Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



NOUVELLES GLANURES


4. Soumission, obéissance.

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Donner et se donner.

L'autre jour, raconte le Dr Pierson, je fus appelé chez un vieillard de mes amis, qui me dit, les yeux remplis de larmes, que son fils était sur le point de partir pour la mission. Le père avait appris que ce jeune homme avait reçu un appel positif de Dieu, mais que par dévouement filial il différait son départ. « Comment pourrais-je le retenir, disait le vieillard, j'ai demande toute ma vie a Dieu que son règne vienne et, sur l'ordre du Seigneur, je l'ai prié d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. Malgré toute ma douleur de me séparer de mon fils - car, sur cette terre, je ne le reverrai jamais - j'éprouve une joie profonde à le donner pour Jésus-Christ. »

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Un renoncement.

La grande cantatrice suédoise, Jenny Lind, quoiqu'elle aimât beaucoup sa vocation, renonça au théâtre pour obéir aux besoins de son âme.

Un jour, une de ses amies la trouva assise au bord de la mer, la Bible ouverte sur les genoux, et contemplant un magnifique coucher de soleil. Elle lui demanda comment elle avait pu abandonner la scène au point culminant de ses triomphes. Jenny Lind répondit doucement:

- Chaque jour, je pensais moins à ma Bible et je finissais par oublier l'oeuvre magnifique de Dieu. Comment aurais-je pu agir autrement?

Jamais elle ne regretta sa décision, elle en éprouva, au contraire, un immense soulagement et elle avait coutume de dire :

- Mon âme est semblable à l'oiseau échappé du filet de l'oiseleur ; le piège est brisé, je suis libre.

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Suzanne Wesley.

Au cours de l'année 1735, Susanne Wesley, la mère du grand prédicateur anglais, fut appelée a dire adieu a ses deux plus jeunes fils qui se disposaient à partir pour la mission de Georgie. Quand ils lui demandèrent son consentement, elle leur répondit : « Si j'avais vingt fils, je me réjouirais de les voir employés à cette oeuvre, dussé-je ne les revoir jamais. »

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Il vaut mieux obéir à Dieu.

Un jour, dans une importante maison de commerce de Berne, le patron appela ses employés et leur tint ce langage « Il y a beaucoup de travail et je désire que, pendant quelque temps, on vienne au bureau le dimanche matin.»

Un jeune apprenti s'en alla, après cette communication, trouver le patron qui était rentré dans son cabinet, et lui dit à peu près ceci :

« Monsieur, je n'ai pas peur de travailler, et je veux faire des heures supplémentaires tant que vous voudrez, pendant la semaine, mais je ne puis pas donner mon dimanche matin, parce que j'ai besoin de suivre un culte, et parce que je suis moniteur d'école du dimanche. »

Savez-vous ce que fit le patron ? Avec un mauvais éclat de rire, il montra la porte à son jeune apprenti et le renvoya de sa maison.

En voilà un, n'est-ce pas, qui était bien bête de se faire « donner son sac » pour le plaisir d'aller à l'église le dimanche ? ! Est-ce que vous auriez fait comme lui ? Il a fait pourtant comme Jésus, et je puis vous dire, car je le connais, qu'il en a été abondamment béni.

J. VINCENT.

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Obéissance.

Le général Washington aimait l'exactitude et l'obéissance fidèle de ses subordonnés.

Un de ses secrétaires arrivait très souvent en retard à son bureau et toujours il rejetait la faute sur sa montre.

Un beau jour le général lui dit:

- Ecoutez ! procurez-vous une autre montre, sinon je me procurerai un autre secrétaire.

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La valeur de l'obéissance.

Un jeune Suédois se convertit en entendant Moody à Chicago. Il vint demander au fameux évangéliste ce qu'il pourrait faire pour Jésus.

C'était un jeune homme gauche et sans instruction. Moody lui demanda :

- Aimeriez-vous faire l'homme-sandwich ?

- Tout ce que vous voudrez, répondit le brave garçon, qui savait à peine de quoi il s'agissait.

