Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



AVEC CHRIST À L'ÉCOLE DE LA PRIÈRE

XI
La foi qui saisit

C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez dans vos avez foi que vous l'avez reçu et vous le verrez s'accomplir. Marc XI, 24.

 

Quelle promesse! Elle est si grande, si divine, que si nous ne la limitons pas, elle suffit pour convaincre nos coeurs de ce que l'amour de Dieu veut accomplir pour nous! Recevons-la sans restriction! Elle nous donnera une force et une énergie dont nous ne nous doutons pas.

La foi n'est pas seulement une conviction 'de la vérité de la Parole de Dieu, ou une conclusion naturelle de certaines prémisses. L'oreille a entendu ce que Dieu veut faire, l'oeil le lui a vu accomplir, dès lors si la foi est sincère, la réponse à la prière viendra. Seulement veillons à remplir la condition imposée lorsque nous prions

« Ayez foi que vous l'avez reçu » et Dieu l'accomplira. La note dominante de la prière de Salomon : « Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël qui a parlé de sa bouche à David, mon père, et qui accomplit par sa puissance, ce qu'Il avait déclaré », (2 Chron. VI, 4) devrait être celle de toute prière véritable.
Adorons joyeusement en unissant nos voix. à ceux qui chantent de coeur :
« Ce que sa bouche a dit, sa main l'accomplira ». Écoutons dans cet esprit-là la promesse de Jésus; chacune de ses paroles renferme un message divin.

Tout ce que vous demanderez. Dès ce premier mot notre sagesse humaine se met à douter et à se demander : « Pouvons-nous prendre cette promesse au pied de la lettre? » Si ce n'était pas vrai pourquoi donc le Maître t'aurait-il dit, en employant l'expression la plus forte : TOUT. Ce n'est pas la seule fois qu'Il s'en sert : « Tout est possible à celui qui croit ». (Marc IX, 23). « Si vous aviez la foi, rien ne vous serait impossible ». (Matth. XVII. 20).

La foi, oeuvre de l'Esprit, agit dans le coeur du disciple, préparé par la parole divine, si complètement qu'il est impossible que l'accomplissement de la promesse ne se manifeste pas.
« Tout ce que vous demanderez dans vos prières, ayez foi... et vous le verrez s'accomplir ».

La volonté humaine ajoute volontiers ici certaines restrictions : « Si telle est la volonté de Dieu », « Si cela nous est bon », tout cela pour affaiblir une déclaration qui pourrait sembler dangereuse.

Gardons-nous d'en agir ainsi avec les paroles du Maître! Sa promesse est littéralement vraie. Il veut que son tout, si souvent répété, pénètre dans notre coeur, pour lui révéler la puissance de la foi. Le Père met à la disposition de son enfant sa propre force, à la condition toutefois que son enfant place eh Lui toute sa confiance. Atténuer les paroles du Père, c'est atténuer la foi elle-même. « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai » (Jean XIV, 13). Ces paroles sont sans condition, sans restriction, il faut, seulement les saisir par la foi.

Avant d'arriver à croire, nous avons à chercher quelle est la volonté de Dieu. Croire est l'acte d'une âme vaincue et soumise à l'influence de la Parole et de l'esprit. Une fois que nous croyons réellement, rien ne nous sera impossible. Que Dieu nous préserve de rabaisser son tout au niveau de ce que nous croyons possible. Que le verset treizième de Jean XIV soit dès à présent la mesure de ce que doit être notre foi, et nous porterons des fruits abondants.

« Tout ce que vous demanderez dans vos prières ». C'est par la prière que nous pouvons tout demander; partant, tout recevoir. Il est évident que la foi doit précéder la prière, et cependant, la foi, à son tour, est le développement de la prière. Par une communion intime avec le Sauveur, la foi peut s'emparer de ce qui lui paraissait d'abord inaccessible. C'est par la lumière reçue d'En-haut que nous pouvons sonder les motifs qui ont dirigé nos prières et que nous prouverons que nous les avons réellement adressées. au nom de Jésus et pour la seule gloire de Dieu.

