(1) Fort légitime et
jusqu'à un certain point indispensable
dans une société ou quiconque
n'était pas fort risquait de devenir
victime, la qualité de seigneur et
à fortiori de souverain entraînait
l'obligation de prendre les armes,
d'exécuter des sentences de mort et
autres, charges bien éloignées du
caractère ecclésiastique. Sur les
seigneuries ecclésiastiques, V. Luchaire,
Histoire des institutions monarchies de la
France sous les premiers Capétiens, Paris
1891, t. II, p. 1.
(2) Les exemples en seraient en nombre
infini. V. sur ce sujet, Luchaire, 1. c., p. 57.
F. Rocquain, La cour de Rome et l'esprit de
réforme avant Luther t. I, p. 3.Les
querelles des églises entre elles ou des
églises avec les seigneurs remplissent
tout le moyen Cf. Luchaire, l. c., p. 95, 97 et
notes.
(3) V. Boutaric, Saint Louis et Alphonse
de Poitiers, Paris, 1879, p. 456, sur le droit
d'amortissement imposé an
clergé.
(4) Cf. sur la réforme
projetée et désirée au
temps de Grégoire VII, Voigt, Histoire du
pape Grégoire VII et de son siècle
traduction par Jager Bruxelles, 2 vol. 1844, t.
I, p. 85, sq. ; p. 179 sq. ; Baronius
Annales, an. 1060, passim en particulier, n. 50,
sq. ; Berault-Bercastel, Histoire de
l'Église, nouvelle édition par
Pelier de la Croix, Paris, 12 vol. 1830, t. V,
p. 32 et 33 passim ; Rocquain, t. I, p. 7
sq. - En général toutes les
histoires de l'Église.
(5) Cf. Sur la réforme religieuse,
S. Bernardi, Apologia, passim, en particulier,
c. VIII. IX, X ; sur la réforme de
la cour romaine, S. Bernardi de Consideratione,
passim, Vacandard, Vie de saint Bernard,
abbé de Clairvaux, 2 vol. Paris, 1895, t.
I, p. 111 sq. ; t. II, p. 436
sq.
(6) Cf. Sur la réforme de la cour
romaine par Innocent III, Hurter Histoire du
Pape Innocent III et de ses contemporains,
traduite par A. de Saint-Chéron et J.-B.
Haiber, 3 vol. Paris 1867, t. I, p. 121,
123 ; sur la réforme de
l'Église, Rocquain, t. I, p.
410.
(7) Les exemples en seraient en nombre
infini. V. sur ce sujet, Luchaire, l. c., p. 57.
F. Rocquain, La cour de Rome et l'esprit de
réforme avant Luther t. I, p.
3.
- Les querelles (les églises entre
elles ou des églises avec les seigneurs
remplissent tout le moyen Cf. Luchaire, l. c.,
p. 95, 97 et notes.
(8) V. Boutaric, Saint Louis et Alphonse
de Poitiers, Paris, 1879, p. 456, sur le droit
d'amortissement imposé an
clergé.
(9) Cf. sur la réforme
projetée et désirée au
temps de Grégoire VII, Voigt, Histoire du
pape Grégoire VII et de son siècle
traduction par Jager Bruxelles, 2 vol. 1844, t.
I, p. 85, sq. ; p. 179 sq. ; Baronius
Annales, an. 1060, passim en particulier, n. 50,
sq. ; Berault-Bercastel, Histoire de
l'Église, nouvelle édition par
Pelier de la Croix, Paris, 12 vol. 1830, t. V,
1. 32 et 33 passim ; Rocquain, t. I, p. 7
sq. - En général toutes les
histoires de l'Église.
(10) Cf. Sur la réforme
religieuse, S. Bernardi, Apologia, passim, en
particulier, c. VIII. IX, X ; sur la
réforme de la cour romaine, S. Bernardi
de Consideratione, passim, Vacandard, Vie de
saint Bernard, abbé de Clairvaux, 2 vol.
Paris, 1895, t. I, p. 111 sq. ; t. II, p.
436 sq.
(11) Cf. Sur la réforme de la cour
romaine par Innocent III, Hurter Histoire du
Pape Innocent III et de ses contemporains,
traduite par A. de Saint-Chéron et J.-B.
Haiber, 3 vol. Paris 1867, t. I, p. 121,
123 ; sur la réforme de
l'Église, Rocquain, t. I, p.
410.
(12) Passons sous silence les affreux
désordres du Xe siècle où
le siège de saint Pierre, jouet des
ambitions des barons romains, est donné
et enlevé au gré de femmes
dissolues. Hefele, Concilien geschichte, 2e
édition, n. 511, p. 575 ; Baronius.
an 907, 2 ; 908, sq ; Gebhart,
l'Italie Paris, 1893, p. 11. Il suffit de noter
le jeune pape Benoît IX, élu pape
à l'âge de 12 ans. Quatre fois
déposé ou démissionnaire,
il remonte autant de fois sur son trône.