Et le lendemain il allait et venait dans la rue, portant deux écriteaux qui annonçaient la prédication de Moody et reproduisaient en entier le texte de Jean 3 : 16. Les quolibets des gamins et les avanies ne manquèrent pas, mais l'affiche ambulante frappa un voyageur, qui alla entendre Moody, se convertit et prêta à son tour son concours a l'oeuvre. C'était un chanteur de grand talent. Son chant attira un jeune juif, qui vint lui aussi au Sauveur, et fut dans la suite un prédicateur de renom aux Etats-Unis.

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Robert Morrison.

C'était dans une école du dimanche de Dublin dans les premières années du dix-neuvième siècle. Une monitrice amenait un jour trois nouveaux élèves, garçons ignorants et grossiers, du plus misérable quartier de la ville. L'un d'eux, nomme Robert, devint bientôt le tourment de sa classe, désobéissant, inattentif, cruel même ; il se munissait d'aiguilles et piquait sans pitié ses camarades.

Après quelques dimanches, il disparut, et il fallut user de tous les moyens de persuasion et de douceur pour le ramener. Un jour qu'il jouait aux billes avec ses camarades dans une rue peu fréquentée, sa monitrice s'approcha :

- Robert, j'ai besoin de toi. J'ai de la peine à faire tenir tranquilles mes garçons, tout en leur donnant l'enseignement. Peut-être pourras-tu les tenir en respect ?

Entendant ces paroles, notre garçon demeura stupéfait. Il considérait sans mot dire sa monitrice :

- Oui, j'accepte, je retournerai.

Et il tint parole. Non seulement il écouta lui-même, mais il fit si bien la police qu'il inspira bientôt une crainte salutaire aux camarades de son groupe. Toute la vivacité et l'intelligence qu'il mettait au mal, le jeune garçon les mit au service du bien. Il avait ainsi appris l'obéissance. Plus tard il devint l'illustre docteur et le grand missionnaire de la Chine, Robert Morrison.

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Fidèle à la consigne.

Un jour, un des grands amiraux de la flotte anglaise, se rendant au Parlement de Londres, avait pris avec lui son petit garçon qui devait faire une visite dans une famille du voisinage. Arrivés, au début de l'après-midi, à l'extrémité du fameux pont de Londres qui franchit la Tamise, et unit le quartier de la Cité à d'autres parties de la ville, l'amiral dit a son petit garçon : « Quittons-nous ici ; tu te retrouveras à la même place à quatre heures, je viendrai t'y chercher. » Ainsi fut fait, le père et l'enfant se séparèrent.

A quatre heures l'enfant était au rendez-vous, suivant d'un regard amuse le flot des milliers de personnes qui, sans interruption, s'écoule par cette grande artère.

Il y était encore à cinq heures, et à six, et à sept, et à huit, jusqu'au moment où enfin il vit apparaître son père, qui paraissait tout effraye. « Mais, mon enfant, que fais-tu là, pourquoi n'es-tu pas rentré à la maison ? Tu nous as mis dans une frayeur mortelle. - Mais, papa, répondit l'enfant, tu m'avais dit de t'attendre là, je t'ai attendu ! » Le père, ému jusqu'aux larmes de la confiance que l'enfant avait eue en sa parole et de la persévérance qu'il avait mise à l'attendre, sans bouger, quatre heures durant, a la même place, le père saisit l'enfant dans ses bras et lui donna le plus doux et le plus énergique des baisers qu'il lui eut jamais donnes.

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Sophie de Pury.

Sophie de Pury, qui fut appelée en 1887 a la direction de la maison des diaconesses de Strasbourg, se montra, dès sa tendre enfance, une nature remarquablement consciencieuse et obéissante.

A l'âge de onze ans, en compagnie de sa soeur, alors qu'elles étaient en séjour a la campagne chez leur grand'mère, elles faisaient, un jour, une promenade. Comme elles se reposaient sur la colline, la femme de chambre qui les accompagnait, leur offrit une collation de fruits et de friandises : « Mais, ajouta-t-elle, vous ne le direz pas à votre grand'mère ».

