LA PALESTINE AU TEMPS DE
JÉSUS-CHRIST
LIVRE SECOND - LA VIE
RELIGIEUSE
CHAPITRE
VII
LE SABBAT
Son institution. - Quand
commençait-il? - La lumière
du Sabbat. - Les trente. neuf travaux
interdits. - Les défenses
formelles. - Les conseils. - Les
dérogations introduites par les
Pharisiens. - Comment se terminait le
Sabbat.
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On donnait ce nom, qui signifie en hébreu
repos, au septième jour de la semaine; il
correspond à notre samedi. La Loi ordonnait
de se reposer au Sabbat : « Tu ne feras aucune
oeuvre en ce jour-là »; avait dit
Moïse et ce texte était un
inépuisable sujet de discussions et
l'occasion d'une réglementation minutieuse.
On peut bien, disait-on, faire un certain nombre
d'oeuvres, se lever, marcher, manger. Et alors
cette question se posait : - Qu'est-il permis?
qu'est-il défendu? à quelle limite
faut-il s'arrêter? où commence la
violation du commandement? - Ce problème
était d'autant plus grave que les Juifs
faisaient remonter l'institution du Sabbat plus
haut que Moïse : « La circoncision et le
Sabbat existaient avant la Loi », observait
Rabbi Judah
(1).
Les Israélites furent
délivrés d'Egypte, disait-on encore,
parce qu'ils avaient observé la circoncision
et te Sabbat. Celui-ci datait de la création
du monde.
« Le premier des chants de
l'humanité fut un cantique de Sabbat, et il
fut chanté par Adam au commencement dit
septième jour après que son
péché lui eut été
pardonné
(2). » Ce
Psaume avait été conservé,
c'était le quatre-vingt-douzième du
recueil (3).
« Adam a été créé,
disait-on, la veille au soir du Sabbat, le
vendredi, et il entra dans le Sabbat ayant
déjà péché
(4). » Le
Targoum du
Psaume XCII portait ces mots :
« Que créa Dieu le premier jour? le
ciel et la terre; - et le deuxième?... etc.
Et le septième? le Sabbat. Dieu n'a pas
créé ce jour-là pour des
oeuvres serviles comme les autres jours de la
semaine. Voilà pourquoi il n'est pas dit :
Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin, le
septième jour. »
Il importait de savoir à quel
moment exact commençait le Sabbat le
vendredi soir. Il commence avec la nuit, disait-on.
Mais quand fait-il nuit? Une étoile
parait-elle? on est encore au vendredi ; deux
étoiles sont-elles visibles ? on est entre
les deux jours; trois étoiles ? la nuit est
venue et le Sabbat commencé
(5).
Pendant ce moment d'incertitude entre le
vendredi et le samedi, le Hazzan montait sur le
toit en terrasse d'une des maisons du village et il
sonnait six fois de cette trompe dont nous avons
déjà parlé et qui était
gardée dans l'armoire de la synagogue
(6). Au premier
coup les travaux des champs cessaient; au second
ceux de la ville ; au troisième on allumait
la lumière du Sabbat
(7). Nous ne
savons dans quel but le Hazzan sonnait les trois
derniers coups de trompe. Quand Jésus-Christ
dit dans son enseignement : « Ce que je vous
annonce à l'oreille, prêchez-le sur
les toits (8)
», il fait allusion à la fois à
l'habitude des Scribes de murmurer à
l'oreille de leurs disciples leurs préceptes
les plus importants et à l'usage
des Hazzans chargés des
annonces à son de trompe faites sur les
toits des maisons. Celles-ci étaient
très basses et les toits étaient
toujours en terrasse ; il était donc facile
de parler de cette terrasse comme du haut d'une
chaire à la foule assemblée
(9).
Nous venons de dire : on allumait la
lumière du Sabbat.
C'était, en effet la
première des obligations à remplir.
