Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



VINGT-SEPTIÈME JOUR

La maladie et la mort.

« Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, et pour les plus robustes à quatre-vingts ans. » Psa. 90 : 10.

« C'est lui qui te délivre de la peste et de ses ravages, Tu ne craindras ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Je te rassasierai de longs jours. » Psa. 91 : 3, 6, 16.

« Ils portent encore des fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants » Psa. 92 : 15.

Voici ce qu'on objecte souvent à ces mots de saint Jacques : « La prière de la foi sauvera le malade. » (Jac. 5 : 15.) S'il est promis d'être toujours guéri en réponse à la prière de la foi, comment la mort serait-elle encore possible ? Et on ajoute aussi : Comment le malade peut-il savoir que Dieu, qui fixe le terme de la vie, n'a pas décidé de le laisser mourir de telle maladie ? Dans ce cas-là la prière ne serait-elle pas inutile, et ne serait-ce même pas un péché de demander la guérison ?

Avant de répondre, nous remarquerons que cette objection s'adresse non à ceux qui croient en Jésus, comme au guérisseur des malades, mais tout directement à la Parole de Dieu, et à la promesse si clairement énoncée dans l'Épître de Jacques et ailleurs. Nous ne sommes pas libres de changer ou de limiter les promesses de Dieu chaque fois qu'elles nous présentent quelque difficulté ; nous ne pouvons pas non plus exiger qu'elles nous soient clairement expliquées avant que nous en venions à croire ce qu'elles nous disent. Nous devons commencer par les recevoir sans résistance ; alors seulement l'Esprit de Dieu nous trouve dans la disposition voulue pour nous enseigner et nous éclairer.

Remarquons en outre que lorsqu'il s'agit d'une vérité divine qui a été longtemps négligée dans l'Eglise, elle ne peut guère être comprise d'emblée. Ce n'est que peu à peu qu'on en discernera l'importance et la portée. À mesure qu'elle reprendra vie, après avoir été acceptée par la foi, le Saint-Esprit l'accompagnera de nouvelles lumières. Souvenons-nous que c'est à cause de l'incrédulité de l'Eglise que la guérison divine lui a été retirée, et ajoutons aussi qu'il ne faut pas attendre d'un petit livre comme celui-ci tous les éclaircissements qui seront donnés plus tard, lorsque cette vérité sera devenue réalité vivante pour le peuple de Dieu. Ce n'est donc pas de la réponse de tel ou tel que chacun doit faire dépendre sa foi aux vérités bibliques ; c'est « pour les hommes droits, » prêts à se soumettre à la Parole de Dieu, que « la lumière se lève dans les ténèbres. » (Psa. 112: 4.)

Quant à la première objection, il est facile d'y répondre. L'Écriture fixe à soixante-dix ou quatre-vingts ans la mesure ordinaire de la vie humaine. Le croyant qui reçoit Jésus comme le Guérisseur des malades s'en tient donc à cette déclaration de la Parole de Dieu. Il se sent toute liberté de souhaiter une vie de soixante-dix ans, mais non pas au delà. En outre, l'homme de foi se place sous la direction de l'Esprit qui lui fera discerner quelle est la volonté de Dieu à son égard si quelque chose devait s'opposer à ce qu'il atteignît l'âge de soixante-dix ans. Toute règle a ses exceptions, aussi bien dans les choses du ciel que dans celles de la terre. Ce dont nous sommes certains selon la Bible, soit par les paroles mêmes de Jésus, soit par celles de Jacques, c'est que notre Père céleste veut, comme règle générale, voir ses enfants en bonne santé, afin qu'ils puissent travailler à son service. Par la même raison, il veut les affranchir de la maladie aussitôt qu'ils ont confessé leur péché et demandé la guérison avec foi.

Pour le croyant qui a marché avec son Sauveur, fort de la force qui résulte de la guérison divine, et dont le corps est par conséquent sous l'influence du Saint-Esprit, il n'est point nécessaire, quand viendra le moment de mourir, qu'il meure de maladie. S'endormir en Christ, telle est la mort du croyant lorsque le terme de sa vie est venu. La mort n'est pour lui que le sommeil après la fatigue, l'entrée dans le repos. La promesse : « afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » (Eph. 6 : 3) s'adresse encore à nous qui vivons sous la nouvelle Alliance. Aussi plus le croyant a appris à voir dans le Sauveur « celui qui guérit les infirmités, » plus il a de liberté à réclamer l'accomplissement littéral de cette promesse : « je le rassasierai de longs jours. Ils portent encore des fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants. »

Ce même texte répond aussi à la seconde objection. Le malade voit dans la Parole de Dieu que sa volonté est de guérir ses enfants après la confession des péchés et en réponse à la prière de la foi. Ce n'est pas à dire qu'ils doivent être exempts d'autres épreuves, mais pour la maladie, ils en sont guéris parce qu'elle s'attache au corps qui est devenu la demeure du Saint-Esprit. Le malade doit donc désirer la guérison pour qu'elle manifeste la puissance de Dieu et pour que lui-même puisse le servir en accomplissant sa volonté. Il s'en tient en ceci à la volonté révélée de Dieu, et pour les choses non révélées, il sait que Dieu les fera connaître à ceux de ses serviteurs qui marchent avec lui.

