Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Méditations sur le Cantique de Salomon



CHAPITRE VI

Versets: 1, 2, 3, 4, 5 à 7, 8, 9, 10, 11-12,

VERS. 1.
« Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes. De quel côté ion bien-aimé, s'est-il tourné ? et nous le chercherons avec toi. »

Très précieux et variés sont les résultats qui découlent du fait béni que l'âme est entièrement occupée de Christ. Perdre de vue le moi et avoir Jésus pour objet, c'est la bénédiction immédiate, certaine. Quand les chrétiens tombent dans un triste état spirituel, comment en sortiront-ils de la manière la plus prompte et la plus efficace? Ce sera en étant occupés et remplis de Christ, pour eux-mêmes, et après, parler de lui aux autres. L'expérience de l'épouse est une magnifique preuve de cette vérité.

Sa faute, sans doute, était de s'occuper d'elle-même: la préoccupation du moi, la recherche de sa propre satisfaction: «J'ai dépouillé ma robe, comment la revêtirais-je? J'ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je? » Mais lorsque les filles de Jérusalem la provoquent au sujet de la supériorité de son bien-aimé sur les autres bien-aimés, elle est amenée à ne penser qu'à lui, à ne parler que de lui ; et à mesure qu'elle poursuit, sa propre âme est pleinement et heureusement restaurée. Elle s'élève ainsi à une mesure de communion qu'auparavant elle n'avait jamais atteinte; et elle s'arrête tellement sur les perfections incomparables de son Seigneur, que celles qui l'avaient en quelque sorte édifiée à ce sujet. sont attirées par les gloires de sa personne, et éprouvent le désir de le voir, de le connaître.

Mais il est un autre fruit, ô mon âme, de ce témoignage de l'épouse de Christ que je ne voudrais pas laisser passer inaperçu. Les filles de Jérusalem, remarque-le, concluent très naturellement que ce doit être l'époux qui a quitté son épouse, et non pas l'épouse qui a quitté son époux. En l'entendant parler de lui dans des termes aussi pleins de feu, elles ne pouvaient supposer un moment qu'elle pût jamais s'éloigner de lui. Un être tellement aimé, - tellement admiré - si bon - si apprécié, l'oeil de l'épouse ne pouvait jamais cesser de le contempler - son coeur ne pouvait jamais cesser de prendre en lui ses délices, et elle ne pouvait jamais, jamais se lasser de lui. - Aussi lui disent-elles : « Où est allé ton bien-aimé?... De quel côté s'est-il tourné? ton bien-aimé, et nous le chercherons avec toi. » Quel vif, quel sanglant reproche, tout indirect qu'il soit ! Et comme son coeur, coeur maintenant sensible, doit l'avoir vivement ressenti ! Mais en exaltant son Seigneur, elle se condamnait elle-même. Ainsi en est-il, et ainsi en doit-il être toujours. *Quand l'âme n'est plus dans l'état de communion, tout semble frapper durement contre elle et condamner ses voies. Mais quand elle est restaurée, toutes ces choses contribuent à nous humilier plus profondément et à élever le niveau de notre communion. Le coeur qui vient de déborder de louanges de son bien-aimé, maintenant se réjouit en lui, son oeil se repose sur lui Elle sait où il est et ce qu'il fait. Heureux moments 1 Tout est lumière et joie. Elle peut dire maintenant à ses compagnes où on peut le trouver.

VERS. 2.
«Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, aux parterres des aromates, pour paître dans les jardins et pour cueillir des lis. »

Quelle délicieuse scène est celle-ci pour l'oeil de la Sulamite, en comparaison de celle qui est décrite chapitre V, 7 : « Les gardes qui font la ronde par la ville me trouvèrent; ils me frappèrent, ils m'ont blessée; les gardes des murailles m'ont ôté mon voile de dessus moi. » Telle est la différence entre marcher en communion avec Jésus, et errer dans le monde. Maintenant, elle se trouve dans des scènes champêtres avec son bien-aimé, entrant dans les conseils de son coeur et les oeuvres de ses mains. Ce verset présente un ravissant tableau d'heureuse communion. Le Seigneur nous y est montré prenant ses délices dans les siens; il est dans son jardin cueillant des lis. « Tel qu'est le lis entre les épines, telle est ma grande amie entre les filles. » Elle entre dans ses pensées relativement aux siens en général, et relativement à elle-même en particulier. C'est là sa communion, communion bénie et solide. Son oeil est simple, et la lumière du ciel remplit son âme. Maintenant elle s'écrie :

VERS. 3.
«Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi: - il paît parmi les lis. »