« Les hommes et les femmes sont tenus
d'allumer une lumière le soir du Sabbat dans
leur maison
(10). » Le
vendredi soir s'appelait « la lumière
», et dans le Nouveau Testament nous lisons
cette parole : « Le Sabbat commençait
à luire
(11). » Le
vendredi on avait préparé les
aliments dont on aurait besoin et ce jour
s'appelait : préparation La lumière allumée, on
se mettait à table et on prenait un repas
où figuraient dut vin et des aromates. Une
formule spéciale de
bénédiction était
prononcée sur chacune de ces trois choses :
la lumière, le vin et les aromates. Le
lendemain samedi personne ne mangeait avant les
prières du matin à la synagogue. Ce
détail nous explique la faim des disciples
de Jésus un jour (le Sabbat
(12).
C'était du reste à la synagogue que
l'on se rendait tout d'abord. Nous savons que les
premiers chrétiens célébraient
aussi leur culte au lever du soleil
(13).
Essayons de donner une idée de
l'incroyable minutie avec laquelle le Sabbat avait
été réglementé par les
Docteurs de la Loi. Tout un traité de la
Mischna est consacré à cette
réglementation (le traité Schabbath).
En effet, nous le disions tout à l'heure, il
fallait savoir exactement ce qui était
permis et ce qui était défendu. Les
ordonnances du Pentateuque avaient
été soigneusement
étudiées et commentées
(14). La
science des Docteurs de la Loi était
précisément de bien connaître
les défenses et les permissions. On
décida que trente-neuf espèces de
travaux seraient interdits. En voici la
nomenclature telle que nous la trouvons dans le
traité Schabbath
(15) :
1° semer; 2° labourer ;
3° moissonner ; 4° lier les gerbes ;
5° battre en grange ; 6° vanner ; 7°
nettoyer le grain ; 8° moudre ; 9°
tamiser ; 10° pétrir ; 11° cuire ;
12° tondre la laine ; 13° la blanchir
14° la carder ; 15" la teindre ; 16°
filer 17° ourdir la toile 18°, faire deux
points ; 19° tisser deux fils 20°
détacher deux fils ; 21°, faire un
noeud ; 22" défaire un noeud ; 23°
coudre deux points ; 24° faire une
déchirure qui exigerait au moins deux points
de couture pour être raccommodée ; 25"
s'emparer d'un gibier, d'un cerf par exemple ;
26° le tuer; 27° le dépouiller ;
28° le saler; 29° préparer la peau
; 30° racler les poils ; 31° le couper en
morceaux ; 32° écrire deux lettres de
l'alphabet ; 33° effacer pour écrire
deux lettres de l'alphabet ; 34° bâtir ;
35° démolir, 36°, éteindre
le feu ; 37° l'allumer ; 38° forger ;
39° porter un objet d'un endroit à un
autre.
Ce n'était pas tout, chacune de
ces défenses exigeait un certain nombre
d'explications. Citons-en quelques exemples : la
défense de faire et de défaire un
noeud paraissait bien vague ; de quels noeuds
s'agit-il ? Les Rabbins répondaient
gravement : « On serait coupable de faire ou
de défaire un noeud de chamelier et un noeud
de batelier
(16). »
Rabbi Meïr disait : « Si un peut
défaire le noeud d'une seule main on est
innocent. Et puis on peut faire certaines
espèces de noeuds; une femme peut nouer les
cordons de sa robe, les rubans de son bonnet, sa
ceinture ; on peut nouer ses chaussures et ses
sandales ; on peut fermer des outres de vin et
d'huile et un pot qui renferme de la viande
(17).
