AVEC CHRIST
À L'ÉCOLE DE LA
PRIÈRE
III
Seul avec Dieu
Mais toi quand
tu pries, entre dans ta chambre et
après avoir fermé ta porte,
prie ton Père qui est là
dans ce lieu secret. et ton Père
qui voit dans les lieux secrets, te
récompensera. Matth. VI, 6.
|
Lorsque Jésus eut choisi ses premiers
disciples, Il leur donna un enseignement public
dans le sermon sur la montagne. Là Il leur
exposa ce qu'est le royaume de Dieu, et les lois
qui le régissent. Dans ce royaume Dieu est
non seulement Dieu, mais le Père; non
seulement Il donne tout, mais Il est tout. Le
bonheur de ce royaume consiste à le
connaître et à vivre constamment dans
sa communion.
Dès lors l'enseignement de
Jésus se fera en vue de ce nouveau royaume
qu'il est venir établir, et l'une de ses
premières leçons sera de
révéler la vie de
prière.
Moïse n'a promulgué ni
ordre, ni loi touchant la prière, les
prophètes en ont dit peu de chose; Christ,
lui, a enseigné à prier.
Avant tout le Seigneur exhorte ses
disciples à se réserver un lieu
secret où ils puissent se trouver en
tête à tête avec Dieu, leur
Père. Il n'est pas d'instituteur qui n'ait
sa salle d'étude.
Nous avons accepté Jésus
comme notre seul Maître à
l'école de la prière, et avons appris
de lui, à Samarie, que le culte n'est plus
limité ni par le temps, ni par le lieu, mais
qu'il est un acte d'adoration tout spirituel. La
vie de l'homme tout entière doit être
un culte actif en esprit et en
vérité.
Il veut que chacun de ses disciples
fasse choix d'un lieu déterminé
où Dieu puisse se rencontrer journellement
avec lui. Cette chambre secrète et
solitaire, quelle qu'elle soit et où qu'elle
soit, c'est la salle d'école de
Jésus, Elle peut changer chaque jour si les
circonstances l'exigent, mais il faut qu'elle
existe avec ses heures de recueillement où
le Maître prépare son disciple
à la vraie adoration du Père.
C'est là seulement, mais
là certainement, que Jésus viendra
nous enseigner à prier. Un maître doit
toujours veiller à ce que sa salle
d'étude soit gaie et attrayante, à ce
que la lumière et l'air pur y
pénètrent, de sorte que les
élèves aient du plaisir à y
venir et à y rester.
Notre Maître cherche dès
les premiers mots du sermon sur la montagne,
à nous rendre cette chambre secrète
aussi aimable que possible, car Il veut que nous
trouvions notre bonheur à y venir, à
y séjourner et même à nous y
attarder.
Trois fois Il se sert du nom de
Père. -
« Prie ton Père ». -
« Ton Père qui voit dans le secret
». - « Votre Père sait de quoi
vous avez besoin ».
(Matth. VI, 6, 8).
Cherchons donc à rencontrer dans
la chambre de prière Notre Père. La
lumière qui illumine ce lieu secret, c'est
le regard du Père; l'air pur dont
Jésus veut le remplir, c'est l'amour infini
du Père. Toute prière qui s'en
élancera vers le Père sera par
conséquent simple, sincère, empreinte
d'une confiance enfantine en lui.
Mettons-nous donc eh présence du
Père et soyons certains que là nous
obtiendrons ce que nous demandons.
Écoutons ce que le Seigneur a
encore à nous dire.
Prie ton Père qui est dans ce
lieu secret!
Dieu est Esprit, Dieu est invisible,
Dieu se dérobe à l'oeil de la chair.
Tant que nous apporterons à notre culte et
à notre prière, nos pensées,
nos soucis, nos préoccupations, nous ne
rencontrerons pas Celui que nous venons
chercher.
Le Père se révélera
à quiconque repoussera tout ce qui est du
monde et de la terre pour ne chercher que lui seul.