Souvent c'est dans la prière que nous touchons au doigt notre manque de foi, de persévérance, de hardiesse. Celui qui perd courage à prier ou qui attend d'avoir la foi nécessaire pour obtenir une réponse, celui-là n'apprendra jamais à croire. Celui qui vient à bleu avec la foi qu'il possède fera l'expérience que nulle part le Saint-Esprit n'est accordé aussi certainement qu'au pied du trône de grâce.

Ayez foi que vous l'avez reçu. Nous devons croire que nous recevrons la chose même que nous demandons. Le Sauveur ne nous donne pas à entendre que le Père, parce qu'Il sait mieux que nous ce qui nous convient, nous donnera autre chose que ce que nous lui demandons. Bien souvent la paix divine qui inonde notre coeur, est la réponse à certaines supplications, lors même que nous ne savons pas si notre demande est de celles que Dieu peut nous accorder. En tant qu'enfants du Père, nous lui présentons journellement nos désirs pour les mille détails de la vie, nous remettant à sa sagesse pour nous les accorder ou non.

Mais la prière de la foi, dont Jésus parle ici, est différente et en quelque sorte d'un degré plus élevé. Jugez-en.

Si notre âme arrive à saisir que rien n'honore plus le Père que notre conviction arrêtée qu'il tiendra toutes ses promesses envers nous, qu'il s'agisse des grands intérêts de son oeuvre ou des moindres détails de notre vie, il ne sera pas difficile à notre âme de croire que Dieu nous accordera tout ce que nous lui demandons. Le contraire serait l'offenser! Ces paroles ne sont-elles pas assez claires?
Tout... ayez foi que vous L'AVEZ REÇU.
Ces deux derniers mots auxquels est attachée une si grande bénédiction, sont d'une importance capitale, et malheureusement, bien souvent mal compris.
Croyez que VOUS L'AVEZ REÇU à présent, pendant votre prière même. lise peut que vous ne voyiez ni ne réalisiez encore, il se peut que ce ne soit que plus tard que vous touchiez au doigt l'exaucement de votre prière en en faisant l'expérience personnelle. Mais dès aujourd'hui vous avez à croire que le Père céleste vous a donné ce que vous lui avez demandé. Croire à l'exaucement d'une prière, n'est-ce pas le même acte de foi que celui par lequel nous acceptons de Jésus le pardon et le salut qu'Il nous a acquis, ou quelqu'autre don spirituel.

Lorsque je supplie Dieu de me pardonner, je crois que Jésus est mon avocat auprès du Père, qu'Il intercède pour moi. Je l'accepte comme tel. Si je réclame quelque don qui soit en harmonie avec la Parole de Dieu, je crois qu'il me sera accordé, je le saisis par la foi et j'en rends grâces à Dieu.

« Si nous savons qu'Il nous écoute, quelque chose que nous lui demandions, nous le savons parce que nous obtenons ce que nous lui avons demandé » (I Jean V, 15). Et vous le verrez s'accomplir. Ce don que nous saisissons d'abord par la foi, certains que nous sommes qu'il nous a été accordé dans le ciel, deviendra tout aussi certainement nôtre par une expérience personnelle.

Est-il nécessaire de continuer à prier pour une grâce spéciale lorsque nous avons la certitude que nous avons reçu ce qui faisait l'objet de notre demande?

Il est des cas où ce ne sera pas nécessaire parce que la bénédiction se sera manifestée immédiatement, mais à la condition que nous en ayons l'assurance en nous-mêmes et que nous montrions notre foi par nos actions de grâces et nos louanges, pour l'exaucement obtenu, quand bien même l'expérience matérielle se ferait encore attendre.

Il est d'autres cas où il faut que la foi qui a reçu son exaucement, soit encore purifiée, épurée et affermie par une prière persévérante.

