Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



AVEC CHRIST À L'ÉCOLE DE LA PRIÈRE

V
La certitude de l'exaucement

Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, heurtez et l'on vous ouvrira Car quiconque demande, reçoit, qui cherche, trouve, et l'on ouvre à celui qui heurte. Matth. VII, 7, 8.

Vous demandez et vous ne recevez pas parce que vous demandez mal. Jacques IV, 3.

 Nous voici pour la seconde fois sur la montagne avec le Seigneur. Il parle encore de la prière. La première fois, Il nous a montré le Père qu'on trouve dans le secret, mais qui récompense publiquement, Il nous a donné ensuite la prière modèle. Aujourd'hui Il veut nous enseigner ce que l'Écriture considère comme essentiel dans la prière : l'assurance qu'elle est entendue et exaucée. Remarquez que dans notre texte, Il se sert chaque fois d'expressions qui ont à peu près la même signification et qui contiennent la même promesse.
« L'on vous donnera, vous trouverez, il vous sera ouvert.

Comme raison d'une pareille certitude, le Maître allègue la loi du royaume du Père :
« Celui qui demande reçoit, celui qui cherche trouve et l'on ouvre à celui qui heurte ».

Par cette promesse six fois répétée, Il veut graver cette vérité dans nos coeurs : que nous pouvons et devons attendre avec assurance une réponse à notre prière, et Il veut, que nous sentions toute l'importance de cette leçon.
Le Seigneur emploie trois mots : demander, chercher, heurter. Chacun exprime une nuance qu'Il a voulue.

Demander s'applique aux dons que nous désirons obtenir.

Chercher, c'est le mot dont l'Écriture se sert lorsqu'il s'agit de trouver Dieu lui-même, non seulement au moment de l'adversité, mais dans une communion intime et permanente.

Heurter exprime notre demande d'admission à demeurer en lui et avec lui.

Demander
un don, et le recevoir amène tout naturellement à chercher et à trouver Celui qui l'accorde, et à heurter à la porte du Père, porte qui s'ouvre devant l'âme qui, frappe. Aucune prière ne sera adressée en vain, le Seigneur veut que nous en soyons assurés et ces répétitions prouvent qu'il connaît notre coeur avec ses doutes et sa méfiance. Au début de ses leçons sur la prière, Il cherche à inculquer cette vérité dans le coeur de ses élèves : Demandez et il vous sera donné. Quiconque demande reçoit. Si vous demandez et ne recevez rien, c'est qu'il manque quelque chose à votre prière. Persévérez et laissez-vous instruire par la Parole et par l'Esprit qui cherchent à éveiller en vous cette confiance et cette assurance et veillez à ce qu'elles vous soient conservées.

« Demandez et il vous sera donné ».

Christ n'a pas, dans son enseignement, de stimulant plus puissant pour engager les siens à persévérer dans la prière.

Pour s'assurer de la justesse d'un problème d'arithmétique, on en fait la preuve. Il en est de même pour nos prières; si elles sont ce qu'elles doivent être, elles obtiendront une réponse. Cette réponse sera la preuve! Prenons en toute simplicité cette parole du Maître : « Quiconque demande reçoit ». Il a de bonnes raisons pour nous parler sur ce ton absolu. N'affaiblissons pas sa parole par les subtilités de notre sagesse humaine. Nous ne pourrons jamais affronter les difficultés et résoudre les problèmes de la vie, si nous ne commençons pas par accepter la Parole de Dieu et les promesses qu'elle renferme, en y mettant notre ferme confiance. Inscrivez ces mots en lettres d'or dans votre chambre de prière et dans votre coeur.

Le Maître nous enseigne que la prière se compose de deux parties, l'une humaine et l'autre divine. La première consiste à demander, la seconde à accorder. Ces deux parties forment donc un tout; c'est comme si Dieu nous disait que nous ne devons prendre aucun repos jusqu'à ce que nous ayons obtenu une réponse.
Telle est sa volonté. Toute requête présentée par un enfant de Dieu doit être exaucée.

Si nous ne recevons pas de réponse, ne nous endormons pas dans notre paresse, nous croyant résignés et supposant qu'il n'entre pas dans les vues de Dieu de nous répondre.
Non, si tel est le cas, il y a quelque chose dans notre prière qui n'est pas selon sa volonté; sollicitons tout d'abord la grâce de prier de telle sorte que l'exaucement ne puisse plus nous être refusé. Il est plus facile à la chair de se résigner à n'être pas exaucé que de permettre à l'Esprit de sonder au plus profond de notre âme et de la purifier jusqu'à ce que notre prière soit ce qu'elle doit être.

Une des preuves les plus irrécusables de la faiblesse de la vie spirituelle de nos jours, c'est que tant de chrétiens prennent si aisément leur parti de n'avoir jamais fait l'expérience personnelle de prières exaucées.
Ils prient chaque jour, ils demandent beaucoup et espèrent que sur le nombre, quelques-unes de leurs prières seront entendues, mais ils ignorent ces exaucements directs qui devraient être la règle journalière de leur vie.

