Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

DEUX TRISTESSES

2 Cor. VII, 5-16.

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En effet, quand nous fûmes arrivés en Macédoine, notre chair n'eut aucun relâche, mais serrés en toutes choses - au dehors des combats, au dedans des terreurs.... Mais Dieu qui console les abattus nous a consolés par la présence de Tite : mais pas seulement par sa présence, mais aussi par la consolation dont il avait été consolé à votre sujet. Il nous racontait votre ardent désir, votre lamentation, votre zèle en ma faveur, en sorte que plutôt je me suis réjoui. C'est que, si je vous ai affligés dans ma lettre, je ne m'en repens pas. Si même je m'en suis repenti, voyant que cette lettre vous a affligés même pour une heure, maintenant je me réjouis, non pas de ce que vous avez été affligés, mais de ce que vous l'avez été en vue d'une repentance (1) ; vous avez été, en effet, affligés selon Dieu, afin qu'en rien vous ne reçussiez un dommage de notre part. Car l'affliction selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent pas ; mais l'affliction du monde produit la mort. Car voyez, le fait même d'avoir été affligé selon Dieu, quel zèle cela vous a valu, mais quelle apologie! mais quelle indignation! mais quelle crainte! mais quel désir (2) mais quelle ardeur! mais quel châtiment! En tout vous avez établi votre innocence en cette affaire. Si donc aussi je vous ai écrit, ce n'est à cause ni de celui qui a commis le tort ni de celui qui l'a souffert, mais afin que fût manifesté votre zèle à notre sujet en votre faveur, devant Dieu. C'est pourquoi nous avons été consolés.

Mais quant à notre consolation, nous nous sommes réjouis encore plus surabondamment de la joie de Tite, parce que vous avez tous procuré du repos à son esprit. Et si je me suis vanté un peu devant lui à votre sujet, je n'en ai point eu de honte, mais comme nous vous avions parlé en tout avec vérité, ainsi notre glorification en présence de Tite s'est trouvée vérité, et ses entrailles sont plus abondamment [ouvertes] pour vous, quand il se souvient de votre obéissance à tous, de la crainte et du tremblement avec lesquels vous l'avez reçu. je me réjouis de ce qu'en tout j'ai bon courage à votre sujet.



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1  Voir l'appendice XVI
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Voir l'appendice XVII
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3  Luc XV, 10.
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Marc VI, 16.
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5  Hébr. XI, 32.
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