Dans la mesure où nous saurons renoncer au
monde, rejeter sa vaine manière de vivre et
nous soumettre entièrement à Christ,
l'amour infini du Père resplendira sur
nous.
Une chambre secrète dont la porte
est close, et entièrement
séparée de tout ce qui nous entoure
est une image destinée à nous; faire
comprendre ce que doit être ce sanctuaire
spirituel, où nous nous trouverons en
contact réel avec le Père, eh
tête à tête avec Dieu.
Là, nous apprendrons ce qu'est la
véritable prière. Jésus nous
montre par notre texte que là, le
Père nous attend, et que toujours nous
pourrons l'y rencontrer.
Bien souvent les chrétiens se
plaignent de ce que leur prière
particulière n'est pas ce qu'elle devrait
être. Ils se lamentent de leur faiblesse, de
leur péché, de leur froideur, de leur
paresse. Ils ont peu à demander, et ils ne
prient ni avec joie, ni avec foi.
Découragés, ils renoncent à
prier, se croyant indignes de s'approcher du
Père.
Enfant de Dieu! écoute ton
Maître, et ce qu'il a à te dire.
Lorsque tu pries en secret, que ta première
pensée soit : - Le Père est ici et Il
m'attend. C'est précisément parce que
ton coeur est froid et que tu ne peux pas prier
qu'il faut te mettre, en présence du
Père qui t'aime. Comme un père a
compassion de ses enfants, le Seigneur aura
pitié de toi. Lève tes regards vers
lui, pense à l'amour tendre et
miséricordieux qu'Il a pour toi. Dis-lui en
toute, simplicité que tout en toi est
obscurité et péché; le coeur
du Père, plein de chaleur et
de tendresse, réchauffera
et éclairera le tien. Obéis seulement
à sa parole :
« Ferme ta porte à clef et
prie ton Père qui est dans ce lieu secret
».
N'est-ce pas magnifique? Se trouver seul
avec lui, lever les yeux vers lui et
s'écrier :
Mon Père! »
Et ton Père qui voit dans les
lieux secrets te récompensera.
Quelle promesse! Aucune prière,
faite dans ces conditions, ne restera sans effet.
Le Père nous récompensera. Les
bénédictions qu'Il répandra
sur nous, pendant toute notre vie, seront la preuve
manifeste qu'Il a entendu nos prières. C'est
son amour et sa fidélité que nous
rencontrerons dans le secret, apportons-y de notre
côté une pleine et entière
confiance.
« Car il faut que celui qui
s'approche de Dieu, croie que Dieu existe et qu'Il
est le rémunérateur de ceux qui le
cherchent ».
(Héb. XI, 6).
L'exaucement de nos prières
dépend non seulement de notre ferveur et de
notre foi, mais de l'amour et de la puissance du
Père.
La leçon que le Maître
tient aujourd'hui en réserve pour nous est
celle-ci :
Le Père habite ce lieu secret, Il
nous y attend, Il nous y voit et nous y entend.
Allons-y donc; demeurons-y pour un temps, puis
retournons à nos devoirs journaliers,
fortifiés par cette
promesse : Il nous récompensera
publiquement. Soyons assurés qu'elle se
réalisera pour nous, et que notre
prière ne restera pas sans
réponse.
Pour raffermir notre foi en l'amour du
Père, Jésus prononce une
troisième parole :
« Votre Père sait de quoi
vous avez besoin avant que vous le lui demandiez
».
(Matth. VI, 8).
À première vue, il semble
que la prière n'est pas très
nécessaire puisque Dieu sait avant nous ce
dont nous avons besoin. Mais en approfondissant ce
sujet nous trouverons dans cette
vérité de quoi fortifier notre foi.
Il ne s'agit pas, comme le croient les païens,
de contraindre à nous écouter un Dieu
mal disposé à notre égard, et
de répéter, à cet effet, une
certaine quantité de paroles avec plus ou
moins de ferveur.
