Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



AVEC CHRIST À L'ÉCOLE DE LA PRIÈRE

III
Seul avec Dieu

Mais toi quand tu pries, entre dans ta chambre et après avoir fermé ta porte, prie ton Père qui est là dans ce lieu secret. et ton Père qui voit dans les lieux secrets, te récompensera. Matth. VI, 6.

Lorsque Jésus eut choisi ses premiers disciples, Il leur donna un enseignement public dans le sermon sur la montagne. Là Il leur exposa ce qu'est le royaume de Dieu, et les lois qui le régissent. Dans ce royaume Dieu est non seulement Dieu, mais le Père; non seulement Il donne tout, mais Il est tout. Le bonheur de ce royaume consiste à le connaître et à vivre constamment dans sa communion.
Dès lors l'enseignement de Jésus se fera en vue de ce nouveau royaume qu'il est venir établir, et l'une de ses premières leçons sera de révéler la vie de prière.
Moïse n'a promulgué ni ordre, ni loi touchant la prière, les prophètes en ont dit peu de chose; Christ, lui, a enseigné à prier.

Avant tout le Seigneur exhorte ses disciples à se réserver un lieu secret où ils puissent se trouver en tête à tête avec Dieu, leur Père. Il n'est pas d'instituteur qui n'ait sa salle d'étude.
Nous avons accepté Jésus comme notre seul Maître à l'école de la prière, et avons appris de lui, à Samarie, que le culte n'est plus limité ni par le temps, ni par le lieu, mais qu'il est un acte d'adoration tout spirituel. La vie de l'homme tout entière doit être un culte actif en esprit et en vérité.

Il veut que chacun de ses disciples fasse choix d'un lieu déterminé où Dieu puisse se rencontrer journellement avec lui. Cette chambre secrète et solitaire, quelle qu'elle soit et où qu'elle soit, c'est la salle d'école de Jésus, Elle peut changer chaque jour si les circonstances l'exigent, mais il faut qu'elle existe avec ses heures de recueillement où le Maître prépare son disciple à la vraie adoration du Père.
C'est là seulement, mais là certainement, que Jésus viendra nous enseigner à prier. Un maître doit toujours veiller à ce que sa salle d'étude soit gaie et attrayante, à ce que la lumière et l'air pur y pénètrent, de sorte que les élèves aient du plaisir à y venir et à y rester.

Notre Maître cherche dès les premiers mots du sermon sur la montagne, à nous rendre cette chambre secrète aussi aimable que possible, car Il veut que nous trouvions notre bonheur à y venir, à y séjourner et même à nous y attarder.
Trois fois Il se sert du nom de Père. -
« Prie ton Père ». - « Ton Père qui voit dans le secret ». - « Votre Père sait de quoi vous avez besoin ». (Matth. VI, 6, 8).

Cherchons donc à rencontrer dans la chambre de prière Notre Père. La lumière qui illumine ce lieu secret, c'est le regard du Père; l'air pur dont Jésus veut le remplir, c'est l'amour infini du Père. Toute prière qui s'en élancera vers le Père sera par conséquent simple, sincère, empreinte d'une confiance enfantine en lui.
Mettons-nous donc eh présence du Père et soyons certains que là nous obtiendrons ce que nous demandons.

Écoutons ce que le Seigneur a encore à nous dire.
Prie ton Père qui est dans ce lieu secret!

Dieu est Esprit, Dieu est invisible, Dieu se dérobe à l'oeil de la chair. Tant que nous apporterons à notre culte et à notre prière, nos pensées, nos soucis, nos préoccupations, nous ne rencontrerons pas Celui que nous venons chercher.
Le Père se révélera à quiconque repoussera tout ce qui est du monde et de la terre pour ne chercher que lui seul. Dans la mesure où nous saurons renoncer au monde, rejeter sa vaine manière de vivre et nous soumettre entièrement à Christ, l'amour infini du Père resplendira sur nous.

Une chambre secrète dont la porte est close, et entièrement séparée de tout ce qui nous entoure est une image destinée à nous; faire comprendre ce que doit être ce sanctuaire spirituel, où nous nous trouverons en contact réel avec le Père, eh tête à tête avec Dieu. Là, nous apprendrons ce qu'est la véritable prière. Jésus nous montre par notre texte que là, le Père nous attend, et que toujours nous pourrons l'y rencontrer.

Bien souvent les chrétiens se plaignent de ce que leur prière particulière n'est pas ce qu'elle devrait être. Ils se lamentent de leur faiblesse, de leur péché, de leur froideur, de leur paresse. Ils ont peu à demander, et ils ne prient ni avec joie, ni avec foi. Découragés, ils renoncent à prier, se croyant indignes de s'approcher du Père.

