Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



AVEC CHRIST À L'ÉCOLE DE LA PRIÈRE

XV
L'union dans la prière

En vérité, je vous dis encore que si deux d'entre vous s'accordent, sur la terre, pour demander quoi que ce soit, ils obtiendront de mon Père qui est, dans les cieux tout ce qu'ils auront demandé; car, là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. Matth. XVIII. 19.20

 L'une des premières leçons que nous ait donnée le Maître a été celle-ci :
« Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père en secret » (Matth. VI, 6).

Il nous a enseigné alors que la vraie prière est un contact personnel et individuel avec Dieu. Dans la leçon d'aujourd'hui il nous dit :
« Sans doute, il faut la prière solitaire, eu secret, mais la prière publique en commun avec vos frères est tout aussi nécessaire ».

Il fait une promesse toute spéciale à la prière où deux ou trois s'accordent pour ce qu'ils ont à demander.
De même que les racines d'un arbre sont cachées dans le sol, tandis que le tronc et les branches s'élèvent à l'air libre et en pleine lumière, il faut aussi que la prière, pour qu'elle atteigne son plein développement, commence par la communion intime avec Dieu et finisse par s'épanouir dans une communion publique avec tous ceux qui se donnent rendez-vous au pied de la Croix. Et la raison en est très simple. Le lien qui unit l'homme, à l'homme n'est ni moins réel, ni moins solide que celui qui l'unit à Dieu. La grâce de Dieu donne une force toute nouvelle non seulement à nos rapports avec lui, mais aussi avec nos frères. Nous n'avons pas appris seulement à dire : Mon Père, mais : notre Père.

Serait-ce naturel que les enfants d'une même famille ne vissent jamais leur père qu'en tête à tête, et ne se réunissent jamais pour exprimer leur affection ou leurs désirs? Les fidèles non seulement sont membres d'une même famille, mais font partie d'un même corps. Les membres d'un corps dépendent les uns des autres, et l'esprit qui l'anime dépend de l'union de tous ses membres. Les chrétiens ne pourront donc réaliser la bénédiction que Dieu est prêt à leur accorder que s'ils s'unissent pour la chercher et la recevoir.
C'est dans l'union et la communion des chrétiens entre eux que l'Esprit manifestera puissance tout entière.

Nous voyons dans les deux premiers chapitres des Actes, que l'Esprit descendit du Trône de la race sur les cent vingt disciples réunis en prières d'un commun accord, en, un même lieu.
Jésus nous donne, dans les paroles de notre texte, des directions pour que la prière faite en commun soit efficace.

Il faut, avant tout, se mettre d'accord.

Il ne suffit pas de s'associer vaguement à la demande de l'un des fidèles, il faut qu'il y ait entente, en esprit et en vérité, sur un sujet spécial, but de l'union dans la prière. Nous verrons alors plus distinctement ce que nous avons à demander, si nous pouvons le faire en toute conscience, convaincus que telle est la volonté de Dieu.

En second lieu, nous avons à nous assembler au nom de Jésus.

Nous verrons plus tard combien cette prière au nom de Jésus, est nécessaire, puissante. Le Seigneur nous enseigne ici que son nom est le centre autour duquel les croyants doivent se grouper pour ne plus faire qu'un avec lui.
« Le nom de l'Éternel est une tour forte. Le juste s'y réfugie, il se trouve en sûreté ». (Prov. XVIII, 10).

L'amour des disciples les uns pour les autres, leur union entre eux est d'un prix infini pour le Seigneur.
« Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux ». (Matthieu XVIII, 20).

C'est la présence réelle de Jésus au milieu de ses disciples réunis en prières, qui leur donne tant de force. Enfin, c'est cette réponse positive :
« Ils obtiendront de mon Père qui est dans cieux, tout ce qu'ils auront demandé ». (Matth. XVIII, 19). Voilà le troisième signe que la prière faite en commun est celle que le Seigneur veut.

