Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



DIX-SEPTIÈME JOUR

À cause de votre incrédulité.

« Pourquoi n'avons-nous pas pu chasser ce démon ? C'est à cause de votre incrédulité. » Mat. 17 : 19, 20.

Lorsque le Seigneur Jésus avait envoyé ses disciples dans les diverses contrées de la Palestine, il les avait doués d'une double capacité, celle de chasser les esprits impurs et celle de guérir toute maladie et toute infirmité. (Mat. 10 : 1.) Il avait fait de même pour les soixante-dix qui revinrent à lui tout joyeux, disant : « Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. » (Luc, 10 : 17.) Le jour de la transfiguration, pendant que le Seigneur était encore sur la montagne, un père amena aux disciples son enfant possédé du démon, les priant d'expulser le mauvais esprit, mais ils ne le purent pas. Lorsque plus tard, Jésus eut guéri l'enfant, ses disciples lui demandèrent pourquoi ils n'avaient pas pu le faire eux-mêmes, comme dans d'autres cas. Il leur répondit : « C'est à cause de votre incrédulité, » c'était donc leur incrédulité et non la volonté de Dieu, qui avait été la cause de leur défaite.

De nos jours on ne croit plus guère à la guérison divine parce qu'elle a presque entièrement disparu dans l'Eglise chrétienne. On se demande quelle en est la raison et voici ce qu'on a répondu : La plupart des chrétiens pensent que les miracles, y compris le don de guérison, devaient se limiter aux premiers temps de l'Eglise, qu'ils étaient destinés à établir les premières bases du christianisme, mais que dès lors les circonstances ne sont plus les mêmes.

D'autres croyants n'hésitent pas à dire que si l'Eglise a perdu ces dons, c'est par sa faute, et parce qu'elle s'est mondanisée ; que si l'Esprit n'agit plus que faiblement en elle, c'est parce qu'elle n'est pas restée en rapports directs et habituels avec la toute puissance du monde invisible ; mais que si de nouveau elle voyait s'accroître dans son sein le nombre des hommes et des femmes qui vivent de la vie de la foi et du Saint-Esprit, entièrement consacrés à leur Dieu, elle verrait encore se manifester les mêmes dons qu'autrefois. De ces deux opinions, laquelle se rapproche le plus de la Parole de Dieu ? Est-ce par la volonté de Dieu que le don de guérison a été supprimé, ou bien est-ce par la faute des hommes ? Dieu ne veut-il plus que ces miracles aient lieu ? Par conséquent ne veut-il plus donner la foi qui les produit ? Ou bien l'Eglise est-elle ici coupable d'avoir manqué de foi ? Que dit l'Écriture ?

La Bible ne nous autorise, ni par les paroles du Seigneur, ni par celles de ses apôtres, à croire que le don de guérison n'eut été accordé qu'aux premiers temps de l'Eglise ; au contraire la promesse que fit Jésus aux apôtres, lorsqu'il les instruisit de leur mission peu de jours avant son ascension, nous paraît concerner tous les temps. (Marc 16 : 15-18.) Paul place le don de guérison au nombre des opérations du Saint-Esprit. Jacques donne un commandement précis à cet égard, sans aucune restriction de temps. Partout l'Écriture déclare que ces grâces seront accordées selon la mesure de l'Esprit et de la foi.

On allègue encore que c'est à l'entrée de chaque économie nouvelle que Dieu opère des miracles, que c'est là la voie qu'il suit généralement ; mais il n'en est rien. Voyez le peuple de Dieu sous l'ancienne Alliance ; au temps d'Abraham, tout le long de la vie de Moïse, à la sortie d'Égypte, sous Josué, à l'époque des juges et de Samuel, sous le règne de David et d'autres rois pieux jusqu'à Daniel, pendant plus de mille ans, il s'est fait des miracles.

Les miracles, dit-on aussi, étaient beaucoup plus nécessaires dans les premiers temps du christianisme que plus tard ; mais c'est ne pas faire entrer en ligne de compte la puissance qu'aujourd'hui encore le paganisme partout où l'Évangile cherche à le combattre. Impossible d'admettre que les miracles auraient été plus nécessaires pour les païens de l'Eglise d'Éphèse (Act. 19 : 6, 11.), qu'ils ne le seraient aujourd'hui pour les païens de l'Afrique, et si nous songeons à l'ignorance et à l'incrédulité qui règnent au milieu même des peuples chrétiens, ne sommes-nous pas obligés de conclure à la nécessité d'actes manifestes de la puissance de Dieu pour appuyer le témoignage des croyants et prouver que Dieu est avec eux ?