Voilà un ton élevé, mais la foi le prend aisément. C'est la note tonique d'une âme qui a perdu de vue le moi. « Je suis à mon bien-aimé. » C'est précisément l'opposé d'une âme qui est occupée d'elle-même. C'est là véritablement avoir le coeur occupé de Christ; c'est là entrer dans ses pensées, son amour, sa grâce, ses délices, au lieu d'être rempli et occupé de ses propres pensées à soi, de ses propres sentiments, de son propre service. L'oeil, le coeur, les lèvres, sont tous remplis de Christ et occupés de lui. « Je suis à mon bien-aimé. » Au chap. II, 16, elle dit: « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui. » Là, c'est la joie qu'il y a à posséder Christ : Il est à moi. Ici, c'est la joie la plus profonde d'appartenir à Christ : Je suis à Lui. Joies, toutes deux, extrêmement précieuses, mais la dernière marque un progrès divin.

Nous pouvons bien comprendre qu'une âme nouvellement réveillée soit pleine d'anxiété relativement à elle-même, en bien des manières, et que, quand elle a reçu la vérité, elle s'écrie: « Maintenant, je crois en Jésus, je sais qu'il est mort pour moi, qu'il a versé son sang pour me laver de mes péchés, et maintenant je me confie en lui ! » Ayant suivi avec sollicitude les profonds combats d'une âme nouvellement vivifiée, qui se dégage des ténèbres de la nature, et entendant le cri de victoire à mesure que les sombres nuages étaient emportés en arrière, « Jésus est à moi, » nous avons été pénétrés d'une reconnaissance et d'une joie sans mesure. C'est tout ce que nous pouvions attendre alors, et nous étions satisfaits.

Mais bientôt, lorsque l'âme, s'est calmée après les angoisses de la nouvelle naissance, dans la joie du salut, nous attendons qu'elle s'élève, dans l'intelligence de la vérité, de son propre intérêt personnel à la source de sa bénédiction. D'où cette vie nouvelle est-elle venue ? peut-elle bien demander. Quelle en est la source ? Pourquoi toute cette grâce, toute cette bonté envers moi, pécheur? Apprenant, par degrés, que la vie éternelle et toutes les bénédictions ne sont que les fruits de l'amour de Dieu en Christ pour moi pécheur, je suis doucement attiré à lui dans la confiance de l'amour, de son parfait amour pour moi lorsque j'étais dans mes péchés. Toute crainte disparaît, car la crainte porte avec elle du tourment. « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. » « En vérité, en vérité, je vous dis que l'heure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue, vivront » (Jean V, 25). L'âme est ainsi amenée dans la relation la plus étroite avec le Fils du Dieu vivant dans le ciel ; et trouvant que toutes les sources de sa bénédiction sont là, elle s'élève à lui, comme l'eau s'élève à son niveau. « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ! » telle est, désormais, alors, la véritable expression de sa foi toute remplie d'admiration.

VERS. 4.
« Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa, agréable comme Jérusalem, redoutable comme des troupes sous leurs bannières. »

Quelle salutation que celle que ces paroles expriment !
Considère-la bien, ô mon âme. Veux-tu connaître son patient amour, soit infatigable bonté, son inépuisable tendresse ? Arrête-toi un peu ici et médite sur cette scène.

Il peut y avoir de l'intérêt à déterminer le sens de l'allusion à Thirtsa, à Jérusalem, et à des armées sous leurs bannières. Mais, oh ! ne laisse pas détourner un moment tes pensées de la personne du Seigneur Jésus par l'une ou l'autre de ces choses. Il est vrai, je l'accorde, que ces comparaisons peuvent être l'expression immédiate de son amour. S'il en est ainsi, qu'elles soient pour toi comme des courants, apportant l'eau de la source; mais ne t'arrête pas trop longtemps au ruisseau, la source vaut mieux. L'heureux effet du vrai ministère de la parole est de mettre l'âme en rapport direct avec la personne de Christ. Le but de l'ennemi et l'effet d'un faux enseignement, sont de placer quelque chose entre l'âme et Christ. Thirtsa n'est plus, Jérusalem est foulée aux pieds, et depuis longtemps la bannière de Juda n'a pas été déployée; mais le coeur qui recourait pour exprimer ses sentiments à ces significatifs emblèmes, n'a point changé et demeure le même invariablement. Cherche par dessus tout, à connaître le coeur de Jésus. Connaître l'amour de Dieu en Christ pour moi, pécheur, est la meilleure chose que je puisse jamais connaître, car je connais alors la source, la source première de toute bénédiction. Que de fois il peut arriver que l'âme ne jouisse pas de Christ lui-même, tout en se réjouissant dans la vérité !
Fais-y bien attention, ô mon âme, et ne cesse de prier à cet égard.