Dieu seul sait quel est le bon moment poux nous accorder la manifestation sensible de la grâce qu'Il accorde à notre foi. Elie savait que la pluie viendrait, Dieu l'avait promise et pourtant il dut prier jusqu'à sept fois avant d'en avoir le moindre indice. Sa prière. n'était certes pas formaliste; il y apportait une intensité spirituelle profonde, ardente et réelle, parce qu'il avait conscience de l'efficacité de la réponse d'En-haut.
C'est par la foi et par la patience que nous héritons la promesse. La foi peut dire avec certitude : « Je l'ai reçu », et la patience persévère jusqu'à ce que le don accordé dans le ciel soit manifesté sur la terre.
« Ayez la foi que vous l'avez reçu et vous le verrez s'accomplir ». (Marc XI, 24).

Entre le : vous l'avez reçu dans le ciel et le : vous le verrez s'accomplir sur la terre, CROYEZ. La foi est le lien entre la prière et Faction de grâces.

Lorsque nous levons les yeux vers les cieux ouverts et vers le Père qui, de son trône, offre, et promet de nous accorder tout ce que nous demanderons avec foi, rappelons-nous, les coeurs pleins de confusion, à quel point nous nous sommes peu prévalus de ce magnifique privilège. À l'avenir, emparons-nous plus complètement de ce que le Seigneur met si libéralement à notre portée.

Ce qui doit nous rendre joyeux dans l'espérance c'est que c'est Jésus lui-même qui nous a apporté ce message du Père; ce même Jésus qui lors de sa vie terrestre menait une vie de foi et de prière; ce même Jésus qui ayant condamné le figuier, assura à ses disciples étonnés que par la foi ils pouvaient mener une vie semblable à la sienne, et donner des ordres aux figuiers, aux montagnes, certains d'être obéis. Jésus est notre vie, Il vit en nous. Il donne réellement ce qu'Il promet. Par lui, nous avons la foi, et c'est lui qui la perfectionne en nous. Dès lors que craindrions-nous?

Cette foi peut devenir le partage de chacun des enfants du Père, elle est à la portée de tous ceux qui acceptent la volonté du Père, et se confient à son amour et à sa parole.

Chers frères en Christ! Que cette parole inscrite en tête de ce chapitre, apportée par Jésus, Fils de Dieu, notre frère, nous redonne bon courage. Que notre réponse soit : Oui cher Sauveur, nous croyons à ta Parole, nous croyons que nous recevons lorsque nous te demandons!

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


.

XII
Le secret de la prière de la foi

Et Jésus leur répondit : Ayez la foi de Dieu. En vérité, je vous le dis : si quelqu'un dit à cette montagne ; ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son coeur, mais qu'il ait foi en l'accomplissement de sa parole, cela se fera. C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez dans vos prières, ayez foi que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir Marc XI 22-24.

La promesse d'un exaucement assuré, sujet de notre précédente leçon, est l'une des plus remarquables de l'Écriture.
Dans combien de coeurs, aura-t-elle fait naître cette question : « Comment parvenir à la foi qui sait avec certitude qu'elle reçoit tout ce qu'elle demande? »
C'est précisément à cette question que notre Seigneur veut répondre aujourd'hui.

Avant de faire cette admirable promesse à ses disciples, Il a prononcé une parole qui nous montre à quelle source la foi puise sa force.
AYEZ LA FOI DE DIEU. Ces Mots, précédant immédiatement la promesse, nous disent pourquoi nous pouvons croire à l'exaucement.

La possibilité de croire à une promesse dépend entièrement de la confiance que nous avons eh celui qui l'a faite. La confiance que nous avons en la personne a pour conséquence naturelle, la confiance aux paroles qu'elle prononce. Ce n'est que lorsque nos relations avec Dieu sont permanentes, personnelles et pleines d'amour, lorsqu'Il est TOUT pour nous, lorsque sa sainte présence se révèle en nous, que l'assurance qu'Il nous accordera ce que nous lui demanderons, ira en grandissant et en se développant.

Nous verrons clairement le rapport qui existe entre la foi en Dieu, et la foi que nous devons avoir à sa promesse, lorsque nous aurons mieux compris ce qu'est réellement la foi.

