Il faut se vanter. Cela n'est vraiment pas avantageux; mais j'en viendrai aux visions et révélations du Seigneur (1). je sais un homme en Christ, il y a quatorze ans, - fut-ce en corps, je ne sais, ou hors du corps, je ne sais, Dieu sait, - [je sais] que cet homme fut enlevé jusqu'au troisième ciel. Et je sais de cet homme, - soit en corps, soit hors du corps, je ne sais, Dieu sait, - qu'il fut enlevé dans le paradis, et entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme de prononcer. je me vanterai au sujet d'un tel homme, mais à mon sujet, je ne me vanterai pas, si ce n'est dans les faiblesses Car
si je veux me
vanter, je ne serai point insensé, car je dirai la
vérité. Mais je vous épargne, de peur
que personne ne se fasse à mon sujet des idées
supérieures à ce qu'il voit ou à ce
qu'il entend de moi et dans l'excellence des
révélations. Aussi, afin que je ne me
surélève pas, il m'a été
donné une écharde dans la chair, un ange de
Satan pour me souffleter, afin que je ne me
surélève pas. A son sujet, trois fois j'ai
invoqué le Seigneur pour qu'il
s'éloignât de moi. Et il m'a dit : « Ma
grâce te suffit, car la puissance se parachève
dans la faiblesse. » Très volontiers donc, je me
vanterai plutôt dans les faiblesses, afin que repose
sur moi la puissance du Christ. C'est pourquoi je trouve
mon
plaisir dans les faiblesses, les injures, les angoisses,
les
persécutions et difficultés à cause de
Christ. Car, lorsque je suis faible, alors je suis
puissant.
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Vous vous étonnez peut-être de voir l'apôtre passer immédiatement, sans chercher une transition, de sa fuite hors de Damas à une vision extatique dont l'Ecriture ne nous offre que bien peu d'analogies. Dans le premier cas, rien absolument de glorieux; dans le second, un honneur si grand que bien des prophètes et des patriarches n'en connurent pas un pareil.
Ce contraste s'explique par la pensée maîtresse de l'écrivain. Paul sait que des grâces extraordinaires ont abondé dans sa vie. Mais il n'oublie jamais que ce sont des grâces et non des récompenses. A-t-il réussi à tromper la vigilance haineuse des Juifs de Damas ? Tandis que ceux-ci et leurs pareils se moquent de sa fuite ou poussent des cris de rage, il célèbre, lui, la miséricorde de son Dieu qui lui a sauvé la vie. A-t-il, un jour, pénétré au delà des voiles qui nous cachent l'invisible ? A-t-il jeté un coup d'oeil dans les scènes du Paradis ? Pendant que ses ennemis n'y découvrent autre chose que la marque d'un cerveau dérangé, ou d'une exaltation maladive, ou encore d'un orgueil sans limites, il se hâte, lui, de ne rappeler cette gloire extraordinaire que pour insister longuement sur l'humiliation dont elle fut suivie. Tout se tient, donc, dans le récit qu'il nous fait de son passé. Et le lien qui rattache entre eux ces épisodes, si différents les uns des autres, c'est la devise, à laquelle Paul rattache toute sa vie, depuis sa conversion: Non pas moi, mais le Seigneur! Lorsqu'il sortit de la corbeille où il avait fui les gendarmes d'Arétas, Dieu l'envoya pour une vingtaine d'années évangéliser le monde. Lorsqu'il revint de l'extase dans laquelle il avait traversé les cieux, une écharde douloureuse s'implanta dans sa chair et, dès lors, ne le quitta plus.
Suivons les indications qu'il nous donne; accompagnons-le dans son ravissement.