Maintenant, considère encore cette salutation sans exemple: «Mon amie, tu es belle comme Thirtsa, agréable comme Jérusalem, redoutable (ou éblouissante) comme des armées sous leurs bannières. » Ces paroles sont les premières qu'Il adresse à son épouse après sa triste chute. Ses lèvres s'ouvrent à la pauvre errante restaurée, par ces mots d'amour: « Mon amie, tu es belle. » C'est là Jésus lui-même. Qui peut parler de son amour? Te sens-tu à l'aise, ô mon âme, près de lui ? Ne te sens-tu pas comme clouée à ta place et confondue d'admiration? Contemple, oh ! contemple, la personne qui s'exprime de cette manière, et vois devant son coeur charmé une pauvre égarée de retour. Que rien ne vienne te distraire dans tes méditations. Tâche d'en profiter, surtout en comprenant mieux la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ.

Il peut être utile de rattacher cette scène aux dernières paroles que l'époux lui adressa la dernière fois qu'ils étaient séparés : « Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! car ma tête est pleine de rosée et mes boucles des gouttes de la nuit.» Rien ne pouvait être plus tendre ou plus affectueux que ce touchant appel; pourtant elle n'y fit alors aucune attention et, en conséquence, elle s'égara tristement. Mais à présent nous la trouvons auprès de son Seigneur pleinement et heureusement restaurée. Elle a confiance parfaite en son amour. « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi, » telle est la joyeuse expression de son âme. Mais ne lui dira-t-il rien de ses égarements et de sa folle conduite? Ne voudra-t-il pas mettre d'abord au moins un peu de froideur dans ses manières, afin qu'elle soit honteuse devant lui? Certainement non, puisqu'il la voit repentante de ce qu'elle a fait. Lorsque nous sommes repentants, le Seigneur ne pardonne pas seulement, mais il oublie toutes nos offenses passées, et c'est avec la plus parfaite expression de sa grâce qu'il aborde toute âme pénitente. Du moment que l'âme est devant lui à sa véritable place, il ne garde aucune réserve et lui ouvre le riche trésor de son amour. Voyez-en un exemple dans la femme syro-phénicienne. (Mat. XV.) Elle n'eut pas plutôt pris la place d'une gentile qu'elle vit couler à elle la pleine bénédiction du coeur de Jésus. Il fait même l'éloge de sa foi dans les termes les plus forts: « 0 femme, ta foi est grande: qu'il te soit fait comme tu veux.» Il ne lui retient rien. Elle est bénie même jusqu'à la pleine satisfaction de son coeur. Témoin encore la pauvre pécheresse à ses pieds dans la maison de Simon, et le fils prodigue dans les bras du Père.

Telle est la grâce, la grâce de Dieu en Christ pour les pécheurs. La première chose remarque-le, dont l'époux fait mention a son épouse, c'est sa beauté sans défaut à ses yeux. « Mon amie, tu es belle. » Pas un mot de reproche ne sort de ses lèvres; il ne fait pas une allusion au lieu même où elle est allée, ni à ce qu'elle a fait. Son amour est parfait, et la grâce de son accueil est semblable à l'abandon de son amour. Il veut être gracieux conformément à l'amour de son coeur. Il lui dit qu'elle est belle comme «Thirtsa, agréable comme Jérusalem ». Thirtsa signifie charmes. C'était la royale résidence des rois d'Israël avant qu'ils eussent bâti Samarie, comme Jérusalem était la demeure des rois de Juda. Jérusalem, nous le savons, est célèbre dans l'écriture par ses nombreuses splendeurs. Il est parlé d'elle comme « le plus beau de la contrée, la joie de toute la terre, la ville du grand roi. Dieu est connu en ses palais pour une haute retraite ». Thirtsa était-la capitale du royaume d'Israël. Mais au jour prochain de la gloire, les deux royaumes, Israël et Juda, seront unis sous un seul chef pour ne plus être jamais séparés. Les prophètes nous enseignent dans les termes les plus formels et les plus clairs ce qui nous est présenté ici sous la forme d'une allégorie. « Ainsi a dit le Seigneur, l'Eternel : Voici, je prendrai les fils d'Israël d'entre les nations où ils sont allés et je les rassemblerai de toutes parts, et je les ferai entrer dans leur terre ; et je les ferai être une seule nation dans le pays, sur les montagnes d'Israël; un seul roi sera le roi à tous, et ils ne seront plus deux nations, et ils ne seront plus divisés en deux royaumes. » (Ezéch. XXXVII, 21-22.)