Cf. les Histoires de l'Église
Bérault-Bercastel, t. V, p. 239 ;
Rorbacher, édition de Lyon, 1872, 1. 73
t. VI, p. 42, etc.
(13) On sait que la lutte
commencée sous Grégoire VII pour
obtenir la liberté de l'Église,
s'était continuée pour assurer sa
supériorité sur les princes. Ce
fut là toute l'histoire fort
passionnée et très
émouvante du moyen âge. Cf.
Rocquain, t. I, passim.
(14) Saint Bernard lui-même
conseillait au pape Eugène III de se
décharger du poids de ses
« maudites occupations » De
consideratione, I. I, c. III-IV ; 1. 11, c.
VI-VIII ; I. III, c. II-IV ; Rocquain,
t. I, p. 217, 218.
(15) Joan., Sarisberiensis. Policraticus
sive de nugis curialium et vestigiis
philosphorum, libri VIII ; Migne, Pat.
Lat., t. CXCIX, lib. 6, c. et - Traduction de
Rocquain t, I p. 246.
(16) Cf. Acta sanctorum. Vita S. Dominici
August., t. I p. 399 ; Rocquain, t. I. p.
383 ; Comba, p. 63.
(17) C'est à ce sentiment qu'on
doit attribuer la fondation de Vallombreuse par
saint Jean Gualbert en 1051 ; de la
Chartreuse par saint Bruno en 1090 ; les
différentes réformes de Cluny,
Clairvaux, Citeaux, et tant d'autres fondations,
prospères aux siècles les plus
agités.
(18) Innocent III, 1. VI, epist.
163 ; Hahn, t. I, p. 4 ; Rocquain, t.
I, p. 219 sq.
(19) Saint Dominique on le sait, pour
combattre avec succès les Albigeois et
les Vaudois du Languedoc, imita leur
manière pauvre de vivre ; saint
François d'Assise, à son tour,
établit son ordre de la pauvreté,
comme l'avaient fait les Vaudois. La preuve que
la réforme vaudoise correspondait
à un besoin se trouve dans les
dispositions conciliantes d'Innocent III envers
ceux qui voulurent se rallier à
l'Église, sans abandonner leur
manière de vivre. V. dans un sens
Guiraud. Questions d'histoire et
d'archéologie chrétienne, Paris,
1906 p. 24, qui prétend trouver parmi les
Vaudois des théories
antisociales.
(20) Regulae secte Waldemium dans la
Zeitscrift fur historische Theologie, an. 1852,
t. II, 238 seq. ; Moneta, dominicain de
Crémone (1235). Adversus Catharos et
Waldenses libri quinque, édité
avec des notes de Richini, Rome 1743, p. 412,
Rainer Sacchoni.
- Summa de catharis et Leonistis,
écrite vers 1250, dans Martène et
Durand, collectio, t. V, p. 1775 ; David
d'Augsbourg, Tractatus de inquisitione
haerticorum, composé vers 1272,
édité par Preger, Abhandlungen der
konigt. bayer. Akademie, t. XIV, II, p.
183-235 ; précédemment
édité sous le nom d'un dominicain
Yvonet, dans Martène et Durand,
Amplissima collectio, t. V, p. 1773 sq. La
légende en question dans Preger est p.
211. Cf. Müller, p. 98, 103 ; Histoire
des Vaudois, Introduction, Paris 1898, p. 80
Léger, Histoire générale
des églises évangéliques
des vallées de Piémont ou
vaudoises... Leyde 1669, 2 vol.
Préface.
(21) Les Cathares adoptèrent aussi
la légende de saint Sylvestre.
Peut-être l'avaient-ils empruntée
aux Vaudois. Schmidt, t. Il, p.
106.
(22) Pseudo-Reiner dans la Maxima
Bibliotheca Patrum., édit. de Lyon, t.
III, p, 261 ; Funk dans le Kirchen lexicon,
art. Waldenser, col. 1193 ; Hahn,
Geschichte der Ketzer, 3 vol., Stuttgart, 1847,
Einleitung, t, I, p. Il ; t. Il, p.
21.
(23) Vallée, en latin Vallis,
d'où Vallenses et
Valdenses.
(24) Funk dans Kirchen lexicon, art.
Waldenser, col. 1193 ; - Brez (Jacob)
Histoire des Vaudois 2 vol., Paris, 1710, p. 8
Hahn, t. Il, p. 59, note 2.
(25) chronicon anonymi canonici
Laudunensis, dans le Recueil des Historiens de
la Gaule, par Bouquet et Brial, t. XIII, p. 680
et dans les Monumenta Germaniae. Scriptores, de
Pertz, t. XXVI, p. 447. Anecdotes historiques,
légendes et apologues tirés du
recueil inédit d'Étienne de
Bourbon, dominicain du XIIIe siècle, par
Lecoy de la Marche, Paris, 1877, p. 290 sq.