I. Paradis.
« Il y a quatorze ans, » dit-il. Cette donnée est importante. Elle nous empêche de confondre l'extase maintenant racontée avec la conversion de Paul. La seconde épître aux Corinthiens, répétons-le, fut écrite au plus tard en l'an 58. Quatorze ans auparavant, c'était en l'an 44, peut-être à la fin de 43 ; or, la conversion de Paul est de l'an 37, au moins selon les plus grandes probabilités. En l'an 43, il devait se trouver encore à Tarse, auprès de sa famille, après son séjour en Arabie (Gal. I, 17) et ses premiers essais d'évangélisation à Damas, puis à Jérusalem. En 44, il aidait Barnabas dans l'édification de l'Eglise d'Antioche, après quoi il se rendait avec cet ami jusqu'à Jérusalem, déjà pour y porter le produit d'une collecte. Selon toute apparence, la vision racontée maintenant se place en cette année, peut-être au moment du départ d'Antioche, peut-être quand il fallut y revenir. Elle aurait donc pour but d'armer puissamment le futur missionnaire en vue des voyages qui allaient remplir seize années de sa vie. Envisagée de la sorte, cette extase nous apparaît mieux, comme une grâce de Dieu accordée à son serviteur.
En quoi a-t-elle consisté ? Comment s'est-elle produite ? Il est d'autant plus difficile de répondre que notre apôtre lui-même ne semble pas s'en rendre compte d'une manière absolument nette. Avec une bonne foi évidente, il affirme, à deux reprises, ne pas savoir si la vision se passa seulement dans le domaine spirituel, sans réalité tangible et sensible, ou bien si son être tout entier, le corps avec l'esprit, fut admis à y participer. Déciderons-nous, là où il se déclare, après quatorze années, incapable de décider ? Un élément très accentué de mystère se mêla à cette révélation; Dieu le voulait ainsi. L'apôtre, pour un temps dont il ne dit pas la durée, s'est bien senti hors de lui. Et si l'on peut rapprocher deux scènes très dissemblables nous rappellerions volontiers ici la parole qu'on prête à Haendel, lorsqu'il assista, - à Londres, je crois, - à une exécution à peu près parfaite de son oratorio le Messie : Est-ce bien de moi ? Est-ce d'un autre? je ne sais.
Reste un fait dont Paul ne doute pas et dont nous n'avons pas à douter plus que lui : pour un moment il fut enlevé au-dessus de la terre. De plus, si nous comprenons bien les termes dont il se sert, cet enlèvement paraît s'être opéré en deux phases successives. Transporté d'abord dans le troisième ciel, l'apôtre le fut, un peu après, dans le paradis. Là-dessus, nouvelles questions. Que faut-il entendre par le troisième ciel? Qu'est-ce à proprement parler que le paradis ?
L'ancienne théologie juive partageait volontiers les cieux en sept domaines ou districts, de plus en plus élevés et glorieux : Ciel des oiseaux, ciel des étoiles, ciel des anges et des esprits bienheureux, etc. Est-ce dans ce troisième domaine que l'apôtre se vit soudain transporté, pour y rencontrer Abraham, Moïse, Esaïe, et comprendre ces rapports entre les promesses, la loi et la grâce, qu'il devait si magistralement exposer dans son épître aux Galates ?... Une autre théorie, juive aussi, et peut-être adoptée dans l'école de Gamaliel, voulait voir dans les cieux la reproduction du tabernacle du désert ou du temple de Salomon. Le premier ciel serait le parvis, le second le lieu saint, et le troisième le lieu très saint avec l'arche de l'alliance, c'est-à-dire avec le trône de l'Eternel entouré des séraphins. je ne sais. Il me semblerait plutôt, cependant, que ce lieu très saint soit désigné dans notre brève description par le paradis ; auquel cas le troisième ciel représenterait bien, comme nous l'indiquions, le séjour des bienheureux.
