Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



ATTENDS-TOI À L'ÉTERNEL

19 ème Jour.

Comme au juste juge

« Nous t'avons attendu, ô Éternel ! dans le sentier de tes jugements... car lorsque tes jugements s'exercent sur la terre, les habitants de la terre apprennent la justice. » 


« L'Éternel est un Dieu juste ; Heureux tous ceux qui s'attendent à lui. »

Esa. 30 :18.

Notre Dieu est un Dieu de jugement et de miséricorde. L'an et l'autre de ces attributs accompagnent ses actions. Dans le déluge, dans la sortie d'Égypte du peuple d'Israël aussi bien que dans la ruine des Cananéens, nous voyons toujours sa miséricorde accompagner le jugement. De même pour ce qui concerne chaque individu, Dieu juge et condamne le péché, tandis que la miséricorde sauve le pécheur ; et quand sa miséricorde sauve le pécheur, ce n'est pas malgré le jugement, c'est parce que le jugement avait condamné le péché. Quant nous cherchons à nous attendre à Dieu, n'oublions pas que nous devons voir en lui « le Dieu juste » qui juge et condamne.

« Nous t'avons attendu dans le sentier de tes jugements. » Voilà ce que notre expérience nous fera réaliser. Si nous sommes sincère dans notre désir de sainteté, dans notre entière consécration au Seigneur, sa sainte présence nous fera découvrir des péchés ignorés ou cachés, elle nous humiliera très bas, nous révélera le mal attaché à notre nature, notre opposition à la loi de Dieu et notre incapacité à accomplir cette loi divine. Nous comprendrons la vérité de ces mots : « Qui pourra soutenir le jour de sa venue... car il sera comme le l'eu du fondeur. » (Mal. 3 : 2.) « Oh ! si tu ouvrais les cieux, si tu descendais, les montagnes s'écrouleraient, elles se fondraient au feu. » (Esa. 64 : 1, 2.) C'est par miséricorde que Dieu condamne en nous le péché, qu'il nous en fait sentir toute la gravité. Souvent le pécheur cherche à fuir loin de ce jugement de Dieu, mais l'âme qui veut trouver Dieu, qui veut être affranchie du péché s'incline avec humilité devant la sentence divine. En silence et avec espoir elle se souvient de ces mots : « Que Dieu se lève et ses ennemis seront dispersés. » (Psa. 68 : 1.) « Nous t'avons attendu, ô Éternel, dans le sentier de tes jugements. »

Quand on cherche à s'attendre à Dieu, qu'on ne soit pas surpris de voir le péché se révéler toujours davantage. Que nul ne désespère en constatant son incapacité à vaincre le péché, à dominer ses mauvaises pensées, à sortir des ténèbres qui semblent lui cacher la face de Dieu. Lorsque Jésus au Calvaire a été pour nous le don de la miséricorde divine, Dieu n'a-t-il pas caché son amour pour son Fils bien aimé sous la rigueur du jugement et de la condamnation ? Oh ! humiliez-vous sous les jugements divins qui condamnent chacun de vos péchés : le jugement prépare la voie à la miséricorde qui vient ensuite. Il est écrit : « Sion sera rachetée par le jugement. » (Esa. 1 : 27.) Attendez-vous à Dieu avec la confiance qu'au milieu même de ses jugements, Dieu vous amènera à saisir le salut. Attendez-vous à lui et il vous fera recevoir sa grâce.

Voici une autre application de ce même texte. Nous savons que Dieu doit visiter la terre « dans le sentier de ses jugements. » Nous attendons qu'il le fasse. Quelle attente! Nous savons que des millions d'hommes portant le nom de chrétiens vivent dans une grande indifférence religieuse et qu'à moins de changement de leur part, ils vont attirer sur eux les jugements de Dieu. Ne ferons-nous pas tout ce qu'il nous sera possible pour les avertir et intercéder pour eux au. près de Dieu. Et si nous sentons que pour le faire nous manquons de courage et de force, ne commencerons-nous pas par nous attendre à Dieu d'une manière plus précise et plus instante, demandant au « Dieu juste » de se révéler dans la voie de ses jugements qui vont fondre jusque sur nos amis. Ne serons-nous pas effrayés de ce qui les menace ? Ne nous sentirons-nous pas pressés de leur parler et de prier pour eux plus que jamais ?

Quand nous nous attendons à Dieu, ce n'est pas seulement pour nous mettre à l'abri de ses jugements, c'est encore pour laisser Dieu prendre si bien possession de nous, nous remplir si bien de sa sainteté, de l'amour de Christ au Calvaire et du feu céleste de l'Esprit, que nous en soyons réveillés et poussés à avertir les autres, à leur dire que « nous attendons Dieu dans la voie de ses jugements. » Vous, chrétiens, montrez que vous croyez réellement au Dieu juste qui doit juger la terre.

« Mon âme, attends-toi à Dieu ! »


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ATTENDS-TOI À L'ÉTERNEL

20 ème Jour.