Une réunion de prière dans le seul but de maintenir la communion entre frères ou d'édifier chacun en particulier peut avoir son utilité, mais ce n'est pas celui pour lequel le Seigneur l'a instituée. Il l'a recommandée comme un moyen d'obtenir une réponse spéciale à une demande spéciale. Une réunion de prière sans exaucement positif, devrait être considérée comme une anomalie. Avons-nous une requête distincte à formuler et nous sentons-nous une foi trop faible pour en assurer l'exaucement, cherchons aide et secours auprès de ceux de nos frères animés d'une foi plus forte et plus vivante. Dans l'unité de la foi, de l'amour et de l'Esprit, la puissance du nom de Jésus et sa présence agissent plus librement et nous sommes plus assurés de sa réponse. La preuve qu'il y a eu vraiment accord dans la prière, c'est dans la réponse qu'elle obtient. Quel indicible privilège que celui de cette union dans la prière! Quelle puissance elle pourrait avoir!

Voyez plutôt. Qu'un mari et une femme chrétiens, unis au nom de Jésus, faisant l'expérience de sa présence et de sa force dans une prière en commun; que quelques amis animés d'une foi vivante en l'efficace de la prière offerte ensemble; que les réunions de prières, se basant sur la foi en Celui qui est là au milieu d'elles, et comptant avec assurance sur un complet exaucement; qu'une église, se rappelant que la prière faite en commun est le but qu'elle se propose en tant qu'église particulière; que l'Eglise universelle, se réunissant pour demander l'avancement du règne de Dieu, l'effusion du Saint-Esprit et la seconde venue de Christ; que tous, disons-nous, s'unissent avec foi, ferveur et persévérance, et nul ne peut dire quelle bénédiction découlera sur ceux qui ont prié, et qui, d'un commun accord, ont cru à l'accomplissement des promesses de Dieu.

L'apôtre Paul avait une foi complète en la puissance de la prière en commun.
Il écrit aux Romains XV, 30-31 : « Je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour de l'Esprit, à combattre avec moi, en adressant à Dieu des prières en ma faveur, afin que je sois délivré des incrédules de la Judée ». En réponse, il s'attend à être délivré de ses ennemis et à voir prospérer son oeuvre.

Dans II Corinthiens, I, 10-11 : « C'est lui qui nous a délivrés de ce danger mortel, qui nous en délivre et nous avons l'espérance qu'il nous en délivrera encore à l'avenir, surtout si vous nous assistez de vos prières, afin que, plusieurs personnes contribuant à nous obtenir ce bienfait, plusieurs aussi en rendent grâces pour nous ».

Ces prières auront donc une part active la délivrance qu'il demande.
Aux Ephésiens VI, 18-20. « Faites en tout temps, par l'Esprit, toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu'il me soit donné de faire connaître ouvertement et librement le mystère de l'Évangile pour lequel je Suis ambassadeur dans les chaînes et que j'en parle avec assurance comme je dois en parler ».

C'est de leurs requêtes à Dieu pour lui, que Paul fait dépeindre le succès et la force de son ministère.
Aux Philippiens I, 19. « Car je sais que cela tournera à mon salut grâce à vos prières et à l'assistance de l'Esprit de Jésus-Christ »

Il s'attend à ce que les prières des Philippiens feront tourner ses épreuves à son salut, et qu'ils coopéreront par là aux progrès de l'Évangile.
Aux Colossiens IV, 2 « Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces ».

Il ajoute ici la recommandation d'être persévérant dans la prière.
Aux Il Thessaloniciens III, 1. « Au reste, frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur se répande et soit glorifiée comme elle l'est chez vous ».

