Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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LES VAUDOIS ET L'INQUISITION




CHAPITRE VIII
Les Vaudois des Alpes.

ARTICLE I. - ÉPOQUE DE TRANQUILLITÉ RELATIVE.

Le cours du XlVe siècle assistait donc à la disparition des Vaudois du Languedoc. Leurs frères de la Provence, du Dauphiné, du Piémont, de l'Embrunois et du Valentinois, jusqu'alors assez tranquilles, se virent à leur tour vigoureusement pourchassés. D'où étaient venus ces Vaudois ? De Lyon, disent les uns (1), des conversions opérées sur place par les prédicateurs ambulants (2), suivant d'autres.

D'après une troisième opinion, les fugitifs du Languedoc, de la Lombardie et des autres pays de persécution, avaient cherché, dans les montagnes, pauvres, offrant en échange des retraites faciles, l'asile qu'ils ne pouvaient trouver dans leurs pays natals, plus riches, mais trop surveillés (3). Probablement l'afflux des Vaudois dans les Alpes dut son origine aux trois causes réunies. En tout cas, les disciples de Valdo, répandus sur les deux versants piémontais et dauphinois des Alpes, eurent à leur tour à soutenir des assauts semblables à ceux de leurs frères du Languedoc.

À vrai dire, ils n'étaient pas restés jusqu'alors sans inquiétudes. L'ordre d'Othon IV prescrivant à l'évêque Carisio de Turin d'expulser les Vaudois de son diocèse (4), n'était probablement pas resté lettre morte. Si, à Milan, en 1228 (5), on avait institué une commission inquisitoriale, les Vaudois s'étaient trouvés soumis à ses rigueurs, tout autant que les Patarins et les autres dissidents. Contre eux tous étaient dirigées les dispositions hostiles aux hérétiques, insérées alors dans les statuts de la ville (1223) (6).

D'autre part, les statuts de Pignerol frappaient d'une amende quiconque hébergerait sciemment un Vaudois ou une Vaudoise (7). Comme nous savons que l'évêque Guillaume de Carpentras livra, vers 1240 au bras séculier, trois Vaudois pour les faire périr : Pons Lombard, Jean de Marseille et Girard Étienne (8), nous comprenons que le danger environnait les pauvres croyants vaudois des montagnes. Malgré tout, cependant, en dépit des dispositions législatives des autorités italiennes, bien que les bûchers s'allumassent ici ou là sur la rive gauche du Rhône, les Hautes-Alpes avaient, jusqu'au XIVe siècle, joui d'une tranquillité relative (9). Les Vaudois y avaient multiplié leurs lieux de culte ; les fidèles s'y livraient à l'agriculture, défrichant les pentes boisées des Alpes, et vivant, ce semble, en bons termes avec leurs seigneurs.

Les archevêques d'Embrun du XIIIe siècle, tout occupés de querelles au sujet de leurs intérêts temporels, ne se préoccupèrent pas outre mesure de leurs diocésains, hétérodoxes peut-être, mais tranquilles (10). Pourtant les franciscains s'étaient établis vers 1220 dans la ville métropolitaine sous l'administration de Bernard Il Chabert (11), et,dans leur cloître, un ou deux frères avaient probablement reçu le titre d'inquisiteurs ; mais nous ignorons ce qu'ils firent. La première trace d'une peine inquisitoriale se rencontre à Pérouse, où l'inquisiteur, soldé par Philippe de Savoie, inflige quelques pénitences à des hérétiques (1297) (12). Auparavant, le concile de Seyne, près de Digne (1267), sous la présidence de l'archevêque d'Embrun, Henri de Suze, avait bien fait aux évêques l'obligation de rechercher avec soin et de punir les hérétiques de leurs diocèses ; ni ces prélats, ni les inquisiteurs que nous trouvons à Embrun (1288), puis à Briançon (1290), ne semblent cependant avoir obtenu de résultats bien marquants (13).


ARTICLE Il. - ACTES DE VENGEANCE DES VAUDOIS.

Avec le XIVe siècle, l'histoire des Vaudois alpins devient plus mouvementée. Le premier supplice connu est celui, à Pignerol, d'une femme accusée de « valdésie » (1312) (14). À partir de ce moment, la lutte devient sérieuse. Mais, contradiction bien humaine ! les disciples de Valdo, jusqu'alors si ennemis de la peine de mort qu'ils réprouvaient la guerre et les exécutions judiciaires, se laissent aller à des assassinats d'abord, puis à des rébellions à main armée. Ils prennent les armes, ils se défendent. Peut-être bien se sentaient-ils poussés à bout, et l'instinct humain de la défense l'emportait-il sur leur foi. Peut-être aussi, poussés par la nécessité, les Barbes accordèrent-ils aux « croyants » une permission, qu'ils refusaient pour eux-mêmes (15). Cela prouve, du moins, cette fluctuation de doctrines dont nous avons parlé. Quoi qu'il en soit, les deux franciscains Catalan Fabri et Pierre Pascal étaient inquisiteurs à Valence. Ils y condamnèrent un certain nombre de Vaudois à porter des croix. Bien que relativement douce, cette pénitence mécontenta la population. Un complot se forma entre hommes déterminés, qui s'emparèrent des deux moines et les massacrèrent (1321) (16).