Que veut notre Père? Une communication constante avec nous, au moyen de la prière faite et exaucée. Il veut que nous lui apportions le fardeau de chaque jour, et chaque jour Il fera pour nous ce que nous lui demandons.
N'est-ce pas par ses réponses à leurs prières que les saints de l'Ancienne Alliance apprirent à reconnaître en Dieu, le Dieu vivant.
« Mais Dieu m'a exaucé, Il a été attentif à la voix de ma prière ». (Ps. LXVI, 19).
« Je me réjouis de ce que l'Éternel entend ma voix et mes supplications ». (Ps. CXVI, 1).

Il y a des cas où la réponse est un refus, parce que la requête n'est pas d'accord avec la Parole de Dieu. Ainsi lorsque Moïse demanda à entrer dans le pays de Canaan, il obtint une réponse, mais une réponse négative.

Notre Père, dans sa bonté, nous fait connaître quand Il ne peut nous exaucer. Alors écrions-nous comme le Fils de l'homme en Gethsémané : « Toutefois que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne ». (Luc XXII, 42).
Il lut révélé à Moïse, le serviteur et à Christ, le Fils, que leurs requêtes n'étaient pas conformes à ce que Dieu avait décrété. À ceux qui veulent être dociles, Dieu montrera en son temps, par sa Parole et son Esprit, si leur prière est selon sa volonté ou non, Retirons notre demande si elle n'est pas d'accord avec l'Esprit de Dieu ou persévérons jusqu'à ce que la réponse nous soit donnée,

Que notre pauvre coeur est naturellement éloigné de Dieu, pour qu'il nous soit si difficile de nous emparer de telles promesses ! Notre esprit accepte les mots et croit à leur vérité; mais la foi du coeur qui les possède et s'en réjouit est lente à venir, grâce à la faiblesse de notre vie spirituelle. Qu'elle est misérable, notre compréhension des pensées de Dieu!
Regardons à Jésus, prenons ses paroles eh toute simplicité, que son Esprit leur donne force et vie, afin qu'elles pénètrent notre vie intérieure. Ne soyons satisfaits que lorsque nos prières seront portées jusqu'au trône du Père, sur les ailes des paroles mêmes de Jésus :
« Demandez et il vous sera donné ».

Bien-aimés condisciples à l'école de Christ, apprenons consciencieusement cette leçon. Commençons par croire implicitement à ces paroles, et à l'heure voulue, Jésus nous enseignera à les comprendre parfaitement.
Que les chétives expériences de notre incrédulité ne nous donnent pas la mesure de ce que notre foi peut attendre et espérer. À chaque instant de notre vie, tenons ferme cette joyeuse assurance. La prière qui s'élève de la terre et la réponse qui descend du ciel sont faites l'une pour l'autre. Confions-nous en Jésus, Il nous enseignera à prier de telle sorte que nous soyons exaucés. Il nous en donne le gage dans la parole que nous venons d'étudier : « Demandez et il vous sera donné ».

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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VI
L'infinie bonté de Dieu

Lequel de vous donnera une pierre, à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison, votre Père qui est dans les cieux, donnera-t-Il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. Matth. VII, 9-11.

Notre Seigneur confirme par ces paroles ce qu'Il a dit précédemment sur la certitude de l'exaucement. Pour nous enlever tout doute et nous montrer sur quel terrain solide repose sa promesse, Il en appelle aux expériences que nous avons faites sur la terre. Nous avons été enfants, nous savons donc ce que nous attendions de notre père, et ceux qui sont pères de famille trouvent tout naturel qu'un père écoute son enfant.

Le Seigneur nous invite à détourner nos regards des parents terrestres, dont les meilleurs, dit-Il, ne sont que mauvais, et de les élever jusqu'à notre Père céleste qui, lui, est parfait et de calculer COMBIEN PLUS Il donnera de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.

Jésus veut nous amener à une assurance et à une confiance toujours plus grandes en notre Dieu, Pourquoi ne pas lui accorder ce que nous n'hésitons pas à donner à un père terrestre? Ces paroles si simples renferment un enseignement spirituel profond. La prière n'a de force qu'en raison du degré d'intimité qui existe entre Dieu et son enfant. Elle ne sera vraiment efficace que si ce dernier consacre sa vie aux intérêts de son Père, et jouit des privilèges qu'il en reçoit.

Ainsi la promesse : Demandez et vous recevrez ne reçoit son plein accomplissement qu'en raison de l'amour qui existe entre nous et notre Père céleste. Aujourd'hui notre leçon est celle-ci : - Vivons en enfant de Dieu. Présentons nos prières à ce titre-là et elles seront certainement entendues.
Quelle doit être la vie du véritable enfant de Dieu? Nous trouverons la réponse à cette question dans n'importe quel intérieur de famille.