»
Il était encore défendu
d'écrire deux lettres de l'alphabet, mais si
on les écrit dans des langues
différentes ou avec des encres de
différentes couleurs, ou encore l'une de la
main droite et l'autre de la main gauche, est-on
coupable? A-t-on violé la Loi? Oui,
répondent les Rabbins., qui ont prévu
tous ces cas. « Celui qui écrit ces
deux caractères sur deux pans de mur formant
un angle et de manière qu'on puisse les lire
ensemble est coupable ; mais si vous écrivez
ces deux lettres avec la poussière dit
chemin, avec du jus de fruit, avec du sable, en un
mot avec une substance facile à enlever,
alors vous êtes innocent. Si les deux lettres
sont superposées, ou si, voulant
écrire un Cheth vous écrivez deux
Zaïn, ou encore si vous écrivez sur
deux feuilles d'un livre de sorte qu'on ne peut
lire les deux lettres ensemble, vous êtes
innocent. »
Certains cas restaient douteux : Rabbi
Gamaliel, tient pour coupable celui qui,
s'oubliant, a écrit les deux
caractères sous une forme permise, mais,
à deux reprises différentes, une fois
le matin, l'autre le soir. Les autres docteurs, cri
général, le tenaient pour innocent
(18).
La défense d'allumer du feu
était déjà dans le Pentateuque
(19) mais elle
fut complétée, et on défendit
aussi de l'éteindre (36e défense).
« Cependant si un païen s'offre pour
éteindre un incendie le jour du Sabbat, on
ne doit rien lui dire, ni : éteins-le, ni :
ne l'éteins pas. On n'est pas tenu de le
forcer au repos
(20). »
Cette défense d'éteindre le feu
s'étendait aux lampes et aux flambeaux, mais
ici encore on précisait. « Si quelqu'un
éteint une lumière par crainte des
païens, des voleurs, des mauvais esprits
où à cause d'une maladie pour pouvoir
dormir, il est innocent, mais
s'il le fait pour économiser l'huile ou la
mèche, ou ne pas abîmer sa lampe, il
est coupable ». « On peut placer sous la
lampe une assiette qui recueille les
étincelles, mais il ne faut pas mettre d'eau
dans cette assiette, ce serait éteindre les
étincelles et violer la Loi
(21).
»
La dernière des trente-neuf
défenses prêtait beaucoup aux
développements : défense de
transporter un objet d'un endroit à un
autre. De quelle grosseur doit être l'objet?
Les Rabbins répondaient que la Loi
était violée « si on
transportait autant de nourriture qu'il en faut
pour faire la grosseur d'une figue sèche,
autant de lait qu'il en faut pour faire une
gorgée, autant d'huile qu'il en faut pour
oindre le petit doigt, autant d'eau qu'il en faut
pour humecter les yeux autant de parchemin qu'il en
faut pour écrire la plus petite partie de
Tefillins, c'est-à-dire Schema Israël,
autant d'encre qu'il en faut pour écrire
deux lettres de l'alphabet.... etc., etc. « Il
était interdit de transporter deux
vêtements ne faisant pas partie du même
habillement.
D'après Rabbi Meïr, un
estropié pouvait sortir avec sa jambe de
bois; Rabbi José, au contraire, ne le lui
permettait pas
(22). Dans un
incendie il était permis de sauver les
manuscrits de la Loi et des Prophètes,
l'étui qui les renfermait, les Tefillins, et
leur étui; si l'incendie survenait le
vendredi soir, on pouvait sauver une
quantité de nourriture suffisante pour les
trois repas du lendemain ; s'il survenait le samedi
avant midi, on ne pouvait plus emporter de
nourriture que pour deux repas et pour un seul s'il
se déclarait dans l'après-midi
(23).
A côté de ces prescriptions
formelles se trouvaient les conseils, les
recommandations en prévision d'une violation
possible de la Loi. Ainsi on recommandait au
tailleur de ne pas sortir avec son aiguille le
vendredi quand la nuit approchait
il pouvait s'oublier et
être surpris par le commencement du Sabbat.
Il valait mieux ne pas lire à la lampe ou
faire telle autre chose exigeant beaucoup de
lumière, on pouvait encore s'oublier,
être tenté de remettre de l'huile dans
sa lampe, on aurait violé le commandement
qui défend d'allumer du feu
(24).