Qu'advint-il aux meurtriers, l'histoire ne le dit pas. Ce qui est certain, c'est qu'à partir de ce moment les Vaudois sont traqués de près. Malgré leur modestie, leurs précautions, leur soin de se dissimuler, l'oeil de lynx de l' Inquisition les surveille. Ils se vengent s'ils le peuvent. Ainsi un curé d'Angrogne, soupçonné d'avoir dénoncé des Vaudois à l'inquisiteur, fut mis à mort (133-9) (17). Un peu plus tard. Benoît XII, l'ancien évêque Jacques Fournier, de Pamiers, devenu pape, pressait l'évêque de Valence, le Dauphin Humert II et l'évêque de Vienne Adhémar de Poitiers, de porter secours aux inquisiteurs, en contraignant les baillis ou les gouverneurs à agir (18).

Une petite expédition fut, en conséquence, envoyée dans les montagnes (1336), et, à sa suite, l'inquisiteur d'Embrun se transporta à la Vallouise, où il condamna plusieurs sectaires, dont les biens furent confisqués (1338) (19). Les années suivantes, nouvelles condamnations, exhumations et crémations de cadavres (20). Quelques hérétiques de Queyras arrêtés se virent enfermés dans le château de Briançon. Un certain Rifle de Vallouise, cité avec sa femme, abjura ; il en fut quitte pour une amende. Nous savons que les chanoines d'Embrun prêtaient leur concours aux inquisiteurs, ayant obtenu le privilège d'avoir part dans ce cas, même absents, aux distributions canoniales (21). Ces détails nous montrent donc, vers le milieu du XIVe siècle, l'Inquisition en pleine activité dans les montagnes, avec ses coutumes et ses règles propres, telle en un mot qu'elle agissait dans le Languedoc.

La peste noire s'était abattue sur le Dauphiné (1346). Ses ravages détournèrent pour quelque temps de la persécution des hérétiques, et firent porter les colères populaires sur les Juifs accusés, suivant la coutume, de l'empoisonnement des sources. Quatre-vingt-treize de ces pauvres diables égorgés dans le seul village de Veynes-sur-Buëch, témoignèrent de la folie des populations, autant que de l'impuissance des autorités (22). Pendant ce temps, de l'autre côté des montagnes, l'inquisiteur dominicain du Piémont, Ruffino Gentili, dont le dauphin Humbert II soldait les dépenses, l'indemnisait, grâce au profit des confiscations. Le supplice de deux Vaudois, condamnés au feu, terrorisa les paroisses suspectes, qui consentirent à verser d'assez fortes amendes, pour expier leur négligence à poursuivre l'hérésie (23).


ARTICLE III. - L'INQUISITION DANS LES MONTAGNES.

Après la peste, les vallées françaises revirent les inquisiteurs. Sur le siège d'Embrun se trouvait un prélat ne manquant pas d'énergie, Pasteur de Sarrats (24). Fortement appuyé par le Dauphin, il fit, dit-on, brûler douze hérétiques devant sa cathédrale (25). Bien qu'avec moins de rigueur, les poursuites continuèrent sous son successeur Guillaume des Bordes (26), assisté de l'inquisiteur franciscain, Pierre des Monts. Le pape Clément VI leur écrivit en effet de purger le pays de l'hérésie (1352), tandis que le nouveau dauphin, Charles II, fils du roi Jean II de France, ordonnait à ses baillis de seconder leurs pieuses entreprises. Aussi des cadavres furent exhumés, douze, dit-on, brûlés ensuite ; vingt et un Vaudois de la Vallouise fugitifs frappés de contumaces ; d'autres, punis d'amendes, ou condamnés à porter les croix sur leurs vêtements (27).

Avec l'inquisiteur François Borelli, les choses vont encore plus mal pour les Vaudois. C'est un franciscain, digne émule des inquisiteurs dominicains du Languedoc, non qu'il abuse de son pouvoir : l'Inquisition est maintenant trop réglée, fonctionne trop mécaniquement pour qu'il y ait place à de grandes irrégularités ; mais il l'exerce avec intelligence et activité, ce qui suffit largement.