Un Dieu qui nous attend

« L'Éternel attend pour vous faire grâce, et il se lèvera pour vous faire miséricorde, car l'Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui s'attendent à lui. »

Esa. 30 :18.

Ne nous bornons pas à nous attendre à Dieu ; pensons aussi que Dieu nous attend, ce qui est plus merveilleux encore. L'assurance que Dieu nous attend donnera un nouvel élan à notre désir de nous attendre à lui. Nous en recevrons l'indicible confiance que ce n'est pas en vain qu'on s'attend à Dieu. Puisqu'il nous attend, nous sommes sûrs d'être les bienvenus auprès de lui, nous savons qu'il a de la joie à accueillir ceux qu'il a désirés, attendus. Dans un esprit d'humble attente à Dieu, cherchons à saisir quelque chose de ce que signifient ces mots

« L'Éternel attend pour vous faire grâce», et nous pourrons nous écrier : « Heureux tous ceux qui s'attendent à lui ! ».

Regardez en haut. Contemplez le Dieu sur son trône. Il est amour. Son désir incessant est de communiquer à toutes ses créatures sa bonté et ses grâces. Il prend plaisir à les bénir. Il a de grands desseins à l'égard de chacun de ses enfants ; il veut que par la puissance du Saint-Esprit son amour et sa puissance se révèlent en eux. Avec toute la sollicitude d'un père, « il attend pour vous faire grâce. » Et chaque fois que vous allez à lui, que vous vous attendez à lui, que vous cherchez à maintenir dans votre vie de chaque jour la sainte habitude de vous attendre à lui, soyez sûrs qu'il est prêt à vous recevoir « pour vous faire grâce. » Oui, que votre attente à Dieu soit continuellement liée à la pensée que Dieu vous attend.

Mais, dites-vous, comment se fait-il, s'il attend pour me faire grâce, qu'il ne me donne pas aussitôt le secours que je lui demande en m'attendant à lui, et que souvent il tarde et tarde encore à me répondre ? Dieu a deux raisons pour en agir ainsi ;

Comme un sage agriculteur, Dieu « attend le précieux fruit de la terre avec patience. » (Jac. 5 : 7.) Il ne peut pas récolter le fruit avant qu'il soit mûr. Il sait à quel moment nous sommes prêts à recevoir ses grâces, à en profiter et à l'en glorifier. C'est l'attente au soleil de son amour qui prépare l'âme à recevoir ses grâces. L'attente sous les sombres nuages de l'épreuve est tout aussi nécessaire, car ces nuages mêmes finissent par une pluie de bénédictions. Soyez certains que si Dieu se fait attendre plus que vous ne le voudriez, c'est seulement pour que ses grâces vous soient d'autant plus précieuses, Dieu a attendu quatre mille ans que les temps fussent accomplis pour envoyer son Fils sur la terre. Nos temps sont en sa main. « Il fera prompte justice à ses élus. » (Luc 18 : 7, 8.) Il se hâtera de nous secourir sans nous faire. attendre une heure de trop.

Voici encore pourquoi Dieu tarde : Celui qui donne est supérieur au don qu'il fait, Dieu est au-dessus de la grâce qu'il accorde et quand il prolonge notre attente, c'est pour nous apprendre à aller à lui, à trouver en lui-même notre vie et notre joie, Oh ! si les enfants de Dieu savaient mieux ce qu'est leur Dieu et quel privilège est pour eux la communion, avec leur Dieu lui-même; ils trouveraient de la joie en lui, même lorsqu'il les fait attendre. Ils apprendraient alors à comprendre toujours mieux ces mots : « L'Éternel attend pour vous faire grâce, » car cette attente est la preuve même de sa bienveillance.

« Heureux tous ceux qui s'attendent à lui. » Une reine est entourée de ses dames d'honneur. Il s'agit là d'un service, d'une position subordonnée, et pourtant cette position passe pour un grand honneur, pour un privilège, parce qu'une reine sage et bonne fait de ses dames d'honneur ses compagnes et ses amies. Quelle grâce et quel privilège pour le croyant d'être appelé au service du Dieu souverain, d'être sans cesse attentif à sa volonté, à ses faveurs, de pouvoir compter sur sa présence, sa bonté et sa grâce ! « L'Éternel. est bon pour ceux qui s'attendent à lui. » (Lamentations de Jérémie 3 : 25.) « Heureux ceux qui s'attendent à lui ! »

Oui, quelle bénédiction pour l'âme qui attend Dieu de pouvoir rencontrer ainsi le Dieu qui l'attend. Dieu nepeut pas faire soit oeuvre en nous sans qu'il y ait attente de sa part et de la nôtre. Attendons-nous donc à lui, bien certain que lui aussi nous attend avec bonté et bienveillance. De notre côté attendons-le en nous réjouissant de sa bonté, en nous confiant en sa bienveillance. Et que notre attente devienne par là-même une source de grâces infinies, puisqu'elle nous rapprochera toujours plus du Dieu qui attend le moment favorable pour se faire connaître à nous, du Dieu de qui viennent « toute grâce excellente et tout don parfait. « (Jac. 1 : 17,)

« Mon âme, attends-toi à Dieu ! »


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ATTENDS-TOI À L'ÉTERNEL

21 ème Jour.

