Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



AVEC CHRIST À L'ÉCOLE DE LA PRIÈRE

I
Le seul Maître

Jésus priait un jour dans un certain lieu. Lorsqu'Il eut achevé, un de ces disciples lui dit : « Seigneur, enseigne-nous à prier. » Luc XI, 1.

Les disciples avaient vécu avec Christ et l'avaient vu prier. Ils avaient saisi jusqu'à un certain point qu'il existait un rapport intime entre sa vie publique si admirable et sa vie de prière secrète et cachée.
Ils avaient appris à reconnaître en lui le Maître par excellence dans l'exercice de la prière, nul ne pouvait, nul ne savait prier comme lui.
Aussi est-ce à Jésus qu'ils adressent cette requête : « Seigneur, enseigne-nous à prier ».

Dans l'enseignement du Seigneur peu de choses ont été plus profitables à ses disciples, que ses leçons sur la prière. Ils le voient prier en un certain lieu et ils se sentent pressés de répéter leur demande :
« Seigneur! enseigne-nous à prier ».

À mesure que nous grandissons dans la vie chrétienne, la loi du Maître bien-aimé en son oeuvre d'intercession continuelle, nous devient plus précieuse. L'espérance de devenir semblables à Christ dans la prière d'intercession prend, pour nous, une puissance nouvelle. Comme nous comprenons mieux cette requête des disciples, lorsque, comme eux, nous avons vu le Maître à l'oeuvre! Comme eux aussi, nous nous écrions alors
« Seigneur! enseigne-nous à prier ».

Si nous acceptons Jésus pour notre bien suprême, notre vie, notre tout, nous aurons l'assurance que si nous le lui demandons, son bonheur sera de nous mettre en rapport direct et intime avec lui en nous enseignant à prier.
Frères et n'irons-nous pas, auprès du Maître, lui demander d'inscrire nos noms sur les registres de cette école toujours ouverte à ceux qui ont soif d'apprendre l'art divin de la prière? Aujourd'hui même disons comme autrefois les disciples
« Seigneur! enseigne-nous à prier ».

Méditons ensemble ces paroles qui renferment chacune un sens particulier :
« Seigneur, enseigne-nous à PRIER ».

Oui, à prier. Voilà ce que nous avons à apprendre. Il semble au premier abord que la prière soit chose si simple que le plus faible enfant peut prier. Mais c'est en même temps l'action la plus sainte et la plus élevée que l'homme puisse accomplir. C'est la communion intime et directe de l'âme avec le Dieu invisible et trois fois saint.

La prière dispose des puissances du monde éternel, elle est l'essence même de la vraie religion, la source de toutes les bénédictions, le Secret de la force et de la vie.
Cette puissance nous la possédons non seulement pour nous, mais pour les autres, pour l'Église, pour le monde entier; c'est à la prière que Dieu a donné le droit de Le posséder, Lui et sa force.
C'est à la prière qu'est accordé l'accomplissement des promesses que Dieu nous a faites, concernant le royaume à venir et la gloire de Dieu pleinement révélée.

Que nous nous sentons faibles, paresseux, incapables en face de cette oeuvre magnifique! L'Esprit de Dieu, seul, nous met en état de l'accomplir. Nous nous trompons facilement, avouons-le, en nous contentant de la forme tandis que souvent le fond nous fait défaut.
Notre éducation première, les enseignements religieux que nous avons reçus, l'influence de l'habitude, certaines émotions même, tout cela est cause que nos prières n'ont parfois aucune force spirituelle et par conséquent ne servent presque à rien.

La vraie prière s'empare de la force de Dieu, elle accomplit de grandes choses et devant elle, les portes du ciel s'ouvrent toutes grandes.
Qui ne voudrait apprendre à faire monter cette prière-là vers le trône du Père et qui ne s'écriera avec nous :
« Qui m'enseignera à prier de la sorte? »

Jésus seul le peut, n'irons-nous pas jour après jour nous asseoir sur les bancs de son école en lui répétant.
« Seigneur, enseigne-Nous à prier ».

Oui, nous, Seigneur. Nous avons lu dans ta Parole avec quelle puissance et quelle foi tes serviteurs d'autrefois savaient prier et avec quelle fidélité tu leur as répondu. Si ces merveilleux exaucements ont eu lieu sous l'Ancienne Alliance temps de préparation, n'accorderas-tu pas bien davantage aujourd'hui que les temps s'accomplissent? Ne donneras-tu pas à ton peuple ce signe certain de ta présence au milieu de lui : la réponse à ses prières?