Établissons bien ici que la foi n'est pas un raisonnement logique qui doive en quelque sorte obliger Dieu a agir conformément à ses promesses. Elle est bien plutôt la disposition confiante de l'enfant qui honore son Père, qui compte sur son amour pour le voir accomplir ses promesses, et qui le sait fidèle à communiquer au corps aussi bien qu'à l'âme une force nouvelle. Cette force est celle qui résulte de la rédemption et nous devons compter sur sa présence en nous jusqu'à ce que vienne le moment du délogement,



VINGT-HUITIÈME JOUR

Le Saint-Esprit, l'Esprit de guérison.

« Il y a diversité de dons, mais le même Esprit. À l'un est donné la foi par le même Esprit, à un autre le don des guérisons par le même Esprit. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. » 1 Cor. 12 : 4, 9, 11.

Ce qui distingue les enfants de Dieu, ce qui fait leur gloire c'est que Dieu demeure « au milieu d'eux » et se révèle à eux avec puissance. (Exo. 33 : 16 ; 34 : 9, 10.) Depuis la nouvelle Alliance, cette habitation de Dieu dans le croyant est plus manifeste encore que dans les temps anciens. Dieu envoie le Saint-Esprit à son Église, qui est le corps de Christ, afin qu'il agisse avec puissance en elle ; c'est donc de lui que dépend sa vie et sa prospérité. Pour qu'on puisse reconnaître en elle le corps de Christ, il faut que l'Eglise laisse l'Esprit agir en elle sans réserve et avec pleine liberté. Alors les membres du corps entier pourront s'attendre aux manifestations de l'Esprit, car ils forment un ensemble indissolublement uni selon ces mots : « un seul corps et un seul Esprit. » (Eph. 4 : 4.)

L'Esprit agit diversement dans tel ou tel membre de l'Eglise. On peut être rempli de l'Esprit pour accomplir telle oeuvre et non telle autre. Il est aussi des temps, dans l'histoire de l'Eglise, où certains dons de l'Esprit sont accordés avec puissance, tandis que d'autres dons sont arrêtés par l'ignorance ou l'incrédulité. Partout où abonde la vie de l'Esprit, on peut s'attendre à voir reparaître aussi tous ses dons.

Le don de guérison est l'une des plus belles manifestations de l'Esprit. Il est dit de Jésus : « Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable. (Act. 10 : 38.) Le Saint-Esprit était en lui Esprit guérisseur, et c'est ce qu'il fut aussi pour ses disciples après la Pentecôte. Les paroles de notre texte expriment donc ce qui était l'expérience continuelle des premières Églises. (Comparez avec attention Act. 3:7 ; 4:30 ;5: 12, 15, 16 ;6 : 8 ;8:7 ; 9 - 41 ; 14 : 9, 10 ; 16. 18 ; 19. 11, 12 ; 28 : 8, 9.) L'abondante effusion du Saint-Esprit avait produit abondance de guérisons. Quel enseignement pour l'Eglise actuelle !

La guérison divine est l'oeuvre du Saint-Esprit. La rédemption par Christ étend au corps aussi son action puissante et c'est le Saint-Esprit qui est chargé de nous la transmettre, puis de la maintenir en nous. Notre corps participe donc au bienfait de la rédemption et dès à présent il peut en recevoir le gage par la guérison divine. C'est Jésus qui guérit, Jésus oint et baptisé du Saint-Esprit, Jésus qui a baptisé ensuite ses disciples du même Esprit ; c'est lui qui nous envoie le Saint-Esprit ici-bas, soit pour éloigner de nous la maladie, soit pour rendre la santé à notre corps quand la maladie l'a atteint.

La guérison divine accompagne la sanctification par l'Esprit. C'est pour nous sanctifier, que le Saint-Esprit nous fait participer à la rédemption de Christ. De là son nom de Saint. La guérison qu'il opère est donc partie intrinsèque de son oeuvre divine, et il l'accorde soit pour amener le malade à se convertir et à croire (Act. 4 : 29, 30 ; 5 : 12, 14 ; 6 : 7, 8 ; 8: 6, 8 ; 9: 42.), soit pour affermir sa foi, s'il est déjà converti ; il le presse, ainsi de renoncer au péché, et de se consacrer entièrement à Dieu et à son service. (l Cor. 11 : 31 ; Jac. 5 - 15, 16 ; Héb. 12: 10.)

La guérison divine contribue à glorifier Jésus. La volonté de Dieu est que son Fils soit glorifié, et c'est là ce que fait le Saint-Esprit quand il vient nous montrer ce qu'opère là rédemption par Christ. La rédemption du corps mortel paraît presque plus merveilleuse encore que celle de l'âme immortelle. C'est de ces deux manières que Dieu veut habiter en nous par Christ et triompher ainsi de la chair. Aussitôt que notre corps devient le temple de Dieu par l'Esprit, Jésus en est glorifié.

La guérison divine a lieu partout où l'Esprit de Dieu agit avec force. Soit la vie des réformateurs, soit celle de certains Moraves du meilleur temps nous en sont la preuve ; mais il y a encore d'autres promesses touchant l'effusion du Saint-Esprit qui n'ont pas été accomplies jusqu'à présent. Vivons dans une sainte attente, priant le Seigneur de les accomplir au milieu de nous. Abandonnons-nous sans réserve à l'action sanctifiante de l'Esprit pour qu'il nous fasse marcher comme des croyants qui appartiennent exclusivement au Seigneur. Croyons que la volonté de Dieu est de nous voir en bonne santé, et alors la guérison divine nous sera accordée par l'Esprit.



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