Quand les douze tribus seront réunies, et que le Messie sera leur roi, la gloire de la nation sera grande alors. « ILS N'AURONT TOUS QU'UN ROI POUR LEUR ROI. » Alors elle sera « redoutable comme des armées sous leurs bannières». Ce n'est pas de quelque chose de terrible que cette image implique l'idée, mais de quelque chose d'éblouissant, de brillant, de glorieux, tel que l'effet imposant d'une armée sous ses bannières. Le roi reconnaît que la gloire de son peuple bien-aimé, ainsi réuni en un, est d'un effet qui le confond. «Détourne tes yeux de moi, car ils me troublent. » Combien cela est merveilleux ! Qui pourrait le comprendre? Pour le comprendre, en quelque mesure, il nous faut connaître Jésus lui-même.

Nul coeur n'entre comme le sien dans la joie et la bénédiction des siens. Il trouve du soulagement à bénir les nécessiteux. Nous le voyons durant les jours de sa chair parcourir de grandes distances pour rencontrer et bénir une fille dégradée de Samarie, ou une pauvre gentile des côtes de Tyr et de Sidon. C'est sa joie et la joie de tout le ciel , 'de voir même un seul pécheur se repentir et venir à la plénitude de grâce qui est en lui. Mais, quelle ne sera pas sa joie, lorsque la maison de David et les habitants de Jérusalem se tourneront vers lui avec deuil et avec larmes, lorsque les tribus longtemps perdues apparaîtront sur la scène et le reconnaîtront comme le véritable Messie, quand tous les regards de toutes les tribus seront fixés sur lui, quand sa louange débordera de tous les coeurs, et que de Jérusalem la bénédiction coulera vers toutes les nations de la terre!

Alors le chapitre cinquante-troisième d'Esaïe fournira la matière du chant de deuil d'Israël, et l'expression de sa joie mêlée de larmes. « Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris. Nous avons tous été errants comme des brebis; nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin, et l'Eternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous. » Jérusalem bien-aimée deviendra alors la Jérusalem des conseils de Dieu, et ne sera plus celle de l'orgueil et de l'oppression de l'homme. Environnée de montagnes, ceinte de murailles, de remparts, et de tours, elle sera la gloire de tous les pays : «Le nom de la ville, dès ce jour. Jéhovah-Schamma. L'Eternel est là. » (Ezéch. XLVIII, 35; Ps. XLVIII.) Alors le Messie disposera tout selon sa volonté; Satan sera enfermé dans le puits de l'abîme, la terre sera délivrée, la malédiction, la puissance du mal réprimée, et le vrai Salomon régnera comme roi sur toutes choses. Impossible de concevoir quel sera l'effet en puissance et en gloire, sur la nature toute entière, de l'absence de Satan et de la présence de Christ.

« Oh ! quel monde radieux et béni sera cette terre, qui maintenant ne fait entendre que des gémissements, lorsque, précipité de son trône, le tentateur laissera tout l'univers à tes lois, ô Seigneur! mais bien plus brillant, bien plus heureux, sera ce monde d'En Haut, où nous connaîtrons à fond comme aussi nous avons été connus, et d'où nous régnerons dans les douces étreintes de l'amour, non seulement sur cette terre rachetée, mais sur l'univers. »

VERS. 5 à 7.
VERS. 5-7. « Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres sur les pentes de Galaad, les dents, comme un troupeau de brebis qui montent du lavoir, qui toutes ont des jumeaux, et pas une d'elles n'est stérile, ta joue est comme un quartier de grenade derrière ton voile. »

Ces mêmes expressions se trouvent au chap. IV, et cependant, nous le savons, le Saint-Esprit ne fait pas de répétitions inutiles. Quel est donc le sens de celles-ci? Depuis que l'Époux s'est adressé à son épouse dans ces mêmes termes dans le chapitre quatrième, elle s'est égarée, mais revenue. En lui répétant ce qu'il lui avait dit auparavant, il donne l'assurance à son coeur que sa beauté n'est point altérée à ses yeux. Quoiqu'il ne dise rien de sa chute et de ses égarements, ses paroles auront désormais prise sur elle d'une manière plus profonde qu'auparavant. Le prix s'en accroît au septuple par suite des circonstances dans lesquelles elles sont de nouveau répétées. Le Saint-Esprit peut bien se servir des mêmes paroles, lorsque c'est pour la gloire de Christ et la bénédiction de nos âmes. Dans le cas actuel, nuls termes n'auraient pu comme ceux-là redonner assurance au coeur de l'épouse.

VERS. 8.
« Il y a soixante reines, et quatre-vingts concubines, et des jeunes filles sans nombre. »

Ce verset, nous n'en doutons nullement, a trait au Millénium. Il vient à la suite de l'union des deux royaumes de Juda et d'Israël, divisés depuis si longtemps. Les villes de Juda et les nations de la terre remplissent la scène glorieuse. Jérusalem a la première place. Cette vérité si manifeste dans l'Écriture est très pleinement exprimée et de la manière la plus touchante dans le verset suivant.


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