Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU




VINGT-CINQUIÈME JOUR

Le Seigneur est pour le corps.

« Le corps néanmoins n'est pas pour l'impudicité ; Il est pour le Seigneur et le Seigneur pour le corps. » 1 Cor. 6 : 13.

Dans les rapports de Dieu avec l'homme, il y a réciprocité. Ce que Dieu a été pour moi, je dois à mon tour l'être pour lui. Et ce que je suis pour lui, il veut de nouveau l'être pour moi. Si dans son amour il se donne tout à moi, c'est pour qu'avec amour je me donne tout à lui. C'est dans la mesure où je lui abandonne plus ou moins réellement tout mon être, qu'il se donne aussi plus réellement à moi. Dieu amène ainsi le croyant à comprendre que cet abandon de lui-même comprend aussi le corps et que plus notre vie témoigne que « le corps est pour le Seigneur, » plus aussi nous éprouvons que « le Seigneur est pour le corps. » En disant : « Le corps est pour le Seigneur, nous exprimons le désir de voir notre corps entièrement consacré, offert en sacrifice au Seigneur, et sanctifié par lui. En disant : « Le Seigneur est pour le corps, » nous exprimons la douce certitude que notre offrande a été acceptée et que par son Esprit le Seigneur fera passer dans notre corps la force de sa vie et de sa sainteté, qu'il nous fortifiera et nous gardera désormais.

Ceci est affaire de foi. Notre corps est matériel, faible, chétif, pécheur, mortel ; aussi n'est-il pas facile de saisir d'emblée toute l'étendue de cette parole : « Le Seigneur est pour le corps. » C'est la parole de Dieu qui nous explique la manière de nous l'assimiler. Le corps a été créé par le Seigneur et pour le Seigneur. Jésus a revêtu le corps terrestre. En son corps il a porté nos péchés sur la croix, et par là il a affranchi notre corps de la puissance du péché. En Christ le corps a été ressuscité et admis sur le trône de Dieu. Le corps est la demeure du Saint-Esprit, il est appelé à être éternellement participant de la gloire céleste. C'est donc avec certitude et dans un sens étendu, universel, que nous pouvons dire : Oui, le Seigneur Jésus, notre Sauveur, « est pour le corps. »

Cette vérité peut avoir diverses applications. Tout d'abord elle est d'un grand secours pour la sanctification pratique. Il est plus d'un péché qui tire sa puissance d'une disposition physique. L'ivrogne converti a horreur des boissons alcooliques, et pourtant les appétits physiques lui sont parfois encore en piège, remportant la victoire sur ses convictions nouvelles. Cependant, si dans la lutte il donne avec confiance son corps au Seigneur, tout appétit physique, tout désir de boire encore en sera diminué. Notre humeur aussi provient parfois de notre nature physique. Un système nerveux, irritable, produit des paroles vives, acerbes, peu charitables. Qu'on apporte alors son corps au Seigneur ; on éprouvera bientôt que le Saint-Esprit peut mortifier les mouvements d'irritation, qu'il peut sanctifier le corps et le rendre irrépréhensible.

Ces mots : « Le Seigneur est pour le corps » trouvent aussi leur application quant aux forces physiques que réclame le service du Seigneur. Lorsque David s'écrie - « C'est Dieu qui me ceint de force » il entend par là la force du corps, car il ajoute aussitôt : « Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et mes bras tendent l'arc d'airain. (Psa. 18: 33,35.) Dans ces mots aussi : « L'Eternel est la force de ma vie » (Psa. 27 : 1), il ne s'agit pas uniquement de l'homme spirituel, mais de l'homme tout entier. Un grand nombre de croyants ont éprouvé que la promesse : « Ceux qui se confient en l'Éternel, renouvellent leur force » (Esa. 40 : 31) s'adresse aussi au corps et que le baptême de l'Esprit redouble les forces du corps.

Mais c'est surtout par la guérison divine que nous voyons se vérifier ces mots : « Le Seigneur est pour le corps. » Oui, Jésus, le souverain et miséricordieux Guérisseur, est toujours prêt à sauver et guérir. Il y avait en Suisse, il y a quelques années, une jeune fille, atteinte de phtisie pulmonaire et malade à la mort. Le médecin avait conseillé un climat plus doux, mais sa faiblesse ne permettait pas de l'y transporter. Elle apprit que Jésus est le Guérisseur des malades. Elle crut cette bonne nouvelle et une nuit qu'elle y pensait, il lui sembla que le corps du Seigneur s'approchait d'elle, qu'elle devait saisir à la lettre ces mots, Son corps pour notre corps. Depuis ce moment elle commença à se rétablir. Quelque temps après, elle put diriger des réunions bibliques et plus tard elle devint une ouvrière zélée et bénie dans l'oeuvre du Seigneur parmi les femmes. Elle avait appris à comprendre que « le Seigneur est pour le corps. »

Cher malade ! Le Seigneur t'a montré par la maladie quelle puissance a le péché sur le corps. Par ta guérison, il veut t'apprendre aussi quelle est la puissance de la rédemption sur le corps. Il t'appelle à montrer ce que tu n'avais pas compris jusqu'ici, que « le corps est pour le Seigneur. » Donne-lui donc ton corps. Donne-le lui avec ta maladie, avec le péché qui est la cause première de la maladie. Crois, sans varier, que le Seigneur se charge de ton corps, et il fera voir avec puissance qu'il est réellement « le Seigneur qui est pour le corps, » le Seigneur qui a lui-même revêtu et régénéré le corps ici-bas. Du haut du ciel, où il est à présent, revêtu de son corps glorifié, il nous envoie sa force divine, voulant ainsi manifester sa puissance dans notre corps.