Outre les trente-neuf travaux interdits,
il y avait un certain nombre de défenses
faites à la fois pour le Sabbat et pour les
jours de fête où cependant le repos
était moins rigoureux.
On ne pouvait monter sur un arbre ou sur
un animal, nager, danser, tenir un conseil, mettre
à part la dîme, s'éloigner de
plus de deux mille coudées (environ neuf
cents mètres) de l'endroit où l'on se
trouvait lorsque le Sabbat a commencé. Un
espace de deux mille coudées s'appelait : Le
chemin de sabbat
(25) ou limites
du sabbat (Techoum aschabbath).
Parmi les Pharisiens, les
Schammaïstes étaient d'intraitables
observateurs du Sabbat. Ils ne permettaient pas la
plus légère infraction aux
règles établies et les
exagéraient encore.
Ils interdisaient formellement
l'instruction des enfants, le soin des malades, la
consolation des affligés et l'aumône
(26). C'est eux
sans doute qui disaient que les sources
intermittentes observaient le sabbat
(27). Les
Pharisiens, ennemis de Jésus, étaient
certainement ici des Schammaïstes. C'est eux
qui surprennent sans cesse le Christ en faute, qui
lui interdisent de guérir le jour du Sabbat
et qui défendent à ses disciples
d'arracher des épis
(28), ce qui,
en temps ordinaire, était parfaitement
permis (29).
Mais les Schammaïstes avaient des adversaires
dans leur propre parti. Les Hillélistes, qui
formaient la gauche du
pharisaïsme, semblent avoir compris la
puérilité de certaines prescriptions.
Quelques-uns d'eux se montraient fort habiles
à les tourner et à les violer sans en
avoir l'air. Ainsi, pour pouvoir parcourir quatre
mille coudées au lieu de deux mille, ils
transportaient des aliments le vendredi dans la
journée à deux mille coudées
de leur demeure. Ils se créaient ainsi un
domicile fictif d'où ils pouvaient partir
pour parcourir deux milles coudées n'importe
dans quelle direction, et par suite aller à
quatre mille coudées de leur domicile
réel.
La défense de porter un objet
d'un local dans un autre ou d'une maison dans une
autre était aussi fort habilement et fort
jésuitiquement éludée par les
Pharisiens. Faisant communiquer les cours des
maisons entre elles, ils déclaraient
qu'elles ne formaient dans leur ensemble qu'une
seule et même cour et par suite il n'y avait
qu'une seule maison, ou bien ils reliaient les
maisons entre elles par des poutres et disaient :
ce n'est qu'un seul bâtiment. Les
Saducéens, toujours conservateurs, se
déclaraient profondément
scandalisés de cette manière de
faire.
Il était du reste convenu que le
danger de mort était un cas de force majeure
et autorisait la violation du Sabbat
(30). Cette
décision fut prise au temps des
Macchabées. Pendant l'insurrection un
certain nombre de fidèles, surpris par
l'ennemi le jour du Sabbat, s'étaient
laissé massacrer jusqu'au dernier
plutôt que de tirer l'épée pour
se défendre
(31). Ce
respect du jour du repos avait paru
décidément exagéré,
d'autant plus qu'il s'agissait de soutenir la cause
de Dieu, et il avait été
décidé qu'à l'avenir on
pourrait tirer l'épée pour se
défendre, si on était attaqué
un jour de Sabbat. Mais en temps de paix on ne
pouvait porter les armes et les Romains furent
obligés de dispenser les Juifs du service
militaire; le repos du samedi et
la discipline romaine se trouvaient être deux
nécessités inconciliables
(32).
Le soin des malades semble avoir
été strictement interdit au premier
siècle
(33). On
n'amène les malades à Jésus un
jour de Sabbat qu'après le coucher du
soleil. Cependant les sentiments d'humanité
des Pharisiens Hillélistes semblent avoir
été souvent plus forts que
l'étroitesse inintelligente de leurs
adversaires les Schammaïstes. Puisque le
danger de mort autorisait la violation du Sabbat,
il était permis d'assister une femme en
couches (34).