Si c'est lui que les documents désignent sous le nom de l'inquisiteur François, il dut commencer son ministère à peu près en l'année 1360, car en 1365 et 1366 une petite troupe, envoyée par le dit François, pénétra en Vallouise, fit brûler vifs plusieurs Vaudois, exhumer et brûler les ossements d'autres condamnés ; il confisqua. par surcroît les biens de ces pauvres gens, tristes dépouilles, dont la vente paya à peine les dépenses de l'expédition (28).

Sous la pression du pape Grégoire XI, la persécution redouble. Le Pontife se plaint en effet que l'hérésie se répande, grâce à la connivence des officiers royaux. Ceux-ci, au lieu d'aider les inquisiteurs, leur suscitaient des obstacles, les obligeaient de procéder conjointement avec des juges séculiers, ou délivraient les prisonniers arbitrairement (29). Pour remédier à ces abus, le pape envoyait un commissaire pontifical, l'évêque de Massa (1375), qui devait donner un coup d'épaule aux évêques ainsi qu'aux deux inquisiteurs, François Borelli et Bertrand de Saint-Guillaume. Les emprisonnements devinrent alors si nombreux, que les prisons du pays furent insuffisantes. L'argent manquait pour la nourriture des prisonniers. Aussi le pape ordonna-t-il de construire de nouvelles prisons, et fit appel à la charité des fidèles, pour l'entretien des prisonniers (30).

Confirmé dans son office par Clément VII, chargé de faire une enquête dans tout le pays, d'Avignon à Genève, François Borelli fit, pendant treize ans encore (1380-1393), la vie dure aux habitants des vallées. Sans pouvoir fixer de nombre, ni admettre ceux bien exagérés, semble-t-il, de cent cinquante victimes de Vallouise, brûlées à Grenoble en un seul jour, de quatre-vingts pour Freyssinières et Largentière (31), nous sommes cependant sûrs d'une persécution sanglante.

En 1380 l'inquisiteur abandonna cent soixante-neuf Vaudois contumaces au bras séculier. Beaucoup échappèrent, d'autres attrapés par les soldats furent, sans autre forme de procès, livrés aux flammes (32). Deux ans plus tard, autre expédition armée aux ordres de l'inquisiteur, dans laquelle trois Vaudois d'abord, puis un certain nombre d'autres brûlés au pied du rocher d'Embrun, trois à la Vallouise, leurs biens confisqués, témoignent de l'activité, mais aussi de la sévérité du frère François (33).


Table des matières


(1) Gilles, Histoire ecclésiastique, c. I ; Comba, p. 297.

(2) Comba, p. 305.

(3) Une preuve de l'activité déployée contre les Vaudois est la lettre adressée d'Avignon par les archevêques d'Aix, d'Arles et de Narbonne, recommandant d'arrêter les Vaudois seulement quand ils sont impénitents, risquent de prendre la fuite ou de devenir un danger pour les autres ; car les charges des prisons deviennent trop lourdes, et bientôt il n'y aura plus assez de pierres pour en construire de suffisantes (1228), Flacius Illyricus, Catal. test. verit., p. 551 ; Perrin, p. 104 ; Léger, t. II, p. 2 ; Comba. p. 317, 305.

(4) Comba, p. 373 ; Gioffredo, Monum. Hist. patriae, t. II, col, 488, Hahn, t. II, p. 162, note 3.

(5) Schmidt, t. I, p. 156 ; Corio, Storia di Milano, part. II, p. 756 ; Comba, p. 314.

(6) Ce fut l'ouvrage du podestat Oldrado de Trissino. On lui éleva plus tard une statue dont l'inscription rappelait qu'il avait brûlé les cathares comme il le devait ; « Catharos ut debuit ussit. » Muratori, Antiquit. itali., t. V, p. 90 ; Comba, p. 315. Mais les Statuts urbains condamnaient les Pauvres de Lyon tout aussi bien que les cathares, et les Vaudois eurent bien certainement à souffrir de l'orthodoxie intransigeante du podestat.

(7) Liber statutorum civitatis Pinerolii, August. Taurin, 1602 C. LXXXIV ; Comba, p. 316 ; Hahn, t. Il, p. 162, note 3.

(8) Summa de officio inquisitionis, Bibliothèque Laurentienne, Plut. VII, Sinistra, cod. II, fol. 125, 127 ; Molinier, Études, p. 162.