Quoi qu'il en soit, voilà Paul arrivé dans le paradis. Avec ou sans son corps, il n'importe pas beaucoup. Son esprit y est entré. Il est parvenu jusqu'aux abords du trône de Dieu. Il voit, il entend des mystères.... Eh bien! qu'a-t-il vu ? Qu'a-t-il entendu ? Que va-t-il nous rapporter de ces entretiens avec les puissances célestes ? Quels chants ou quels discours ont retenti à ses oreilles? Car il a certainement perçu des paroles; il nous le dit de façon fort précise. Enfin, nous allons posséder au moins une révélation de ce qui se dit et de ce qui se passe dans les lieux célestes. Ce domaine toujours fermé va nous être ouvert. Nous verrons à notre tour; nous entendrons; nous saurons....
Non, mes chers lecteurs, nous ne saurons et nous n'entendrons rien de nouveau. L'apôtre affirme que les paroles parvenues à ses oreilles dans ces minutes uniques ne peuvent pas être reproduites par une bouche d'homme. Ce sont paroles ineffables. Essayer de les prononcer, c'est pure impossibilité. Il faut en prendre notre parti ; nous ne les entendrons pas avant d'être ravis nous-mêmes dans les lieux célestes. Notre Curiosité se trouve déçue, n'est-ce pas ? Mais voyez, les écrivains du Nouveau Testament n'ont jamais pris la plume pour satisfaire notre curiosité. Et ceux qui, après eux, ont essayé de combler les lacunes volontairement laissées par eux, ceux qui ont voulu découvrir et répéter à tout prix des paroles qu'il n'est pas permis à l'homme de dire, sont tombés dans de tristes écarts d'imagination. Si vous voulez vous en convaincre, lisez ce pauvre fatras qu'on a publié sous le nom de « Vision de Paul, » extrait d'un ouvrage apocryphe. Adressez-vous même à un savant de bonne marque, saint Jérôme, celui dont un contemporain osait dire : ce que Jérôme ne sait pas, personne ne l'a jamais su. Cet érudit du quatrième siècle a découvert que Paul, pendant son extase, aurait reçu des enseignements divins sur le dogme de la Trinité! Qu'en pensez-vous ? J'aime beaucoup la dogmatique. je crois que ce serait un tort énorme fait à nos Eglises que d'en supprimer l'enseignement. Et pourtant j'ai grand'peine à croire que notre apôtre, pendant les minutes, - ou les heures, - qu'il passa dans le paradis, y ait entendu un cours, même abrégé, de dogmatique.
Jaloux de nourrir non pas notre curiosité, mais nos âmes, l'apôtre se hâte maintenant de nous présenter le récit non plus de ses gloires, mais de ses humiliations. Suivons-le encore.
2. Echarde.
L'apôtre, peut-être, ne craignait pas particulièrement de se « surélever » par l'excellence de ses révélations. Le Seigneur le craignait pour lui, et il l'aimait assez pour ne pas reculer même devant une très vive souffrance à lui infliger, afin que l'orgueil ne s'emparât point de lui.
Comme il l'a fait tout à l'heure en parlant de sa gloire, Paul exprime maintenant sa douleur dans des termes qui ne sont pas faciles à interpréter. Nombre de commentateurs l'ont essayé; je ne garantirais pas qu'ils y soient parvenus. Mais s'il y a du mystère, le texte, cependant, renferme plusieurs points précis ; nous pourrons nous rendre compte de l'essentiel.
Une première remarque s'impose : ce moyen douloureux dont Dieu se servit pour retenir son missionnaire sur la pente de l'orgueil, Paul ne l'appelle ni un châtiment, ni une épreuve ; il le nomme « un don. » « Il me fût donné, écrit-il, une écharde dans la chair », - il n'est pas possible de traduire autrement. Quel étrange langage! Un don, cet instrument de souffrances, parfois peut-être de tortures? Un don, cet ange de Satan qui a pour mandat de souffleter l'apôtre? Oui, un don ; c'est Paul qui le dit et nous pouvons l'en croire. Car ce n'est pas un don, c'est un malheur pour une âme que d'être abandonnée sur une voie où elle se perdra petit à petit par la contemplation de ses privilèges. Mais ce n'est pas un malheur, c'est un don pour cette âme que d'être arrachée à ce piège, même au prix de grandes douleurs, et de garder ainsi sa communion avec Dieu. J'en suis fâché pour les théoriciens qui confondent une santé inaltérable avec une foi parfaite, et prétendent qu'un vrai chrétien ne doit pas se permettre d'être malade. Ce petit mot « il me fut donné » renverse heureusement leur système abrupt et cruel. Dieu donna l'écharde à saint Paul pour assurer sa sanctification, et il ne la lui ôta jamais.