On l'a comparée quelquefois à la main et à la bouche qui prennent et s'approprient ce qui leur est offert. Mais la foi est plus encore, elle est aussi l'oreille qui a entendu la promesse, et l'oeil qui voit l'objet de cette promesse.
Il faut que j'entende la personne qui me fait une promesse et le ton même de sa voix m'encouragera à croire. Il faut aussi que je la voie, son regard, sa physionomie suffiront à dissiper toutes mes craintes, tous mes doutes. Il est de toute importance de bien connaître celui qui fait la promesse pour que notre foi soit complète. C'est pour cela que Jésus avant de faire cette merveilleuse promesse, attachée à la prière, a dit cette parole : Ayez foi de Dieu. Que notre regard soit fixé sur le Dieu vivant, qu'il contemple Celui qui est invisible. C'est par les yeux que nous subissons l'influence de ce qui se trouve devant nous, et c'est à nous à veiller pour que cette influence reçue par les yeux, pénètre jusqu'à notre âme et à notre être intérieur tout entier.

Croire en Dieu, c'est regarder à lui, voir ce qu'Il est, lui permettre de se révéler à nous, lui en donner le temps et nous abandonner à lui tout entier, sans résistance. C'est ouvrir notre âme à son amour ineffable, et nous en laisser complètement envelopper. Oui, c'est par la foi que la lumière de sa présence et de sa puissance rayonne dans notre âme.

La foi est encore, nous l'avons dit, l'oreille par laquelle nous entendons la voix de Dieu, et qui nous permet de communiquer avec lui. Le Père nous parle par le Saint-Esprit, le Fils est la Parole, et l'Esprit la voix vivante, si nous pouvons nous exprimer ainsi. Il faut à l'enfant de Dieu cette unité en trois parties pour le guider et le diriger. Il lui faut cette voix céleste pour lui enseigner, comme elle l'a fait pour Jésus, ce qu'il doit dire, ce qu'il doit faire. Une oreille ouverte à la voix de Dieu. c'est-à-dire un coeur croyant, humble et sincère, désireux d'écouter ce qu'Il a à lui dire, l'entendra certainement. Ses paroles ne seront pas seulement celles d'un livre, mais procédant de la bouche même de Dieu elles seront esprit, vie, vérité et force; elles apporteront comme un lait réel ce qui sans cela n'aurait jamais été qu'une simple pensée. De même que les mots que mon oreille perçoit entrent dans mon esprit, y pénètrent, y travaillent, de même, par la foi, Dieu entre dans le coeur, le pénètre et y travaille.

Lorsque la foi sera devenue pour nous la faculté de l'âme par laquelle nous voyons et nous entendons Dieu, alors elle deviendra cette main et cette bouche par lesquelles. nous pourrons saisir et nous approprier Dieu et ses bénédictions.

C'est pour cela qu'avant de faire une promesse, Jésus nous dit : Ayez foi de Dieu. La foi consiste à s'abandonner soi-même au Dieu vivant. Sa gloire, son amour remplissent notre coeur, et se rendent maîtres de notre vie : la foi est le lien entre l'Ami qui nous a fait une promesse et nous qui croyons. Dès lors la prière nous devient facile et naturelle, puisque nous avons pleine et entière confiance en Celui qui fait la promesse et qui peut la tenir. La foi qui prie avec efficace n'est-elle donc pas le don de Dieu? Non pas un don qu'Il accorde tout à la fois, mais qui se développe peu à peu, qui devient comme une disposition bénie, une habitude de Mme croissant à mesure que nos rapports avec Dieu seront plus constants et fidèles.

Ah! certes, pour celui qui connaît la volonté du Père, qui vit en communion permanente et intime avec lui, il n'est pas difficile de croire à la promesse qu'Il a faite à son enfant de lui accorder tout ce qu'il lui demandera.