(9) La géographie politique des Alpes au moyen âge n'est pas moins embrouillée que celle des pays moins accidentés. Sans entrer dans des détails qui ne nous intéresseraient guère, rappelons simplement que les comtés d'Embrun et de Gap, où se trouvaient les vallées vaudoises des Alpes françaises, passèrent au Dauphin, comme dot de Béatrix de Claustral, de la maison des comptes d'Albon et de Forcalquier (1202). Les plus célèbres de ces vallées furent la Val Pute ou Vallouise, la vallée d'Argentières, celles de Freyssinières et de Queyras. Comba, Introduct., p. 48 sq. ; Brunel, Les Vaudois des Alpes françaises et de Freyssinières en particulier, Paris, 1888, p. 34. Sur le versant italien, la vallée du Pô supérieur appartint au marquis de Saluces jusqu'en 1588 ; la vallée du Pélis, celles d'Augogne, du Cluson, de Pragela commandée par la célèbre forteresse de Fenestrelle ; celles de la Doire et de Luserne, soumises d'abord aux seigneurs de Luserne, subirent les fluctuations des interminables guerres entre les Italiens et les Français. La maison de Luserne s'était rangée à l'obéissance de celle de Savoie en 1233 ; Comba, p. 267, 269, 322 ; Léger, t. II, p. 3 ; Hahn, t. II, p. 162, note 3.

(10) Comba, p. 319 et alibi. Brunel, p. 51 sq., affirme, il est vrai, que tous les archevêques, depuis 1135, persécutèrent cruellement les Vaudois. S'il y eut des persécutions, elles furent dirigées contre d'autres hérétiques, car les Vaudois n'existaient pas encore. Au reste, Brunel ne donne aucune référence.

(11) Brunel, p. 55 ; Comba, p. 320 ; Fornier, Histoire générale des Alpes, p. 768, n. 2.

(12) Comba, p. 321, d'après l'Archiv. Camer. de Turin, Conto Castell. Perosa, Rot. Il.

(13) Hefele, 674, 108 ; Brunel, p. 60 ; Raynald, 1288, 14 ; 1290, 4, 6 ; Sbaralea, Bullarium franciscanum, 5 vol. Rome, 1719 sq., t. IV, p. 39, an. 1292 ; Comba, p 328 ; Tanon, p. 202 ; Guillaume de Saint Marcel, plus tard évêque de Nice, est inquisiteur en 1290 ; Chorier, t. II, p. 392.

(14) Saraceno, Regesto dei principi di Acaia, dans les Miscellanea Societ. Ital., t. XX, p. 212 ; Turin, 1881 ; Comba, p. 322.

(15) On se souvient que le serment et jusqu'à un certain point le mensonge étaient tolérés chez les croyants, bien que péchés mortels les pour Vaudois parfaits.

(16) Wadding, Annales Minorum, 24 vol., Rome, 1732 sq., an. 1321, 21 ; Brunel, p. 65 ; Tanon, p. 102.

(17) Bulle de Jean XXII, 8 juillet 1332 ; Ripoll, Ballarium ordinis FF. Praedicatorum, t. I, p. 196 ; Tanon, p. 102 ; Comba, p. 351.

(18) Raynald, 1335, 65 ; Tanon, p. 103 ; Comba, p. 328.

(19) Raynald. 1335, 63 ; Valbonnais, Mémoires pour servir à l'histoire du Dauphiné, p. 316 ; Compte du bailli d'Embrun de 1336 ; Tanon, p. 103 ; Comba, p. 328 ; J. Chevalier, Mémoire historique, p. 17 sq.

(20) Tanon, 1. c.

(21) Lombard, Pierre Valdo et les Vaudois du Briançonnais, p. 18 sq. ; Comba, p. 329.

(22) Veynes est un chef-lieu de canton des Hautes-Alpes ; Brunel, p. 67.

(23) Gabotto, Roghi e Vendette, documento 2a tiré de l'archive communal de Méane - Comba, p. 330.

(24) Il est encore appelé Pasteur d'Aubenas, il siégea de 1338 à 1350, Gallia christiana, t. III, col. 1086, 1087.

(25) Lettre de Humbert II, ordonnant à ses baillis de prêter leur concours à l'archevêque, Valbonais, p. 621 ; Tanon, p. 103 ; Muston, l'Israël des Alpes, t. I, p. 52 ; Comba, p. 331.

(26) De 1350 à 1361. Gallia christiana, t. III, col. 1087.

(27) Comba, p. 333 ; Arnaud, Histoire des persécutions, p. 53.

(28) Lombard, p. 23 sq. ; Tanon, p. 104 ; Comba, p. 335.

(29) Raynald, 1373, 20 ; Tanon, p. 101 ; Bérault-Bercastel, t. VII, p. 330.

(30) Wadding, an. 1375, 26 ; Raynald, 1375, 25 ; Tanon, p. 105 ; Comba, p. 336 ; Chorier, t. II, p. 392.

(31) Chorier, t. II, p. 392 ; Tanon, p. 105 ; Comba, p. 336.

(32) Archives de l'Isère, B. 29992, p. 262-287 ; Chevalier, p. 130 ; Tanon, p. 100 ; Comba, p. 331 ; Perrin, 109. Peut-être ces victimes sont-elles les mêmes que celles qui suivent.

(33) Lombard, p. 27 ; Tanon, p. 105 ; Comba, p. 337 ; Brunet, p. 76, 84, t. Il, p. 413.

 

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