Vous savez. sur nos très hautes montagnes, quand le sommeil saisit au milieu du froid l'ascensionniste épuisé, il arrive que le guide violente et blesse son voyageur, pour le contraindre à veiller. Le Seigneur a fait cela pour son apôtre. Une blessure vaut mieux que la mort, et vous représentez-vous ce qu'eût été la mort spirituelle de Paul, endormi sous les grâces dont il était orné? Voilà surtout, me semble-t-il, ce que nous avons à retenir de ces versets. Aller plus loin, définir, expliquer, c'est entrer sur le terrain mouvant des hypothèses. En quoi consistait l'écharde dans la chair ? L'ange de Satan désigne-t-il au fond le même mal sous une forme différente ? ou bien l'écharde marque-t-elle une souffrance exclusivement corporelle, l'ange de Satan une humiliation spirituelle? je ne sais pas; je crois que personne ne sait. Ce qui me semble le plus probable, c'est qu'une maladie chronique avait atteint notre apôtre, que cette maladie était sujette à des crises plus ou moins périodiques, et que ces accès, en même temps que très pénibles pour la chair, l'étaient aussi pour l'esprit par les conséquences de tout genre qu'ils entraînaient: c'est ainsi que Satan souffletait son adversaire.
De toutes les tentatives faites pour dénommer cette maladie, je n'en retiens que deux. L'une, pour la combattre. On a dit: ce devait être l'épilepsie, ou des accès épileptiformes. Je ne le pense pas. L'épilepsie chronique a généralement pour effet d'affaiblir les facultés du malheureux qui en est atteint; on observe parfois chez lui un retour à l'enfance. Epileptique depuis quatorze ans, Paul n'aurait écrit ni l'épître qui nous occupe, ni celle aux Romains qui devait suivre peu après, ni aucune des autres. L'opinion, en revanche, qui suppose notre apôtre frappé d'ophtalmie me paraît beaucoup plus probable. Déjà sur la route de Damas, lors de l'apparition du Seigneur, sa vue fut gravement compromise; il la perdit pendant trois jours.
Peut-être, restée faible dès lors, devint-elle définitivement malade après la vision du paradis. L'ophtalmie, plus ou moins latente, se serait complètement déclarée en prenant la forme purulente, si commune en Orient, réunissant à de cuisantes douleurs bien des causes d'humiliation. Hypothèse, je me hâte d'en convenir; mais je ne la sais combattue par aucun texte précis. Au contraire (2).
Un fait reste acquis : c'est que Paul souffrit beaucoup de cette écharde et de ces soufflets infligés par l'ange de Satan. A trois reprises il a supplié Dieu de l'en délivrer, probablement au cours de ses voyages, où ces attaques à la fois physiques et morales se faisaient plus cruellement sentir. Ses prières, alors, durent être bien intenses. Furent-elles exaucées ? Non. Furent-elles entendues ? Assurément, car elles reçurent une réponse. Pas celle qu'elles attendaient, mais enfin une réponse dont la grandeur ne vous aura point échappé. Et sans doute aussi vous y aurez pris garde : l'apôtre qui n'a rien pu vous redire de tout ce qu'il avait entendu dans le troisième ciel ou dans le paradis, est en mesure de reproduire très exactement le contenu de cette réponse de Dieu. La voici: « Ma grâce te suffit; car la puissance se parachève (ou : arrive à son but) dans la faiblesse. » Sentence générale, qui s'applique tout d'abord au cas particulier de Paul, pour s'étendre aussitôt après à toute circonstance analogue, qu'il s'agisse d'un missionnaire ou d'un artisan au service de Jésus-Christ.