Il ressort de ces passages que Paul se sentait membre d'un corps, sur la sympathie et la coopération duquel il sait pouvoir s'appuyer, pour obtenir des grâces qui ne lui auraient peut-être pas été accordées sans cela. Les prières de l'Église sont pour lui un facteur aussi réel dans l'oeuvre d'évangélisation que la puissance même de Dieu.
Qui peut dire le pouvoir qu'exercerait une église si elle s'imposait la tâche de prier nuit et jour pour l'avancement du règne de Dieu, afin que force et puissance soient données à la Parole et aux serviteurs de Dieu pour le salut des âmes?

Certaines églises se figurent qu'elles ne sont réunies en assemblée que pour s'édifier entre soi, sans rayonner au dehors. Elles oublient que Dieu gouverne le monde par les prières de ses saints, que cette prière est la force par laquelle Satan est vaincu, et que, par elle, l'Église de Christ sur la terre dispose des puissances du monde céleste. Elles oublient que Jésus par sa promesse a consacré toute assemblée réunie en son nom, et en a fait, en quelque sorte, une porte du ciel, sur le seuil de laquelle ses enfants, étant en présence du Père, font l'expérience qu'Il exauce leurs requêtes.

Nous ne pouvons assez remercier Dieu de la semaine de prières par laquelle le monde chrétien ouvre l'année. Elle est la preuve de notre union, de notre foi à la prière offerte d'un commun accord, elle est l'école où nos coeurs se développent et apprennent à se soucier des besoins de l'église universelle, elle nous pousse à la persévérance; pour tontes ces raisons, elle est d'une valeur inexprimable. Elle est aussi un stimulant pour continuer à prier dans des cercles plus intimes.

La prière en commun, en s'affermissant, en devenant universelle, obtiendra plus de grâces à mesure que les enfants de Dieu apprendront à se rencontrer, au nom de Jésus, comme ne formant qu'un tout, unis par le Saint-Esprit, réclamant avec ardeur la présence du Seigneur et la réalisation de la promesse que le Père leur a faite de leur donner ce qu'ils se seront mis d'accord à lui demander.

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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XVI
La puissance de la prière persévérante

« Il leur montra encore par une parabole qu'il faut toujours prier, sans se lasser jamais..... Le Seigneur dit : Entendez-vous ce que dit ce juge inique? Et Dieu ne rendra-t-Il pas justice à ses élus. qui crient jour et nuit ! et tardera-t-il à leur Je vous dis qu'il leur rendra promptement justice. Luc XVIII, 1-8.

De tous les mystères de la question qui nous occupe, celui de la prière persévérante est l'un des plus grands. Qu'il faille quelquefois supplier le Seigneur, lui si miséricordieux, qui ne demande qu'à bénir, pendant des jours, des mois, même des années avant de recevoir aucune réponse, c'est pour nous bien dur à comprendre et d'une difficulté, réelle dans l'exercice de la prière de la foi.

Lorsque après avoir prié avec ferveur, nous n'obtenons aucune réponse, nous nous figurons facilement que nous faisons preuve de soumission à la volonté de Dieu en cessant de prier, Dieu ayant certainement une raison connue de lui seul pour ne pas nous exaucer.

Ce n'est que par la foi seule que cette difficulté est surmontée. La foi fermement assise sur les promesses de la Parole de Dieu, se laissant diriger par l'Esprit pour ne vouloir que ce que Dieu veut et pour ne chercher que sa gloire, n'aura aucune raison de se laisser décourager, lors même que la réponse à sa prière se ferait attendre.

La Bible nous dit que la prière de la foi est une force irrésistible et qu'elle ne doit éprouver aucune déception. Nous savons que l'eau, pour être en état de remplir sa mission sur la terre, doit s'accumuler jusqu'à ce que le torrent puisse s'écouler pour fertiliser les plaines : il faut, de même, une accumulation de prières pour que Dieu, voyant la mesure prête à déborder, accorde l'exaucement attendu. La foi sait que pas une prière sincère et croyante ne peut manquer d'être entendue au ciel, mais qu'elle y est recueillie jusqu'au jour où elle apportera la réponse à celui qui aura persévéré jusqu'à la fin. Elle sait qu'elle n'a pas à traiter avec les pensées incertaines et vacillantes de l'homme mais avec la parole' positive du Dieu vivant.

