Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



VINGT ET UNIÈME JOUR

Selon la mesure de la foi.

« Qu'il te soit fait selon ta foi. » Mat. 8: 13.

Ce texte biblique nous présente une des principales lois du royaume des cieux. Pour comprendre les voies de Dieu à l'égard de son peuple, ainsi que nos relations avec le Seigneur, il importe de bien comprendre cette loi et de ne pas s'en écarter. Non seulement les grâces de Dieu sont données ou retirées selon la foi ou l'incrédulité de chacun, mais elles ne sont accordées en plus ou moins grande mesure qu'à proportion de la foi qui les reçoit. Le Seigneur respecte la liberté de décision qu'il a placée en l'homme. Il ne peut donc nous bénir que dans la mesure où chacun s'abandonne à son action divine, lui ouvrant tout son coeur. La foi en Dieu n'est autre que le coeur qui s'ouvre pour tout recevoir de Dieu ; l'homme ne peut donc recevoir les grâces divines que selon sa foi ; et ceci est vrai de la guérison divine comme des autres grâces du Seigneur.

Cette vérité nous est confirmée par les bénédictions spirituelles qui résultent de la maladie. Voici deux questions qu'on entend souvent faire :
N'est-ce pas par la volonté de Dieu que parfois ses enfants demeurent dans un état maladif prolongé ?

Puisqu'il est reconnu que la guérison divine apporte avec elle plus de bénédiction spirituelle que la maladie même, pourquoi Dieu permet-il que tel de ses enfants continue à être malade pendant des années, et qu'il en reçoive d'insignes bénédictions quant à la sanctification et la communion avec Dieu ?

À ces deux questions, il faut répondre que Dieu donne à ses enfants selon la mesure de leur foi. Nous avons déjà eu lieu de remarquer que plus l'Eglise s'était mondanisée, plus aussi sa foi à la guérison divine avait diminué, puis enfin qu'elle avait tout à fait disparu. Les croyants en étaient venus à ne plus savoir qu'ils pouvaient demander à Dieu la guérison de la maladie et que ce serait là un moyen d'être sanctifié et préparé à son service. Ils ne cherchaient plus qu'à se soumettre à la volonté de Dieu et à voir dans la maladie un moyen de se séparer du monde. Dans ces conditions-là, le Seigneur leur donnait ce qu'ils lui demandaient. Il aurait été tout prêt à leur donner plus encore, à leur accorder la guérison en réponse à la prière de la foi, mais ils manquaient de foi pour la recevoir. Toujours le Seigneur se met à la portée de ses enfants, quelle que soit leur faiblesse. Les malades donc qui désiraient le recevoir de tout leur coeur, auront reçu de lui le fruit de la maladie dans leur désir de conformer leur volonté à celle de Dieu. Ils auraient pu recevoir en outre la guérison, venant leur prouver que Dieu acceptait leur soumission ; si elle n'a pas eu lieu, c'est parce qu'ils manquaient de foi pour la lui demander.

« Qu'il te soit fait selon ta foi. » Ces mots répondent encore à cette question-ci : Comment dire que la guérison divine apporte avec elle tant de bénédictions spirituelles quand on voit que le plus grand nombre des malades guéris autrefois par Jésus n'en retirèrent qu'un affranchissement temporel de leurs maux, sans donner aucune preuve d'en avoir reçu quelque grâce spirituelle. Ici encore « il leur a été fait selon leur foi. » Bon nombre de malades après avoir vu la guérison de tant d'autres, prenaient confiance en Jésus justement assez pour être guéris, et Jésus leur accordait leur demande sans y ajouter d'autres grâces pour leur âme. Avant l'Ascension, le Seigneur n'avait pas aussi libre entrée qu'à présent dans le coeur de l'homme, parce que « le Saint-Esprit n'avait pas encore été donné. » (Jean 7 : 39.) La guérison des malades n'était guère alors qu'une grâce pour le corps. Ce ne fut que plus tard, dans l'économie de l'Esprit, que la conviction de péché suivie de la confession des péchés devint pour le croyant la première grâce à recevoir, la condition essentielle pour obtenir la guérison, comme nous le dit clairement Paul dans son Épître aux Corinthiens, ainsi que Jacques dans son Épître aux douze tribus dispersées. (I Cor. 11 : 31, 32. Jac. 5 : 16.) De la mesure de notre foi dépend donc le degré de grâce spirituelle qu'il nous sera possible de recevoir soit pour sa manifestation extérieure, soit surtout pour la portée qu'elle aura sur notre vie intime.