Il faudrait pouvoir rendre en notre langue la force singulière du verbe employé par Paul pour introduire cette déclaration du Seigneur. Nous traduisons d'ordinaire: « Il m'a dit. » Littéralement nous devrions écrire « Il m'a dit et il me dit encore ». Le verbe est à ce temps, bien connu du grec, qu'on peut appeler le passé continu; il marque un état qui dure encore et peut durer toujours. Ce n'est pas seulement dans les trois occasions exceptionnelles où l'apôtre adressait à Dieu sa requête, c'est à présent encore, au moment où il termine sa lettre, c'est dans les heures de l'angoisse et de l'abattement, c'est dans les troubles du présent et dans les incertitudes de l'avenir, c'est vraiment à chaque instant que Dieu lui répète: Ma grâce te suffit. Depuis quatorze années, tantôt comme le murmure de la brise, tantôt comme le souffle de la tempête, cette parole de triomphe n'a pas cessé de descendre dans son coeur.
Et c'est qu'elle lui suffit, en effet, cette grâce de Dieu. Voyez: il a cessé de se défendre. Il ne voit plus les adversaires; il ne perçoit plus leurs clameurs. Il se plonge dans cette grâce qui l'entoure de ses ondes bienfaisantes, restaurant tout ensemble son âme et son corps. Ses avantages nationaux ? Ses travaux héroïques? Ses souffrances extraordinaires ? Tous ces privilèges et tous ces combats, assez illustres pour lui tresser une couronne ? En cet instant il n'y pense même plus. Il pense à la grâce de Dieu, à la faiblesse de Paul; et il conclut: « Lorsque je suis faible, alors je suis puissant. »
Paradoxe, si vous voulez. Aux yeux d'un monde léger et vaniteux, ce ne sera jamais autre chose. Mais il y a des paradoxes qui sont devenus des vérités inattaquables. Celui-là en est un. Dites-le plutôt, vous qui avez expérimenté parfois l'affirmation contraire et qui pourriez écrire: Quand je suis fort, c'est alors que je suis faible. Entendons-nous bien. Certainement une armée sera plus près de vaincre, quand sa confiance dans ses chefs et l'expérience de succès nombreux l'amène à se croire invincible. Ainsi Napoléon conduisait ses régiments à travers l'Europe entière en leur rappelant qu'ils n'avaient nulle part été vaincus. A certains égards, il en va de même pour le chrétien. Son général, en l'envoyant au combat, prend soin de lui dire: «.Aie bon courage, j'ai vaincu le monde (3). » Mais à quelles conditions, mes amis, pouvons-nous devenir des soldats de ce triomphateur ? A une seule: Sentir notre faiblesse, la confesser, en gémir, la déposer entre les bras du Christ ou la jeter à ses pieds. Pierre allait s'engloutir dans les eaux à l'instant où il comptait sur lui-même - et il enfonça, en effet, dans les flots du reniement tout de suite après avoir crié : je t'accompagnerai jusqu'à la mort. La femme cananéenne l'emporta même sur le Christ, après avoir accepté d'être mise par lui au rang des petits chiens qui ramassent des miettes sous la table.
Cherchez dans l'histoire contemporaine l'origine de toutes les missions qui ont vécu. Vous la trouverez dans la faiblesse des missionnaires, faiblesse confessée, transformée en supplications permanentes, et par là même, peu à peu, en puissance de Dieu. Vous voulez être forts, mes amis, moi aussi; nous le voulons tous. Consentons à passer par la faiblesse. Il n'y a pas d'autre chemin. Et Dieu vous fasse arriver tous au même but auquel Dieu conduisit son apôtre !
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