En outre, parmi ces croyants eux-mêmes, que de doutes et que d'alanguissement ! Quel besoin n'ont-ils pas d'être réveillés et stimulés dans leur foi par quelque preuve évidente de la présence du Seigneur au milieu d'eux. Une partie de notre être se compose de chair et de sang, c'est donc aussi dans la chair et le sang que Dieu veut manifester sa présence.

Et quant à soutenir que c'est l'incrédulité de l'Eglise qui a laissé perdre le don de guérison, voyons ce que nous dit la Bible. Ne nous met-elle pas souvent en garde contre l'incrédulité, contre tout ce qui éloigne et détourne de Dieu ? L'histoire de l'Eglise ne nous montre-t-elle pas la nécessité de ces avertissements ? Ne nous offre-t-elle pas de nombreux exemples de pas rétrogrades, de complaisance pour le monde et d'abaissement de la foi à mesure que l'esprit de mondanité reprend plus de prépondérance, car cette foi-là n'est possible que pour celui qui vit déjà dans le monde invisible. jusqu'au troisième siècle les guérisons obtenues par la foi sont encore nombreuses, mais dans les siècles suivants elles deviennent plus rares. Ne savons-nous pas par la Bible que toujours c'est l'incrédulité qui entrave l'action puissante de Dieu ?

Oh ! puissions-nous apprendre à croire aux promesses de Dieu ! Dieu n'a pas retiré ce qu'il avait promis, Jésus est encore celui qui guérit et le corps et l'âme ; le salut nous offre à présent même guérison et sanctification, et le Saint-Esprit est toujours prêt à nous donner les mêmes manifestations de sa puissance. Lors donc que nous demandons pourquoi cette puissance divine ne se voit pas plus souvent, Jésus nous répond : « C'est à cause de votre incrédulité. » Plus on s'appliquera à réaliser la sanctification par la foi, plus aussi on réalisera la guérison par la foi. Ces deux doctrines marchent de front. Plus l'Esprit de Dieu demeurera et agira dans l'âme des croyants, plus aussi les miracles qu'il opère se multiplieront dans le corps. Le monde saura alors clairement ce qu'est la rédemption.



DIX-HUITIÈME JOUR

Jésus et les médecins.

« Or il y avait une femme qui avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins ; elle avait dépensé tout ce qu'elle possédait, mais elle n'avait éprouvé aucun soulagement, mais elle était allée plutôt en empirant. Elle vint et toucha son vêtement. Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t'a sauvée, va en paix et sois guérie de ton mal. » Marc 5 : 25-34.

Nous pouvons remercier Dieu de nous avoir donné des médecins. Leur vocation est l'une des plus nobles, car un grand nombre d'entre eux cherchent réellement à faire avec amour et compassion tout ce qu'ils peuvent pour alléger les maux et les souffrances qui accablent l'humanité à la suite du péché. Il en est même qui sont de zélés serviteurs de Jésus-Christ, et qui cherchent à s'occuper aussi de l'âme de leurs malades. Néanmoins c'est Jésus qui est toujours le premier, le meilleur, le plus grand Guérisseur.

Jésus guérit les maladies auxquelles les médecins terrestres ne peuvent rien, car le Père lui en a donné le pouvoir en le chargeant d'opérer notre rédemption. Jésus a revêtu notre corps terrestre et par là il l'a délivré de la domination du péché et de Satan, il a fait de nos corps des « temples du Saint-Esprit, » « des membres de son propre corps. » (I Cor. 6 : 19, 15.) Et à présent encore combien de malades déclarés incurables par les médecins, combien de cas de consomption, de gangrène, de paralysie, d'hydropisie, de cécité et de surdité ont été guéris par lui ! N'est-il donc pas surprenant qu'il n'y ait encore qu'un petit nombre de malades qui s'adressent à lui ?