Non, mais nous nous poserons cette
question :
« Mon Père sait-Il que j'ai
réellement besoin de ceci? »
Si l'Esprit nous rend le
témoignage que ce que nous demandons est
réellement pour la gloire de Dieu, cette
pensée nous remplira de foi et de confiance,
et nous nous écrierons :
« Oui, mon Père le sait et
Il me l'accordera ».
La réponse se fait-elle attendre
? Ne voyons là qu'un
encouragement à persévérer
dans la prière et à assiéger
le trône de Dieu.
« Bienheureuse liberté,
bienheureuse simplicité de l'enfant de Dieu
». Christ prend la peine de graver cette
leçon dans notre coeur, et veut nous
rapprocher de Dieu jusqu'à ce que le
Saint-Esprit ait opéré son oeuvre
parfaite en nous.
Sommes-nous en danger d'être
tellement préoccupés de l'urgence de
nos demandes que nous en venons à oublier
que le Père les connaît, alors sachons
nous arrêter, faire silence et redire avec
foi :
« Mon Père sait, mon
Père voit, mon Père entend
».
Nous qui sommes entrés à
l'école de Christ pour y apprendre à
prier, recevons ses enseignements, mettons-les en
pratique, séjournons longtemps dans le lieu
secret où le Père nous attend,
fermons-en la porte aux hommes et au monde, et
écoutons ce que le Père a à
nous dire.
Le tête-à-tête avec
lui deviendra notre plus grande joie, et
l'assurance que notre prière la plus intime
sera exaucée sera notre force jour
après jour. Savoir que le Père sait
ce dont nous avons besoin, nous donnera, pleine et
entière liberté de lui exposer nos
demandes, certains qu'il y pourvoira selon ses
richesses, en Jésus-Christ.
SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.
.
IV.
La prière modèle
Voici donc
comment vous devez prier: Notre
Père qui es aux cieux! Matth. VI, 9.
|
Tout instituteur connaît la force de
l'exemple. Il ne dit pas seulement à
l'enfant ce qu'il doit faire et comment il faut le
faire, mais encore il lui montre comment il peut le
faire.
Comprenant notre faiblesse, notre
céleste Instituteur nous fournit les termes
mêmes avec lesquels nous pouvons nous
approcher du Père.
Dans l'Oraison dominicale nous avons une
formule de prière qui comprend toute la
plénitude de la vie éternelle; elle
est si simple qu'un enfant peut la bégayer,
et si divinement riche qu'elle renferme tout ce que
Dieu peut nous donner.
Ce modèle doit inspirer toutes
nos prières. Il restera toujours
l'expression par excellence des besoins de notre
âme devant Dieu.
Notre Père qui es aux
cieux!
Pour donner à ce terme
d'adoration sa juste valeur, répétons
ici qu'aucun des saints de l'Ancienne Alliance n'a
jamais osé s'adresser à Dieu comme,
à, son Père. Ce
début nous
révèle d'emblée la
merveilleuse dispensation que le Fils est venu nous
apporter, en nous montrant son Père comme
notre Père. Cette invocation renferme le
mystère de la Rédemption! - Christ
nous délivrant de la malédiction afin
que nous devenions enfants de Dieu; - le
mystère de la
Régénération - l'Esprit nous
donnant, par la nouvelle naissance, une vie
nouvelle; - le mystère de la Foi - la Parole
préparant les disciples à la
bienheureuse expérience par laquelle ils
auront à passer, avant que la
Rédemption soit accomplie!
Ces mots sont la clef de toute
prière. Il ne faut pas moins de la vie
entière pour les étudier et de
l'éternité pour les comprendre.
Apprendre à connaître Dieu comme notre
Père, nous emparer de son amour pour nous,
voilà la première leçon, bien
simple, mais si élevée que nous ne
pouvons la saisir complètement qu'à
l'école de la prière.
Ce n'est que lorsque cet amour paternel
de Dieu nous est révélé par le
Saint-Esprit, et que nous entrons - en communion
personnelle avec Dieu que la puissance de la
prière prend son plein développement.