L'ouvrage d'Étienne ; De septem
donis Spiritu Sancti, composé entre 1249
et 1261, avait été
déjà édité en partie
par Duplessis d'Argentré : Collectio
judiciorum, t. I, p. 85 sq. La chronique de Laon
a dû être écrite vers
1220.
(26) On connaît la légende
de saint Alexis : la nuit même de ses
noces, il avait quitté sa jeune
épouse, sa famille, tout ce qu'il
possédait. Il n'était revenu
à la maison paternelle qu'après un
long pèlerinage, tellement changé
que son père le prit pour un mendiant.
Reçu par charité, il eut pour
logement, une modeste cellule, espèce de
réduit sous un escalier. Il y
vécut humblement et pauvrement ne se
faisant reconnaître des siens qu'au moment
de sa mort. Sur Pierre de Vaud, V. Chorier,
Histoire du Dauphiné, 2 vol., 1871, t.
II, p. 69.
(27) Cf. Müller, p. 3 Hahn, t. II,
p. 61, 214 sq. ; Montet, p. 28 ;
Comba, p. 3 sq ; Bernard Gui, Practica
inquisitionis, éditée par Douais.
Paris 1886, p. 211 ; Alanus ou Alain de
Lille. de fide catholica contra haereticos
écrit vers 1209 au plus tard,
édité dans les Oeuvres
complètes, Anvers 1654 et Migne, Patrol.
latin., t. CCX ; édition d'Anvers,
p. 258 ; Pilchdorf ou Pierre Engelhard,
curé de Pilchdorf vers 1400, p.
258 ; haeresim Valdensium Tractatus dans la
Bibliotheca maxima de Lyon, t. XXV, p. 278,
300.
(28) Nous manquons de renseignements sur
les années ainsi écoulées.
il faut avouer, du reste, que nous ne
connaissons guère que les grandes lignes
de l'existence fort extraordinaire de Valdo. Les
détails nous manquent, sur les points
même les plus
importants.
(29) C'est ainsi que saint
François d'Assise et ses compagnons
pouvaient prêcher, quoique
laïques.
(30) Bernard de Fontcaude, Contra
Vallenses et contra Arianos, dans la Maxima
Bibl. P. P., Lyon, t. XXIV, p. 1585 sq.
Écrit composé entre 1180 et 1190,
p. 1592.
(31) Chronicon canonici Laudun. ;
Bouquet, 13. 680, 682.
(32) Autre ressemblance avec saint
François d'Assise. La propagande de
l'Armée du Salut pourrait donner de nos
jours, si on tient comptes des modifications
exigées par le temps où nous
vivons, de ces prédications populaires au
moyen âge ; Étienne de
Bourbon, p. 290 sq. Comba, p. 36, Hahn, p.
246 ; Müller, p. 7.
- (35) Pseudo-Reiner, Maxima Bibl., t. XXV p.
264 ; Comba, note. D'après
Étienne de Bourbon, ce prélat
était Jean Il aux Belles Mains, or il
occupa le siège de Lyon de 1181 à
1200. D'autre part, la chronique de Laon met
l'expulsion de Valdo en 1179 au plus tard. Il y
a donc contradiction entre les deux documents.
Peut-être Étienne de Bourbon
s'est-il trompé sur le nom de
l'archevêque, et le prélat qui
expulsa Valdo fut dans ce cas Guichard aux
Blanches Mains (1164-1118) Gallia Christiana, t.
IV, col. 126, 130. À moins que le concile
de Latran où assista Valdo fût
celui de 1215, comme l'ont dit certains
historiens, mais ce semble bien invraisemblable.
Cf. Müller, p. 8, note 2 et p. 10, note
1.
(36) Yvonet, dans Martène, t. V,
p. 1777 ; Hahn, t. II, p. 255
Étienne de Bourbon, p.
292.
(37) Comba, p. 38 ; Tanon, Histoire
des tribunaux de l'inquisition en France. Paris,
1893, p. 98 ; Bernard Gui, Practica, p.
245.
(38) Walter Map, De nugis curialium,
édition Th. Wright, London 1850, p.
61 ; Hahn, t. II, p. 257 note ;
Müller p. 9.
(39) Chronic. canonic. Laudun., Bouquet,
XIII, 682 ; Comba, p. 48 sq. ; Yvonet
dans Martène, t. V, p. 1777 ; Hahn,
t. Il. p. 256 ; Tanon, p. 98 ;
Müller, p. 10 ; Moneta, p.
402.
(40) Chronic. Laudun., Pertz, t. XXVI, p.
119 ; Müller, p.
59.
(41) Funk dans le Kirchen lexicon, art.
WalIenser, col. 1166 ; Pagi annotations
à Baronius, 1185, 2 ; Labbe,
Sacrosancta concilia, 17 vol : Paris 1671,
t. X, col. 1711 ; Mansi, Concilia, t. XX,
p. 476 ; Hefele, 636, 726 ; Hahn. t.
I. Appendice, p. 489, Decretales Gregorii IX,
lib. V, tit. 7, c. 9.
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