Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



VINGT-TROISIÈME JOUR

Votre Corps est le temple du Saint-Esprit.

« Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous ? Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu. » 1 Cor. 6 : 15, 19, 20.

La Bible nous dit que les croyants sont ensemble « le corps de Christ. » Généralement on prend ces mots dans leur sens spirituel, tandis que la Bible nous demande positivement si nous ne savons pas que nos corps sont les membres de Christ. De même, quand la Bible nous parle de l'habitation en nous du Saint-Esprit ou de Christ, nous limitons leur présence à la partie spirituelle de notre être, à notre âme ou à notre coeur. Toutefois la Bible dit expressément : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit ? » Quand l'Eglise comprendra que le corps aussi a part à la rédemption par Christ, et qu'il doit être ramené par là à sa destination première, c'est-à-dire à être la demeure de l'Esprit, à lui servir d'instrument, et à être sanctifié par sa présence, elle reconnaîtra aussi toute la place que tient la guérison divine dans la Bible et dans le conseil de Dieu.

Le récit de la création nous dit que l'homme est composé de trois parties : Dieu tira d'abord le corps de la poussière de la terre, après quoi « il souffla en lui un souffle de vie, » il fit passer en lui sa propre vie, son Esprit. Par l'union de l'esprit à la matière, l'âme devint « âme vivante. » L'âme, qui est proprement l'homme, se trouve donc placée entre le corps et l'esprit servant à les relier ensemble. Par le corps, l'âme se trouve en rapport avec le monde extérieur, par l'esprit avec le monde invisible et avec Dieu. Par le moyen de l'âme, l'esprit pouvait soumettre le corps à l'action des puissances célestes et par là le spiritualiser ; par le moyen de l'âme, le corps aussi pouvait agir sur l'esprit et l'attirer vers la terre. L'âme, sollicitée par l'un et l'autre, devait donc choisir entre la voix de Dieu, lui parlant par l'esprit, ou la voix du monde lui parlant par les sens.

Cette union de l'esprit et du corps offrait un ensemble merveilleux et unique dans la création ; l'homme était par là même le joyau de l'oeuvre de Dieu. Il existait déjà d'autres créatures, dont les unes étaient, comme les anges, tout esprit, sans corps matériel, et les autres, comme les animaux, n'étaient que chair, possédant un corps animé d'âme vivante, mais dépourvu d'esprit. L'homme était destiné à montrer que le corps matériel, gouverné par l'esprit était susceptible d'être transformé par la vertu de l'Esprit de Dieu et d'être ainsi amené à participer à la gloire céleste.

Nous savons ce que le péché et Satan ont fait de cette possibilité de transformation graduelle. Par le moyen du corps, l'esprit fut tenté, séduit, et devint l'esclave des sens. Nous savons aussi ce qu'a fait Dieu pour annuler l'oeuvre de Satan et atteindre le but de la création. « Le Fils de Dieu a paru, afin de détruire les oeuvres du diable. » (l Jean 3 : 8.) Dieu « a formé un corps à son Fils » (Héb. 10 : 5.) « La Parole a été faite chair. » (Jean 1 : 14.) « En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » (Col. 2 : 9.) « Il a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois. » (1 Pier. 2: 4.) Et maintenant Jésus, ressuscité d'entre les morts avec un corps aussi franc de péché que son esprit et son âme, communique à notre corps la vertu de son corps glorifié. La sainte-cène est la « communion au corps de Christ » et « nos corps sont les membres de Christ. » (I Cor. 1 : 9 ; 6 : 15 ; 12: 27.)

La foi nous met en possession de tout ce que nous a acquis la mort de Christ et sa résurrection, et ce n'est pas seulement dans notre âme et notre esprit que la vie de Jésus ressuscité manifeste dès ici-bas sa présence, c'est aussi dans le corps qu'elle veut agir selon la mesure de notre foi.

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit ? » Un grand nombre de croyants se figurent que le Saint-Esprit vient habiter notre corps comme nous habitons une maison. Rien de pareil. je puis habiter une maison sans que pour cela elle fasse partie de mon être ; je puis la quitter sans avoir à en souffrir ; il n'existe aucun lien vital entre moi et ma maison. Il n'en est pas de même quant à la présence de notre âme et de notre esprit dans notre corps. La vie de la plante habite et anime chacune de ses parties ; et notre âme, notre esprit ne se bornent pas à habiter telle partie du corps, le coeur, la tête, ou telle autre, mais ils pénètrent partout, jusqu'à l'extrémité des membres les plus infimes. L'âme remplit de sa vie le corps tout entier, si bien que dans chaque molécule du corps la vie atteste la présence de l'âme. C'est ainsi pareillement que le Saint-Esprit vient habiter notre corps. Il le pénètre tout entier. Il nous anime et nous possède infiniment plus que nous ne pouvons nous le figurer.

Comme le Saint-Esprit apporte à notre âme et à notre esprit la vie de Jésus avec sa sainteté, sa joie et sa force, de même il vient aussi communiquer au corps malade toute la vitalité de Christ aussitôt que la foi étend la main pour la saisir. C'est quand le corps est entièrement soumis à Christ, « crucifié avec lui, » et qu'il renonce à toute propre volonté et indépendance pour ne plus vouloir être que le temple du Seigneur, c'est alors que l'Esprit-Saint manifeste dans le corps la puissance du Sauveur ressuscité. Alors seulement nous pouvons « glorifier Dieu dans notre corps, » en lui laissant toute liberté de montrer sa puissance en nous, de faire voir comment il sait affranchir son temple de la domination de la maladie, du péché et de Satan.