D'autre part, la prière s'épanouit
dans une sainte joie, dans la contemplation de
l'amour, de la tendresse, de la compassion et de la
patience infinis du Père. Laissons le
Saint-Esprit réaliser, en nous ces paroles :
Notre Père qui es aux
cieux, de telle sorte qu'elles remplissent notre
coeur et transforment notre vie, par elles nous
pénétrerons dans le heu très
saint en dedans du voile.
Ton nom soit
sanctifié.
Une remarque avant tout. Dans nos
prières habituelles, ne sont-ce pas nos
besoins, nos désirs qui passent en
première ligne, et seulement après
que nous nous préoccupons des
intérêts du règne de Dieu? Ici
le maître intervertit l'ordre que nous avons
établi. Tout d'abord : Ton nom ! Ton
règne ! Ta volonté !
En second lieu : Donne-nous!
pardonne-nous! conduis-nous!
délivre-nous!
Cette leçon a plus d'importance
que nous ne le pensons. Dans toute adoration
sincère, Dieu a droit à la
première place. Plus nous nous oublierons
nous-mêmes pour que Lui seul soit
glorifié, plus ses
bénédictions descendront, riches et
abondantes, sur nous. Qui a jamais perdu quoi que
ce soit pour avoir fait un sacrifice au
Père?
Il y a deux sortes de prières. La
prière personnelle et. celle d'intercession.
Convenons-en, cette dernière nous prend peu
de temps et nous y mettons peu d'ardeur. Christ
veut former à son école des
intercesseurs capables, par leur foi, de faire
descendre la bénédiction d'en haut
sur son oeuvre ici-bas. Si nous résistons
à cet
enseignement-là, point de
développement possible dans la
prière.
Un petit enfant demande d'abord à
son Père ce qu'il désire pour lui,
mais bientôt il arrive à dire : «
Donne-m'en aussi pour ma soeur ». Le fils
ayant atteint l'âge d'homme, s'il se
préoccupe avant tout des
intérêts de son père, eh
obtiendra facilement ce qu'il lui demandera pour
lui-même. Jésus veut nous former
à cette vie de consécration dans
laquelle nos intérêts personnels sont
subordonnés à la volonté de
Dieu. Que cette oeuvre bénie se fasse en
chacun de nous, à la, gloire de
Dieu!
Ton nom soit
sanctifié.
Quel nom? le nom béni de
Père! Le mot saint est le mot central de
l'Ancien Testament, celui de Père est le mot
central du Nouveau.
Toute la gloire et la sainteté de
Dieu se révèlent dans ce nom d'amour.
Et comment sera-t-il sanctifié? Par Dieu
lui-même.
« Je sanctifierai mon grand nom que
vous avez profané. »
(Ezéch. XXXVI, 23).
Notre union avec Dieu par la
prière devrait être de telle nature
que nous proclamions par notre vie au milieu monde
la sainteté et la grandeur du nom
Père. Que ce soit notre être tout
entier qui répète :
Notre Père... que ton nom soit
sanctifié !
Ton règne vienne.
Le Père est un Roi, il
possède donc un royaume. Le
prince-héritier d'un roi de la terre n'a pas
d'ambition plus haute que la gloire du royaume de
son père. En temps de guerre ou de danger
public, cette ambition devient sa passion
dominante, et il n'a plus d'autre
pensée.
Les enfants du Père
céleste sont ici-bas sur une terre ennemie
où le royaume des cieux n'est pas encore
manifesté. Quoi de plus naturel, lorsqu'ils
ont appris à sanctifier le nom du
Père que de les entendre crier avec un
enthousiasme mêlé d'impatience :
« Ton règne vienne! » La venue du
règne de Dieu, n'est-ce pas la
révélation de la gloire du
Père, la sanctification de ses enfants et le
salut du monde? La venue du règne de Dieu
dépend de nos prières! Y avons-nous
songé? Joignons donc nos voix au cri ardent
des rachetés
« Ton règne vienne!
»
Ta volonté soit faite, sur la
terre comme au ciel.