Si un édifice s'écroule sur quelqu'un
et qu'on ne sache pas si, oui ou non, il est
enseveli sous les décombres, si, oui ou non,
il vit encore, si, oui ou non, il est
Israélite, alors il faut lui porter secours
le jour du Sabbat. Le trouvez-vous vivant encore?
emportez-le et soignez-le. Est-il mort? laissez le
corps jusqu'à ce que le Sabbat soit fini
(35). Il est
probable que ces questions de secours aux
blessés, de guérisons des malades et
en général d'actes d'humanité
accomplis le jour du Sabbat étaient fort
discutées ait temps de Jésus-Christ.
La Mischna autorise celui qui a mal à la
gorge à se gargariser le jour dut Sabbat
(36); mais elle
ne permet pas de remettre ce jour-là une
jambe cassée, ni d'arroser d'eau froide un
membre démis. On était plus humain
pour les animaux, car il n'était pas
défendu de soigner ses bestiaux et de les
mener boire le jour du Sabbat
(37). Il
était permis de conduire son chameau avec
une corde et son cheval avec son licou
(38). «
Et, non seulement, disent encore les Talmuds, il
n'est pas interdit de mener sa bête à
l'abreuvoir le jour du Sabbat, mais on peut puiser
de l'eau pour elle; cependant, il faut prendre
garde de ne pas porter l'eau. On doit la mettre
devant l'animal, et il
s'approche et boit de lui-même ». On
comprend la sainte indignation de Jésus :
« Vous menez votre âne à
l'abreuvoir et vous ne voulez pas que je
guérisse un malade.
(39)
La circoncision était
autorisée
(40) parce
qu'elle était, comme le Sabbat,
antérieure à Moïse, et le
commandement était trop important pour que
rien pût empêcher de l'accomplir le
huitième jour après la naissance.
Cependant, si on pouvait circoncire la veille du
Sabbat cela valait mieux. En général
tout ce qu'on pouvait faire la veille était
défendu le jour du Sabbat
(41).
Pour la même raison, le service du
Temple n'était pas interrompu le samedi.
Rien ne devait empêcher les prêtres
d'offrir le sacrifice quotidien de l'agneau et,
dans l'enceinte sacrée, ils pouvaient se
livrer à plusieurs travaux interdits au
peuple
(42).
La tradition nous a conservé un
mot des Pharisiens libéraux sur le Sabbat
qui rappelle beaucoup la parole du Christ : «
Le Sabbat a été fait pour l'homme et
non pas l'homme pour le Sabbat
(43). »
Ils disaient : « le Sabbat t'est donné
à toi, mais toi tu n'es pas donné au
Sabbat (44).
» Seulement, ce mot n'est-il pas
postérieur à celui du Christ et
n'a-t-il pas été inspiré par
lui ?
Après le service de la synagogue,
on prenait un repas; puis les Docteurs, les
Scribes, les Rabbis se réunissaient à
la maison d'école (Beth ha Midrasch), dont
nous avons parlé en détail en
traitant des Docteurs de la Loi.
Le Sabbat se terminait par un souper
(45) où
figuraient, comme le vendredi soir, une
lumière, du vin, des aromates; la formule de
bénédiction était
prononcée successivement sur ces trois
choses. Le Sabbat finissait avec
le coucher du soleil. « Finit-il au milieu du
repas? on cesse de manger; on se lave les mains et,
au-dessus de la coupe de vin on rend grâces
à Dieu pour la nourriture ; puis on prononce
la formule de séparation du Sabbat et du
jour ordinaire. Si l'on boit quand finit le Sabbat,
on cesse de boire, on prononce la formule de
séparation, puis on recommence à
boire. »
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