Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOI ET LA VUE

2 Cor. IV, 16 à V, 10.

-------

C'est pourquoi, nous ne perdons pas courage, mais, si l'homme extérieur se détruit par corruption, eh bien, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. En effet le poids actuellement léger de l'affliction produit pour nous, selon une mesure toujours croissante, un poids éternel de gloire, pour autant que nous regardons non aux choses qui se voient, mais à celles qui ne se voient pas, car celles qui se voient durent un temps, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles. Nous savons en effet que, si notre habitation terrestre de la tente est détruite, nous avons dans le ciel un édifice issu de Dieu, une maison éternelle faite sans mains. Et en effet, dans cette tente nous gémissons, désirant vivement revêtir notre habitation qui vient du ciel, si toutefois nous sommes trouvés revêtus et non pas nus. Et en effet, nous qui sommes dans la tente nous gémissons, accablés par le fait que nous voulons être non pas dépouillés, mais revêtus, afin que le mortel soit englouti par la vie. Mais celui qui nous a formés en vue de ce résultat, c'est Dieu qui nous a donné les arrhes de l'Esprit

Pleins de hardiesse donc en tout temps, et sachant que, demeurant dans le corps, nous demeurons loin du Seigneur, car nous marchons par la foi, non par la vue, - nous nous enhardissons et nous préférons sortir du corps et demeurer auprès du Seigneur. C'est pourquoi aussi nous sommes jaloux, - que nous demeurions ou que nous partions, - de lui être agréables. Il faut, en effet, que nous soyons tous mis à découvert devant le tribunal du Christ, afin que chacun remporte le correspondant de ce qu'il a fait par son corps, soit bien, soit mal.


.
Allusion au terrible incendie d'un théâtre de cette ville.
.
2  2 Pierre III, 13.
.
3  Act. XXVI, 24.
.
Comp. I Cor. XV, 42-49; 1 Thes. IV, 17.
Pour ceux qui lisent le grec, cette interprétation se recom. mande par le fait que le terme traduit par « habitation » n'est pas le même au v. I et au v. 2. - D'abord oikodomê, un édifice, pour le moins une maison, une bâtisse; ensuite oikêtêrion, un contenant dans lequel on habite, non pas nécessairement un local bâti, mais au besoin un habit qui vous couvre.
.
Voir l'appendice XI.
Chapitre précédent Table des matières Chapitre suivant