Le fils qui, par dépit, abandonne la maison paternelle, qui n'y ressent aucune joie, qui n'éprouve aucun bonheur à obéir à son père et qui, malgré tout, continue à demander, espérant obtenir ce qu'il réclame, sera certainement déçu dans son attente.

Celui qui au contraire met sa joie et son bonheur dans ses relations d'amour avec son père ne tardera pas à découvrir que celui-ci n'est jamais plus heureux que lorsqu'il lui accorde ses requêtes.

L'Écriture dit, dans l'épître aux Romains VIII, 14 : « Tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu ».

Soyons-en certains, celui qui laissera l'Esprit de Dieu diriger sa vie, apprendra à prier, et la réponse du Père céleste dépendra du degré d'obéissance de son enfant.

Étudions pendant quelques instants ce que doit être cette vie d'obéissance, base de la prière et de la foi. Nous verrons dans le sermon sur la montagne que les promesses du Sauveur et ses enseignements forment un tout. Qui veut obtenir les unes, doit obéir aux autres. C'est comme si, à cette parole : « Demandez et il vous sera donné » le Seigneur ajoutait : - J'ai fait cette promesse à ceux dont j'ai dit : « Ils seront appelés fils de Dieu, ils verront Dieu » (Matth. V, 8-9). J'ai fait ces promesses à ceux de mes enfants qui obéissent à ma parole : « Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient notre Père qui est dans les cieux ». (Matth. V, 16). À ceux qui marchent dans l'amour du prochain : « Afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux » (Matth. V, 45). À ceux qui s'efforcent d'être « parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matth. V, 48). À ceux qui pratiquent les commandements du Père, tels qu'Il les a donnés dans Matth. VI, 1 à 18, non pour les hommes mais pour « le Père qui voit dans le secret » (Matth. VI, 18). À ceux qui pardonnent comme « votre Père céleste vous pardonnera aussi ». À ceux qui se confiant en lui pour tous les besoins matériels « recherchent premièrement le royaume des cieux et sa justice » (Matth. VI, 33). À ceux qui ne disent pas seulement « Seigneur, Seigneur, mais qui font la volonté de leur Père qui est dans les cieux ». (Matth. VII, 21).

Voilà ce que sont les enfants de Dieu dont la vie est consacrée au service du Père. Leurs prières, quelque nombreuses qu'elles soient, seront toujours exaucées, cela est bien évident.
Mais le tableau que nous venons de tracer ne pourrait-il pas décourager une âme faible?

S'il faut d'abord satisfaire à ce portrait d'un enfant de Dieu, n'y aura-t-il pas beaucoup de gens qui devront renoncer à tout espoir d'exaucements? Cette difficulté se résout d'elle-même si nous réfléchissons à la bienheureuse relation qui existe entre le Père et ses enfants. Il y a de grandes différences entre les enfants soit par l'âge, soit par les dons qu'ils ont reçus; mais le Père demande de tous l'abandon complet d'eux-mêmes, seul moyen de vivre dans l'obéissance et la vérité. Il a le droit d'occuper le. coeur tout entier de son enfant.

Dès qu'Il voit son enfant chercher loyalement à lui complaire en toutes choses, Il l'écoute et Il l'exauce. Prenons le sermon sur la montagne, pour guide de notre vie et nous acquerrons, malgré mainte faiblesse et mainte chute, une plus grande liberté pour réclamer l'accomplissement des promesses qui nous ont été faites. Les noms de Père et d'enfant n'en seront-ils pas le gage?

Jésus veut nous dire aujourd'hui que le secret de toute prière efficace, c'est d'avoir le coeur pénétré de l'amour paternel de Dieu. Approfondissons tout ce que ce nom de Père comporte. Supposons le meilleur des pères terrestres, pensons à la tendresse et à l'amour avec lesquels il accueille les demandes de son enfant et à la joie qu'il éprouve de les lui accorder lorsqu'elles sont raisonnables.

Puis élevons nos regards à l'amour paternel et infini de Dieu, en réfléchissant avec combien plus de tendresse et de joie, il aime à nous exaucer lorsque nous le prions comme Il veut être prié.

Ne passons pas seulement l'heure de la prière, mais notre vie tout entière sous la divine influence du Saint-Esprit. L'enfant qui ne se soucie de connaître l'amour de son père que lorsqu'il a quelque chose à lui demander, n'obtiendra rien certainement. Mais celui qui reconnaît toujours et en toutes choses Dieu pour son Père, et qui passe avec joie sa vie en sa présence, fera l'expérience que l'amour de Dieu et l'accomplissement de ses promesses sont une seule et même chose.

Chers compagnons de route, nous comprenons pourquoi tant de prières demeurent sans exaucements. Au lieu des éclaircissements nouveaux que nous nous attendions à recevoir, Christ résume tout dans ce cri : « Abba, Père ». « Notre Père qui es aux: cieux! »

Voilà la clef de toute prière qui s'élèvera; jusqu'à Dieu.

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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