Enfant de Dieu! écoute ton Maître, et ce qu'il a à te dire. Lorsque tu pries en secret, que ta première pensée soit : - Le Père est ici et Il m'attend. C'est précisément parce que ton coeur est froid et que tu ne peux pas prier qu'il faut te mettre, en présence du Père qui t'aime. Comme un père a compassion de ses enfants, le Seigneur aura pitié de toi. Lève tes regards vers lui, pense à l'amour tendre et miséricordieux qu'Il a pour toi. Dis-lui en toute, simplicité que tout en toi est obscurité et péché; le coeur du Père, plein de chaleur et de tendresse, réchauffera et éclairera le tien. Obéis seulement à sa parole :
« Ferme ta porte à clef et prie ton Père qui est dans ce lieu secret ».

N'est-ce pas magnifique? Se trouver seul avec lui, lever les yeux vers lui et s'écrier :
Mon Père! »

Et ton Père qui voit dans les lieux secrets te récompensera.

Quelle promesse! Aucune prière, faite dans ces conditions, ne restera sans effet. Le Père nous récompensera. Les bénédictions qu'Il répandra sur nous, pendant toute notre vie, seront la preuve manifeste qu'Il a entendu nos prières. C'est son amour et sa fidélité que nous rencontrerons dans le secret, apportons-y de notre côté une pleine et entière confiance.
« Car il faut que celui qui s'approche de Dieu, croie que Dieu existe et qu'Il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ». (Héb. XI, 6).

L'exaucement de nos prières dépend non seulement de notre ferveur et de notre foi, mais de l'amour et de la puissance du Père.
La leçon que le Maître tient aujourd'hui en réserve pour nous est celle-ci :
Le Père habite ce lieu secret, Il nous y attend, Il nous y voit et nous y entend. Allons-y donc; demeurons-y pour un temps, puis retournons à nos devoirs journaliers, fortifiés par cette promesse : Il nous récompensera publiquement. Soyons assurés qu'elle se réalisera pour nous, et que notre prière ne restera pas sans réponse.
Pour raffermir notre foi en l'amour du Père, Jésus prononce une troisième parole :
« Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez ». (Matth. VI, 8).

À première vue, il semble que la prière n'est pas très nécessaire puisque Dieu sait avant nous ce dont nous avons besoin. Mais en approfondissant ce sujet nous trouverons dans cette vérité de quoi fortifier notre foi. Il ne s'agit pas, comme le croient les païens, de contraindre à nous écouter un Dieu mal disposé à notre égard, et de répéter, à cet effet, une certaine quantité de paroles avec plus ou moins de ferveur.
Non, mais nous nous poserons cette question :
« Mon Père sait-Il que j'ai réellement besoin de ceci? »

Si l'Esprit nous rend le témoignage que ce que nous demandons est réellement pour la gloire de Dieu, cette pensée nous remplira de foi et de confiance, et nous nous écrierons :
« Oui, mon Père le sait et Il me l'accordera ».

La réponse se fait-elle attendre ? Ne voyons là qu'un encouragement à persévérer dans la prière et à assiéger le trône de Dieu.
« Bienheureuse liberté, bienheureuse simplicité de l'enfant de Dieu ». Christ prend la peine de graver cette leçon dans notre coeur, et veut nous rapprocher de Dieu jusqu'à ce que le Saint-Esprit ait opéré son oeuvre parfaite en nous.

Sommes-nous en danger d'être tellement préoccupés de l'urgence de nos demandes que nous en venons à oublier que le Père les connaît, alors sachons nous arrêter, faire silence et redire avec foi :
« Mon Père sait, mon Père voit, mon Père entend ».

Nous qui sommes entrés à l'école de Christ pour y apprendre à prier, recevons ses enseignements, mettons-les en pratique, séjournons longtemps dans le lieu secret où le Père nous attend, fermons-en la porte aux hommes et au monde, et écoutons ce que le Père a à nous dire.
Le tête-à-tête avec lui deviendra notre plus grande joie, et l'assurance que notre prière la plus intime sera exaucée sera notre force jour après jour. Savoir que le Père sait ce dont nous avons besoin, nous donnera, pleine et entière liberté de lui exposer nos demandes, certains qu'il y pourvoira selon ses richesses, en Jésus-Christ.

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


.

IV.
La prière modèle

Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Matth. VI, 9.