Que de fois en notre vie n'avons-nous
appliqué cette prière qu'à
subir la volonté de Dieu, oubliant qu'au
ciel la volonté de Dieu est faite et non
subie. demandons l'esprit d'adoration, de
soumission et d'obéissance, par lequel nous
pouvons faire cette volonté. Le bonheur des
anges est de l'accomplir. Plus nous ferons la
volonté du Père, plus,
le royaume des cieux sera
réalisé en nous. Dès que la
foi a accepté l'amour du Père,
l'obéissance accepte sa
volonté.
Donne-nous aujourd'hui notre pain
quotidien.
Si nous sommes entièrement soumis
au Père, notre premier soin sera de
sanctifier son nom, d'avancer son règne et
de faire sa volonté. Alors, mais seulement
alors, nous aurons la liberté de demander
notre pain quotidien. Un maître prend soin de
la nourriture de son serviteur, un
général de celle de ses soldats, un
père de celle de ses enfants. Le Père
céleste ne prendra-t-Il pas soin de l'enfant
qui, dans sa prière, s'est
préoccupé avant toutes choses de ses
intérêts à lui ?
Nous pourrons dire avec une parfaite
assurance :
« Père, je ne veux
travailler que pour toi, je ne veux vivre que pour
t'honorer, je sais que tu prendras soin de moi
».
En nous consacrant entièrement au
service de Dieu, et en ne voulant plus que ce qu'Il
veut, nous aurons une liberté merveilleuse
pour lui demander les choses de la vie
présente.
Pardonne-nous nos offenses, comme
nous pardonnons à ceux qui nous ont
offensés.
Le pain est la nourriture essentielle du
corps, le pardon des offenses est le premier
besoin de l'âme. La
promesse est aussi certaine pour l'un que pour
l'autre. Avant d'être enfant du Père,
nous sommes des pécheurs; C'est le sang
précieux de Christ, versé pour nous,
qui nous a acquis le droit de nous présenter
devant le Père, et de lui demander son
pardon.
Prenons garde que cette demande ne
devienne une simple formule : ce ne sont que les
fautes réellement confessées qui sont
réellement pardonnées. Acceptons le
pardon qui nous est promis, avec foi, comme une
vérité spirituelle. C'est la porte
par laquelle nous pénétrons dans les
privilèges des enfants de Dieu, mais
n'oublions pas la condition imposée.
Il est impossible de faire une
expérience complète du pardon si nous
ne l'exerçons pas envers notre prochain. La
relation de l'enfant de Dieu avec son Père
s'exprime par le mot pardonne, celle de l'homme
avec son frère par le mot pardonnons. Il
faut que le chrétien arrive à dire
avec sincérité qu'il n'est plus
personne qu'il ne puisse aimer d'un amour
chrétien.
Ne nous induis pas en tentation, mais
délivre-nous du mal.
Les trois demandes de notre pain
quotidien, du pardon de nos offenses, de la
délivrance du mal et de la tentation
renferment tout ce qui nous est nécessaire.
Pourrions-nous prier avec efficace si
nous n'étions convaincus que Dieu peut nous
garder de la puissance du malin?
Enfants de Dieu! Voilà dans quel
esprit Jésus veut que nous priions notre
Père qui est aux cieux.
Que son nom, son règne, sa
volonté tiennent la première place
dans nos requêtes, et, nous pouvons
être assurés que Dieu pourvoira
à nos besoins temporels, nous pardonnera nos
péchés et nous préservera de
tout mal.
La prière nous
révèle ainsi que pour l'enfant de
Dieu, le Père est tout, oui, tout, et que ce
qui est à lui appartient aussi à son
enfant. Que notre prière soit une
véritable communion entre lui et nous, et
qu'elle nous ramène constamment aux pieds de
Celui qui est le commencement et la fin.
Car c'est à toi
qu'appartiennent dans tous lés
siècles, le règne, la puissance et la
gloire, Amen.
Fils du Père, enseigne-nous
à dire « Notre Père!
»
SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.
|