VINGT-QUATRIÈME JOUR

Le corps pour le Seigneur.

« Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments, mais Dieu détruira l'un comme les autres ; le corps néanmoins n'est pas pour l'impudicité, il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. » 1 Cor. 6 : 13.

Un des théologiens les plus savants a dit que la corporéité est le but que Dieu s'est proposé. Comme nous l'avons vu, c'est là en effet ce que Dieu a réalisé en créant l'homme. C'est là ce qui fait l'étonnement et l'admiration des habitants du ciel lorsqu'ils contemplent la gloire du Fils. Revêtu d'un corps d'homme, Jésus est pour toujours monté sur le trône de Dieu, pour partager la gloire de Dieu. C'était là ce que Dieu voulait ; on finira par le reconnaître quand l'humanité régénérée formera le corps de Christ, sera réellement « le temple du Dieu vivant » (2 Cor. 6 : 16), et que toute la création, dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, aura part à la gloire des enfants de Dieu. Le corps matériel sera alors entièrement sanctifié, glorifié par l'Esprit, et ce corps ainsi spiritualisé sera la plus haute gloire du Seigneur Jésus et de ses rachetés.

C'est en prévision de cet état nouveau que le Seigneur attache une grande importance à voir notre corps habité et sanctifié dès ici-bas par son Esprit. Les croyants comprennent si peu cette vérité qu'ils ne s'en occupent guère et cherchent encore moins à obtenir l'action de l'Esprit-Saint dans leur corps. Aussi beaucoup d'entre eux, croyant que ce corps leur appartient, s'en servent à leur gré. Sans comprendre combien la sanctification de l'âme et de l'Esprit dépendent du corps, ils ne saisissent pas toute la force que contiennent ces mots « le corps est pour le Seigneur » aussitôt qu'on les reçoit avec obéissance.

« Le corps est pour le Seigneur. » Que signifie cette parole ? L'apôtre venait de dire : « les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments, mais Dieu détruira l'un comme les autres. » Le manger et le boire offrent au chrétien l'occasion de réaliser cette vérité : « le corps est pour le Seigneur. » Il faut en effet qu'il apprenne à manger et à boire à la gloire de Dieu. C'est par le manger que furent amenés le péché et la chute.

C'est aussi par le manger que le diable chercha à tenter notre Seigneur. Jésus lui-même sanctifia alors son corps en ne mangeant qu'à l'invitation de son Père. (Mat. 4 - 11.) Un grand nombre de croyants négligent de veiller sur leur corps, d'observer une sainte sobriété, de peur qu'il ne devienne impropre à servir Dieu. Jamais le manger et le boire ne devraient entraver la communion avec Dieu ; leur but est au contraire de la faciliter en maintenant le corps dans son état normal.

L'apôtre parle aussi de la fornication, ce péché qui souille le corps et qui se trouve en opposition directe avec ces mots : « Le corps est pour le Seigneur. » Il ne s'agit pas là seulement de l'impudicité en dehors du mariage, mais dans le mariage même, de toute volupté, de tout défaut de sobriété en tous genres, de tout ce que condamnent ces mots : « Votre corps est le temple du Saint-Esprit » (1 Cor. 6 : 19.) « le corps est pour le Seigneur. »

De même tout ce qui concourt à l'entretien du corps, à le vêtir, à le fortifier, à le délasser par le sommeil, ou à lui offrir quelque jouissance, tout doit être placé sous le contrôle du Saint-Esprit. Ainsi que le temple de l'ancienne Alliance avait été construit uniquement pour Dieu et son service, notre corps aussi a été créé pour le Seigneur et pour lui seul.

L'un des principaux bienfaits de la guérison divine sera donc de nous apprendre que notre corps doit être affranchi du joug de notre volonté propre pour devenir la propriété du Seigneur. Dieu n'accorde pas la guérison à nos prières avant d'avoir atteint le but pour lequel il avait permis la maladie. Il veut que cette discipline nous amène à une communion plus intime avec lui ; il nous fait comprendre que nous avons considéré notre corps comme notre propriété, tandis qu'il appartient au Seigneur et que le Saint-Esprit veut en sanctifier tous les actes. Il nous porte à saisir que si nous soumettons sans réserve notre corps à l'influence du Saint-Esprit, nous éprouverons en nous sa puissance, et qu'il nous guérira en faisant passer dans notre corps la vie même de Jésus. Il nous amène enfin à dire avec conviction : « Le corps est pour le Seigneur. »

Il est des croyants qui recherchent la sanctification, mais seulement pour l'âme et l'esprit ; dans leur ignorance, ils oublient que le corps et tout son système nerveux, que la main, l'oreille, les yeux, la bouche sont directement appelés à témoigner de la présence et de la grâce de Dieu en eux. Ils n'ont pas accordé assez d'attention à ces mots : « Vos corps sont les membres de Christ. » « Si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. » (1 Cor. 6 : 15. Rom. 8 : 13.) « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entier, et que tout votre être, esprit, âme et corps, soit conservé irrépréhensible. » (1 Thes. 5: 23.) Oh ! quel renouvellement s'opère en nous quand par son attouchement le Seigneur guérit notre corps, qu'il en prend possession, qu'il en devient par son Esprit la vie et la santé. C'est avec un sentiment inexprimable de sainteté, de crainte et de joie, que le croyant peut alors offrir son corps en sacrifice vivant pour en recevoir la guérison, et qu'il prend pour devise ces mots : « Le corps est pour le Seigneur. »



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