Tout instituteur connaît la force de l'exemple. Il ne dit pas seulement à l'enfant ce qu'il doit faire et comment il faut le faire, mais encore il lui montre comment il peut le faire.
Comprenant notre faiblesse, notre céleste Instituteur nous fournit les termes mêmes avec lesquels nous pouvons nous approcher du Père.

Dans l'Oraison dominicale nous avons une formule de prière qui comprend toute la plénitude de la vie éternelle; elle est si simple qu'un enfant peut la bégayer, et si divinement riche qu'elle renferme tout ce que Dieu peut nous donner.
Ce modèle doit inspirer toutes nos prières. Il restera toujours l'expression par excellence des besoins de notre âme devant Dieu.

Notre Père qui es aux cieux!

Pour donner à ce terme d'adoration sa juste valeur, répétons ici qu'aucun des saints de l'Ancienne Alliance n'a jamais osé s'adresser à Dieu comme, à, son Père. Ce début nous révèle d'emblée la merveilleuse dispensation que le Fils est venu nous apporter, en nous montrant son Père comme notre Père. Cette invocation renferme le mystère de la Rédemption! - Christ nous délivrant de la malédiction afin que nous devenions enfants de Dieu; - le mystère de la Régénération - l'Esprit nous donnant, par la nouvelle naissance, une vie nouvelle; - le mystère de la Foi - la Parole préparant les disciples à la bienheureuse expérience par laquelle ils auront à passer, avant que la Rédemption soit accomplie!

Ces mots sont la clef de toute prière. Il ne faut pas moins de la vie entière pour les étudier et de l'éternité pour les comprendre. Apprendre à connaître Dieu comme notre Père, nous emparer de son amour pour nous, voilà la première leçon, bien simple, mais si élevée que nous ne pouvons la saisir complètement qu'à l'école de la prière.

Ce n'est que lorsque cet amour paternel de Dieu nous est révélé par le Saint-Esprit, et que nous entrons - en communion personnelle avec Dieu que la puissance de la prière prend son plein développement. D'autre part, la prière s'épanouit dans une sainte joie, dans la contemplation de l'amour, de la tendresse, de la compassion et de la patience infinis du Père. Laissons le Saint-Esprit réaliser, en nous ces paroles : Notre Père qui es aux cieux, de telle sorte qu'elles remplissent notre coeur et transforment notre vie, par elles nous pénétrerons dans le heu très saint en dedans du voile.

Ton nom soit sanctifié.

Une remarque avant tout. Dans nos prières habituelles, ne sont-ce pas nos besoins, nos désirs qui passent en première ligne, et seulement après que nous nous préoccupons des intérêts du règne de Dieu? Ici le maître intervertit l'ordre que nous avons établi. Tout d'abord : Ton nom ! Ton règne ! Ta volonté !
En second lieu : Donne-nous! pardonne-nous! conduis-nous! délivre-nous!

Cette leçon a plus d'importance que nous ne le pensons. Dans toute adoration sincère, Dieu a droit à la première place. Plus nous nous oublierons nous-mêmes pour que Lui seul soit glorifié, plus ses bénédictions descendront, riches et abondantes, sur nous. Qui a jamais perdu quoi que ce soit pour avoir fait un sacrifice au Père?

Il y a deux sortes de prières. La prière personnelle et. celle d'intercession. Convenons-en, cette dernière nous prend peu de temps et nous y mettons peu d'ardeur. Christ veut former à son école des intercesseurs capables, par leur foi, de faire descendre la bénédiction d'en haut sur son oeuvre ici-bas. Si nous résistons à cet enseignement-là, point de développement possible dans la prière.

Un petit enfant demande d'abord à son Père ce qu'il désire pour lui, mais bientôt il arrive à dire : « Donne-m'en aussi pour ma soeur ». Le fils ayant atteint l'âge d'homme, s'il se préoccupe avant tout des intérêts de son père, eh obtiendra facilement ce qu'il lui demandera pour lui-même. Jésus veut nous former à cette vie de consécration dans laquelle nos intérêts personnels sont subordonnés à la volonté de Dieu. Que cette oeuvre bénie se fasse en chacun de nous, à la, gloire de Dieu!

Ton nom soit sanctifié.

Quel nom? le nom béni de Père! Le mot saint est le mot central de l'Ancien Testament, celui de Père est le mot central du Nouveau.
Toute la gloire et la sainteté de Dieu se révèlent dans ce nom d'amour. Et comment sera-t-il sanctifié? Par Dieu lui-même.
« Je sanctifierai mon grand nom que vous avez profané. » (Ezéch. XXXVI, 23).
Notre union avec Dieu par la prière devrait être de telle nature que nous proclamions par notre vie au milieu monde la sainteté et la grandeur du nom Père. Que ce soit notre être tout entier qui répète :
Notre Père... que ton nom soit sanctifié !