Nous connaissons les promesses que tu as faites à tes apôtres touchant la prière faite en ton nom. Nous savons que nous aussi pouvons faire les mêmes magnifiques expériences. Seigneur, réalise ces promesses aussi pour nous! De nos jours, nous sommes entourés d'exemples et de témoignages que tir donnes à ceux qui se confient en toi de tout leur coeur.

Seigneur, ils étaient hommes comme nous, sujets aux mêmes passions, aux mêmes infirmités, enseigne-nous à prier comme eux. Tes promesses, tes dons excellents, ta force même, tout est pour nous, donne-nous de les demander de manière à les recevoir en abondance. C'est à nous aussi que tu as confié ton oeuvre; de nos prières dépend l'avènement de ton règne, par elles tu peux glorifier ton nom. Fais-nous comprendre de plus en plus la responsabilité que nous, avons vis-à-vis de toi.
« Seigneur, enseigne-nous à prier ».

Maintenant nous sentons la nécessité de cet enseignement. Au premier abord, nous l'avons dit, rien ne nous paraît plus simple que la prière; plus tard, rien d'aussi difficile. Confessons-le humblement, nous ne savons pas prier comme il le faudrait.
Nous possédons, il est vrai, la Parole de Dieu avec ses promesses claires et positives, mais le péché a tellement obscurci notre intelligence que souvent nous ne savons le comprendre ni l'appliquer; ce n'est pas toujours le plus essentiel dans le domaine spirituel que nous cherchons tout d'abord à obtenir. Nous n'apportons pas dans la prière l'esprit d'adoration nécessaire.

Dans le domaine temporel nous profitons encore moins de la magnifique liberté que le Père nous a accordée, de lui demander tout ce dont nous avons besoin.
Lors même que nous savons ce qui doit faire l'objet de notre prière, il nous manque encore bien des choses pour la rendre acceptable.
Prions à la gloire de Dieu, nous soumettant à sa volonté; prions avec persévérance, ayant la conviction que lorsqu'Il le jugera bon, Il nous exaucera, si nous demandons, tout au nom de Jésus.

Voilà ce que nous avons à apprendre. Ce n'est qu'en priant que nous apprendrons à prier. C'est en ayant conscience de notre ignorance et de notre indignité, en passant par la lutte entre la foi et l'incrédulité, que nous acquerrons l'art de la prière. Rappelons-nous que ceux-là qui se confient en Dieu d'une façon atteindront la perfection à l'école de la prière.
Soyons-en assurés, dans ces conditions-là, le Seigneur nous enseignera à prier. Et qui saurait le faire comme lui?

C'est pourquoi redisons avec ses disciples « SEIGNEUR, enseigne-nous à prier ».

Il faut à l'élève la conviction que son Maître sait enseigner, qu'Il en a le don, et qu'avec patience et amour Il sait aussi se mettre à son niveau.
Que Dieu soit béni! Jésus sait tout cela et plus encore Ses prières elles-mêmes sont nos meilleures leçons; Il sait ce que c'est que prier; Il l'a appris pendant les épreuves de sa vie terrestre et ses prières commencées sur la terre, se continuent dans le ciel.

Rien ne lui cause plus de joie que d'amener en la présence du Père ceux qui sont encore ici-bas, pour les revêtir de sa force et faire descendre sur eux les bénédictions de Dieu, afin qu'à leur tour ils deviennent ses compagnons dans l'oeuvre d'intercession sans laquelle le royaume des cieux ne saurait être révélé sur la terre.

Il sait enseigner! il se sert tour à tour de la douleur d'une âme en détresse et de la vie que donne la réconciliation avec Dieu. Jésus, par sa parole, par le témoignage d'une foi qui sait ce qu'est l'exaucement, nous donne le meilleur enseignement.

C'est par le Saint-Esprit qu'Il a accès dans nos coeurs en nous dévoilant le péché qui nous empêche de prier, et c'est par l'Esprit que nous avons que nous faisons réellement ce qui plaît à Dieu. L'Esprit nous enseigne ce qu'il faut demander et comment le demander.

Qu'en pensez-vous, mes chers amis? Si nous demandions à notre Maître de nous donner pendant un mois une série de leçons sur la prière? Ne serait-ce pas précisément ce qu'il nous faudrait?

