(1) Cela ressort des démarches
faites auprès d'Alexandre III pour
obtenir l'approbation du
Saint-Siège.
(2) Pseudo-Reiner, Biblioth. Maxim.,
t. XXV, p. 265 ; Étienne de Bourbon,
p, 297 ; Hahn, t. II, p.
271.
(3) Pseudo-Reiner, 1. c. ; Hahn,
t. II, p. 110, 147, 271.
(4) Voyez les bulles d'Innocent III
à l'évêque de Metz, 12
juillet 1199 ; Decretal., Gregorii IX, I.
V, tit.7, c. 12 Potthast 780, 781 Hahn ; t.
II, p. 272 ; Comba, p. 671 Montet, p. 35,
85.
(5) Bernard Gui, Pratica, p. 214
Pseudo-Reiner, Biblioth. Maxim. t. p. 264 ;
Refutatio errorum, Biblioth. Maxim, t. XXV. p.
302 ; Lin, Hahn. t. II, p.
272.
(6) Cf. Comba, p. 670 sq. ;
Hahn, t. II, p. 157 ; Montet, p. 41 sq.,
149 sq. 177 sq.
(7) Voir ci-dessus, Bernard Gui,
Practica, p. 217.
(8) Bernard Gui, Pratica p.
219 ; Cf. Lettre du barbe Morel à
Oecolampade, Comba p. 611.
(9) La condition de porter des
sandales pour consacrer parait drôle au
premier abord, et fait croire à une
erreur du chroniqueur, mais les sandales
étant l'insigne caractéristique
des missionnaires vaudois, porter des sandales
doit s'entendre dans le sens d'appartenir aux
parfaits, Pierre de Vau-Cernai, c. 2 ;
Bouquet. XIX, 6 ; cf. Reiner Bibl. Maxim.,
t. XXV, p. 366 ; Bernard Gui, p. 216 :
Pilichdorf p. 298 Hahn. t. Il p. 288 s q.
Limborch, Lib. sentent., p. 263 ;
Müller, p. 91 Douais, l'Inquisition p.
281.
(10) Lea, t. I, p. P ; Bernard
de Fontcaude Biblioth. Maxim. t. XXIV,
p.1585 ; Comba, p. 67 ; Alain de
Lille, p. 262 ; Pseudo-Reiner, p.
265 ; Étienne de Bourbon, p.
296 ; Hahn, t. II, p. 276, Directoire de S.
Raymond de Pennafort ; Douais,
l'Inquisition, p. 281, Alain, p.
385 ;Müller, p. 95.
(11) En fait de logique, il est assez
curieux de voir les Vaudois, fondés par
Valdo comme un ordre religieux avec les voeux
monastiques, rejeter plus tard les voeux comme
une invention de Sodome, traiter l'ordre
monastique de « charogne
puante », si toutefois ces belles
images n'ont pas été
prêtées gratuitement aux Vaudois
par les centuriateurs protestants. Hahn, t. II,
p. 140, 145, 277 ; Index errorum in Maxim.
Biblioth., t. XXV, p. 308.
(12) V. plus haut. Bernard Gui, p.
246 ; Leger, t. I, 21 ; Étienne
de Bourbon, p. 295 ; Reiner, p. 265 ;
Hahn, t. II, p. 143, 275, 280 ; Limborch
Liber. sentent., p. 263.
(13) Comba, p.
224.
(14) Hahn, t. II, p. 80, 147 :
Limborch, Lib. sentent., p. 261, 201, 207
Bernard Gui, Practica, p. 215,
246.
(15) Les indulgences sont
déjà niées au milieu du
XIIIe siècle. Directoire de saint Raymond
de Pennafort, Douais, l'Inquisition, p.
280 ; Hahn, t. II, p. 94, 97, 126, 143,
138 ; Perrin, p. 301 sq. ;
Léger, t. I, p. 111 sq., Bernard Gui,
Practica, p. 247, 252 ; Limborch, liber
sent., 208, 264 ; Pseudo-Reiner, p. 266.
Sur le purgatoire, Limborch, p. 201, 208, 210
Bernard Gui, p. 217, 252, Müller, p.
99.
(16) Comba, p. 211, 211 ;
Pseudo-Reiner, p. 265 ; Hahn, t. II, p.
101, 120, 280, 281 ; V. la lettre du barbe
Morel. Comba, p. 605.
(17) Étienne de Bourbon, p.
298 ; Hahn, t. II, p.
281.
(18) Il y a bien des contradictions.
Eymeric, part. II, q. 14, impute aux Vaudois des
actes obscènes, sans fondement
d'ailleurs. Bernard Gui les accuse de se livrer
les uns aux autres après la Cène,
mais il parle en même temps de
l'apparition d'un chat qui les asperge avec sa
queue, ce qui montre que toutes les
connaissances du célèbre
inquisiteur étaient loin de lui venir
d'expériences personnelles. Bernard Gui,
Practica, p. 248 ; Cf. Limborch, Histor.
inquisit., p. 33. Perrin, p. 18 sq. ; Hahn
1 t. II, p. 148, énumèrent les
reproches faits aux Vaudois modernes. Le barbe
Morel avoue humblement des fautes contre la
chasteté. Comba, p. 610 ; en
revanche, il y a beaucoup de témoignages
favorables, Hahn, t. II, p. 149 sq ;
Léger, t. I, p. 183 sq. ; De Thou
Histoire universelle, 11 vol. Bâle, 1142,
t. I p. 539.
(19) Yvonet, p. 1781 ;
Pseudo-Reiner, p. 261 ; V. dans Perrin, le
Livre des vertus, p. 186 sq., les
anathèmes contre les danses, la luxure,
etc. Hahn, t. II, p. 109, 141, 149, 272 Le
caractère puritain des Vaudois n'est
guère contestable. Ils poussent
même la sévérité
à l'exagération en soutenant que
le mensonge est toujours péché
mortel ; Bernard Gui, p.
251.
(20) Liber Constitutionum et
practicae sancti officii inquisitionis,
Bibliothèque Ambroisienne, A, 129, inf.
f° 78 recto, d'après Molinier,
Études, p. 179. Cette sentence est
probablement due à l'Inquisition
lombarde. Sur la générosité
des Vaudois, V. Bernard Gui, Practica, p. 251 et
dans les derniers temps la lettre du barbe
Morel, dans Comba, p. 611.
(21) Les doctrines vaudoises des
derniers temps sont, il est vrai, presque aussi
hostiles à l'Église que le
protestantisme : messes, images,
indulgences, toutes les pratiques catholiques y
sont abolies. Mais n'oublions pas, d'une part,
l'influence hussite, d'autre part, l'influence
protestante, qui a fait retoucher bien des
livres vaudois, en sorte qu'il faut toujours se
demander si les points les plus
révolutionnaires ont été
réellement des enseignements vaudois.
Enfin, il faut bien reconnaître que la
persécution dut accélérer
le mouvement de répulsion tout ce qui
touchait à Cr. Hahn, t. II. 138, p. 140,
142, 144, 146 sq., 278.
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