Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



DIX-NEUVIÈME JOUR

Santé et salut par le nom de Jésus.

« C'est par la foi en son nom, que son nom a raffermi, celui que vous voyez. C'est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison. C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth que cet homme se présente en pleine santé devant vous... Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom par lequel nous devions être sauvés. » Act. 3 : 16 ; 4 : 10, 12.

Après la Pentecôte, lorsque Pierre et Jean guérirent le paralytique à la porte du temple, ce fut « au nom de Jésus-Christ de Nazareth » qu'ils lui dirent : « Lève-toi et marche ; » et dès que la foule émerveillée courut à eux, Pierre déclara que c'était le nom de Jésus qui avait si bien guéri cet homme. À la suite de ce miracle et du discours de Pierre, « beaucoup d'entre les auditeurs crurent. » (Act. 4 : 4.) Le lendemain, Pierre répéta les mêmes paroles devant le sanhédrin : « C'est par le nom de Jésus que cet homme se présente en pleine santé devant vous, » puis il ajouta encore : « Il n'y a sous le ciel aucun autre nom par lequel nous devions être sauvés. » Cette affirmation de Pierre nous déclare que c'est le nom de Jésus qui peut guérir et sauver. Nous avons là un enseignement de haute importance pour la guérison divine.

Nous voyons que la guérison et la santé font partie du salut par Christ. N'est-ce pas ce que Pierre nous dit clairement par son discours au sanhédrin, lorsque après avoir parlé de la guérison, il leur annonce immédiatement le salut par Christ ? (Act. 4 : 10, 12.) Dans le ciel, notre corps aussi participera au salut ; le salut ne sera complet pour nous que lorsque notre corps aussi jouira de la pleine rédemption de Jésus. Pourquoi donc ne pas croire à cette oeuvre de rédemption pour ici-bas ? Déjà sur cette terre, la santé du corps résulte du salut que nous a acquis Jésus.

Nous voyons encore que la santé aussi bien que le salut ne s'obtiennent que par la foi. L'homme est naturellement porté à faire son salut par ses oeuvres, et ce n'est qu'avec peine qu'il en vient à le recevoir par la foi ; mais quand il s'agit de la guérison du corps, il a bien plus de peine encore à la saisir. Pour le salut, il finit par l'accepter parce qu'il ne saurait s'ouvrir autrement la porte du ciel, tandis que pour le corps, il dispose de remèdes évidents. Pourquoi donc serait-il besoin de recourir à la guérison divine ?

Heureux celui qui en vient à comprendre que c'est là la volonté de Dieu, que Dieu veut ainsi manifester la puissance de Jésus, et aussi nous révéler son amour paternel, exercer et affermir notre foi et nous faire éprouver dans le corps aussi bien que dans l'âme la vertu efficace de la rédemption. Le corps fait partie de notre être, le corps aussi a été sauvé par Christ, c'est donc dans notre corps que notre Père veut manifester l'efficace de la rédemption et faire voir à tous que Jésus est vivant. Oh ! croyons au nom de Jésus ; n'est-ce pas « par le nom de Jésus » que pleine santé fut rendue à l'impotent ? (Act. 3 : 6.) Et ces mots : « Ta foi t'a sauvée » ne furent-ils pas prononcés à l'occasion de la guérison du corps ? (Luc 7 : 50.) Cherchons donc à obtenir la guérison divine.

Partout où l'Esprit agit avec puissance, il opère aussi des guérisons divines. Ne semble-t-il pas que si jamais les miracles ont été superflus, c'est au moment de la Pentecôte, car alors la parole des apôtres agissait avec puissance, et l'effusion du Saint-Esprit était abondante. Eh bien, c'est précisément parce que l'Esprit agissait avec force, que son influence devait se faire voir dans le corps aussi. Si la guérison divine ne se voit plus que rarement aujourd'hui, il faut donc l'attribuer à ce que l'Esprit n'agit plus avec puissance. L'incrédulité des mondains et le peu de ferveur des croyants arrêtent son action. Les guérisons que Dieu accorde çà et là sont des signes précurseurs de toutes les grâces spirituelles qui nous sont promises, et c'est le Saint-Esprit qui peut seul révéler la toute puissance du nom de Jésus pour opérer des guérisons de cet ordre-là. Demandons avec ferveur le Saint-Esprit, plaçons-nous sans réserve sous sa direction et cherchons à être fermes dans la foi au nom de Jésus, soit pour prêcher le salut, soit pour opérer des guérisons.

C'est pour glorifier le nom de Jésus que Dieu accorde la guérison. Que ce soit pour glorifier le nom de Jésus que nous cherchions à être guéris par lui ! Il est affligeant de voir que la vertu de ce nom soit si peu reconnue, qu'elle soit si peu le but de la prédication et de la prière. Le nom de Christ recèle pour nous des trésors de grâces divines dont les chrétiens se privent par manque de foi et de ferveur. La volonté de Dieu est de glorifier son Fils dans l'Eglise et il le fera partout où il trouvera de la foi. Soit chez les croyants, soit chez les païens, il est urgent que la vertu d'en haut vienne réveiller les consciences et soumettre les coeurs à l'obéissance. Dieu est prêt à manifester la toute puissance de son Fils et à le faire d'une manière éclatante dans le corps aussi bien que dans l'âme. Croyons-le pour nous-même, croyons-le pour les autres, pour le groupe de croyants qui nous entoure et aussi pour l'Eglise entière dans tout le monde. Appliquons-nous à croire d'une foi ferme à la vertu du nom de Jésus, à demander à Dieu de grandes choses en ce nom, comptant sur sa promesse ; et nous verrons Dieu faire encore des prodiges par le nom de son saint Fils.



VINGTIÈME JOUR

Non pas par notre propre puissance ou notre piété.

« Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous comme si c'était par notre propre puissance ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme ? » Act. 3 : 12.

Aussitôt que le paralytique eut été guéri à la porte du temple par Pierre et Jean, « tout le peuple étonné accourut vers eux. » Pierre qui voit attribuer ce miracle à leur puissance et leur piété se hâte de rétablir la vérité en s'écriant que c'est à Jésus que revient toute la gloire de ce miracle, que c'est en lui qu'il faut croire.

Pierre et Jean étaient sans contredit pleins de foi et de piété, peut-être même étaient-ils les serviteurs de Dieu les plus saints et les plus fervents de leur temps, car sans cela, le Seigneur ne les aurait pas choisis pour opérer cette guérison .
Toutefois ils savent que cette sainteté ne vient pas d'eux-mêmes, qu'elle est le don de Dieu par le Saint-Esprit. Ils pensent si peu à eux-mêmes, qu'ils ignorent leur propre sainteté, et ne savent qu'une chose, c'est que toute force procède de leur Maître. Ils se hâtent donc de déclarer qu'ils ne sont rien dans cette affaire, que c'est le Seigneur seul qui vient d'agir là. Voilà le but de la guérison divine ; elle doit être une preuve de la puissance de Jésus, témoigner aux yeux des hommes de ce qu'il est, proclamer sa divine intervention et attirer à lui les coeurs. « Ce n'est pas notre propre puissance ou notre piété. » Ainsi doivent parler ceux que le Seigneur emploie à secourir leurs semblables par le moyen de leur foi.

Il n'est pas inutile d'insister là-dessus à cause de la disposition des croyants à se figurer parfois le contraire. Ceux qui ont recouvré la santé en réponse à « la prière de la foi, » à « la prière fervente du juste, » risquent de donner une trop grande attention à l'instrument employé par Dieu, à s'attacher à la pensée que c'est la piété de l'homme qui a été efficace. Sans doute la prière de la foi est le fruit d'une piété réelle, mais ceux qui la possèdent sont les premiers à dire qu'elle ne vient ni d'eux, ni d'aucun effort de leur part. Ils redoutent de dérober au Seigneur la moindre parcelle de la gloire qui lui revient, car ils savent qu'en le faisant, ils obligeraient leur Dieu à les priver aussitôt de ses grâces. Tout leur désir est de voir les âmes bénies par leur moyen entrer en communion directe et toujours plus intime avec le Seigneur Jésus lui-même, puisque c'est là le résultat que doit amener leur guérison. Aussi répètent-ils avec conviction ces mots ; « non pas par notre propre puissance ou notre piété. »

Ce témoignage de leur part est nécessaire pour répondre aux accusations erronées des incrédules. Il faut que l'Eglise de Christ entende prêcher clairement que c'est à cause de sa mondanité et de son incrédulité qu'elle a perdu ce don de l'Esprit et que c'est à ceux qui ont consacré leur vie à Dieu avec foi et obéissance, que le Seigneur le rend. Cette grâce ne peut reparaître au milieu de nous sans être précédée par un renouvellement de foi et de sainteté. Mais alors, s'écrie le monde, et avec lui un trop grand nombre de chrétiens - Vous prétendez donc posséder une foi et une sainteté d'un ordre supérieur, vous vous croyez plus saints que les autres ! À de telles accusations, il n'est d'autre réponse à donner que la parole de Pierre. C'est là ce qu'il faut répéter devant Dieu et devant les hommes et confirmer par une vie de profonde et réelle humilité. « Non pas par notre propre puissance ou notre piété. » « Non point à nous, ô Éternel ! non point à nous, mais à ton nom, donne gloire à cause de ta bonté, à cause de ta fidélité. » (Psa. 115 : 1.)

Ce témoignage est encore nécessaire en face de notre propre coeur et des ruses de Satan. Tant que, par suite de l'infidélité de l'Eglise, le don de guérison n'est accordé que rarement, les enfants de Dieu qui ont reçu cette grâce courent le risque de s'enorgueillir, de se figurer avoir en eux quelque chose d'exceptionnellement méritoire. L'ennemi n'oublie pas de les poursuivre de ses attaques, et malheur a eux s'ils l'écoutent ! Ils connaissent ses ruses diaboliques, voilà pourquoi ils doivent prier sans cesse le Seigneur de les garder dans l'humilité, véritable moyen d'obtenir toujours plus de grâces. S'ils persévèrent dans l'humilité, ils reconnaîtront que plus Dieu bénira leur intervention, plus aussi ils seront pénétrés de la conviction que c'est Dieu seul qui agit par eux, et qu'à lui seul revient toute la gloire. « Non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » (1 Cor. 15 : 10.) Tel est leur mot d'ordre.

Enfin ce témoignage a son utilité pour les âmes, faibles et avides de salut qui voudraient voir en Christ leur Guérisseur. Elles entendent parler de pleine consécration et d'obéissance entière, mais elles s'en font une fausse idée. Elles pensent qu'il s'agit d'acquérir un haut degré de connaissance et de perfection et elles deviennent la proie du découragement. Non, non. Ce n'est point « par sa propre puissance ou par sa piété, » qu'on obtient de telles grâces, c'est par une foi toute simple, une foi d'enfant qui sait ne posséder ni puissance, ni sainteté propres, et qui s'abandonne de tout son coeur à celui qui est fidèle et dont la toute puissance peut accomplir sa promesse. Oh ! ne cherchons pas à être, à faire quoi que ce soit par nous-mêmes. C'est seulement quand on sent son incapacité et qu'on s'attend uniquement à Dieu et à sa Parole qu'on réalise la manière glorieuse dont le Seigneur guérit la maladie « par la foi en son nom. »

Voir la note Vme.




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