Nous recommandons donc à tout malade qui voudrait recevoir la guérison et connaître ainsi Jésus comme le divin Guérisseur, de ne pas se laisser arrêter par son incrédulité, de ne pas douter des promesses de Dieu, mais d'être ferme dans la foi, rendant à Dieu la gloire qui lui est due. « Il vous sera fait selon votre foi. » Si de tout votre coeur, vous vous confiez au Dieu vivant, vous serez abondamment béni, n'en ayez aucun doute. Toujours le rôle de la foi est de saisir précisément ce qui parait impossible ou étrange, considéré au point de vue humain. Consentons à devenir « fous à cause de Christ. » (1 Cor. 4 : 10).

Ne craignons pas de passer pour des esprits faibles aux yeux du monde et des chrétiens encore ignorants de ces choses, parce que sur l'autorité de la Bible nous croyons ce que d'autres trouvent encore inadmissible. Ne vous laissez donc point ébranler dans votre attente lors même que Dieu tarderait à vous exaucer, ou que la maladie viendrait à s'aggraver. Une fois que vous avez posé le pied sur le roc inébranlable de la Parole de Dieu et que vous avez prié Jésus de manifester sa toute puissance dans votre corps parce que vous êtes un des membres de son corps et le temple du Saint-Esprit, persévérez à croire en lui avec la ferme assurance qu'il s'est chargé de vous, qu'il est responsable de votre corps, et que sa vertu de guérison viendra le glorifier en vous.



VINGT-DEUXIÈME JOUR

Le chemin de la foi

« Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité. » Marc 9 : 24.

Pour des milliers d'âmes ces mots ont été secours et force dans la recherche du salut et de telle autre grâce de Dieu. Remarquons que c'est à l'occasion d'un enfant malade qu'ils furent prononcés, qu'ils étaient le cri de la foi, recourant à Jésus pour obtenir la guérison. Ils nous font voir que dans une même âme peuvent se trouver en lutte la foi et l'incrédulité et que ce n'est pas sans avoir à combattre que l'on en vient à croire en Jésus, en sa toute-puissance pour guérir les malades. Chacun pourra trouver là l'encouragement nécessaire pour réaliser la puissance du Seigneur.

Je m'adresse ici à ceux qui ne doutent pas de la volonté de Jésus de guérir les malades sans l'emploi des remèdes terrestres, mais qui manquent de hardiesse pour saisir eux-mêmes la guérison. Ils croient à la puissance divine de Jésus, ils croient d'une manière générale à sa bonne volonté de guérir, ils ont acquis, soit par les Écritures, soit par l'exemple de diverses guérisons opérées de nos jours, la conviction intellectuelle que le Seigneur pourrait les secourir, eux aussi ; mais ils reculent aussitôt qu'il s'agit de saisir la guérison et de dire avec foi : Le Seigneur m'a exaucé, je sais que je suis guéri. C'est pour eux que l'étude de ce récit sera d'un grand secours.