Abraham attendit pendant de longues années, « espérant contre toute espérance » (Rom. IV, 18) l'accomplissement de la promesse de Dieu. Voilà le modèle à suivre.

Pour nous mettre en état, lorsque l'exaucement se fait attendre, d'unir à une patience confiante une assurance joyeuse, il faut comprendre les deux mots par lesquels notre Seigneur met en relief le caractère et la conduite, non du juge inique, mais de Dieu, notre Père, envers ceux qu'Il laisse crier à lui nuit et jour.
« Tardera-t-Il à leur égard? Je vous dis qu'Il leur rendra prompte justice ». (Luc XVIII, 7-8).

Le Maître le dit : Il leur rendra prompte justice. La bénédiction est toute prête, non seulement Il peut mais Il désire la donner. L'amour éternel du Père brûle du désir de se révéler pleinement à ses bien-aimés et de répondre à leurs voeux. Dieu ne retardera pas l'exécution de sa promesse un instant de plus qu'il n'est absolument nécessaire.
Mais alors, si cela est vrai et si le pouvoir de la prière est infini, pourquoi la réponse tarde-t-elle quelquefois si longtemps? Pourquoi faut-il que les élus de Dieu, en proie à la lutte et à la souffrance, crient souvent jour et nuit? (Luc XVIII, 8).
« Tardera-t-Il à leur égard? » (Luc XVIII, 7).
« Soyez donc patients, mes frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu'à ce que le grain ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison ». (Jacques V, 7).

En effet, le laboureur soupire après le moment de la moisson, mais il sait qu'il faut qu'elle ait reçu le soleil et la pluie nécessaires pour l'amener à maturité, et il prend patience. L'enfant a souvent envie de cueillir le fruit à demi-mûr, mais le cultivateur sait attendre le bon moment.

L'homme, dans sa nature spirituelle, est soumis à la loi du développement graduel qui régit toute vie créée. Ce n'est que par ce moyen qu'il peut atteindre sa destinée divine. Dieu seul connaît le moment où une âme, où une Église sont assez mûres pour posséder cette plénitude de la foi par laquelle elles peuvent saisir une bénédiction et la garder.

Un père de famille désire certainement voir revenir à la maison son enfant unique au sortir des études, cependant il sait attendre que son éducation soit terminée. Dieu en agit de même avec ses enfants, et, dès qu'il les jugera prêts, Il ne tardera plus à leur égard, et accomplira promptement ses promesses.

Pour arriver à comprendre cette vérité, le croyant cultivera les dispositions correspondantes, la loi et la patience, l'attente et la ferveur, voilà le secret de la persévérance.

Par la foi, nous savons que nous avons reçu la réponse à nos demandes, et nous nous réjouirons de la posséder, quoique ce soit, pour le moment, d'une manière spirituelle, et nous en rendrons grâces.
Mais il y a une différence entre la foi qui, croyant à la parole de Dieu, sait qu'elle obtiendra la réponse à sa prière, et la foi plus mûre, plus complète, qui fait l'expérience présente et actuelle de l'exaucement.

Il se peut qu'il y ait dans ceux qui nous entourent, dans le vaste système dont nous faisons partie, dans le gouvernement même de Dieu, des choses qui doivent être modifiées par notre prière avant que l'exaucement nous soit entièrement accordé. La foi qui croit qu'elle a été exaucée, peut laisser Dieu prendre son temps et choisir son moment ; elle sait qu'elle a prévalu parce qu'il ne pouvait en être autrement. Elle continuera à prier, à rendre grâces, avec calme et persévérance, jusqu'à ce qu'elle ait réalisé la bénédiction. Nous voyons ainsi s'harmoniser ce qui, au premier abord, nous paraissait contradictoire.
L'accomplissement, même tardif, de la promesse de Dieu, est la réponse à la foi patiente, mais triomphante du fidèle l'attend.