Sachons prendre le temps, non seulement de méditer et de prier, mais de nous arrêter au pied du trône de l'Agneau pour être formés au travail d'intercession. Avec Jésus pour Maître nous ferons de réels progrès. Soyons assurés que malgré nos hésitations, nos tâtonnements, nos bégaiements, nos craintes, Jésus poursuivra son oeuvre en nous de la façon la plus merveilleuse. Il nous communiquera sa propre vie, qui est l'essence même de la prière.
De même que nous participons à sa justice nous participerons aussi à son oeuvre d'intercession, en plaidant avec lui, devant Dieu, la cause de l'humanité.
Quelque ignorant, quelque faible que nous soyons, répétons joyeusement :

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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II
Les vrais adorateurs

Mais l'heure vient et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est esprit et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité. Jean IV. 23-24.

Ces paroles de Jésus à la Samaritaine sont les premiers enseignements du Sauveur sur la prière, qui nous aient été conservés. Quels horizons nouveaux ils ouvrent à notre esprit!
Le Père demande des adorateurs.

Notre adoration est donc une satisfaction et une joie pour son coeur plein d'amour. Il y a beaucoup d'adorateurs qui ne sont pas les vrais, tels qu'Il les réclame.
Ce qu'Il veut, c'est être adoré en esprit et en vérité. Le Fils est venu frayer la voie à ce nouveau culte et nous l'enseigner. Cherchons à comprendre ce que signifient ces paroles et le moyen de parvenir à ce culte vrai.

Jésus a parlé à la Samaritaine d'une adoration qui peut se manifester sous trois fermes différentes :
Premièrement, l'adoration ignorante des Samaritains : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ». (Jean IV, 22).
Secondement, l'adoration intelligente des Juifs connaissant le vrai Dieu : « Nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs ». (Jean IV, 22).

Enfin, cette adoration nouvelle et spirituelle que Jésus lui-même est venu apporter. « Mais l'heure vient et elle est déjà venue où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ». (Jean IV, 23).
En examinant de près ces trois passages, il deviendra évident pour nous que les mots: - en esprit et en vérité - ne veulent pas dire, comme on le croit souvent, sincèrement, du fond du coeur, avec ardeur.

Les Samaritains possédaient les cinq livres de Moïse et connaissaient le vrai Dieu jusqu'à un certain point. Sans doute plus d'un parmi eux recherchaient Dieu par la prière avec droiture et sincérité.

Les Juifs, eux, avaient reçu la révélation complète de Dieu dans sa Parole, telle qu'elle avait été donnée jusqu'alors. Que d'hommes pieux, au milieu d'eux, se confiaient en l'Éternel de tout leur coeur! Mais ce n'était pas encore, - en esprit et en vérité.

Jésus le dit : L'heure vient et elle est déjà venue. Ce n'est que par lui et en lui que l'adoration sera celle que le Père demande. Chez les chrétiens nous retrouvons ces trois classes d'adorateurs.
Quelques-uns, dans leur ignorance, savent à peine ce qu'ils doivent demander, encore moins comment, le demander. Ils prient avec ferveur, mais ne reçoivent que peu. D'autres ont une connaissance plus complète des. choses de Dieu, ils apportent à leurs prières leur coeur, leur esprit, leur attention, mais ils n'obtiennent pas les bénédictions accordées à la prière faite en esprit et en vérité. C'est donc à une autre école que nous demanderons au Maître de nous amener. Lui seul peut nous enseigner cette véritable adoration, celle que réclame le Père et qui est toute spirituelle.
« Dieu est esprit et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité ».

Une première condition est l'harmonie indispensable entre Dieu et ses adorateurs c'est-à-dire il faut que l'adorateur soit en rapport intime avec celui qui est l'objet de son adoration.
Tout dans la nature nous rappelle ce principe. Il nous faut le lien qui rattache l'objet à l'organe par lequel il se révèle à nous. L'oeil est fait pour percevoir la lumière, l'oreille pour le son. L'homme qui veut sincèrement adorer Dieu, qui désire se rencontrer avec lui, le posséder et le connaître doit se mettre tout d'abord en harmonie. avec lui, pour être en état de le recevoir.

C'est parce que Dieu est ESPRIT que nous devons l'adorer EN ESPRIT. Tel est Dieu, tel doit être son, adorateur.

La Samaritaine avait demandé au Seigneur si c'était à Samarie ou à Jérusalem qu'il fallait adorer. Jésus répondit que désormais le culte et l'adoration ne seraient limités par aucun lieu déterminé.
« Femme, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne, ni à Jérusalem que vous adorerez le Père ».