Etonnée, Sophie lui répondit : « Mais j'ai promis à maman de ne rien faire, de ne rien accepter sans la permission de grand'mère. »

Comme la domestique insistait, l'enfant ne voulut pas toucher aux beaux fruits qu'elle voyait disparaître l'un après l'autre dans la bouche de sa soeur cadette. Elle montrait ainsi son désir bien arrêté d'obéir scrupuleusement aux ordres d'une mère tendrement aimée.

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Soumis à son père

Le célèbre peintre Albert Dürer est un exemple de ceux qui se sont trouvés heureux de se soumettre à la volonté paternelle, en sacrifiant pour un temps leurs propres inclinations. La peinture avait pour lui un attrait puissant, mais, par obéissance filiale, il travailla plusieurs années dans les ateliers de son père. Ayant fait part timidement a celui-ci de sa passion pour l'art, il obtint une réponse peu encourageante et garda le silence.

A l'âge de seize ans, il fit un beau travail en argent ciselé représentant la Passion et renouvela alors ses instances auprès de son père. Cette fois encore, le père fit la sourde oreille, prétendant que son fils perdrait son temps. De guerre lasse il finit pourtant par accorder son consentement, et certainement Albert Dürer n'a rien perdu pour attendre quelques années, avant de suivre ses propres inclinations.

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L'Eternel l'appela pour la troisième fois.

Un pasteur vaudois nous a raconte le trait suivant, avec un accent de sincérité qui exclut toute intervention de l'imagination.

Il habitait alors une cure de la montagne. Une nuit il se réveilla soudain avec la certitude d'avoir entendu un appel et avec le sentiment très net d'un danger menaçant. Il alluma sa bougie, se dressa sur son séant, écouta attentivement, mais ne perçut rien de suspect. S'imaginant avoir été la victime d'un cauchemar, il se recoucha et chercha à se rendormir. Mais un moment après, les mêmes sensations se renouvelèrent avec une intensité telle qu'il n'y tint plus. Il se leva, se rendit dans la chambre des enfants où il ne vit ni n'entendit rien de suspect, parcourut la maison du haut en bas, sans arriver à se rendre compte de ce qui se passait. Il se recoucha jusqu'au moment où il fut appelé pour la troisième fois et il dut sortir de son lit pour renouveler son examen. C'est alors que s'approchant du berceau de son dernier enfant, il découvrit, couche a demi sur le visage du bébé et en train de l'étouffer, le chat de la maison ! La voix de l'Eternel retentissant dans la nuit avait, cette fois, arrache un des siens à la mort.

J. VINCENT.

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Ta volonté soit faite.

Charge de l'éducation du duc de Bourgogne, petit-fils et futur successeur de Louis XIV, Fénelon avait mis tout son coeur a la tache qu'on lui avait confiée, et il avait réussi a former un prince distingue par les qualités du coeur et de l'esprit.

Tout a coup, il apprend la mort de son élève. Il accourt, il se joint à la foule des seigneurs qui entourent en pleurant le cercueil du duc, et après être reste quelques instants en contemplation devant le lit de mort, il dit :

« Ici repose mon prince bien-aimé, pour qui

j'avais toute la tendresse d'un père. Et j'étais paye de retour, car il m'aimait lui aussi avec la tendresse d'un fils. Le voilà mort, et avec lui a péri tout mon bonheur ici-bas. Cependant s'il ne fallait que remuer une paille pour le ramener à la vie, je ne voudrais pas la soulever contre la volonté de Dieu! »

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L'obéissance des anges.

Un maître expliquait un jour l'oraison dominicale dans une école du dimanche. Arrive à cette demande : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, » il dit aux enfants qui l'écoutaient : « Comment les anges dans le ciel font-ils la volonté de Dieu ? »

Une élève lui répondit

- Ils la font sans demander pourquoi.



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