VINGT-SIXIÈME JOUR

Ne considérez point votre corps.

Et sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé. Il ne douta point par incrédulité, mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu'il promet, il peut aussi l'accomplir. Rom. 4 : 19-21.

Lorsque Dieu promit à Abraham de lui donner un fils, jamais le patriarche n'aurait pu croire à cette promesse s'il avait « considéré son corps déjà vieux et usé ; » mais « il ne considéra point son corps, » il ne voulut voir que Dieu et sa promesse, que la puissance et la fidélité de Dieu qui lui assuraient l'accomplissement de sa promesse.

Ceci nous fait saisir toute la différence qu'il y a entre la guérison demandée aux remèdes terrestres et la guérison attendue de Dieu seul.

Quand on recourt aux remèdes pour obtenir la guérison, toute l'attention du malade se porte sur le corps, considère le corps, tandis que la guérison divine nous appelle à détourner nos regards du corps et à nous abandonner, âme et corps, aux soins du Seigneur, ne nous occupant plus que de lui.

Cette vérité nous fait également saisir quelle différence il y a entre la maladie tenue pour bénédiction et la guérison reçue du Seigneur. On redoute parfois de prendre la promesse de saint Jacques dans son sens littéral, parce que, dit-on, la maladie est souvent plus profitable à l'âme que la santé. Il est vrai que lorsqu'il s'agit de la guérison obtenue par les remèdes terrestres, un grand nombre de personnes éprouveraient plus de bénédiction à rester malades qu'à recouvrer la santé ; mais il en est tout autrement lorsque la guérison vient directement de la main du Seigneur.

Pour recevoir la guérison divine, il faut confesser et délaisser si sincèrement le péché, il faut s'abandonner si complètement au Seigneur, renoncer si réellement à soi-même pour se placer dans sa main, et croire si fermement que Jésus veut prendre soin du corps, que la guérison obtenue ainsi ouvre au croyant une vie nouvelle de communion intime avec le Seigneur. Il apprend par là à lui remettre entièrement le soin de sa santé, et le moindre indice de retour du mal est pour lui un avertissement à ne pas « considérer le corps, » mais à ne voir que le Seigneur.

Quel contraste entre cet état-là et celui de la plupart des malades qui demandent la guérison aux remèdes. Si quelques-uns d'entre eux ont été sanctifiés par la maladie, ayant appris à se perdre de vue eux-mêmes, combien d'autres sont portés par la maladie même à se préoccuper constamment d'eux et de l'état de leur corps. Que de soins ils apportent alors à observer le moindre symptôme favorable ou fâcheux ! Quelle préoccupation du manger et du boire, des précautions à prendre pour éviter ceci ou cela ! Quelle attention aussi à remarquer si on s'occupe assez d'eux, si on les soigne assez bien, si on les visite assez souvent ! Que de temps se passe ainsi à considérer le corps et ses exigences, plutôt que le Seigneur et les relations qu'il voulait avoir avec leur âme ! Et qu'ils sont nombreux ceux que la maladie préoccupe presque uniquement d'eux-mêmes !

Tout ceci change totalement quand c'est du Dieu vivant qu'on attend avec confiance la guérison. La première chose qu'on apprend alors est celle-ci : Cessez de vous inquiéter de l'état de votre corps ; vous l'avez confié au Seigneur ; c'est lui qui en est responsable. Si vous ne voyez pas aussitôt d'amélioration rapide, mais qu'au contraire les symptômes du mal paraissent s'aggraver, souvenez-vous que vous êtes entré dans une voie de foi, que vous ne devez donc plus considérer le corps, mais vous attacher uniquement au Dieu vivant. Le commandement de Jésus : « Ne vous inquiétez pas pour votre corps » (Mat. 6 : 25) nous apparaît ici sous un jour nouveau.

Lorsque Dieu appela Abraham à ne point considérer son corps, c'était l'appeler au plus bel exercice de foi possible, lui apprendre à n'avoir d'attention que pour Dieu et sa promesse. Il fut soutenu par sa foi et donna gloire à Dieu, convaincu que Dieu ferait ce qu'Il avait promis. La guérison divine est un merveilleux lien pour nous attacher au Seigneur. Au premier moment, on redoute de croire que le Seigneur veuille étendre sa main puissante et en toucher le corps ; mais en étudiant la Parole de Dieu, l'âme prend courage et confiance. Enfin on se décide à dire : J'abandonne mon corps entre les mains de Dieu ; je lui en laisse le soin. Le regard alors perd de vue le corps et ses sensations pour ne plus voir que le Seigneur et sa promesse.

Cher lecteur ! Veux-tu, toi aussi, entrer dans cette voie de foi, bien supérieure à ce qu'on est convenu d'appeler la voie naturelle ? Marche sur les traces d'Abraham. Apprends de lui à ne point considérer ton corps, à ne point douter par incrédulité. Considérer son corps fait aussitôt naître des doutes, tandis que s'attacher à la promesse de Dieu et s'occuper de Lui seul fait entrer dans la voie de la foi, la voie de la guérison divine, celle qui glorifie Dieu.



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