Ton règne vienne.

Le Père est un Roi, il possède donc un royaume. Le prince-héritier d'un roi de la terre n'a pas d'ambition plus haute que la gloire du royaume de son père. En temps de guerre ou de danger public, cette ambition devient sa passion dominante, et il n'a plus d'autre pensée.

Les enfants du Père céleste sont ici-bas sur une terre ennemie où le royaume des cieux n'est pas encore manifesté. Quoi de plus naturel, lorsqu'ils ont appris à sanctifier le nom du Père que de les entendre crier avec un enthousiasme mêlé d'impatience : « Ton règne vienne! » La venue du règne de Dieu, n'est-ce pas la révélation de la gloire du Père, la sanctification de ses enfants et le salut du monde? La venue du règne de Dieu dépend de nos prières! Y avons-nous songé? Joignons donc nos voix au cri ardent des rachetés
« Ton règne vienne! »

Ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel.

Que de fois en notre vie n'avons-nous appliqué cette prière qu'à subir la volonté de Dieu, oubliant qu'au ciel la volonté de Dieu est faite et non subie. demandons l'esprit d'adoration, de soumission et d'obéissance, par lequel nous pouvons faire cette volonté. Le bonheur des anges est de l'accomplir. Plus nous ferons la volonté du Père, plus, le royaume des cieux sera réalisé en nous. Dès que la foi a accepté l'amour du Père, l'obéissance accepte sa volonté.

Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien.

Si nous sommes entièrement soumis au Père, notre premier soin sera de sanctifier son nom, d'avancer son règne et de faire sa volonté. Alors, mais seulement alors, nous aurons la liberté de demander notre pain quotidien. Un maître prend soin de la nourriture de son serviteur, un général de celle de ses soldats, un père de celle de ses enfants. Le Père céleste ne prendra-t-Il pas soin de l'enfant qui, dans sa prière, s'est préoccupé avant toutes choses de ses intérêts à lui ?
Nous pourrons dire avec une parfaite assurance :
« Père, je ne veux travailler que pour toi, je ne veux vivre que pour t'honorer, je sais que tu prendras soin de moi ».

En nous consacrant entièrement au service de Dieu, et en ne voulant plus que ce qu'Il veut, nous aurons une liberté merveilleuse pour lui demander les choses de la vie présente.

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.

Le pain est la nourriture essentielle du corps, le pardon des offenses est le premier besoin de l'âme. La promesse est aussi certaine pour l'un que pour l'autre. Avant d'être enfant du Père, nous sommes des pécheurs; C'est le sang précieux de Christ, versé pour nous, qui nous a acquis le droit de nous présenter devant le Père, et de lui demander son pardon.
Prenons garde que cette demande ne devienne une simple formule : ce ne sont que les fautes réellement confessées qui sont réellement pardonnées. Acceptons le pardon qui nous est promis, avec foi, comme une vérité spirituelle. C'est la porte par laquelle nous pénétrons dans les privilèges des enfants de Dieu, mais n'oublions pas la condition imposée.

Il est impossible de faire une expérience complète du pardon si nous ne l'exerçons pas envers notre prochain. La relation de l'enfant de Dieu avec son Père s'exprime par le mot pardonne, celle de l'homme avec son frère par le mot pardonnons. Il faut que le chrétien arrive à dire avec sincérité qu'il n'est plus personne qu'il ne puisse aimer d'un amour chrétien.

Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal.

Les trois demandes de notre pain quotidien, du pardon de nos offenses, de la délivrance du mal et de la tentation renferment tout ce qui nous est nécessaire.
Pourrions-nous prier avec efficace si nous n'étions convaincus que Dieu peut nous garder de la puissance du malin?
Enfants de Dieu! Voilà dans quel esprit Jésus veut que nous priions notre Père qui est aux cieux.

Que son nom, son règne, sa volonté tiennent la première place dans nos requêtes, et, nous pouvons être assurés que Dieu pourvoira à nos besoins temporels, nous pardonnera nos péchés et nous préservera de tout mal.
La prière nous révèle ainsi que pour l'enfant de Dieu, le Père est tout, oui, tout, et que ce qui est à lui appartient aussi à son enfant. Que notre prière soit une véritable communion entre lui et nous, et qu'elle nous ramène constamment aux pieds de Celui qui est le commencement et la fin.
Car c'est à toi qu'appartiennent dans tous lés siècles, le règne, la puissance et la gloire, Amen.

Fils du Père, enseigne-nous à dire « Notre Père! »

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


Table des matières

 

- haut de page -