Dieu est esprit, Il n'est limité ni par le lieu, ni par le temps, ni par l'espace; en vertu de sa perfection même, Il est toujours et partout le même; par conséquent le culte qui doit lui être rendu ne sera désormais renfermé dans aucun lieu spécial, ni dans aucune forme arrêtée. Il sera spirituel comme Dieu est spirituel.

Quel enseignement profond et important. Notre christianisme souffre lorsqu'il est limité à certains lieux, certains jours, certaines heures. Un homme pourra prier avec ferveur et sérieux à l'église, ou dans le silence du cabinet, et cependant 'passer une bonne partie de la journée et de la semaine dans une disposition d'esprit toute différente de celle qu'il avait apportée à l'acte de la prière.
Parce que c'était un culte d'habitude, fixé à une certaine heure et à un certain lieu, mais non un acte de son être tout entier. L'adoration, pour plaire à Dieu, doit être l'oeuvre de notre vie, la vie de notre vie, et ce culte-là ne peut procéder que de Dieu lui-même. Dieu seul peut nous donner l'Esprit car lui seul le possède en entier. Il nous a donné son Fils pour nous enseigner à l'adorer lui, le Père, en esprit.

C'est de son oeuvre ici-bas que Jésus parle en disant à deux reprises : - L'heure vient... Elle est déjà venue. - Le baptême du Saint-Esprit ne pouvait avoir lieu avant que le Christ fût, glorifié.

« J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé, baptiser d'eau, celui-là m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptisera du Saint-Esprit ». (Jean I, 32-33).

« Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui, car l'Esprit n'était pas encore donné, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié ». (Jean VII, 38, 39).

« Cependant je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous, mais si je m'en vais, je vous l'enverrai ». (Jean XVI, 7).

Après avoir vaincu définitivement le péché et être entré dans le lieu Très-Saint avec son sang, Jésus reçut le Saint-Esprit pour nous le communiquer de la part du Père.

« Élevé par la droite de Dieu Il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis et Il l'a répandu, comme vous le voyez et l'entendez ». (Actes II, 33).

Par son sacrifice, Christ nous a rendu, dans la maison du Père, la place d'enfants que nous avions perdue, et par l'Esprit qu'Il nous communique nous pouvons crier « Abba, Père ». (Rom. VIII, 15).
Jésus emploie ici le nom : Père. Aucun des saints de l'Ancienne Alliance, ni des patriarches, n'a jamais pris le nom d'enfant de Dieu, ni appelé Dieu son Père. L'adoration en esprit n'est possible qu'à celui qui a reçu du Fils, l'Esprit d'adoption.

« Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, sous la loi, afin qu'Il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : « Abba! Père! » (Galates IV, 5, 6).

En esprit et en VÉRITÉ. Cela ne veut pas dire, en sincérité, d'accord avec la vérité de la Parole de Dieu. Cette expression a une signification plus profonde.

« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous pleine de grâce et de vérité... la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ ». (Jean I, 14, 17).

« Je suis le chemin, la vérité la vie ». (Jean XIV, 6).

Sous l'Ancienne Alliance tout n'était que promesse et ombre des choses à venir. Jésus a apporté la réalité de tout ce qu'on espérait. En lui nous possédons réellement et dès à présent les bénédictions que donne la vie éternelle; nous pouvons en faire journellement l'expérience. Le Saint-Esprit est vérité; par lui la grâce qui est en Jésus-Christ devient notre propriété, elle est une communication de la vie divine.

En adorant en esprit, nous adorerons en vérité. Là est la communion vivante avec Dieu, l'harmonie réelle entre le Père qui écoute et l'enfant qui prie. La Samaritaine ne comprit pas tout de suite la portée des paroles de Jésus. Il fallait la Pentecôte pour en révéler toute la signification. Nous ne saurions guère non plus en saisir complètement le sens, à notre début à l'école de la prière. Nous le comprendrons mieux plus tard, mais pour le moment, acceptons cet enseignement tel qu'il nous est donné.

Que la disposition dans laquelle nous nous mettons à prier, soit conforme aux enseignements de Christ. Confessons humblement que nous sommes incapables par nous-mêmes de rendre à Dieu le culte qui lui plaît et qu'Il réclame de nous.
Soyons dociles à recevoir l'instruction nécessaire, et' abandonnons-nous avec foi à l'inspiration de l'Esprit. Soyons surtout fermement convaincus que mieux nous écouterons, plus le Seigneur aura à nous dire.
La révélation de l'amour paternel de Dieu, la foi en sa miséricorde infinie donnée par son Fils et son Esprit sont véritablement le secret de la prière en esprit et en vérité.

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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