Jésus procède tout autrement que les médecins terrestres. Ceux-ci cherchent à servir Dieu en employant des remèdes tirés de la nature, et Dieu donne efficace à ces remèdes selon les lois de la nature, selon les propriétés naturelles de chacun d'eux, tandis que la guérison qui vient directement de Jésus est d'un ordre tout différent ; c'est une puissance divine. C'est par la vertu du Saint-Esprit que Jésus guérit. Il y a donc une notable différence entre ces deux modes de guérison. Pour le faire mieux comprendre, prenons un exemple : Voici un médecin incrédule, mais très habile dans son art ; un grand nombre de malades lui devront la guérison. Dieu donne ce résultat en vertu des remèdes prescrits, et des connaissances qu'en aura le médecin.
Voici tel autre médecin qui est croyant et qui demande à Dieu de bénir les remèdes qu'il emploie. Là encore bon nombre de malades seront guéris, mais ce mode de guérison ne leur aura assuré aucune bénédiction spirituelle. Ils se seront préoccupés avant tout des remèdes à employer, et c'est là ce que font même les malades croyants ; les remèdes terrestres les préoccupent souvent bien plus que l'action du Seigneur et dans ce cas la guérison leur est plus nuisible que profitable.

Au contraire, quand c'est à Jésus uniquement que le malade s'adresse pour être guéri, il apprend à ne plus compter sur les remèdes, mais à se mettre en rapport direct avec son amour et sa toute puissance. Pour obtenir cette guérison-là, il faut commencer par reconnaître et abandonner ses péchés et user d'une foi vivante. La guérison vient alors directement du Seigneur qui prend possession du corps du malade, et elle devient ainsi une bénédiction pour l'âme autant que pour le corps.

Mais, dit-on, n'est-ce pas Dieu qui a donné les remèdes à l'homme ? Leurs vertus ne viennent-elles pas de lui ? Sans doute ; mais n'est-ce pas Dieu aussi qui nous a donné son Fils avec toute puissance de guérir ? Suivrons-nous la voie des lois de la nature avec tous ceux qui ne connaissent pas encore Christ, et aussi avec ceux de ses enfants dont la foi est encore trop faible pour s'abandonner à sa toute-puissance ; ou bien préférerons-nous la voie de la foi, recevant la guérison directement du Seigneur et du Saint-Esprit, voyant là le résultat et la preuve de notre rédemption ?

La guérison qu'opère notre Seigneur Jésus apporte et laisse plus de véritable bénédiction que la guérison obtenue par les médecins. Pour plus d'un malade, la guérison est un malheur. Sur son lit de maladie, il avait accueilli des pensées sérieuses, mais dès qu'il est guéri, le voilà de nouveau loin du Seigneur. Il n'en est pas ainsi quand c'est Jésus qui guérit. La guérison n'est accordée au malade qu'après la confession de ses péchés. Elle le rapproche donc de Jésus, elle établit un nouveau lien entre lui et le Seigneur, elle lui fait éprouver son amour et sa puissance, elle commence en lui une vie nouvelle de foi et de sainteté. Lorsque la femme malade se sentit guérie après avoir touché le vêtement du Seigneur, elle apprit là ce qu'est l'amour divin et elle s'en alla avec ces mots : « Ma fille, ta foi t'a sauvée, va en paix. »

O vous qui souffrez de quelque maladie, sachez-le, Jésus, le souverain Guérisseur, est encore au milieu de nous. Il est tout près de nous, et de nouveau il donne à son Église des preuves manifestes de sa présence.

Êtes-vous prêt à rompre avec le monde pour vous abandonner à lui avec confiance et foi ? Dans ce cas, n'ayez aucune crainte, souvenez-vous que la guérison divine fait partie de la vie de la foi. Si personne autour de vous ne peut vous aider à prier, si aucun ancien n'est la pour présenter à Dieu la prière fervente de la foi, ne craignez pas d'aller vous-même au Seigneur dans le silence de la solitude, comme jadis la femme qui toucha le bord de son vêtement. Remettez-lui le soin de votre corps, recueillez-vous devant lui et comme cette femme malade, dites avec foi : Moi aussi, « je serai guéri. » Peut-être vous faudra-t-il un certain temps pour rompre les liens de votre incrédulité, mais « certainement aucun de ceux qui s'attendent à lui ne sera confus. » (Psa. 25 : 3.)


 


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