Notre grand danger à cette école de l'exaucement différé, c'est la tentation de croire. qu'après tout, ce que nous demandons n'est pas selon la volonté de Dieu. Si notre prière est d'accord avec la parole de Dieu, si elle vient de l'Esprit, ne cédons pas à ces craintes. Apprenons à donner à Dieu le temps d'agir, et passons ce temps dans une communion journalière et habituelle avec lui. L'heure viendra où nous posséderons par la vue ce que nous n'avons vu que par la foi.
Nous verrons alors la gloire de Dieu. Qu'aucun délai n'ébranle notre foi. Par la foi nous saisissons d'abord le brin d'herbe, puis l'épi et, enfin le grain mûr dans l'épi.

Toute prière faite avec foi nous fait faire un pas en avant du côté de la victoire dernière, c'est elle qui fait mûrir le fruit et nous rapproche du but. Par elle, nous détruisons-les obstacles du monde c'est elle qui hâtera les temps. Enfants de Dieu, laissons toute liberté à notre Père, c'est à cause de nous qu'il tarde. Il veut que la bénédiction soit complète, assurée ; ne nous lassons pas de crier à lui nuit et jour. Rappelons-nous seulement ces mots : « Je vous dis qu'Il leur rendra promptement justice ». (Luc XVIII, 8).

Les bénédictions attachées à la prière persévérante, telle que nous venons d'en parler, sont inexprimables. Rien n'éprouve mieux le coeur et ne le sonde plus profond& ment que la prière de la foi. C'est par elle que nous découvrons ce qui s'oppose à la bénédiction; c'est par elle que nous arrivons à confesser notre péché et à y renoncer ; c'est elle qui nous fait toucher du doigt ce qui, en nous, n'est pas en harmonie avec la volonté du Père; c'est elle qui nous met en communion intime avec Celui qui, seul, peut nous enseigner à prier; c'est par elle que nous approchons le plus près du Maître, revêtus du sang de Christ et remplis du Saint-Esprit.

Chrétiens, donnons le temps à Dieu, et Il rendra parfait tout ce qui est en nous. Tardera-t-Il?... Il rendra prompte justice. Voilà les mots de passe de Dieu lorsque nous entrons par les portes de la prière.

Oui, qu'il en soit ainsi, soit que vous priez pour vous-même, soit que vous priez pour d'autres. Tout travail, manuel ou mental, demande du temps et un effort : il faut s'y mettre. La nature ne révèle ses secrets et ne cède ses trésors qu'à un labeur consciencieux, persévérant et intelligent. Bien que nous le comprenions peu, il en est de même dans l'ordre spirituel. La graine que nous semons dans le sol céleste, l'influence que nous cherchons à exercer dans le monde supérieur, réclament notre être tout entier.

Si nous ne faiblissons pas, nous récolterons au temps de la moisson. Apprenons cette leçon surtout lorsque nous prions pour l'Église de Christ.
Ne ressemble-t-elle pas à la pauvre veuve? En apparence n'est-elle pas à la merci de ses adversaires, incapable d'obtenir le redressement de ses torts? Quand nous prions pour une Église sous la domination du monde, et que nous demandons à Dieu d'y opérer de grandes choses par son Esprit et de la préparer à la venue du Seigneur, faisons-le avec une foi ferme et complète! Seulement, donnons le temps à Dieu d'agir et crions jour et nuit.

« Entendez-vous ce que dit le juge inique?, Et Dieu ne rendrait pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-Il à le faire? Je vous dis qu'Il leur rendra prompte justice. ». (Luc XVIII, 7-8).

SEIGNEUR, ENSEIGNE-NOUS À PRIER.


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