ne peut avoir lieu que lorsqu'on est certain de demander quelque chose selon la volonté de Dieu. Il s'agit donc de s'assurer ici de ce que Dieu veut, et c'est une erreur de croire que l'enfant de Dieu ne puisse pas savoir quelle est la volonté de Dieu quant à sa guérison.

Pour connaître cette volonté divine, il faut se laisser guider par la Parole de Dieu. Or c'est elle qui nous promet la guérison. La promesse qui se trouve dans l'Épître de Jacques est si formelle qu'il est impossible de la nier. Cette promesse vient confirmer d'autres passages encore également précis, disant que Jésus-Christ nous a acquis la guérison de la maladie parce qu'il a « porté nos maladies. » Selon cette promesse nous avons droit à la guérison, parce qu'elle fait partie du salut que nous possédons en Christ, et qu'ainsi nous pouvons l'attendre avec certitude. Elle nous déclare que la maladie est entre les mains de Dieu le moyen de châtier ses enfants de leurs péchés, mais que cette discipline cesse de s'exercer aussitôt que le malade reconnaît et délaisse le péché. N'est-ce pas nous dire clairement que Dieu ne veut la maladie pour ses enfants que pour les ramener à lui quand ils vont s'égarer au loin ?

Chrétien malade, ouvre ta Bible, étudie-la et vois dans ses pages que la maladie est un avertissement à renoncer au péché, mais que quiconque reconnaît et délaisse ses péchés, trouve en Jésus pardon et guérison. Telle est la promesse de Dieu dans sa Parole. Si le Seigneur avait en vue quelque autre dispensation pour tel de ses enfants qu'il voudrait rappeler à Lui, il lui révélerait sa volonté, lui donnant par le Saint-Esprit le désir de déloger ; dans tel autre cas, il ferait naître une conviction particulière ; mais comme règle générale, la Parole de Dieu nous promet la guérison en réponse à la prière de la foi.

Pourtant, ajoute-t-on encore, ne vaut-il pas mieux s'en remettre pour toutes choses à la volonté de Dieu ? Et on appuie cette manière de voir de l'exemple de tels chrétiens qui auraient pour ainsi dire forcé la main à Dieu par leurs prières, sans ajouter « Ta volonté soit faite, » et qui n'auraient pas éprouvé de bénédiction de l'exaucement de leurs prières. Savons-nous si la maladie ne nous serait pas meilleure que la santé ? Observez qu'il ne s'agit pas ici de forcer la main à Dieu, puisque sa Parole nous assure que sa volonté est de nous guérir. « La prière de la foi sauvera le malade. » Dieu veut que la santé de l'âme ait un heureux reflet sur la santé du corps, que la présence de Jésus dans l'âme soit confirmée par l'état prospère du corps. Et quand vous savez que telle est sa volonté, vous ne pouvez pas en parlant de la sorte, dire avec vérité que vous vous en remettez à lui pour toutes choses. Ce n'est pas vous en remettre à lui que d'user de tous les remèdes possibles pour vous guérir, plutôt que de saisir sa promesse. Votre soumission n'est autre chose que paresse spirituelle à l'égard de ce que Dieu vous commande de faire.

Quant à savoir si la maladie n'est pas meilleure que la santé, nous n'hésitons pas à répondre que le retour à la santé qui est le fruit de l'abandon du péché, de la consécration à Dieu et d'une communion intime avec Jésus par la foi, vaut infiniment mieux que la maladie. « Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification » (1 Thes. 4 : 3), et c'est par la guérison que Dieu en confirme la réalité. Quand Jésus vient, par son Esprit, prendre possession de notre corps et le guérir miraculeusement, quand ensuite la santé reçue doit être de jour en jour conservée par une communion ininterrompue avec lui, l'expérience que nous faisons ainsi de la puissance et de l'amour du Seigneur nous apporte un résultat bien meilleur que ne pourrait l'offrir la maladie. Sans doute la maladie peut nous enseigner la soumission, mais la guérison reçue directement de Dieu nous fait mieux connaître Jésus, nous apprend à mieux nous confier en lui. En outre elle prépare le croyant à s'acquitter mieux aussi du service de Dieu.

Chrétien malade, si tu veux réellement savoir quelle est ici la volonté de Dieu, ne te laisse influencer ni par l'opinion d'autrui, ni par tes anciens préjugés, mais écoute, étudie ce que dit la Parole de Dieu. Examine si elle ne te dit pas que la guérison divine fait partie de la rédemption de Jésus et que Dieu veut que tout croyant ait le droit de la réclamer ; vois si elle ne promet pas d'exaucer la prière de tout enfant de Dieu à cet égard, et si la santé rendue par la puissance du Saint-Esprit ne manifeste pas la gloire de Dieu aux yeux de l'Eglise et du monde. Interroge-la ; elle te répondra que selon la volonté de Dieu, la maladie est une discipline occasionnée par le péché, et que la guérison accordée à la prière de la foi témoigne de la grâce divine qui pardonne, qui sanctifie, qui ôte le péché.

Voir les notes IIIme et IVme.



Table des matières


2 Lorsqu'à propos de l'aveugle-né, les disciples demandent au Seigneur : Qui a péché ? et qu'il leur répond : « Ce n'est pas que lui, ou ses parents aient péché », il ne dit nullement qu'il n'y ait pas de rapport entre le péché et la maladie, mais il nous enseigne à ne pas accuser de péché toute personne malade. Il faut user ici d'une grande réserve et se garder de porter des jugements injustes sur les malades.

 

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