C'est parce qu'un grand nombre des enfants de Dieu n'ont pas compris le rapport qui existe entre la vie de la foi et la prière de la foi, qu'ils ont fait si peu l'expérience de la puissance de la prière. Que de chrétiens qui désirent sérieusement être exaucés, croient à la promesse de Dieu et qui, si l'exaucement a l'air de se faire attendre, se découragent et abandonnent tout espoir. La promesse est là toujours la même, vraie, positive, mais ils n'ont pas la force de s'en emparer par la foi. Écoutez la leçon que Jésus nous donne aujourd'hui : AYEZ LA FOI DE DIEU, DU DIEU VIVANT; que notre foi regarde plus à Dieu, à son amour et à sa puissance qu'à la chose promise.

À quelqu'un qui consulterait un médecin sur la meilleure manière de se fortifier le bras et les mains de façon à saisir et à tenir avec fermeté les objets qui l'entourent, le médecin lui répondrait certainement qu'il faut commencer par reconstituer et fortifier le système général. Une faible foi ne peut devenir forte qu'en redonnant de la vigueur à notre vie spirituelle tout entière, par une, communion intime avec Dieu. Apprenons à croire en Dieu, laissons Dieu prendre possession de notre vie, et il nous sera facile de nous emparer de sa promesse.

Remarquez que c'est là le trait distinctif de la vie des saints de l'ancienne alliance. C'était par une révélation spéciale de Dieu que sa puissance était démontrée. Voyez Abraham, Genèse XV, 1, 5, 6; XVII, 1, 3, 4. Ce fut la parole même de Dieu qui donna vie et force à la promesse, et qui, pénétrant le coeur d'Abraham, y accomplit l'oeuvre de la foi. Ces hommes de foi connaissant Dieu comme ils le connaissaient, ne pouvaient autrement que de croire implicitement à sa parole.

La promesse de Dieu prendra toute sa valeur en raison de ce qu'Il est pour nous. Celui qui marche devait le Seigneur et se prosterne devant lui pendant qu'Il parle, recevra l'accomplissement de la promesse. Nous lisons bien les promesses de Dieu dans la Bible, nous nous sentons la liberté de nous les approprier, mais le pouvoir spirituel d'y arriver complètement nous manque jusqu'à ce que Dieu lui-même nous les lasse entendre. Il parle à ceux qui marchent avec lui et qui vivent pour lui.

Ayez donc la foi de Dieu.
Que notre foi soit tout yeux et tout oreille, et Dieu se révélera promptement à notre âme.

L'une des plus riches bénédictions de la. prière c'est qu'elle exerce notre foi en Celui qui n'attend que le moment d'accomplir en nous le bon plaisir de sa volonté. Voyons en lui le Dieu d'amour qui met son bonheur à bénir et à se donner. Si notre foi nous amène à cette adoration, nous arriverons bien vite à croire à cette promesse : Tout ce que vous demanderez dans vos prières, ayez foi que vous l'avez reçu et vous le verrez s'accomplir. (Marc XI, 24). Quelle précieuse leçon Jésus nous a donnée aujourd'hui! Nous rechercherons les dons de Dieu; le premier qu'Il nous offre, et qu'Il attend que nous lui demandions, c'est lui-même. Nous considérons la prière comme le moyen de faire descendre sur nous les magnifiques dons du ciel et Jésus comme le moyen qui nous attire à Dieu. Nous préférerions rester à sa porte, à supplier, mais Jésus veut que nous commencions par entrer pour nous assurer avant tout que nous sommes bien enfants du Père. Que les expériences que nous avons faites de notre peu de foi en la prière, nous poussent à croire toujours plus au Dieu vivant et à nous abandonner entièrement à lui.

C'est pourquoi, enfants de Dieu, sachons prendre tout le temps nécessaire pour apprendre ces choses. Que notre âme, remplie d'une sainte frayeur, se répande en adoration et en actes de foi en Celui qui est infini. À mesure qu'Il se donnera à nous et qu'Il prendra possession de notre coeur, la prière de la foi couronnera notre attente en Dieu.

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


Table des matières

Page suivante:
 

- haut de page -