Au Dieu tout-puissant

« Ceux qui s'attendent à l'Éternel reprennent de nouvelles forces. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courront et ne se fatigueront point, ils marcheront et ne se lasseront point. »

Esa. 40 : 31.

Quand on s'attend à quelqu'un, cette attente, dépend de l'estime et de la confiance qu'inspire tel ou tel ; notre attente à Dieu dépendra beaucoup de notre foi en ce qu'il est. Notre texte vient à la suite d'un passage où Dieu se révèle il nous comme le Dieu tout-puissant et éternel. À mesure que nous saisissons mieux ce que Dieu est pour nous, Dons pouvons mieux aussi nous attendre à lui avec l'assurance qu'il est entièrement digne de notre confiance.

Écoutez ces paroles : « Pourquoi dis-tu, Jacob, ma destinée est cachée devant l'Éternel, » Pourquoi parler comme si Dieu ne pouvait ni entendre, ni secourir. « Ne sais-tu pas, n'as-tu pas entendu que le Dieu d'éternité est l'Éternel qui a créé les bornes de la terre ? Il ne se lasse point et ne se fatigue point. » Bien loin de là, car « c'est lui qui donne de la force à celui qui est lassé et qui multiplie la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se lassent et se fatiguent, même les jeunes gens choisis tombent lourdement, » tout ce que l'homme tient pour être fort finit par s'évanouir, « mais ceux qui m'attendent à l'Éternel reprennent de nouvelles forces. Ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courront » et fortifiés de la force de Dieu, « ils ne se fatigueront point ; ils marcheront et ne se lasseront point. »

Oui, « ils prennent le vol comme les aigles ». Que signifie pour nous ce vol d'aigle ? L'aigle est le roi des oiseaux ; il s'élève plus haut que tout autre dans les airs. Les croyants doivent vivre d'une vie céleste, se tenir dans la présence de Dieu, recevoir le reflet de son amour et de sa joie. Pour s'élever aussi haut, il leur faut la forte de Dieu, et il la donne à ceux qui s'attendent à lui.

Comment obtenir des ailes d'aigle, et ce vol d'aigle ? Il faut pour cela naître d'une naissance d'aigle. Vous êtes « nés de Dieu. » (Jean 1 : 13.) (1 Jean 5 : 1.) Vous avez donc ces ailes d'aigle. Il se peut que vous l'ayez ignoré, que vous ne vous en soyez pas encore servi ; mais Dieu peut et veut vous apprendre à vous en servir.

Vous savez comment les aigles apprennent à se servir de leurs ailes. Voyez ce rocher qui s'élève à quelque mille pieds au-dessus de la mer. Là-haut, au bord du précipice, s'aperçoit un nid d'aigle où sont deux aiglons. Que fait leur mère ? La voilà qui bouleverse le nid et pousse dans le précipice les oiseaux encore timides. Ils essaient de battre des ailes, puis se laissent tomber dans la profondeur. Aussitôt la mère « voltige autour de ses petits, déploie ses larges ailes, » les recueille sur ses plumes et les porte ailleurs pour les mettre en sûreté. (Deut. 32 : 11.) Puis elle recommence encore et encore, toujours les poussant dans l'abîme et toujours les reprenant et les portant sur ses ailes. Cet instinct lui vient de Dieu. Quel trait de lumière nous faisant voir avec quel amour le Dieu tout-puissant enseigne à ses enfants « à prendre le vol comme les aigles. »

Dieu n'hésite pas à bouleverser votre nid, à briser vos espérances, à abattre votre confiance en vous-même. Il vous amène à craindre et à trembler, à renoncer à toute force propre, â vous sentir capable et sans ressource, mais pendant ce temps il étend ses fortes ailes et vous invite à vous reposer sur lui, à laisser agir en vous la force infinie de votre Créateur. Tout ce qu'il demande de vous, c'est que vous en veniez à reconnaître votre faiblesse, à vous attendre à lui, à le laisser vous porter avec toute sa puissance divine.

Cher enfant de Dieu ! Ouvrez les yeux et contemplez votre Dieu. Écoutez celui « qui ne se lasse point et ne se fatigue point » et qui vous promet que vous aussi vous n'aurez plus ni lassitude, ni fatigue ; il demande seulement de vous que vous vous attendiez à lui. Oh ! ne ferez-vous pas ce que Dieu vous demande là ? Ne vous tiendrez-vous pas en repos pour le laisser agir ? À cet appel d'un Dieu si puissant, si fidèle, si plein d'amour, ne vous écrierez-vous pas :

« Mon âme, attends-toi à Dieu ! »


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