Remarquez d'abord que sans la foi, nul ne peut être guéri. Lorsque le père de l'enfant malade dit à Jésus : « Si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous, » que lui répond Jésus : « Si tu peux croire. » Jésus avait la puissance de le guérir et il était prêt à le faire, toutefois c'est sur cet homme qu'il rejette la responsabilité : « Si tu peux... tout est possible à celui qui croit. »

Pour obtenir de Jésus votre guérison, il ne suffit pas de prier. La prière sans la foi est aussi sans efficace. C'est « la prière de la foi » qui relèvera le malade. Si vous avez déjà demandé au Seigneur votre guérison, ou si d'autres l'ont demandée pour vous, il faut, avant de sentir aucun changement, que vous puissiez dire avec foi : Sur l'autorité de la Parole de Dieu, j'ai l'assurance d'être exaucé et de recevoir la guérison. Avoir la foi, c'est dans votre cas abandonner votre corps entre les mains du Seigneur et le lui remettre entièrement. La foi reçoit la guérison comme une grâce spirituelle qui vient du Seigneur lors même que le corps n'en éprouverait encore aucun changement; elle en rend témoignage et glorifie Dieu. « Mon âme, bénis l'Éternel ! C'est lui qui guérit toutes tes maladies. » (Psa. 103 : 3.) Pour guérir, c'est cette foi-là que Jésus demande.

Comment obtenir ce degré de foi ? Exposez à Dieu l'incrédulité qui se trouve encore en vous et comptez sur lui pour en être délivré. La foi n'est pas une monnaie qui doive acheter du Seigneur votre guérison. C'est lui-même qui veut éveiller et développer en vous la foi nécessaire. « Viens au secours de mon incrédulité, » s'écrie le père de l'enfant. Son désir ardent était de ne pas manquer de foi. Vous aussi, avouez au Seigneur toute la peine que vous avez encore à le croire sur parole, dites-lui que vous ne voulez plus de cette incrédulité, que vous vous remettez à lui, ne voulant écouter que sa parole. Ne perdez pas de temps à déplorer votre incrédulité, mais regardez à Jésus.

« La lumière de sa face » vous fera trouver la faculté de croire en lui. (Psa. 44 : 4.) Il vous appelle à vous confier en lui ; écoutez-le, et par sa grâce la foi triomphera en vous. Dites-lui : Seigneur, je sens encore de l'incrédulité en moi, j'ai de la peine à réaliser que je suis assuré de ma guérison parce que le possède celui qui l'opère ! Et pourtant je veux vaincre cette incrédulité. Toi, Seigneur, tu me donneras la victoire. Je veux croire ! Oui, Seigneur, je crois, car « tu viens au secours de mon incrédulité. » C'est quand nous sommes en communion intime avec Jésus, et que notre coeur répond à son coeur, que l'incrédulité est domptée, vaincue.

Il importe aussi de témoigner de la foi qu'on a. Soyez résolu à croire ce que le Seigneur vous dit, à croire surtout ce qu'il est. Appuyez-vous avec force sur ces promesses : « La prière de la foi sauvera le malade. » (Jac. 5 : 15.) « Je suis l'Éternel qui te guérit. » (Exo. 15 : 26.) Regardez à Jésus qui « a porté nos langueurs » (Esa. 53 : 4.) et qui a guéri tous ceux qui allaient à lui ; comptez sur le Saint-Esprit pour manifester dans votre coeur la présence de Jésus qui est actuellement dans le ciel, et pour faire passer dans votre corps aussi la puissance de sa grâce. Louez le Seigneur, sans attendre de vous sentir mieux ou d'avoir plus de foi. Louez-le, disant avec David : « Éternel, mon Dieu, J'ai crié à toi et tu m'as guéri. » (Psa. 30 : 2.) La guérison divine est une grâce spirituelle qu'il faut saisir spirituellement et par la foi avant d'en éprouver l'effet dans le corps. Saisissez-la donc et rendez grâce à Dieu. Quand le Seigneur Jésus eut commandé au démon de sortir de l'enfant, il l'agita avec violence, si bien qu'on crut qu'il était mort. Si donc votre maladie ne cédait pas tout de suite, si votre incrédulité et Satan cherchaient à reprendre le dessus, ne les écoutez pas, mais attachez-vous à Jésus le Guérisseur, et certainement il vous guérira.


 


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